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9 janvier 2024 2 09 /01 /janvier /2024 11:48
E. Borne, directrice de cabinet d'Aliot ? - Fabricio Cardenas : conférence sur "la galaxie wikipédia" - Culture à Banyuls: tout sur les roses -
E. Borne, directrice de cabinet d'Aliot ? - Fabricio Cardenas : conférence sur "la galaxie wikipédia" - Culture à Banyuls: tout sur les roses -
E. Borne, directrice de cabinet d'Aliot ? - Fabricio Cardenas : conférence sur "la galaxie wikipédia" - Culture à Banyuls: tout sur les roses -

BORNE au cabinet d'Aliot..? 

  Elle est libre l'Elisabeth. Même si elle a traité le maire de Perpignan d'antisémite, elle pourrait venir voir la bête de plus près et changer l'ambiance morose qui règne à la mairie, après la fin des illuminations, de la médiatique crèche et des bons mots d'André Bonet...

Aliot manque de personnel à la hauteur : il a beau pêcher dans le vivier familial (Sophie, Emmanuel Blanc...), il lui faut un directeur de cabinet et remonter le niveau des responsables RN... Il lui faudrait un Atal, un Bardella...un Rastignac, un arriviste, mais ils jouent à Paris.. Ici, à Perpi, on n'a que des seconds couteaux, qui viennent des anciennes listes d'Alduy...

Quant à lorgner sur la gauche, pas question de discuter avec ces laïcards, insoumis, gauchistes et maçons barbares !

 

Brigitte et Aliot se voient à l'Elysée..?

Certains médias colportent cette rumeur... Ce n'est ni les torchons de la galaxie Bolloré ni Le Figaro aux mains de l'extrême-droite ! Ce sont des médias qui s'intéressent au glamour, à la tendresse / Aliot vit-il ou va-t-il écrire une romance..?

On vous dira tout !

 

JPB

 

Céret-Culture

 

L'envolée <lenvolee66@gmail.com>


 

L'Envolée relaie cette information pour toutes celles et ceux que ça intéresse !

Cordialement

Dominique Devals
Citoyens Ceret <citoyens.ceret@gmail.com>

 

Ce jeudi 11 janvier à 19h30, salle de l'Union, Fabricio Cardenas, membre de la commission culture de notre association, donne une conférence sur ce qu'il nomme "la galaxie wikipédia".

Nous vous y attendons nombreux. A bientôt.

 

Citoyens dans les Quartiers de Ceret

18 rue de la République 66400 CERET

04 68 87 20 26

citoyens.ceret@gmail.com

site internet : https://www.citoyensdeceret.fr

 

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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 09:31
Aliot - le slogan du RN - la crèche vue de la rue : verrue devant la mairie !
Aliot - le slogan du RN - la crèche vue de la rue : verrue devant la mairie !
Aliot - le slogan du RN - la crèche vue de la rue : verrue devant la mairie !

Aliot - le slogan du RN - la crèche vue de la rue : verrue devant la mairie !

Louis Aliot sur X

 

 

(ou sous X, est né le censeur, loulou le purgeur, le droitier extrême, l’anti-Catalan, l’anti-Droits de l’HOMME, l’anti-gauche, l’anti-pluraliste, l’anti-France des Lumières…

 

L’anti-Français, en définitive !

 

Louis Aliot

@louis_aliot

You’re blocked

You can’t follow or see @louis_aliot’s posts.

 

Consulter

 

Impossible : Loup Alliot me bloque sur Twitter – il aime les histoire X. !

 

*ALIOT me bloque et MARTINEZ débloque :

 

  • Michèle Martinez, l’ancienne militante quand on tentait de faire élire Clotilde Ripoull à la mairie, énerve le ministre Dupond-Moretti :
  • Une fois l'allocution de la députée terminée, le ministre de la Justice a répondu : "Vous voulez opposer la France rurale et tranquille, catholique et blanche à la France des cités, des Mohammed, des Mouloud et des Rachid (...) Vos propos sont incendiaires et ils amènent dans la rue des militants de l'ultradroite qui sont bien plus proches de vous que de moi !" Il ajoute :  "Pour être crédible, faites le ménage. Chassez de vos rangs, les 'gudards', les identitaires, les nazillons, les racistes, les antisémites qui sont planqués dans vos officines économiques."

Polémique :

 

Quand le RN éternue, les fachos sont dans la rue

- ALIOT, l'anti-laïque : histoire de la crèche de PerpiRN -

 

Ainsi Aliot a fait le malin en plaçant la crèche dans un "casot" sur la voie publique, mais dos au public, si bien que celui-ci doit entrer dans la mairie, lieu public, pour admirer l'œuvre d'art (en réalité Jésus est né dans une grotte - à votre Bible !- mais les légendes juives et chrétiennes sont infinies...

 

C'est rusé (un beau "subterfuge" écrit la presse inspirée) mais le maire a-t-il payé l'emplacement car sa construction (une verrue ! la laideur incarnée) déborde sur la chaussée, la place et la voie publique... Il faut payer, Loulou !!!

 

-Alors que son parti voulait récupérer une autre valeur de la gauche, la laïcité, Aliot s'oppose au RN en s'obstinant à poser sa crèche dans l'espace public pluraliste ouvert à tous les citoyens, quelle que soit sa croyance...

JPB

 

 

*Conférence - Journée de la Laïcité

 

A l'occasion de la Journée de la Laïcité, la Ligue de l'enseignement est partenaire d'un événement organisé le lundi 4 décembre sur le site de Perpignan de la Faculté d'éducation. Au programme des expositions et une conférence de Michel Miaille, professeur émérite de droit et science politique, sur le thème "La laïcité : voix/voie de la Liberté". Entrée libre dès 10h - conférence à 18h.

 


**Revue de presse

"Retour de la crèche de Noël à la mairie de Perpignan, les opposants déjà "prêts" à demander son retrait" (France 3 Occitanie, 17 nov. 23)

22 novembre 2023

[Les éléments de la Revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

PNG - 3.6 ko

Voir "Retour de la crèche de Noël à la mairie de Perpignan, les opposants déjà "prêts" à demander son retrait".


Voir aussi dans la Revue de presse le dossier Perpignan dans la rubrique Crèches de Noël (note de la rédaction CLR).


Comité Laïcité République 
Maison des associations, 54 rue Pigalle, 75009 Paris

 

- - - - -

Perpignan. Le tour de passe-passe de Louis Aliot pour installer la crèche de Noël en mairie 

Face à l'interdiction d'installer sa crèche de Noël dans la mairie, la ville de Perpignan a trouvé un subterfuge. Le pessebre catalan sera bel et bien exposé cette année encore.

Malgré l’interdiction, la ville de Perpignan a réinstallé sa crèche de Noël au sein de son hôtel de ville. Enfin pas tout à fait. (©Emilien Vicens/Actu Perpignan)

Par Emilien VicensPublié le 24 Nov 23 à 17:12 

 

Louis Aliot l’avait annoncé : la crèche de Noël a bien fait son retour à la mairie de Perpignan, ce vendredi 24 novembre. Malgré l’interdiction prononcée par le tribunal administratif, l’hiver dernier, à la suite d’un communiqué de plusieurs collectifs qui exigeaient son retrait, la tradition a finalement été renouvelée.

Mais pour tenter de contourner la décision de justice, le maire Rassemblement national de Perpignan a joué un tour de passe-passe pour le moins habile : en réalité, la crèche de Noël perpignanaise ne se trouve pas vraiment dans l’enceinte de la mairie. Actu Perpignan était sur place.

 

« C’est une crèche très prisée, très visitée. Et cette année, il y aura même une surprise. Elle sera encore plus visible que les années précédentes », avait déclaré Louis Aliot sur le plateau de BFM TV, en début de semaine. La crèche de Noël était de retour, ce vendredi, dans la mairie, enfin pas tout à fait.

Cet hiver, le pessebre de Noël (crèche de tradition catalane) de Perpignan a été installé dans un petit chalet en bois, entouré de sapins, sur la Place de la Loge.

Le bâtiment installé dans la rue et abritant la crèche de Noël de Perpignan. Pour la voir, les visiteurs doivent tout de même entrer dans la mairie. (©Emilien Vicens/Actu Perpignan)

Les visiteurs ne peuvent pas l’apercevoir directement depuis la voie publique. Ils doivent entrer dans le patio de l’hôtel de ville pour se présenter devant la crèche. Comme avant. Seulement, petite subtilité : les personnages de la natalité ne se trouvent pas dans le périmètre de la mairie, mais bel et bien en dehors, grâce à une ouverture d’une grille de la cour.

« Notre hôtel de ville est un peu particulier. On ne peut pas avoir la crèche à l’intérieur, mais elle est autorisée sur la voie publique », avait expliqué le maire de Perpignan. Le vice-président du RN, qui avait accepté de payer une astreinte de 100 euros par jour, l’an passé, en laissant la crèche de Noël en mairie malgré l’interdiction, aurait donc trouvé un moyen légal de l’installer au même endroit.

Joint par Actu Perpignan, en début de mois, le premier adjoint de la ville de Perpignan de Perpignan Charles Pons rappelait que 12 000 personnes, venues des Pyrénées-Orientales et de Catalogne Sud, avaient visité la crèche de Noël l’an dernier.

« La crèche est magnifique. Ce pessebre est une tradition catalane, il ne faut pas tout mélanger. On a la chance d’avoir un somptueux hôtel de ville, c’est dommage de ne pas pouvoir en profiter », avait-il confié.

 

---


Perpignan,  Société,  Politique

(L’Indépendant : bel article de M. MEHR )

Publié le 26/11/2023 à 12:31 , mis à jour à 15:14
Pour ce Noël 2023, Louis Aliot remet la crèche au milieu du village. Jugée persona non grata à l'intérieur de l'Hôtel de ville par le tribunal administratif de Montpellier, le célèbre "Pessebre" de la ville de Perpignan fait un retour remarqué devant la mairie.
Fini le patio de l'Hôtel de ville. C'est dans un petit chalet adossé à la mairie que se trouve désormais la crèche de Perpignan. Une crèche rendue célèbre par le bras de fer politique entre le maire Louis Aliot et un collectif de gauche, composé notamment de la Ligue des Droits de l'Homme, décidé à faire respecter le principe de laïcité en faisant retirer la crèche de Noël d'un bastion républicain. Saisi, le tribunal administratif prononçait le retrait le 20 décembre 2022. Le "Pessebre" perpignanais est alors devenu illégal. Mais le maire Louis Aliot n'a pas cédé pour autant. Avec ses services, ils ont réfléchi à une solution pour garder la crèche au milieu des festivités de Noël, en pleine ville.
"Je dis merci à ceux qui nous ont attaqués, grâce à ce nouveau positionnement, elle est plus visible qu'avant!" Le maire prend ainsi le contrepied d'un enjeu qui va bien au-delà des fêtes de Noël à Perpignan. "Nous sommes les défenseurs de la tradition. La République, c'est aussi la tradition. Sur les sujets politiques et culturels, il ne faut rien lâcher!" En inaugurant la crèche de Noël, Louis Aliot répond par un signe politique fort. Et par un "appendice", désormais installé hors du périmètre de la mairie. "Ce Pessebre fait partie de la culture et c'est aussi une œuvre d'art. les agents y sont très attachés et c'est pour cette raison qu'on a créé cet espace sur la voie publique. Et je le redis, cette crèche ne remet pas en cause la laïcité."
Un subterfuge cadastral pour une tradition ancestrale. Malgré tout, Louis Aliot sait bien qu'il sera attaqué "par les mêmes qui défendent la laïcité et qui sont des anti Français". Et il verra bien ce que diront les juges. Mais il peut en tout cas compter "sur une jurisprudence pas très claire", pour maintenir la visite du Pessebre au programme festivités de Noël. Et même s'il s'agit d'une crèche extra-muros, il faudra encore traverser le patio de l'Hôtel de Ville pour la découvrir, même si on peut la voir depuis la rue. C'est la magie de Noël.

 

 

 

 

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 10:45
Aliot avec JM Le Pen : contre son exclusion - Aliot reçoit les époux Klarsfeld à Perpignan en Nov 2922
Aliot avec JM Le Pen : contre son exclusion - Aliot reçoit les époux Klarsfeld à Perpignan en Nov 2922

Aliot avec JM Le Pen : contre son exclusion - Aliot reçoit les époux Klarsfeld à Perpignan en Nov 2922

Aliot avec JM Le Pen : contre son exclusion -

Aliot reçoit les époux Klarsfeld à Perpignan en Nov 2922

 

Louis Aliot est-il antisémite  ?

(voir blog article précédent)

 

On a vu que deux spécialistes de l'extrême-droite et de la fondation J. Jaurès ne croyaient pas à l'antisémitisme de Marine ou d'Aliot (déclarations sur la 5 avant-hier soir).

En outre, le maire de Perpignan a reçu l'appui important des époux Klarsfeld, "pourchasseurs de nazis", 

ainsi que de la communauté israélite de Perpignan (déclarations de Daniel Halimi pour participer à la manifestation lancée par le maire de Perpi...

 

Enfin, qui peut citer une déclaration de L. Aliot teintée de racisme anti-juif..?

Si racisme il y a de la part du vice-président du RN (et des camarades du lycée d'Ax-le-Thermes où Loulou était inscrit ont pu avancer qu'il était bien raciste à cette époque d'adolescence...), il faut regarder du côté d'un racisme anti-noir et arabe : les migrants acceptés à Perpignan ont été les Ukrainiens, L. Aliot déclarant qu'accepter de laisser aborder un bateau d'exilés des pays du sud serait "un appel d'air"...

 

On tolère l'étranger "judéo-chrétien", mais pas le migrant susceptible d'être islamiste ou simplement musulman...

 

Bien sûr, on peut encore se référer au passé et argumenter sur l'antisémitisme aliotique en revenant sur l'époque où L. Aliot a défendu JM. Le Pen contre son exclusion du FN par sa propre fille... Ou sur d'autres événements passés mais ce recours à l'histoire nauséeuse du parti d'extrême-droite n'a jamais convaincu l'électorat qui vote de plus en plus pour le RN...

 

Pourquoi ? Car les oppositions sont sans solutions et la "gauche" populiste des Insoumis pratique la politique de la terre brûlée... et les inflexions de l'antisémitisme. Mélenchon recherchant des électeurs du côté des banlieues musulmanes et salafistes, anti-Israël, plutôt que du côté des juifs de France...

 

Il faut augmenter sur les faits, la réalité des déclarations et des actions des dirigeants du RN avant de juger...

 

Sinon, à force d'arguments moraux (nous à gauche, on n'est pas racistes, mais pour la solidarité, l'accueil des étrangers, etc...les autres sont des pourris, des fascistes...), à force de ce recours au passé, la gauche se voit opposer d'autres époques troubles : communistes, vous avez attendu lors du pacte germano-soviétique, vous attendez les autres de Staline pour liquider les Républicains Afars ou du Poum pendant la guerre d'Espagne et vos dirigeants cocos ou socialistes ayant rejoint Pétain..?

 

Et vous, socialistes, avec Mitterrand, ministre de l'Intérieur, appliquant la peine de mort à des militants du FLN, et ami de Bousquet, proche complice de Pétain..? Etc, etc... On va pas se renvoyer à la figure des événements honteux.

 

Pour juger du racisme éventuel du maire de Perpignan, on va analyser ses prises de position actuelles et son action dans la ville.

 

Le maire RN de Fréjus vient d'être stigmatisé par un livre argumenté,  son racisme et nazisme ont été démontrés. Quant à Aliot, hic et nunc, on attend le brûlot d'un journaliste convaincant et courageux...

 

JPB

 

 

 

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10 novembre 2023 5 10 /11 /novembre /2023 09:41
ALIOT antisémite ? Récupérateur ? - Les oppositions, L'Alternative - dossier FR3 -
ALIOT antisémite ? Récupérateur ? - Les oppositions, L'Alternative - dossier FR3 -
ALIOT antisémite ? Récupérateur ? - Les oppositions, L'Alternative - dossier FR3 -

ALIOT antisémite ? Récupérateur ? - Les oppositions, L'Alternative - dossier FR3 -

 

Le maire de Perpignan est-il antisémite ?

 

Non, a répondu Nicolas LEBOURG, spécialiste de l'extrême-droite et vivant à Perpignan, avant-hier à l'émission C Politique. "Entré à vingt ans au FN, il a toujours combattu l'antisémitisme au sein de son parti."

 

Le lendemain, toujours sur la 5, à l'émission d'Elisabeth Lemoine, C à vous, le directeur de la Fondation J. Jaurès a déclaré qu'il avait la conviction que Marine Le Pen n'a jamais été antisémite...

 

Alors, pourquoi, très proche de JM. Le Pen (conseiller, directeur de campagne, quasi beau-fils...) n'a jamais critiqué les "jeux de mots" du président du FN et n'a jamais reconnu son silence et ses erreurs sur cette question..??

JPB

- - - -

 

Polémique sur l'antisémitisme

 

Excellent dossier par FR3 :

 

"Récupération politique", Jean-Marie Le Pen "pas antisémite" : pourquoi l'appel de Louis Aliot à une marche contre l'antisémitisme à Perpignan fait polémique
Publié le
Écrit par Noelle Hamez
 

Plus d'un mois après le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, les pouvoirs publics ont appelé à se rassembler contre l'antisémitisme ce dimanche 12 novembre 2023. À Perpignan, la décision du maire Louis Aliot (RN) d'organiser le même rassemblement dans sa ville, fait débat.

Tout commence avec l'appel lancé par Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale et Gérard Larcher, président du Sénat, le 7 novembre dernier, pour organiser une grande marche contre l'antisémitisme à Paris le dimanche 12 novembre 2023.

Reprenant l'initiative, le maire de Perpignan Louis Aliot (RN) propose donc aux habitants de sa commune de se rassembler à 10 heures place de la Victoire le même jour.

Une décision largement décriée par l'opposition au Rassemblement national (RN), qui dénonce la réappropriation de cet hommage par un parti politique au passé largement teinté d'antisémitisme.

Une "récupération politique"

Le Parti socialiste (PS) et la France insoumise (LFI) ont d'ailleurs annoncé leur intention de ne pas se rendre au rassemblement organisé par le RN ce week-end. "Nous trouvons ça indigne de récupérer l'antisémitisme de manière si basse et politicienne", fustige Francis Daspe, porte-parole de LFI qui explique trouver "curieux" que ce rassemblement soit porté par "quelqu'un dont le parti a fait comme fonds de commerce la collaboration et l'antisémitisme."

"Avec Marine Lepen on a construit le nouveau RN en s'opposant à tout ce que Jean-Marie Le Pen avait pu dire."

Louis Aliot

Mais pour Julien Baraillé, Premier secrétaire du PS des Pyrénées-Orientales, cette notion est toujours bel et bien présente au cœur du RN aujourd'hui : "nous avons quand même Jordan Bardella (président du RN) qui a affirmé il y a quelques jours que Jean-Marie Lepen n'était pas antisémite, alors qu'il a été condamné il y a quelques années justement pour cela."

Pour le politicien une chose est sûre, les membres du RN n'appellent pas à se rassembler contre l'antisémitisme mais "ils essaient de le faire croire."

"Trouver des instants de paix civile"

Interviewé par France 3 ce jeudi 9 novembre 2023, Louis Aliot indique avoir organisé l'événement de dimanche pour que le sujet "ne reste pas parisien" et pour "se soucier des otages et des 42 morts français", dont, selon lui on "n'entend pas beaucoup parler" contrairement aux manifestations "pour la paix."

Louis Aliot

 

Appel à un rassemblement transpartisan

Contrairement au PS et à LFI, Daniel Halimi, président de la communauté israélite des Pyrénées-Orientales, a annoncé son intention de se joindre au rassemblement organisé par Louis Aliot.

"Cette cause doit être transpartisane."

Daniel Halimi

 

"Ma position est claire : ce qui m'intéresse c'est le mot d'ordre de ce rassemblement, c'est-à-dire dénoncer la montée de l'antisémitisme en France", souligne-t-il. "Je ne trouve pas normal de ne pas être solidaire avec cet appel en disant que c'est organisé par tel mouvement politique. Cette cause doit être transpartisane."

 

- - -

Extrait de L'OBSERVATEUR 1er novembre 2023

 

Malgré la notabilisation accélérée du Rassemblement national, il y a ce que dit Marine Le Pen, et ce que font les élus de son parti : au niveau national, où plusieurs d’entre eux ont déjà montré leur double visage ; au niveau local, comme l’indique la gestion clanique de Fréjus par David Rachline ; au niveau européen, où les eurodéputés s’avèrent toujours aussi xénophobes, russophiles et peu assidus. (…) Est-ce si sûr ? Il arrive parfois que le vernis craque et que la face cachée du RN apparaisse au grand jour. 

A ce titre, l’enquête de notre journaliste Camille Vigogne Le Coat vient contredire brutalement l’image d’un parti adepte de la bonne gestion municipale, notabilisé et plébiscité pour sa politique. A Fréjus, ville dirigée depuis 2014 par David Rachline – la deuxième plus importante aux mains du parti après Perpignan -, c’est un système clanique et sulfureux que décrit son livre « les Rapaces » (aux Arènes ce 2 novembre), dont « l’Obs » publie en exclusivité les bonnes feuilles.

 

 

 
 
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6 novembre 2023 1 06 /11 /novembre /2023 11:14
Les métamorphoses de Louis ALIOT, maire de Perpignan

Aliot a changé : coincé avec Marine, 

Loulou, roi de l'épuration, a troqué le rictus du diable pour le sourire du notable...

 

A l'époque de Marine, il se faisait des cheveux : la calvitie cavalait à bride abattue (voir photo plus haut); depuis le mariage avec Véronique, la chevelure a poussé, on jurerait que le maire a subi des implantations capillaires ...

 

   En tout cas, L. Aliot semble plus naturel, libéré, habillé avec goût, grâce à son artiste d'épouse : 

 

  Et si l'avenir est menaçant (perte d'influence dans l'appareil du RN, difficultés à gérer la ville et départs de proches...):

 

il faut veiller toujours aux apparences et montrer qu'il faudra compter sur lui en cas de victoire nationale :

 

photo de Georges Bartoli. 

 

(G.B. pour Le Monde)

 

JPB

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29 juillet 2023 6 29 /07 /juillet /2023 09:46
2 polars récents - Sondage : les Perpignanais satisfaits d'Aliot
2 polars récents - Sondage : les Perpignanais satisfaits d'Aliot
2 polars récents - Sondage : les Perpignanais satisfaits d'Aliot

2 polars récents - Sondage : les Perpignanais satisfaits d'Aliot

POLARS catalans 

 

 

 

Michel Blanque   est originaire de Rivesaltes, et il connaît parfaitement le Roussillon.

 

Il situe cette enquête du commandant Philippe Aliot à Perpignan.

L’avocate de Mammon (Les 3 colonnes, 224 pages, 18 €) débute par la mort d’une ambitieuse avocate. Renversée par un 4x4 devant le gymnase du Moulin-à-vent. Pour s’occuper de cette affaire très problématique, c’est un « local », qui a fait sa carrière à Montpellier, qui redescend prêter main-forte à la capitaine Sylvie Ramos.

 

Un drôle de flic, ce Aliot *. Particulièrement perspicace. Il devine immédiatement que c’est un meurtre et qu’il a été commis par une femme. Alors, il mène ses investigations à charge avec une suspecte qui se révélera… la coupable. Car il n’y a pas de rebondissement dans ce polar qui ressemble à une enquête de routine. Avec quelques sujets qui semblent tenir à cœur à l’auteur, comme le trop grand pouvoir des francs-maçons, le délitement des mœurs des politiques et même l’emprise des sectes sataniques sur les notables. Sans oublier la pédophilie, tout en louant la messe en latin….

 

*Faudrait écrire « cet Aliot »…

 

*Eric DUPUY

La Catalane de retour au pays

Pas toujours facile de revenir au pays. Victoire, flic à Paris depuis quelques années, revient dans son pays catalan natal. L’arrivée de cette boxeuse, hargneuse et déterminée, imaginée par Éric Dupuis (lui-même ancien policier et heureux retraité dans les Pyrénées-Orientales), ne va pas passer inaperçue. D’autant qu’elle se retrouve mêlée à une découverte macabre dans l’église de Millas.

L’intrigue passera aussi par Vinça. Des lieux que les lecteurs de la région connaissent bien. C’est là tout l’intérêt de ce polar nerveux : permettre aux lecteurs locaux de visualiser les décors. Intrigue tortueuse à souhait pour le 10e titre de cet auteur qui a débuté par raconter son Nord natal. «

La Catalane, d’Éric Dupuis, Cairn, 13 €

 

Merci à M. Litout pour ses notes de lecture !

 

 

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26 juin 2023 1 26 /06 /juin /2023 10:18
Louis Aliot (à droite de la photo Loïc R.) lors du vernissage au musée Rigaud : 24.6.2923.
Louis Aliot (à droite de la photo Loïc R.) lors du vernissage au musée Rigaud : 24.6.2923.

Louis Aliot (à droite de la photo Loïc R.) lors du vernissage au musée Rigaud : 24.6.2923.

Béquilles du maire de Perpignan

 

Mairie de Perpignan : la maison ALIOT se fracture-t-elle ? 

 

Y aurait-il de l'eau dans le gaz et des énervements dans les locaux de la mairie..? 

Vous me direz : c'est comme partout, quand il fait canicule, qu'on pense aux vacances et qu'on supporte mal la pléthore du personnel dans des bureaux si étroits... Et puis, l'ambiance s'exacerbe quand on pense aux échéances prochaines et aux postes à occuper...

 

Les quatre beautés choisies par Aliot pour accéder à la députation, on les a digérées : elles sont à la botte du chef, elles brochent pas, simplement elles distillent de temps en temps un message sur twitter, afin de montrer qu'elles existent... Des mutiques, des bénies-oui-oui, ces quatre nymphettes !

 

En effet, la maison municipale bouge : une conseillère démissionne et quitte un navire mené par une élite qui serait méprisante, insultante vis-vis des simples matelots !

Est visée la Véronique, mais là, attention, pas touche à l'artiste et à la grande communicante !

 

Quant à André Bonet, le maire-bis, le patron de la culture et des réseaux secrets, des dossiers noirs du passé, on sait qu'il peut être charmant, plein de qualités (chaleureux, doué pour raconter des anecdotes succulentes...), mais quand il n'aime pas quelqu'un, il crie, il insulte et on ne reconnaît plus le croyant, qui devrait être humaniste et tolérant...

 

On connaît bien ce côté obscur et cette diplomatie superficielle qui fait que chacun est, a priori, son ami...puis ça se gâte...On connaît aussi sa tendance permanente à ne pas tenir ses promesses... Cependant, n'en rester qu'à la critique, ce serait de l'ingratitude et les écrivains, naguère reçus avec fastes, qui désormais s'éloignent pour des raisons "morales" -ah, les belles âmes !- sont bien ingrats...

 

Le problème est que, au bout de trois ans, ça s'agite dans le bocal de la mairie, sans doute pour des questions de rivalité...

 

Parmi tous ces conseillers municipaux, aucun n'est audible, n'est vraiment visible et connu des citoyens !

Même pas le premier adjoint ! Alors quand celui-ci, M. Pons, est choisi par le maire pour représenter le RN aux sénatoriales, il y a un "Ressentiment National" (RN) chez Dédé Bonet, qui, alors qu'il avait été proposé-our le poste de sénateur par le sénateur actuel, ancien maire du Soler, est conservé à son poste par L. Aliot ; auprès de lui, sinon l'édifice s'effondre : A. Bonet est le plus en vue, le plus dynamique, le porte-parole du maire, le vicaire du grand chef !

 

On va donc connaître M. Pons, après trois ans dans l'ombre et les comptes de la mairie ! On va sans doutrte connaître le prochain directeur de cabinet, le 3ème en 3 ans, après Stéphane Babey, venu de chez Frêche et Hermeline, et après le responsable RN de l'Hérault..

 

Bref, ça tangue, et au bout de ces 1095 jours qui exigent un bilan (rencontre et débat, jeudi 29 juin, à 18h30, au Casal, près du lycée Arago) de l'action aliotesque...


J.P. Bonnel

26.6.2023

 

 

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15 mai 2023 1 15 /05 /mai /2023 16:09
Censures à petits pas : Aliot, Vauquiez, France-Inter, le cinéma français...
Censures à petits pas : Aliot, Vauquiez, France-Inter, le cinéma français...

 

* Contre le harcèlement et les censures au cinéma :

Adèle Haenel arrête le cinéma pour se lancer dans une carrière révolutionnaire.

C’est dans Télérama, qu’Adèle Haenel s’est épanchée. Histoire de nous achever, Libération prend le relais et « salue l’acte politique » de l’actrice, tandis que Le Monde sonde tous les faux-culs du 7ème art qui, « admiratifs », évoquent son « courage ».

 

** Charline Vanhoenacker et sa bande de ricaneurs sont virés de la prochaine grille quotidienne de France Inter.

"C’est encore nous" devient hebdomadaire : "On va s'adapter"

C’est ainsi que l’on a appris le nouveau format de son émission à la rentrée. "On m’a encouragée, c’est une proposition qui m’a été faite et voilà, on va s’adapter… ", a ajouté Charline Vanhoenacker, en masquant péniblement sa déception. "Comment expliquez-vous que l’on mette un terme à une émission qui connaît un véritable succès depuis 9 neuf ?", tente alors de comprendre Anne-Élisabeth Lemoine. 

 

*Perpignan : le RN étouffe des associations

Depuis son élection à la tête de la mairie en juin 2020, Louis Aliot et ses adjoints semblent s’embourber dans une bataille rangée contre les associations et les structures qui ne lui sont pas inféodées. Celles-ci subissent, depuis 2020, des coupures budgétaires, des expulsions de locaux et des coups de pressions…

L’histoire du couvent Sainte Claire est symptomatique. La crispation autour du terrain des sœurs clarisses remonte aux dernières heures du mandat de Pujol. En février 2019, alors que la communauté de sœurs se réduit, le couvent propose à la mairie son rachat. Selon des sources proches de la mairie et du couvent, Jean-Marc Pujol, alors désintéressé, aurait passé la patate chaude à son directeur des services. Ce dernier aurait présenté au couvent le projet de Maisons d’Alliances, porté par le groupe Vivr’Alliance, spécialisé dans les béguinages. Le thème aurait été rapidement abandonné. L’été 2020, la mairie nouvellement élue aurait reçu trois propositions de vente du couvent, par l’entremise de ses adjoints, André Bonet et Charles Pons, qui auraient décliné l’offre trois fois en assurant n’avoir aucun intérêt pour l’immense bâtisse. ..

« Le maire nous a dit qu’il n’avait rien contre la Bressola, qu’il avait même des amis qui avaient leurs enfants dans nos écoles » témoigne Eva Bertrana. Mais la subvention ne tombe pas. Les demandes faites auprès d’André Bonet restent sans réponse. Le 25 février 2023, la mairie met fin à sa participation aux frais de cantine. Une punition qui arrive deux ans et deux procès après la première entrevue entre la Bressola et Louis Aliot.

Louis Dagues.  13 mai 2023 (C) La semaine du Roussillon

 

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Perpignan : Scènes nationales sous la coupe du maire (Le Monde du 14 et 15 mai 2023):

 

L'équipe de Louis Aliot choisit la nouvelle directrice Jackie Surjus contre l'avis des tutelles régionales et nationales et en dépit d'un consensus du jury qui lui préférait un autre candidat...

 

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*Le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes baisse les subventions : "...après une baisse de 4 millions en 2022, une nouvelle vague de baisses d'aides culturelles pour un montant d'environ un million d'euros :

 

"le problème de la culture en France, déclare la première vice-présidente, c'est qu'on accompagne beaucoup trop ces métiers; s'ils vivaient sur leurs entrées, nous aurions une certaine vérité populaire."`

 

 

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12 mai 2023 5 12 /05 /mai /2023 09:14
Polémique : les excès de la police municipale de Perpignan (reportage de Blast)
Polémique : les excès de la police municipale de Perpignan (reportage de Blast)

Le site "Made in Perpignan" (extrait de l'article)

 

Article mis à jour le 11 mai 2023 à 16:49

Lors du conseil municipal du 10 mail, le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, a annoncé porter plainte en diffamation contre le média en ligne Blast. Blast info avait publié deux jours plus tôt un article polémique sur la police municipale de la ville. La délibération adoptée à la majorité, nonobstant l’abstention de l’opposition, autorise à déposer plainte contre les propos qui selon Louis Aliot, lui-même ancien avocat, seraient de nature «à tomber sous le coup du délit d’injure».

Dès l’ouverture de la séance du conseil, les conseillers municipaux de Perpignan ont vu l’ordre du jour modifié par l’ajout de la délibération 13.01. Le maire installe en ces termes le vote : «Vous avez sur table une autorisation d’un dépôt de plainte avec constitution de partie civile au nom de la commune sur un reportage vidéo et un article sur un média web proche de la gauche et de l’extrême-gauche qui est intitulé « Contrôle au faciès, interpellations violentes, menaces : À Perpignan, la sale besogne de la « milice municipale » de Louis Aliot »». 

À la lecture de la délibération, le conseiller municipal d’opposition, Bruno Nougayrède, s’est étonné de cette procédure longue et coûteuse en lieu et place d’un simple droit de réponse. En droit de la presse, le droit de réponse est le pendant de la liberté d’expression. En clair, le droit de réponse permet à toute personne mise en cause dans un média de présenter son point de vue sur le sujet...

 

* Article de BLAST, ci-dessous :

 

Reportage du site "BLAST":

Le maire de Perpignan porte plainte.

Où est la vérité..???

Aux citoyens de se faire une idée, s'ils peuvent, mais l'information objective est rare... 

(photos et documents utilisés ne sont pas reproduits ici. Ce blog n'est pas responsable du reportage ci-dessous...

 

(C) Blast :

 

Contrôles au faciès, interpellations violentes, menaces : À Perpignan, la sale besogne de la « milice municipale » de Louis Aliot. Dirigée par un ancien de la police nationale et poussée par un maire RN qui fait de la sécurité la clé de voûte de son mandat, la police municipale de Perpignan est sur tous les fronts. Omniprésente en ville, la « PM » multiplie les opérations coups de poing contre des commerces qu’elle fait fermer et contre les jeunes, tous soupçonnés d’être des dealers. Les vidéos que Blast s’est procuré témoignent d’interventions très musclées et de débordements inquiétants.

Il y a un nouveau shérif en ville. Avec son curriculum vitae, Philippe Rouch affiche des états de service qui en imposent. Jusqu’en 2020, ce commandant de police - 30 ans de police nationale en Ile-de-France - dirigeait le service judiciaire du quartier d’affaires de la Défense dans les Hauts-de-Seine, après avoir exercé à la BRB (la brigade de répression du banditisme) et été chef de groupe de sûreté départementale à Nanterre.

 

Depuis les municipales de 2020, Perpignan, préfecture des Pyrénées-Orientales de 120 000 habitants, vit à l’heure du Rassemblement national. Cadre du parti et « ancien compagnon de », candidat défait en novembre 2022 à la succession de Marine Le Pen, Louis Aliot tient « sa » ville d’une main de fer. Si le népotisme, les conflits d’intérêts et le clientélisme sont très vite apparus comme un mode de gestion de la municipalité actuelle, ainsi que Libération le racontait en novembre dernier, une autre arme est mise à contribution pour assoir ce nouveau pouvoir et ses lubies. Elle tient en deux lettres : PM, pour police municipale.

 

Pour y arriver, Louis Aliot a donc débauché un flic, un vrai. Sur le site de la ville, le patron de la municipale nommé directeur en octobre 2020 l’affirme : « L’objectif que nous nous sommes fixés est de remettre en place une police de proximité. Pour ce faire, nous ouvrons petit à petit des postes de police dans les quartiers. »

Comme Philippe Rouch, beaucoup d’anciens flics composent aujourd’hui les rangs de cette PM. « Plusieurs d’entre eux aussi étaient en poste en Ile-de-France depuis des années et attendaient une mutation dans le sud. Ils ont trouvé cette solution pour revenir chez eux, souligne une source syndicale. Ils connaissent le métier ».

La sécurité était une promesse phare du candidat Aliot – il en avait fait le pivot de sa campagne de 2020. Avec 192 agents composant sa police municipale, Perpignan est aujourd’hui la 8ème ville française en effectif, en valeur absolue. Si on rapporte ce chiffre au nombre d’habitants, l’ancienne cité des rois de Majorque grimpe même à la 2ème place de ce palmarès national, juste derrière Cannes (Alpes-Maritimes), qui a accessoirement un festival international à sécuriser.

Ces dernières années, le nombre d’agents de la PM n’a donc fait que croître. En 2013, selon les données du ministère de l’Intérieur, Perpignan comptait 104 agents municipaux qui y exerçaient. Puis 154 en 2019. Si l’actuel édile fait de ce virage sécuritaire le marqueur de son mandat, en réalité, son prédécesseur avait sérieusement engagé la tendance.

En 2020, Jean-Marc Pujol répondait (et se justifiait) en ces termes à la Cour des comptes, dans un rapport rendu après sa défaite (en octobre 2020) mais rédigé avant : « À Perpignan, pendant trop longtemps la ville a vu sa situation sécuritaire reculer en raison des trop faibles moyens donnés par l’Etat à sa police nationale ». Le prédécesseur LR d’Aliot relevait que « les moyens humains de la police municipale de Perpignan ont été doublés en 6 ans » alors que, depuis 2014, les effectifs globaux des agents de la ville n’ont cessé de baisser sur la même période – ils sont passés de 2 473 en 2014 à 2 251 en 2021.

Cette obsession pour la présence « de bleu » dans les rues de la ville avait d’ailleurs été éreintée à l’époque par les adversaires politiques de Pujol. En 2018, L’Indépendant publiait un article au titre explicite - « les policiers municipaux en font-ils trop ? » -, dans lequel le quotidien relatait que l’opposition s’offusquait presque de cette omniprésence à l’occasion des manifestations de gilets jaunes, sur lesquelles les agents de la PM étaient engagés en tenue de maintien de l’ordre. Le FN perpignanais y voyait alors « un mauvais signal [envoyé] aux services de l’Etat tentés de se désengager de ses missions ». Comme quoi…

Depuis, Louis Aliot s’est installé. Le maire Rassemblement national (RN) ne manque jamais une occasion de communiquer dans la presse locale sur les actions de sa municipale, qu’il s’agisse de l’ouverture d’un nouveau poste de police ou de recrutements. Lors de ses vœux 2023, l’ex-député de la 2ème circonscription des Pyrénées-Orientales a tenu à réaffirmer que « la sécurité est une priorité », « quitte à sortir parfois des seules compétences du maire d’une ville de 120 000 habitants ». Une précision qui dessine ce qui se joue aujourd’hui à Perpignan.

A l’occasion du débat d’orientation budgétaire pour 2023, l’équipe municipale a eu l’occasion de clarifier ses ambitions. Elle prévoit de « poursuivre, avec la collaboration de la police nationale et grâce aux renforts ponctuels accordés par le ministère de l’Intérieur, la lutte contre tous les trafics au sein d’espaces repérés dans différents quartiers, plus particulièrement en matière de stupéfiants ». 

Tout un symbole, sa première sortie comme maire, Louis Aliot l’avait faite en juillet 2020 aux Oiseaux, une cité sensible touchée par les trafics de drogue, pour annoncer son objectif : « éradiquer la voyoucratie de nos quartiers ». L’une de ses premières décisions avait été de créer une brigade de nuit, avec pour but ultime que la PM soit sur le pont 7/7 jours, 24/24 heures. Signe de l’enjeu, le 1er magistrat de la ville a conservé la délégation à la sécurité.

Sur le terrain, concrètement, la PM fait feu de tout bois. Sur l’exercice 2022, elle a effectué 42 967 interventions - 38 % de plus qu’en 2021, pour une moyenne de 117 interventions par jour. Dans le lot, se conformant aux injonctions de l’hôtel de ville, la police d’Aliot a réalisé des saisies de stupéfiants : 17 kg de résine de cannabis, 3 kg d’herbe et 720 grammes de cocaïne, précisément. A croire que la mairie de Perpignan est devenue une dépendance de la place Beauvau – ou plus exactement le siège d’un ministère de l’Intérieur, celui d’un territoire autonome gérant directement une problématique pleinement régalienne.

Par ailleurs, autre évolution notable, l’augmentation des « mises à disposition de la police nationale » a elle aussi suivi : 1 376 personnes interpellées par les services de la PM ont été confiées au commissariat local.

S’il sème la confusion, cet activisme colle parfaitement aux desideratas du désormais 1er vice-président du RN et à sa volonté de « sortir parfois des seules compétences du maire », comme exprimée le 19 janvier dernier. Or il faut le rappeler, la PM de Perpignan ne dispose pas d’officiers de police judiciaire (OPJ), comme c’est partout le cas en France. Ses agents ne peuvent par conséquent ni mener d’enquête ni gérer des gardes à vue, prérogatives réservées en République française aux seuls fonctionnaires de la police nationale et de la gendarmerie.

« La problématique, c’est que nous avons un afflux de mis en cause qui impacte le service, constate de son côté Franck Rovira, secrétaire départemental du syndicat de droite Alliance pour la police nationale dans les Pyrénées-Orientales. Vu le manque d’OPJ, nous sommes vite engloutis ». Visiblement, le responsable d’Alliance s’en contente fort bien : « Ils occupent le terrain, et ça c’est bien », acquiesce-t-il, soulignant la complémentarité entre les deux polices.

Pourtant, cette volonté de grignoter toujours plus sur les missions relevant de l’Etat n’est pas sans poser des difficultés au sein même des rangs de la municipale. Le revers de la médaille ? La pression mise sur les agents et les promesses salariales (sur des primes de nuit) non tenues. Une situation qui les a poussés à débrayer en janvier 2022. Interrogé par France 3, Louis Aliot avait répondu que ces agents « auraient aimé avoir 300 euros de prime mais [que] les finances de la mairie, au moment où l'Etat nous contraint, ne sont pas extensibles ». Réalisme oblige, avait complété l’élu, « donc, il faut faire des choix. Cette brigade a été créée sur la base du volontariat, au moment où ils ont dit oui, ils connaissaient les conditions ». Marché à prendre ou à laisser : selon Omar Belguellaoui, secrétaire général CFDT-UD País Català, certains policiers municipaux, déçus, auraient depuis claqué la porte.

Sur le terrain, l’omniprésence de la PM à Perpignan est assimilée par les jeunes à du harcèlement en bonne et due forme. Alors, énième version catalane de l’opposition aussi éternelle que caricaturale entre une jeunesse aspirant à toutes les libertés et des policiers qui représentent l’ordre ? Plaintes habituelles de voyous en réalité dérangés dans leurs trafics et exactions ? Ou plutôt des débordements caractérisés de certains agents en roue libre, décomplexés par les priorités à tout crin de la municipalité RN en place ?

La question, grave, est posée. En effet, Blast a été destinataire de plusieurs vidéos au contenu troublant.

Sur ces images que nous rendons publiques, on assiste à des scènes choquantes. Sur lesquelles on voit et entend des policiers municipaux dont les agissements apparaissent répréhensibles et peu compatibles avec le respect des libertés publiques d’un Etat de droit : usage intempestif des gazeuses, balayettes sur des jeunes et interpellations violentes, et même menaces de mort…

La première de ces vidéos que nous dévoilons met en scène deux agents de la municipale qui viennent d’interpeller un jeune homme dans la rue. Elle est tournée sur un téléphone portable depuis un appartement, d’un immeuble qui surplombe la rue. L’un des deux municipaux coince le jeune homme sur un parking, à un endroit où il ne peut plus bouger, entre un mur et une grille. Il ne donne pas d’ailleurs l’impression de vouloir s’enfuir et ne semble représenter aucune menace apparente. Pourtant, le second agent rejoint son collègue et lâche son chien, qui se jette à deux reprises sur le jeune homme... A aucun moment, le policier ne tente de lui tenir la bride et de le retenir – il ne fera qu’après ces deux premiers assauts.

Sur une seconde vidéo, on retrouve à nouveau deux agents de la PM face à un jeune homme interpellé, toujours à Perpignan. L’intervention là aussi est violente, avec des coups portés par les policiers, avant qu’ils ne tournent le dos. Des actes qui semblent gratuits puisqu’on ne perçoit, cette fois encore, à aucun moment sur ces images un danger pour les agents. La troisième vidéo que Blast produit témoigne d’un climat effarant, avec toujours les mêmes scènes dans les rues de Perpignan : des hommes, qui portent un uniforme bleu, celui de la police municipale, frappent et cognent en pleine ville, au vu et au su de tous. On est cette fois dans une petite rue où passent des voitures.

Mais il y a pire que ces saisissantes démonstrations de testostérone et ce déferlement de violence. Sur une autre de ces séquences que nous produisons, la scène est filmée derrière un volet, depuis un balcon à l’étage, dans un quartier de la ville. Elle dure 45 secondes. Un agent de la police municipale cherche à savoir où un jeune homme, qui vient d’être interpellé, a dissimulé de la drogue. On a du mal à en croire nos oreilles.

Dans un ruisseau avec une balle dans la tête

Devant le mutisme du gamin, le policier de la PM lui met un marché en mains : « Le grand chef on le connaît, on va dire que tu es une balance et demain on te retrouve dans un ruisseau avec une balle dans la tête »…

Le même surenchérit : « Le boss, quand on va lui dire que tu es une balance, il va te mettre une balle là et une balle là. Tu préfères l’avoir là ou là ? »

D’après nos informations, aucune plainte en relation avec cette scène particulièrement choquante n’a été déposée à ce jour. Ces images, si elles ont bien été captées à Perpignan, ne sont pas datées. Ce qui l’est en revanche c’est le reportage complaisant que la chaîne RMC Story a consacré à la police municipale de Perpignan. Diffusé en juillet 2022, ce « documentaire de société » documente les habitudes de ses agents. En particulier lorsque la voix off glisse ce commentaire : « Les policiers savent très bien qui contrôler ». A l’image, on voit ainsi deux agents à VTT coincer un jeune capuche sur la tête… qui n’a pas de drogue sur lui. Ce type d’intervention porte un nom : le contrôle au faciès. Et lorsqu’ils interrompent une distribution de nourriture organisée dans un quartier par l’influenceur NasDas, un policier de la municipale lâche, face caméra, cette remarque : « Ce n’est pas une population qui nous aime ». 

Ce quartier, c’est Saint-Jacques. Ici, chacun a une histoire à raconter sur la police municipale. Rassemblés comme tous les jours devant le Casa café, centre névralgique de cette partie déshéritée de Perpignan où le taux de pauvreté est l’un des plus forts de France, une poignée de jeunes livre les mêmes expériences. « Ils viennent et ils nous tapent », dit l’un d’eux ; « Je dormais et ils sont venus, ils m’ont réveillé et m’ont volé 400 euros », affirme son voisin ; « Ils m’ont pris 500 euros à moi », surenchérit un autre. Invérifiable. De toute façon, « la plupart de ceux qui se font agresser n’ont pas de papier, ils savent qu’on ne va pas aller déposer plainte », décrypte l’un d’entre eux.

Ces jeunes parlent aussi de l’usage des bombes lacrymogènes : « On était là en terrasse, montre l’un d’eux, ils sont arrivés et ils ont gazé tout le monde, sans raison » - celui qui s’exprime a été contrôlé plein de fois.

Il y a aussi les coups de pression et des coups réels, si bien que la distinction est désormais bien établie entre policiers nationaux et municipaux : « Même avec la BAC (la brigade anti-criminalité de la police nationale, ndlr), ça va. Les gendarmes (les gendarmes mobiles sont régulièrement en renfort, proximité avec l’Espagne oblige, ndlr) aussi quand ils nous contrôlent, ils nous parlent bien. S’il n’y a pas d’infraction, ils nous laissent. Les municipaux, eux, c’est des cowboys ».

Un commerçant du quartier, soucieux de son anonymat et de sa tranquillité, confie son inquiétude : « Pour l’instant, il n’y a pas eu trop de gros problème mais on a tous peur qu’il y ait un mort, lâche-t-il à Blast. Ça peut être très violent quand ils interviennent ».

Il y a deux ans, un événement avait profondément choqué les habitants du quartier de Saint-Jacques. Le 12 septembre 2021, ils s’étaient mobilisés en organisant une manifestation. Quelques jours plus tôt, les hommes de la PM avaient embarqué un gamin de la communauté gitane. Le môme, le petit David, 8 ans, jouait sur la voie publique avec... un pistolet à billes. Interrogé sur ces faits par L’Indépendant, Philippe Rouch était resté droit dans ses bottes, assumant les actions de ses hommes : « Nous sommes juste plus présents qu’auparavant, s’était-il félicité. Ces gens sont manipulés par des personnes que l’on dérange, avec des incitations à l’émeute. On est serein. Tout est filmé et nous avons des enregistrements audio que nous remettrons à la justice. Certains essayent de liguer les habitants contre nous, mais nous faisons notre travail et on va continuer à appuyer. »

Aucune plainte n’avait été déposée. L’affaire n’a pas connu de suite judiciaire. Autant appuyer, donc.

Un autre habitant raconte lui une histoire de policiers municipaux qui se seraient invités en octobre 2022 en pleine nuit chez un de ses amis parce qu’ils n’avaient pas pu l’interpeller après un tapage qu’ils lui reprochaient. « Ils sont revenus vers 1 heure mais ne se sont pas présentés en tant que policiers », rembobine-t-il. Lorsqu’il regarde dehors au moment des faits, il constate que deux camions de la PM sont garés. « On a appelé le 17. Quand ils ont entendu qu’on appelait la police, ils sont ressortis dans la rue pour nous demander si on avait besoin d’aide comme si ce n’était pas l’équipe qui essayait de rentrer dans le logement ». Et de préciser : « C’est la même équipe qui commet ce genre de faits, pas toute la police municipale. Ils sont quatre ou cinq, très agressifs. Ils n’aiment pas qu’on leur réponde ».

Il suffit d’arpenter les rues de Perpignan pour se rendre compte de la puissance de la police municipale. Difficile de louper ses bureaux, la PM s’affiche en grandes lettres avec liseré bleu blanc rouge en façade. Des postes comme ça, il y en a désormais six en ville. Avenue du Général De Gaulle, dans d’anciens locaux de la région Occitanie, mais aussi dans des endroits plus originaux comme Le Palmarium, un petit bijou art déco ou, à deux pas du quartier Saint-Jacques, dans l’ancien hôtel La Cigale - où le conseil départemental dirigé par la gauche projetait de créer un centre d’accueil pour migrants. Les deux collectivités s’écharpent notamment devant les tribunaux, autour de l’acte de propriété de ce lieu acheté par le département mais préempté par la mairie. En novembre 2022, Louis Aliot annonçait l’arrivée prochaine de quatorze agents dans les murs. En janvier, si l’enseigne PM était bien en place, il n’y avait pas encore de fonctionnaires ni de mobilier.

Les commerces aussi sont ciblés. En septembre 2022, par délégation des pouvoirs du préfet, les municipaux ont obtenu le droit de fermer administrativement des établissements de restauration ou des épiceries qui créeraient des troubles à l’ordre public. Ce travail de contrôle exercé jusqu’alors avec les services de l’Etat s’est matérialisé par 161 contrôles en 2022. Depuis septembre dernier, 7 fermetures ont été prononcées en trois mois seulement, contre des « établissements, réellement générateurs de nuisances » selon la mairie, avec des « infractions quant à la vente de produits prohibés ».

Parmi ces commerçants sanctionnés, Ilies (*) avait monté un an plus tôt son entreprise de restauration rapide. Il dénonce des contrôles quasi quotidiens, « tous les soirs ». « Ils outrepassent leurs droits, ils font des sous-entendus. On voit que sont visés les établissements tenus par des Magrébins. Il y avait un petit café voisin de mon établissement qui n’a jamais eu un contrôle. Moi, ils m’ont ciblé parce qu’il y avait du monde, des jeunes devant. Une fois, ils m’ont mis 300 euros pour un mégot jeté dans la rue. Le peu d’argent que je gagnais, on me le prenait en amendes : j’en ai eu 80 en 90 jours ! Avant on mangeait (sic) un ou deux contrôles à l’année. Ils veulent faire le travail de tout le monde, de la douane, de l’Urssaf, de l’hygiène ». Tellement d’amendes qu’Ilies a dû déposer un dossier de surendettement.

Preuves à l’appui, le jeune chef d’entreprise égrène les griefs. « J’ai eu 10 jours pour présenter tous les papiers. Je les avais tous mais on m’a fermé quand même ». Et de solder la morale de cette histoire : « Je n’avais plus les moyens pour faire appel devant le tribunal administratif de Montpellier ».

A Perpignan, le Rassemblement national a donc accentué un virage sécuritaire que Les Républicains avaient déjà pris avant son arrivée aux affaires. Pour quel résultat ? Dans un classement de novembre 2022 consacré aux villes « les plus sûres » de France, le quotidien Le Parisien pointait Perpignan « la rayonnante » en queue de peloton : la 8ème ville de France en effectif et la 2ème au regard de sa population hérite de la... 261ème place de ce palmarès (sur 273 villes de plus de 20 000 habitants). Une gifle retentissante et un constat désastreux pour la police de substitution instaurée par Louis Aliot.

Contactés au sujet des débordements relevés au cours de notre enquête, les services du Défenseur des droits indiquent à Blast n’avoir été saisis pour l’heure d’aucune réclamation liée à l’activité de la police municipale de Perpignan. De façon plus globale, si la police nationale ou la gendarmerie doivent rendre des comptes aux inspections générales (les « bœufs carotte », dans le jargon), les polices municipales elles sont assez peu contrôlées - selon une règle non-écrite que l’on retrouve à chaque fois qu’une mission publique est déléguée par l’Etat.

Certaines directions départementales de la sécurité publique disposent d’une « cellule déontologie » en charge de ces affaires considérées comme « réservées ». Dans le rapport de la Cour des comptes d’octobre 2020 sur les polices municipales, il est précisé « [qu’]à la demande du maire, du préfet ou du procureur concerné » « le ministre de l’Intérieur peut décider de la vérification de l’organisation et du fonctionnement d’un service de police municipale ». Le contrôle est alors réalisé par « l’inspection générale de l’État ». Rien de tel pour le moment à Perpignan. La ville, malgré les relances de Blast, n’a pas répondu à nos questions.

(*) Le prénom a été modifié.

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23 février 2023 4 23 /02 /février /2023 09:52
Le maire dans son magazine municipal
Le maire dans son magazine municipal
Le maire dans son magazine municipal
Le maire dans son magazine municipal

Le maire dans son magazine municipal

ALIOT Narcisse

 

- Magazine municipal 17, février 2023 -

 

"Perpignan ma ville". Qui parle ? Je pensais que c'était moi, simple citoyen. Les habitants de Perpignan croyaient écrire ce journal, participer à la vie de la ville, etc...Que nenni, c'est Loulou qui parle, c'est Loup-Aliot qui hurle sa propagande, qui se met en valeur, qui se montre sur l'estrade... Un sacré acteur !!

 

On le savait bon manadier (voir ce blog, sur son escapade en Camargue), on lui connaissait des talents de désinformateur (il y a peu, a transformé un article publié par le quotidien local), le voici chroniqueur...

Il apparaît en couverture, de dos mais c'est pour mieux montrer la foule qui s'est mobilisée pour les voeux et un apéro...

 

En page 5, le revoici de profil avec des policiers en fond d'image : c'est le maire de la sécurité ! Aliot-la matraque !!!

 

En bas de la page 6, vous l'apercevez à peine, mais il mène le conseil municipal. En page 9, la frimousse du Louis sourit dans quatre photos : avec la police, encore, et avec des nanfants:

 

 c'est rassurant, c'est rayonnant, cet édile-là !

 

Il rayonne surtout en page 10, pleine page pour en entretien bien plein, faisant le bilan de son action : il sait parler, le bougre et remplir le vide...

 

Un autre thème de son action est développé en page 13 : la propreté et le maire est face à une forte ligne de gilets jaunes...

 

Page 14, au micro, il réagit "face à la crise"...et critique le gouvernement... Faut pas laisser parler le seul Bardella  à Paris...

 

En 18, Aliot marche dans Saint-Jacques et veut réhabiliter le quartier gitan. On attend depuis deux ans...

 

Bref, avec ce tour d'horizon, vous pouvez admirer le maire dans une douzaine de clichés, parlant par lieux communs et...clichés !

 

Bref, vous êtes désinformés et c'est tant pis pour vous !

 

JPB (23.2.2023)

 

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