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31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 12:18
LA NUIT -
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LA NUIT -

La NUIT DE MAILLOL 

 

CARACTÉRISTIQUES MATÉRIELLES

Dimensions
Hauteur : 1,1 m ; Largeur : 0,6 m ; Profondeur : 1,05 m 
Matière et technique
bronze

LIEUX ET DATES

Date de création / fabrication
1909

DONNÉES HISTORIQUES

Historique de l'œuvre
Fait partie d’un ensemble de sculptures fondues en 1964-1965, à la suite de la donation par Lucien Maillol, fils de l’artiste, et par Dina Vierny, exécutrice testamentaire, des droits de tirage, pour être installées au jardin du Carrousel. La donation a été suscitée et fortement encouragée par le ministre des Affaires culturelles André Malraux. Les fontes ont été commandées par le service de la Création artistique, dirigé par Bernard Anthonioz. Fait partie d’un premier marché notifié au fondeur Georges Rudier le 10 avril 1964 pour un montant de 199.900 F ; livré fin 1964 ; placé dans le jardin du Carrousel à une date inconnue, probablement en janvier 1965 ; à la suite de la recréation du jardin du Carrousel par les paysagistes Jacques et Peter Wirtz, cette œuvre a été réinstallée en octobre 1995.
Mode d’acquisition
commande de l'État
Propriétaire
Fonds national d'art contemporain (FNAC, Ministère de la Culture), FNAC, Puteaux

ART PARIS 2024

 

Le parcours commence avec La nuit d'Aristide Maillol présentée par la galerie Dina Vierny et réalisée en 1902. Cette petite sculpture de nu féminin, « son travail le plus important » selon l'artiste, condense toutes ses recherches en sculpture et laisse préfigurer un art moderne en marche vers le XXe siècle par une magistrale géométrisation du corps.
Une rare étude pour Les demoiselles d'Avignon de 1907, proposée par la Galerie Traits Noirs évoque la rupture stylistique et conceptuelle effectuée par Picasso dont le tableau est considéré comme la première œuvre cubiste. 

 

 

 

Un parcours d'art moderne

à Art Paris 2024

 

Du 4 au 7 avril, Art Paris 2024 réunit 136 galeries de 25 pays au sein du Grand Palais Éphémère, parmi lesquelles plus d'une vingtaine d'enseignes dédiées à l'art moderne, sans oublier des galeries d'art contemporain qui aujourd'hui privilégient un dialogue entre artistes contemporains et maîtres historiques. Entre figures connues et réévaluations récentes, un tour d'horizon de quelques stands présentant des œuvres rares et de qualité muséale.

 

Figures historiques du début du XXe siècle :

 

Le parcours commence avec La nuit d'Aristide Maillol présentée par la galerie Dina Vierny et réalisée en 1902. Cette petite sculpture de nu féminin, « son travail le plus important » selon l'artiste, condense toutes ses recherches en sculpture et laisse préfigurer un art moderne en marche vers le XXe siècle par une magistrale géométrisation du corps.
Une rare étude pour Les demoiselles d'Avignon de 1907, proposée par la Galerie Traits Noirs évoque la rupture stylistique et conceptuelle effectuée par Picasso dont le tableau est considéré comme la première œuvre cubiste.

 

 

Autour d'une thématique « Entre ciel et terre », la galerie Hélène Bailly réunit plusieurs artistes, parmi les plus importants de la période impressionniste et moderne, et dévoile une pièce majeure, La Seine au Pecq (1908) de Maurice de Vlaminck qui offre un bel aperçu de la période fauve de l'artiste. 
Dans le cadre du focus d'Éric de Chassey Fragiles utopies. Un regard sur la scène française, sont évoquées deux femmes artistes qui ont marqué l'art du début du XX
e siècle : Sonia Delaunay (1885-1979) à la galerie Bérès avec une huile sur papier de 1914 d'une montagne traitée selon les principes du « simultanéisme » et Juliette Roche (1884-1980), à la galerie Pauline Pavec dont la galerie présente une variation sur carton de l'œuvre American Picnic conservée au Centre Pompidou, ainsi qu'un ensemble d'œuvres  des années 1918-1920. Artiste inclassable, proche des cercles cubistes et dadaïste, Juliette Roche créera avec son mari Albert Gleize, la résidence d'artistes Moly Sabata centrée sur le renouveau des pratiques artisanales. 
Pour sa première participation, la galerie Cermak Eisenkraft (Prague) souligne la réception des avants gardes de la 1
e moitié du XXe siècle en Europe centrale en présentant une sélection d'œuvres rares d'artistes tchèques comme le maître de l'orphisme Frantisek Kupka, ou les cubistes Emil Filla ou Otto Gutfreund.

 

Hommage au surréalisme :

 

À l'occasion du 100e anniversaire de la naissance du surréalisme en 2024, plusieurs galeries rendent hommage à ce mouvement poétique et artistique du XXe siècle.

 

 

Spécialisée dans le surréalisme en Belgique, la galerie Retelet propose une sélection d'œuvres de René MagritteMarcel MariënPaul DelvauxFélix Labisse, tandis que la galerie Boquet expose parmi d'autres surréalistes (Dora MaarEsteban FrancèsMarcel Jean...) une rare gouache sur feuille noire de 1938 d'Hans Bellmer montrée dans l'exposition du Centre Pompidou La révolution surréaliste en 2002.

Enfin la galerie Jacques Bailly consacre une exposition monographique à André Masson (1896-1987), surréaliste de la première heure autour de André Breton, avec Max Ernst, Joan Miró, Salvador Dali, Yves Tanguy avec un ensemble d'œuvres des années 1930 à 1950, dessins automatiques et tableaux de sable privilégiant le signe gestuel qui eurent une grande influence sur les peintres expressionnistes abstraits américains. 

 

Abstractions :

 

 

La galerie Lahumière met en lumière Auguste Herbin (1882-1960), le pionnier et le promoteur d'une abstraction géométrique dans la France de l'entre-deux-guerres, à l'occasion de la rétrospective qui lui est dédié au musée de Montmartre. La galerie dévoile une pièce rare, Vierge, de 1953, qui correspond à la période où l'artiste met au point son alphabet plastique mais qui privilégie le noir et blanc sur la couleur. 
La galerie Antoine Laurentin consacre une partie de son stand à une autre figure de l'abstraction géométrique, Jean Dewasne (1921-1999) : un ensemble de laques et de gouaches des années 1970 qui se caractérise par des formes simples et des couleurs vives, agencées selon des rythmes complexes et sous forme d'aplats de couleurs réalisés avec une laque industrielle. 
Sous le thème « Renverser la tâche », la Galerie Zlotowski revisite un ensemble de pratiques abstraites et gestuelles de la période de l'après-guerre, réunissant les tâches colorées, apaisants éclairs de lumière de Sam Francis ; les tâches noires collées qui forment des paysages mentaux de Jean Dubuffet, les tâches-écritures qui relèvent de l'empreinte archaïque d'Henri Michaux, les tâches répétitives jamais identiques de Pierrette Bloch...
A&R Fleury fait un focus sur Alicia Penalba (1913-1982), artiste d'origine argentine formée par Ossip Zadkine, en présentant un ensemble d'œuvres des années 1960-1970 qui illustre ses trois grands axes de recherches : les sculptures totémiques, les sculptures murales et les sculptures ailées.

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Sorbonne Université - Lettres Etudes Catalanes Secrétariat <lettres-etudescatalanes-secretariat@sorbonne-universite.fr>

   

Voici le nouvel Agenda du Centre d'études catalanes, pour la période avril-juin. Nous en profitons pour vous annoncer les deux événements du mois d'avril.

Le prochain séminaire de l'axe Études Catalanes du CRIMIC aura lieu jeudi 4 avril, à la bibliothèque du Centre d'études catalanes, où nous accueillerons :

M. Àngels Francés Díez (Universitat d'Alacant): « Recol·locant el prestigi: la construcció de cànons literaris al marge de l'acadèmia » 
et 
Estel Aguilar Miró (Universitat de Saragossa): « Soc la planta i la bèstia i cada cosa. Poètica i poesia de Gumersind Gomila (1905-1970) ». 

Vous trouverez plus d'informations sur le site du CRIMIC : 
https://crimic-sorbonne.fr/manifestations/recol%c2%b7locant-el-prestigi-la-construccio-de-canons-literaris-al-marge-de-lacademia-i-soc-la-planta-i-la-bestia-i-cada-cosa-poetica-i-poesia-de-gumersind-gomila-1905-1970/

Notez aussi que 23 avril, nous célébrerons, de façon anticipée, le millénaire du Monastère de Montserrat, en présence de l'abbé Manel Gasch i Hurios et de Béatrice Perez, doyenne de la Faculté des Lettres, à l'occasion du vernissage de l'exposition  "Montserrat, un monastère millénaire".

 

--- EXPO à MAUREILAS


Nous avons le plaisir d'accueillir dans notre salle d'exposition du Musée du liège une artiste maureillanaise de cœur et d'adoption, Véronique Cailleretz, qui nous présente ses nouvelles oeuvres.

 

Nous vous donnons rendez-vous le vendredi 5 avril à 18h pour découvrir sa nouvelle exposition sur le thème ÉVASION GRAND "M" qui nous emmène dans ses univers favoris ; Maureillas-Las Illas, Musique, Montagne, Mer, ...

 

Maison Pour Tous

Place de la République

66480 Maureillas-Las Illas

04.68.21.61.27

 

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En Italie, l’extrême droite fait une razzia sur la culture

De l’audiovisuel public aux prestigieuses institutions culturelles du pays, le pouvoir italien tente, de façon plus ou moins directe, de promouvoir les valeurs ultraconservatrices.

 

 

https://www.liberation.fr/international/europe/en-italie-lextreme-droite-fait-une-razzia-sur-la-culture-20240329_OULLV2D5Z5D67OJDHF72TCEVRE/

par Eric Jozsef, correspondant à Rome

publié le 29 mars 2024 à 6h33

Depuis son arrivée au pouvoir, l’extrême droite italienne a une obsession : «Changer la narration du pays.» En clair, promouvoir les valeurs nationalistes et traditionnelles et revisiter l’histoire du pays. L’objectif a été publiquement revendiqué en février 2023 par le secrétaire d’Etat à la Culture (Fratelli d’Italia), Gianmarco Mazzi, en vue du renouvellement de la direction de la Rai, l’audiovisuel public : «Il s’agit de changer de modèle culturel.» Avant tout, selon l’historien Giovanni De Luna, «il y a une volonté de remettre en question le pacte de mémoire qui est à l’origine de la république italienne après la chute du fascisme. L’intention est de minimiser les crimes de Mussolini, en soutenant par exemple qu’il a tout de même fait de bonnes choses, que la cruauté de la république sociale de Salò était due aux Allemands ou bien que c’était une réaction aux actions des partisans. Cette narration n’a rien d’historique, mais l’objectif est de mettre sur le même plan fascisme et antifascisme. La volonté est également de minimiser la responsabilité des groupes néofascistes dans la stratégie de la tension des années 70.»

 

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28 janvier 2024 7 28 /01 /janvier /2024 10:31
Toile de P. Creixams - Anaïs Bonnel au musée d'art contemporain de Sérignan -
Toile de P. Creixams - Anaïs Bonnel au musée d'art contemporain de Sérignan -

Toile de P. Creixams - Anaïs Bonnel au musée d'art contemporain de Sérignan -

Creixams : montparnasse, montmartre, 1916-1928 : exposition, paris, centre d'études catalanes, 4 mai
 (par Anaïs Bonnel)

 

 

Résumé

Le Centre d'études catalanes de l'Université Paris - Sorbonne consacre du 4 mai au 2 juin une exposition sur les débuts parisiens de l'artiste catalan Pere Créixams à l'occasion des 90 ans de sa première exposition à Paris en mai 1921 à la Galerie Montaigne.

C'est la première fois qu'une institution française présente l'oeuvre de ce peintre, depuis sa participation à l'exposition «L'art espagnol contemporain» en 1936 au musée du Jeu de Paume à Paris.

La vie et l'oeuvre de Pere Créixams en font une personnalité incontournable dans les paysages artistiques français et catalan. D'origine catalane, né en 1893 dans un quartier populaire de Barcelone et mort dans sa ville d'origine en 1965, Pere Créixams est un peintre autodidacte. Paris a été la ville qui l'a ouvert au monde artistique et littéraire. C'est elle qui a participé à la naissance de l'artiste.

L'exposition «Pere Creixams. Montparnasse - Montmartre 1916-1928» souhaite révéler les rencontres passionnantes du Catalan, dès son arrivée à Paris en 1916, et faire découvrir la particularité de sa production réalisée entre 1918 et 1928, reflétant à la fois les sources de l'École de Paris et de la grande peinture espagnole.

 

site :

https://www.recyclivre.com/products/1563029-creixams-montparnasse-montmartre-1916-1928-exposition-paris-centre-d-etudes-catalanes-4-mai

 

 

 (19 euros)

ou commande sur le blogabonnel (commentaire)

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Pere Créixams ou Creixams, né le  à Barcelone et mort en 1965 dans la même ville, est un peintre et illustrateur espagnol

 

Creixams a toujours revendiqué son origine : « je sors du trottoir, du trottoir méditerranéen… »

 

 Pere est le fils unique de Ramon Creixams Roig et de Catarina Picó tous deux issus d’une famille pauvre. Son père meurt jeune en 1906. Il vit alors seul avec sa mère au 5e étage du numéro 61, calle dels Tallers (rue qui conduit de la Rambla de les Estudis à la Universitat).

 

Pere Créixams s’essaye alors à de nombreux petits boulots. Puis il devint imprimeur. Le soir, il va en classe à la Escuela Moderna (l’École moderne). Il dit avoir appris à lire dans les « livres rouges et anarchistes ». En effet cette école est ouverte en 1901 par Francisco Ferrer, important leader et pédagogue anarchiste. C’était une école laïque dont le projet éducatif était basé sur la pédagogie rationaliste.

En 1910, Créixams veut alors assouvir sa passion naissante, le théâtre, et il entre au Conservatorio del Grand théâtre du Liceu de Barcelone. En 1916, il se rend à Paris pour poursuivre sa carrière de comédien.

Les débuts parisiens, naissance d’un peintre,

Créixams arrive en 1917 à Paris, à Montparnasse plus exactement au moment où le contexte historique et social n’est pas favorable, et plus encore quand on est étranger. Il débute chez François Bernouard, à La Belle Édition en 1917. Puis c’est au sein de l'Imprimerie Union, engagé en tant que phénicien, que le monde littéraire, poétique et artistique s’ouvre à lui. La rencontre avec l’écrivain Florent Fels est décisive. Il lui présente tout le Paris intellectuel : le poète, critique d’art et écrivain André Salmon qui le surnomme Pierre l’imprimeur, l’écrivain suisse Blaise CendrarsMax JacobAndré MalrauxRaymond RadiguetAndré Salmon et le peintre Amedeo Modigliani. Creixams s’essaie à l’art sous les conseils du peintre Othon Friesz et c’est le temps des premiers succès. Il expose en 1921 au café du Parnasse (Les Cent du Parnasse exposent au café) et lors de l'Exposition du nu à la galerie Montaigne à Paris. Ses portraits de femmes sont marqués par le style de l’illustre représentant de l’École de ParisAmedeo Modigliani. Florent Fels le présente au célèbre marchand de tableaux parisien Paul Guillaume installé 39, rue La Boétie. Celui-ci lui propose de signer un contrat pour s’engager à lui livrer toute sa production artistique de  à . Les toiles de Creixams sont exposées aux côtés de celles d'André Derain, de Pablo Picasso, de Maurice de Vlaminck, d'Henri Matisse et d'Amedeo Modigliani…  Par la suite, Creixams travaille avec le galeriste Pierre Loeb avec qui il signe un contrat en 1925. Située à l'angle de la rue de Seine et de la rue des Beaux-Arts, la célèbre galerie Pierre qui, de 1927 à 1963, représenta de nombreux artistes qui marquèrent le xxe siècle (Braque, Klee, Chirico, Derain, Dufy, Gromaire, Léger, Miro, Pascin, Picasso, Soutine, Masson, Man Ray…) En peinture, il se tourne vers ses ancêtres espagnols, Le GrecoFrancisco de GoyaDiego Vélasquez afin d’affirmer leur héritage artistique. Son admiration pour Pablo Picasso se fait aussi sentir dans sa production des années 1920 et il retient la leçon du peintre des miséreux, des saltimbanques et des guitaristes. À partir de 1922, il s’installe à Montmartre et fréquente les anciens du Bateau-Lavoir tels que Pablo Picasso, Max JacobAndré Salmon. Ses amis du cercle littéraire de Florent Fels le soutiennent et Creixams devient alors l’ami des écrivains. Le peintre se transforme en illustrateur et collabore avec le duo écrivain et éditeur Pascal Pia et René Bonnel sur le poème inédit de Charles Baudelaire publié d'après le manuscrit original qu'il orne de huit eaux-fortes... (suite sur Wikipédia)

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Pere Créixams ou Creixams, né le  à Barcelone et mort en 1965 dans la même ville, est un peintre et illustrateur espagnol

 

Creixams a toujours revendiqué son origine : « je sors du trottoir, du trottoir méditerranéen… »

 

 Pere est le fils unique de Ramon Creixams Roig et de Catarina Picó tous deux issus d’une famille pauvre. Son père meurt jeune en 1906. Il vit alors seul avec sa mère au 5e étage du numéro 61, calle dels Tallers (rue qui conduit de la Rambla de les Estudis à la Universitat).

 

Pere Créixams s’essaye alors à de nombreux petits boulots. Puis il devint imprimeur. Le soir, il va en classe à la Escuela Moderna (l’École moderne). Il dit avoir appris à lire dans les « livres rouges et anarchistes ». En effet cette école est ouverte en 1901 par Francisco Ferrer, important leader et pédagogue anarchiste. C’était une école laïque dont le projet éducatif était basé sur la pédagogie rationaliste.

En 1910, Créixams veut alors assouvir sa passion naissante, le théâtre, et il entre au Conservatorio del Grand théâtre du Liceu de Barcelone. En 1916, il se rend à Paris pour poursuivre sa carrière de comédien.

Les débuts parisiens, naissance d’un peintre,

Créixams arrive en 1917 à Paris, à Montparnasse plus exactement au moment où le contexte historique et social n’est pas favorable, et plus encore quand on est étranger. Il débute chez François Bernouard, à La Belle Édition en 1917. Puis c’est au sein de l'Imprimerie Union, engagé en tant que phénicien, que le monde littéraire, poétique et artistique s’ouvre à lui. La rencontre avec l’écrivain Florent Fels est décisive. Il lui présente tout le Paris intellectuel : le poète, critique d’art et écrivain André Salmon qui le surnomme Pierre l’imprimeur, l’écrivain suisse Blaise CendrarsMax JacobAndré MalrauxRaymond RadiguetAndré Salmon et le peintre Amedeo Modigliani. Creixams s’essaie à l’art sous les conseils du peintre Othon Friesz et c’est le temps des premiers succès. Il expose en 1921 au café du Parnasse (Les Cent du Parnasse exposent au café) et lors de l'Exposition du nu à la galerie Montaigne à Paris. Ses portraits de femmes sont marqués par le style de l’illustre représentant de l’École de ParisAmedeo Modigliani. Florent Fels le présente au célèbre marchand de tableaux parisien Paul Guillaume installé 39, rue La Boétie. Celui-ci lui propose de signer un contrat pour s’engager à lui livrer toute sa production artistique de  à . Les toiles de Creixams sont exposées aux côtés de celles d'André Derain, de Pablo Picasso, de Maurice de Vlaminck, d'Henri Matisse et d'Amedeo Modigliani…  Par la suite, Creixams travaille avec le galeriste Pierre Loeb avec qui il signe un contrat en 1925. Située à l'angle de la rue de Seine et de la rue des Beaux-Arts, la célèbre galerie Pierre qui, de 1927 à 1963, représenta de nombreux artistes qui marquèrent le xxe siècle (Braque, Klee, Chirico, Derain, Dufy, Gromaire, Léger, Miro, Pascin, Picasso, Soutine, Masson, Man Ray…) En peinture, il se tourne vers ses ancêtres espagnols, Le GrecoFrancisco de GoyaDiego Vélasquez afin d’affirmer leur héritage artistique. Son admiration pour Pablo Picasso se fait aussi sentir dans sa production des années 1920 et il retient la leçon du peintre des miséreux, des saltimbanques et des guitaristes. À partir de 1922, il s’installe à Montmartre et fréquente les anciens du Bateau-Lavoir tels que Pablo Picasso, Max JacobAndré Salmon. Ses amis du cercle littéraire de Florent Fels le soutiennent et Creixams devient alors l’ami des écrivains. Le peintre se transforme en illustrateur et collabore avec le duo écrivain et éditeur Pascal Pia et René Bonnel sur le poème inédit de Charles Baudelaire publié d'après le manuscrit original qu'il orne de huit eaux-fortes... (suite sur Wikipédia)

 

 

Autre livre d'Anaïs Bonnel (participation au catalogue collectif, musée Picasso - Grand Palais, Paris.

 

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20 novembre 2023 1 20 /11 /novembre /2023 11:33
Perpignan : les camelots, J.Pierre Caspar - G.-Daniel de Monfreid, par Marc Latham -

    Camelots du 11 novembre

 

Il était une fois à Perpignan le 11 novembre pour la saint Martin.  Dans mon enfance nous allions avec  nos parent voir les camelots.  

 

Les camelots étaient positionnés en partie sur l'avenue Clémenceau, la rue général Leclerc et le marché de gros.

 

Ca criait, cela nous faisait même des fois un peu peur, mais il y avait de l'ambiance. 

 

On aurait dit un supermarché (qui n'existait pas encore) en plein air. Notre mère nous tenait bien la main pour ne pas nous perdre. Il avait le marchand de vaisselle qui n'hésitait pas à en casser pour attirer le chaland. Il y avait les salaisons de la montagne noire alors que dans mon village qui comptait environ 1000 habitants il y avait à l'époque trois bouchers charcutiers. Il y avait aussi un marchand de couteaux de Thiers. Bien faits, disait mon père, avec la lame qui traversait le manche et un rivet au bout.

 

Il y avait les vendeurs de marrons. Parfois ma mère nous en achetait bien chauds, dans du papier journal enroulés. Cela un parlait un Catalan rocailleux et tout le monde connaissait tout le monde. On y venait de tous les villages du département doublant la population de Perpignan en une aprés-midi.

Ils vendaient des chaussettes pas cher mais ma mère n'en achetait pas car à l'arrivée les paires étaient dépareillées ou plus petites que proposées.  Et il y avait parfois des bagarres car des malandrins venaient exprès de Barcelonne pour voler des porte-monnaie ou des montres à gousset. Cela me faisait penser aux films de cape et d'épée où, une fois que des voleurs avaient chapardé les bourses de riches, ils se trouvaient à une endroit où on ne pouvait plus les attraper.

Un lieu magique, un lieu protégé.


 

A propos qu'est ce que un Camelot.

Le mot Camelot vient du lieu magique où se trouvait le roi Arthur qui se réunissait autour d'une table ronde avec ses chevaliers servants. Un lieu de paix, de liberté et de justice. 

 

On associe le camelot à un 

- charlatan qui pourrait vendre la tour Eiffel à un ferrailleur

- trompeur qui pourrait vous vendre une maison qui ne lui appartient pas

- bonimenteur qui va vous vendre un produit qui nettoie tout devant vous, là, mais pas à la maison....

- baratinneur qui va vous vendre du jambon de Paris pour du jambon de Bayonne

c'est tout cela qui fait le charme des camelots : être tenté de faire une bonne affaire ou se faire avoir, telle est la question..!

 

Mais que de bons souvenirs d'enfance d'une soirée passée entre automne et hiver, en famille et avec toujours dans le panier familial une bonne affaire............peut être.

 

Jean-Pierre Caspar

 

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Conférence sur la peinture: 

 

Lundi 20 novembre 2023 à 18h30

 

au Théâtre de l'Étang à Saint Estève

George-Daniel de MONFREID

 

 

par Marc LATHAM

 

Il fréquentait un cercle artistique catalan dans lequel on trouvait Aristide Maillol, Eugène Terrus, Louis Bauzil, Déodat de Séverac, Gustave Violet

Il était également proche de Matisse mais était avant tout très lié avec Gauguin qu’il a été rejoindre aux Marquises en 1981. C’était « le confident de Gauguin » et bon nombre de ses toiles comportent des allusions à Gauguin ou à ses oeuvres.

George-Daniel de Monfreid reste l’une des figures incontournables du mouvement post-impressionniste.

 

 

 

Marc Latham est l’arrière-petit-fils de George-Daniel de Monfreid et le petit fils du navigateur Henry de Monfreid.

Ingénieur agronome et docteur ès sciences en géologie, il a écrit avec sa fille Laure une biographie de George-Daniel de Monfreid.

 

CEPS en entrée libre et gratuite

 

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15 novembre 2023 3 15 /11 /novembre /2023 12:04
2 photos de T. Portes - Concert à Argelès vendredi 17 novembre - Vernissage jeudi au Boulou -
2 photos de T. Portes - Concert à Argelès vendredi 17 novembre - Vernissage jeudi au Boulou -
2 photos de T. Portes - Concert à Argelès vendredi 17 novembre - Vernissage jeudi au Boulou -

2 photos de T. Portes - Concert à Argelès vendredi 17 novembre - Vernissage jeudi au Boulou -

Polémique :

Le député Thomas Portes (LFI) à Perpignan : la honte !

Après les multiples allusions antisémites, après le refus de considérer le Hamas comme mouvement terroriste, après son incursion en Israël pour tuer, violer, égorger., démembrer des enfants, des femmes... C'est l'élu LFI : T.Portes qui vient dans le local acheté par le parti mélenchoniste... La honte ! Ce n'est pas avec ces gens sinistres que le RN et L. Aliot vont s'inquiéter... La haine, le mensonge, l'idéologie stalinienne sont toujours là ! La gauche (PC, PS, Verts), engluée dans la Nupes commence à comprendre le désastre qui s'annonce avec ceux qui se disent "insoumis"... (15 nov 2023)

JPB

 

 

Thomas Portes, né le  à Carmaux (Tarn), est un homme politique français. Il est élu député de La France insoumise de la 3e circonscription de la Seine-Saint-Denis lors des élections législatives de 2022. Il est salarié de la SNCF en disponibilité.

En 2021, il est porte-parole du mouvement Génération·s.

En février 2023, il est exclu de l’Assemblée nationale pendant quinze jours de séances pour avoir posté sur internet une photo de lui, dans le cadre d'une manifestation intersyndicale contre la réforme de la retraite, posant son pied sur des portraits du ministre Olivier Dussopt, collés sur un ballon de football.

(C) Wikipédia

 

 

Inauguration du local insoumis à Perpignan

 

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Le samedi 18 novembre, suivez en direct l'inauguration du local insoumis à Perpignan, avec Nathalie Oziol, Anaïs Belouassa Cherifi, Manuel Bompard et Antoine Léaument. Rendez-vous à partir de 18 heures. ---------- Chaque semaine, suivez l'Émission Populaire, le talk show de La France insoumise sur You Tube : https://www.youtube.com/playlist?list... Suivez-nous sur les réseaux sociaux ! - X (Twitter) : https://twitter.com/FranceInsoumise - Instagram : https://www.instagram.com/franceinsou... - Facebook : https://www.facebook.com/lafranceinso... - Twitch : https://www.twitch.tv/la_france_insou... Toutes les actualités et toutes les infos sur La France insoumise : https://lafranceinsoumise.fr/

 

Le mouvement insoumis va ouvrir un QG pour mieux mobiliser ses troupes dans la ville et le département, largement acquis au parti de Marine Le Pen

La transaction a été finalisée début août. Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon possède désormais un local dans le quartier du Vernet, au nord de Perpignan, une zone «très populaire qui ressent une forme d’isolement et même d’abandon», commente Francis Daspe, animateur du groupe d’action local LFI-Nupes. Derrière l’anecdote, un vrai pas de franchi : c’est le premier QG local dont le mouvement devienne propriétaire. Une surface de 160 m² pour «moins de 100 000 euros : une affaire» dit-on à LFI. «Outil politique et militant», ce local qui sera inauguré le 14 octobre doit booster la motivation et la mobilisation des troupes ; Francis Daspe les évalue à «plus de 500» à Perpignan et à «plus de 1 300»dans le département.

«La France insoumise s’est donné pour objectif d’acheter des locaux dans tous les départements, et en priorité ceux où il y a un enjeu à faire reculer le RN», expose Nathalie Oziol, la députée LFI de l’Hérault qui a supervisé cette opération. Sur ce territoire, l’enjeu est de taille : remporté par Louis Aliot, Perpignan incarne la plus belle prise de guerre du RN lors des dernières municipales.

 Mais Francis Daspe regarde déjà vers celles de 2026, sévère pour la gestion du maire lepéniste : «La scène politique locale se caractérise par des changements de cap personnels incessants, des franchissements de Rubicon permanents, aux allures de trahisons et d’opportunismes veules», commente-t-il.

par Sarah Finger, correspondante à Montpellier

publié le 28 septembre 2023 à 10h24

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16 septembre 2023 6 16 /09 /septembre /2023 12:15
Paul et Paloma P.

Paul et Paloma P.

 

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  • actualité 2023 de la famille Picasso
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  • Mort de Françoise Gilot, en mars, de Claude Picasso (Août)
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*expo Picasso/Stein à Paris

 

MORT DE CLAUDE RUIZ PICASSO, FILS DU MAÎTRE ESPAGNOL

 

Claude Ruiz Picasso, fils du peintre espagnol Pablo Picasso, est mort, a annoncé jeudi son avocat Jean-Jacques Neuer dans un communiqué à l'AFP. Il est "décédé en Suisse, à l'âge de 76 ans", a-t-il ajouté, sans préciser les causes de son décès.

"Claude Ruiz Picasso laisse son épouse, Sylvie Vautier épouse Picasso et deux enfants Jasmin et Solal", a ajouté Jean-Jacques Neuer.

 

Gestion de la succession de Picasso léguée

Claude Ruiz Picasso avait été administrateur de 1989 à 2023 de la succession Picasso, qui gère les droits liés à l'artiste et son oeuvre. En juillet dernier, il avait souhaité se retirer et laisser sa place à sa soeur Paloma, laquelle avait été désignée administratrice.

 

 

Claude Picasso :

 

Claude Ruiz Picasso, né le 15 mai 1947 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et mort le 24 août 2023 à Genève, est un homme d'affaires, réalisateur et photographe franco-espagnol. Il est le fils de Françoise Gilot et de Pablo Picasso, il a une sœur, Paloma Picasso née le 19 avril 1949 .

 


Picasso a eu au moins sept femmes importantes dans sa vie. Fernande, Eva, Olga, Marie Thérèse, Dora Maar, Françoise et Jacqueline. Françoise Gilot était l'avant-dernière, la seule qui était encore vivante et la seule qui l'a quitté… Ils ont vécu ensemble de 1944 à 1953.

 

*******Exposition Gertrude Stein et Picasso

 

Musée du Luxembourg
Jusqu'au 28 janvier 2024

Gertrude Stein était juive, américaine, homosexuelle et influente quand Pablo Picasso était espagnol, communiste, immensément doué mais désargenté. Sur le papier, tout les opposait. Après 90 séances de pose, le Minotaure, tombé sous le charme de cette femme au physique colossal, boulimique de connaissances et acheteuse compulsive, achevait pourtant son portrait. Les deux géants s’étaient apprivoisés et étaient fins prêts à élaborer ensemble, l’un en peinture, l’autre par l’écriture, les fondements d’un nouveau langage...

 

Plus d’un siècle après leur rencontre artistique et intellectuelle, le musée du Luxembourgpropose une approche documentée de la vie de la collectionneuse à la lumière de son amitié avec Picasso. L’exposition, centrée autour des années héroïques des Demoiselles d’Avignon, met ainsi en relation les toiles du maître espagnol avec les textes de la poétesse américaine avant d’éclairer la postérité de son œuvre avec des pièces emblématiques de Robert Rauschenberg, Carl Andre ou Bruce Naumann. En fin de parcours, le fameux polyptyque Ten Portraits of Jews of the Twentieth Century d’Andy Warhol sur lequel trône le visage de Gertrude Stein aux côtés de celui d’Einstein, Freud ou Kafka, confirme l’adage selon lequel derrière chaque grand homme se cache une femme...

 

 

MUSÉE DU LUXEMBOURG

Du 13 septembre 2023 au 28 janvier 2024

19, rue de Vaugirard, 75006 Paris 

 

Ouvert

  • Du mardi au dimanche de 10:30 à 19:00 
  • Le lundi de 10:30 à 22:00 
TARIFS
Billets expositions temporaires
Plein : 15,50 €
Réduit : 11,50 €
- 16 ans : gratuit
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8 septembre 2023 5 08 /09 /septembre /2023 11:34
Aurélie Piau - son atelier
Aurélie Piau - son atelier
Aurélie Piau - son atelier

Aurélie Piau - son atelier

Rugby-folie - Va y avoir du sport, expo d'Aurélie PIAU

à Sérignan (musée d'art contemporain)

 

 

Le Mrac inaugure un nouveau partenariat avec le lycée Marc Bloch. 

 

Selon l'artiste, exposée à partir du 14 octobre 2023, le sport révèle les dérives des sociétés contemporaines : le monde du foot, du rugby... devient le "spectacle" (au sens des situationnistes) des errements de l'économie libérale (ou capitaliste).


Le sport de haut niveau est le lieu de l'excès, outil du prestige national, de l'idéologie nationaliste, locomotive de croissance et machine à fabriquer des héros, attirés par le monde de l'argent.

 

C'est l'univers de la performance à tout prix, de la loi du plus fort, de l'individu qui pour gagner, sacrifie son corps, par l'usage de drogues, en subissant des coups souvent fatals : AVC sur les stades, piliers de rugby ayant des problèmes de cervicales ou, lors de leur "retraite", diverses maladies graves du cerveau, maux de têtes, etc, causés par des traumatismes crâniens...

 

(texte utilisant des extraits du catalogue de présentation de l'expo à Sérignan - écrit par Anaïs Bonnel )

 

- - - expo précédente : à l'annexe du MRAC au lycée Marc Bloch de Montpellier 

 

 

Vernissage de l’exposition "Mouiller le maillot" de l’artiste Aurélie Piau

Vernissage
Jeudi 16 mars - 18h-20h30

Suite à une résidence d’un mois au lycée Marc Bloch à Sérignan, l’artiste Aurélie Piau a échangé avec élèves et professeurs et a mené des ateliers plastiques mais aussi a réalisé des pièces qui seront présentées dans cette exposition (série de peintures de sportives, premiers trophées en faïence peinte d’une collection à venir et papier sérigraphié réalisé à la main). Cette exposition à L’Annexe du Mrac préfigure celle de plus grande ampleur intitulée "Va y’avoir du sport" qui s’ouvrira en octobre 2023 au Mrac Occitanie.

À L’Annexe du Mrac, les élèves et les équipes du lycée mais aussi les visiteurs extérieurs, découvriront les premières étapes de ses recherches qui dialoguent avec des pièces plus anciennes ainsi que des photographies de la collection du musée de l’artiste documentation Céline Duval.

L’artiste Aurélie Piau et des « élèves-médiateurs » du lycée accueilleront le public lors du vernissage mais aussi des groupes scolaires pour des visites.

Aurélie Piau a choisi l’humour face à la violence du monde et l’art pour rendre « le monde vivable » dans lequel elle crée en s’amusant. Activiste, affichiste, engagée socialement, défenseuse du prolétariat et des dominés, elle résiste avec optimisme, accompagnée de son objet fétiche au nom délicat : un pied de biche en faïence. Dans ses peintures, céramiques et papiers peints les oppositions s’entremêlent dans un univers joyeux et grinçant : fragilité et résistance, sacré et blasphème, violence policière et jeu d’enfants, féminin et anthropocène, gloire et ridicule, sport et capitalisme, décor et politique, délicatesse et trivialité.

Née en 1973, Aurélie Piau vit et travaille à Montpellier.

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1 septembre 2023 5 01 /09 /septembre /2023 09:42
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30 juillet 2023 7 30 /07 /juillet /2023 10:00
Salvador Dalí aux Bassins des Lumières - Lecture : Faire lire 66 -
Salvador Dalí aux Bassins des Lumières - Lecture : Faire lire 66 -


LIRE FAIRE LIRE 66 <fairelire66@gmail.com>
Partage d'informations du bureau

Chers et chères amies de LFL66, adhérents et adhérentes de notre association,
             avant de tous passer (ou de poursuivre..) en mode "vacance (s)" et de bien en profiter, nous souhaitons un petit partage d'informations : 

* Tout d'abord, pour vous informer que l'intérim de la présidence, suite au décès de Georgette courant juin, est assuré par les deux présidentes adjointes ; un Conseil d'Administration pour l'élection d'une nouvelle présidence se tiendra le 18 septembre.

* Puis, vous préciser la fermeture de l'accueil de notre association à la Résidence Sidou  : à compter du jeudi 28 juillet au soir jusqu'au mercredi 16 août.
La messagerie reste active en cas de besoin, elle sera lue régulièrement ; la bibliothèque est fermée jusqu'au 4 septembre.

* Et enfin, en terme de littérature de jeunesse, attirer votre attention sur un ouvrage "Bien trop petit" de Manu Causse, publié par les éditions Thierry Magnier en septembre 2022, et frappé d'une interdiction de vente aux mineurs depuis un arrêté du 17 juillet 2023.
Cet ouvrage fait partie d'une collection particulière clairement identifiée des Éditions Thierry Magnier, abordant les questions de corps et de sexualité et réservée aux  grands ados et jeunes adultes.

Pour tous ceux et celles qui ont eu le bonheur d'écouter Christian Bruel lors de la dernière formation continuée en mai et d'entendre la nécessité pour la littérature jeunesse de savoir aborder tous les sujets sociétaux, de donner des pistes de réponse...cet arrêté questionne.

Si vous voulez mener votre propre réflexion :
http://actualitte.com/article/112709/droit-justice/interdit-aux-mineurs-gerald-darmanin-censure-un-livre-jeunesse

 http://actualitte.com/dossier/363/bien-trop-petit-le-livre-qu-a-censure-gerald-darmanin
 

 


- La réponse de Thierry Magnier
https://actualitte.com/article/112716/droit-justice/thierry-magnier-la-violence-d-une-telle-decision-nous-a-laisses-sans-voix

‌‌
- La position de L'Association des Bibliothécaires de France
http://actualitte.com/article/112777/interviews/bibliotheques-il-n-y-a-pas-lieu-de-retirer-bien-trop-petit-des-rayons


Nous nous retrouverons en septembre pour poursuivre ensemble la belle aventure de LFL66 et soyez prêts, il y aura de quoi faire !
Bien amicalement, le bureau : Nicole, Nadia, Pascale, Laurence, Marie, Jacqueline


 

En souvenir de Georgette CAGNON

Présidente Lire et Faire Lire 66

Coordinatrice Lire et Faire Lire national

 

04 68 81 81 45      
 

06 26 98 71 28
 

 

 

Exposition Salvador Dalí aux Bassins des Lumières en images : un somptueux ballet numérique

Les Bassins des Lumières
Du 3 février 2023 au 2 janvier 2024

 Dali gme sans fin aux Bassins des Lumières 
© CultMontres dégoulinantes, désirs charnels et révolte des chairs… Aucun doute possible n’est permis ici, nous sommes bien dans l’antre des rêves et des cauchemars de Salvador Dalí. Enveloppés par la musique psychédélique et expérimentale des Pink Floyd, nous voilà aussitôt plongés dans une tempête de sable où se dessine peu à peu La Charrette fantôme, dont la traversée poétique du désert nous ramène inéluctablement vers le rivage de son enfance catalane.

Une entrée en matière spectaculaire qui nous ouvre les portes de son univers fantasque et provocant. Théâtre de toutes les anamorphoses, les Bassins des Lumières nous emportent ainsi dans l’esprit bouillonnant du maître du surréalisme, ses visions obsessionnelles jaillissant librement sur les murs, miroitant sur les eaux.

Dans un tourbillon d’images inconscientes, les souvenirs se mêlent ici aux fantasmes d’un artiste hors norme qui se qualifiait volontiers de génie, tandis qu’une silhouette féminine éclipse bientôt toutes les autres.: Gala, sa femme et muse éternelle. Baroque et psychédélique, ce somptueux ballet numérique empreint de mysticisme confirme cependant une chose, l’oeuvre de Dalí restera pour toujours une énigme sans fin.

 

BASSINS DES LUMIÈRES
Jusqu’au 7 janvier 2024
Impasse Brown de Colstoun, 33300 Bordeaux

 

***Création artistique : Gianfranco Iannuzzi | Une création de Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto, Massimiliano Siccardi | Collaboration musicale : Luca Longobardi | Mise en scène et animation vidéo : Cutback | Production : Culturespaces Digital®

En 2023, les Bassins des Lumières célèbrent les œuvres incomparables et singulières de Salvador Dalí. Cette exposition immersive présente plus de 60 années créatrices du maître catalan qui, inspiré par le cubisme, le surréalisme et le futurisme, est devenu maître d’un réalisme méticuleusement appliqué sur la toile, mêlant le réel aux mystères de la conscience, des fantasmes et des souvenirs.

Au fil d’un parcours thématique, promenez-vous dans les paysages surréalistes et métaphysiques de l’artiste à l’imagination débordante. Exposées à travers le monde (Théâtre-Musée Dalí à Figueres, The Dalí Museum en Floride, Musée Reina Sofía à Madrid, MoMA à New-York…), ses œuvres vous invitent à déambuler dans son univers onirique si particulier.

Animées sur les murs et miroitant dans les eaux des Bassins des Lumières, elles font apparaître les détails des coups de pinceau, des traits et des jeux de matières. Peintures, dessins, photographies, installations, films et images d’archives nous rapprochent de la personnalité unique du célèbre peintre à la moustache mais également de ses obsessions pour l’étrange et sa fascination pour sa muse et collaboratrice : sa femme, Gala.

Retrouvez ses grands chefs-d’œuvre, de La Persistance de la Mémoire au Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement surréaliste en passant par Léda Atomique et La tentation de Saint Antoine. Inspirées des grands maîtres de la peinture tels que Vélasquez, Raphaël, Michel-Ange, Vermeer ou Millet, ses toiles révèlent ses différentes facettes, de ses recherches impressionnistes et cubistes à ses œuvres mystiques, en passant par les thématiques religieuses ou son rapport à la scène, à la photographie et au cinéma.

Rythmée par les musiques de Pink Floyd, cette création numérique rassemble deux icônes de la peinture et de la musique dans un imaginaire visuel étonnant où visions obsessionnelles et virtuosité technique se mêlent. Cette rétrospective, associée à la musique du groupe légendaire des années 1960, vous propose un voyage hors du temps qui réveille l’inconscient, où l’œuvre de Dalí reste une énigme sans fin.

En collaboration avec la Fundació Gala-Salvador Dalí

 

 

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4 juillet 2023 2 04 /07 /juillet /2023 12:24
A. Dauliach - M. Goday (photo JPB) : son livre sur la Madeloc, Jardin d'Adèle et photo - Pere Figueres -
A. Dauliach - M. Goday (photo JPB) : son livre sur la Madeloc, Jardin d'Adèle et photo - Pere Figueres -
A. Dauliach - M. Goday (photo JPB) : son livre sur la Madeloc, Jardin d'Adèle et photo - Pere Figueres -
A. Dauliach - M. Goday (photo JPB) : son livre sur la Madeloc, Jardin d'Adèle et photo - Pere Figueres -
A. Dauliach - M. Goday (photo JPB) : son livre sur la Madeloc, Jardin d'Adèle et photo - Pere Figueres -
A. Dauliach - M. Goday (photo JPB) : son livre sur la Madeloc, Jardin d'Adèle et photo - Pere Figueres -
A. Dauliach - M. Goday (photo JPB) : son livre sur la Madeloc, Jardin d'Adèle et photo - Pere Figueres -
A. Dauliach - M. Goday (photo JPB) : son livre sur la Madeloc, Jardin d'Adèle et photo - Pere Figueres -

A. Dauliach - M. Goday (photo JPB) : son livre sur la Madeloc, Jardin d'Adèle et photo - Pere Figueres -

Annick Dauliach

 

     Elle est revenue, ma voisine de La Cab..., après une année de bobos... Avec la volonté, avec le projet d'une grande expo dans deux ou trois ans, elle passe outre les ennuis du corps, les freins psychologiques...

 

J'ai écrit deux textes sur elle; voici celui de 2006, dans mon recueil CatalognArts :

 

   Dans la Casa Carrère, l'ancien musée d'art naïf de Bages (66), Annick Dauliach est dans son élément ! Son exposition, son occupation, de l'espace, plutôt, de la cave au grenier, a des allures de rétrospective. Mais non, cette artiste va de l'avant : sa prospective est humaniste et mystique à la fois. 

   Dans cet itinéraire à travers les quatre éléments, à l'inspiration bachelardienne, vous arrivez dans la salle "Terre" L'échelle de l'utopie tente d'accéder au 7ème ciel alors que les malheurs et les injustices aliènent l'Homme; celui-ci avance sur les chemins de l'imaginaire et crie "Je veux vivre..." La femme est en marche, longue silhouette et l'homme, de profil, dans les fresques, est dans sa longue évolution. 

 

   A. Dauliach a investi la demeure-monde et a imposé le primitif (pas le naïf, sinon au sens de pur, d'innocent) : le primate est nu, la femme fière, debout, mais comme désarmée (pas d'outils, pas de vêtements) dans une forêt de Lucy sveltes ou enceintes. J'aime ces longues femmes marron, ces femmes en attente, me rappelant le texte que j'avais écrit en 2006 : " A.D. peintre des éléments primordiaux pour une quête de la sagesse." *

 

   Le sous-sol est consacré au thème de l'eau; les toiles sont abstraites, comme les surfaces liquides, souvent en relief, faites de stries, de collages, de cercles, de plis mouvant suggérant les vagues et la vie : origine de toute vie... Ce deuxième élément parle de l'Homme avant l'Homme, avant qu'il ne marche sur terre; il faudrait commencer ce chemin artistique par la porte qui donne sur la rue et qui, peu hermétique, laisse passer les méfaits de l'orage de juin... Dans cette salle vouée à l'eau, les formats sont divers: carrés, rectangles verticaux donnant une idée de profondeur, formes floues, impressionnistes, avec fleurs et algues marines : souvenirs des nymphéas de Monet, à l'Orangerie... Jusqu'à ce stade du parcours initiatique, j'adhère, j'aime les couleurs, comme les illuminations des toiles du 3ème étage dévoré par le FEU !

 

   Tableaux qui éclatent en haut de l'escalier. A droite, l'encoignure "A mon Rê" contient notre système solaire et soupire : "Et si demain il n'était plus là..." Des silhouettes vertes, jaunes ou rouges sont enfermées dans un bloc uniforme de couleur dans l'espace du rougeoiement : au coeur du feu, un oeil, un atome, un foetus, un infiniment petit qui va brûler ou, au contraire, naître, respirer, accéder à l'air...

 

  C'est ici la fin du chemin (de vie, de croix...) dans la salle introduite par une citation de Luc Dietrich, romancier méconnu, auteur d'un inoubliable "Apprentissage de la ville". Cet auteur n'est pas là par hasard : apprentissage de la vie et de la mort, tel est sans doute le sens de l'installation d'Annik Dauliach. Le chemin de roses jaunes et de pétales épars, ainsi que la croix de roses rouges nous mènent, quand le sacré vous prend, vers le 7ème ciel. L'artiste nous explique que les 7 portes marque une évolution possible de l'homme, que l'accrochage, avec les trois anges (datant de l'expo du Palais des Rois de Majorque), est "ponctué de ces trois éléments d'un pessebre réalisé en 2006."

 

   C'est à cette volonté de guider le visiteur, de lui expliquer les références, que je suis allergique. Je trouve que l'idée (l'engagement proclamé, le mysticisme omniprésent) l'emporte trop souvent sur le pictural, minimaliste, la recherche demeurant dans la couleur première et un étalement sans grande nuance de la matière.

 

   Le visiteur, après l'exploration d'une personnalité forte et sincère, s'attardera au livre original faisant dialoguer peintures de l'artiste et poèmes très beaux de son amie Dominique Massoni (20 euros)...

 

JPB

* CatalognARTS, Les Presses littéraires, 2006.

- - - -  

     Michel GODAY

 

       Un dialogue à Port-Vendres, à l'occasion de son expo

...

        Métamorphoses du "jardin d’Adèle", vivant, donc se transformant sans cesse, luxuriant ici, dans ces toiles lumineuses, grâce à l’eau et au soleil… Il s’agit d’une vision optimiste de la vie et de la nature, pourtant menacée aujourd’hui par les diverses pollutions, l’exploitation mercantile des hommes, l’irresponsabilité des Etats…

L’exposition peut se lire à ce niveau, « politique », « écologiste… Ou, en restant à la surface du tableau, on peut se contenter de ressentir la beauté de la floraison, prise dans les couleurs multiples de l’artiste : un retour, en quelque sorte, en ces temps d’art, conceptuel, minimal, installateur d’objets prosaïques du quotidien, à la beauté, à l’esthétique (oh, arrêtez vos gros mots, critique désuet !)

Quant à moi, j’ai pensé tout de suite aux variations de Monet autiur des Nymphéas (L’Orangerie, Paris), tentant de capter l’avancée de la lumière, dans toutres ses nuances, au fil des toiles. Immense tâche qui veut vaincre le temps en le décrivant, l’emprisonnant dans la durée de 24 heures…mais le temps change sans cesse et transforme la nature et le physique de l’homme : il faut les milliers de pages de La Recherche du temps perdu, et il faudra à Michel Goday bien des murs et des kilomètres de cimaises pour exposer le chemin de fer de ses variations florales, dans toutes ses variétés, dans tous ses secrets… Comme pour être plus fort que la mort…

 

JPB (1.7.2023)

 

   - - - 

  Adèle a la main verte, ses plantes proviennent de rencontres qu’elle glane de-ci, de-là pour en faire des boutures. Modestement mais non sans éthique, elle prolonge la vie des plantes. Dans son jardin, peu importe les formes et les couleurs, le mélange est hasardeux.

Qu’elles soient belles, ou laides, les fleurs qu’elle y introduit trouvent leur place. Et sans souci de hiérarchie, dans ce jardin illustrant bien le principe d’ « horizontalité ». Loin de l’originel, admiré du voisinage, cet enclos enserré de rochers est le paradis d’Adèle. Mais qui par un effet de miroir, nous renvoie à nous, enserrés dans notre biosphère.

www.contemporarygoday.com

 

 

    ** "Le balcon d’Adèle" s’inscrit dans l’œuvre de Michel Goday "Le jardin d’Adèle". …

 Ce balcon fleuri appartient au paysage urbain, c’est un lieu de résistance qui permet la présence d’une faune autochtone (oiseaux, insectes). Pour Adèle, peu lui importe les formes et les couleurs, le mélange est hasardeux. Qu’elles soient belles, ou laides, les fleurs qu’elle y introduit trouvent leur place et sans souci de hiérarchie, ce balcon illustre bien le principe d’"horizontalité". Ce havre coloré, souvenir d’enfance d’une rue de Port-Vendres à la Castellane où vivait Michel Goday était pour lui un paradis et qui aujourd’hui par un effet de miroir, nous renvoie à nous-même, enserrés dans notre biosphère….

 

*Il est à noter que le vendredi 7 juillet à 18 h 30 Michel Goday présentera un livre d’artiste, réalisé pour la partie écrite par Michel Arcens, le tout sous le titre évocateur "Le bleuet solitaire."

 

  Pere Figueres à Banyoles

 

      Après son dernier disque "Ocells", Pere sort un CD et un 33 tours grâce à la contribution de ses amis artistes qui, en donnant un tableau, ont permis l'éclosion de cette oeuvre musicale.

 

     Le quatuor instrumental, avec les cordes de Paola, Gérard, J.Paul, Pere,  et celles, vocales de Pere Figueres, auteur, compositeur, interprète, exprime la musique et la poésie de cet album consacré à l'amour (chansons dédiées à Cristina) et à l'amitié : avec cet émouvant poème dédié à Jaume Quéralt, parti hélas, il y a quelques mois, emportant loin de nous son humour, son ironie, son érudition, son savoir abyssal, ses écrits d'un blog à relire, à publier !

 

    Dans l'écrin noir du confortable musée municipal de Banyoles, le public conquis se croyait hors du monde, préservé, loin des rumeurs morbides du monde et des vaines  insurrections... Un nid d'amitié, d'amour, d'art, grâce à cette voix catalane qui dit le simple et le meilleur des valeurs humaines que nous devrions tous partager et propager sans attendre !!!

 

JPB

 

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21 juin 2023 3 21 /06 /juin /2023 07:20
Tableau de Jean Hellemans - Expo au Boulou de J-François Ferrer -
Tableau de Jean Hellemans - Expo au Boulou de J-François Ferrer -
Tableau de Jean Hellemans - Expo au Boulou de J-François Ferrer -
Tableau de Jean Hellemans - Expo au Boulou de J-François Ferrer -

Tableau de Jean Hellemans - Expo au Boulou de J-François Ferrer -

Je remercie Daniel Capdet, personnalité de Vernet-les-Bains, de m'autoriser à publier quelques-unes de ses chroniques, textes remplis d'humour et de bon sens... Les éditeurs ont raison de ne pas publier ses livres : ils sont trop littéraires, trop subversifs, trop insolites et donc politiquement incorrects...

Il vaut mieux imprimer ce que veut le public : des romances insipides dans l'air du temps, des romans à fondement historique qui donnent une image affadie de l'Histoire... Il faut d'abord vendre, pas vrai..?

Vendre, c'est le cas, à Port-Vendres, où l'on veut brader le village (voir ci-dessous)...

 

JPB

 

*Lundi 12 juin 2023 - Chroniques impubliées – Daniel Capdet

 

Fillols, « village courage »

Il y a des villages qui n'hésitent pas à ramer contre le courant. Et Fillols en est. Chapeau bas à ce « village courage ». (transmis par le CCAS de Vernet (Communes Contre-courants mais Avec Sagesse))

 

Fillols : la population ne veut pas que les paquebots traversent le village

La municipalité filloloise va interdire l’accès des paquebots dans le centre du village. Ces immenses immeubles flottants qui, si ils venaient, pourraient traverser en effet le village en rasant les façades des rues, et qui menaceraient alors les habitations, même des rues les plus larges.

 

« Les grands paquebots ne devront jamais apparaître au centre du village » annonce Francis Duchapo le délégué communal aux transports maritimes. Une nouvelle apparemment très bien accueillie par les habitants de Fillols qui ne l'auraient pas supporté. Certains auraient même manifesté à l'avance pour que ces immeubles flottants, qui pourraient menacer passablement les habitations, n'envisagent jamais de traverser la cité conflentoise. "Ils ne sont pas compatibles avec notre écosystème, pas compatibles avec la vie des citoyens", témoignait une jeune femme lors d’une manifestation festive en mai 2022 où elle aurait quand même vu un paquebot rose traverser le village vers Taurinya.

 

Des accidents auraient pu avoir lieu en 2022

En outre, plusieurs accidents auraient pu durablement marquer les esprits si ils s'étaient produits. En juin 2022, un navire de 92.000 tonnes aurait pu, si il était venu, achever sa course folle contre un mur de jardin et aurait pu faire quatre blessés dont un plus ou moins grave selon les syndicats ou la NPR (Nouvelle Police Rurale© de Vernet). La même année, un autre paquebot, si il était venu, aurait également pu frôler les terrasses du café de l'union. Des maisons auraient alors été submergées par la vague... Par ailleurs, depuis trois ans, les véhicules touristiques, flottants ou non ont diminué dans la circulation filloloise à cause notamment de la crise du couillonavirus qui sévit un peu plus bas dans les vallées. Le centre-village, hors le passage d'ovins et autres bovins a ainsi été stabilisé et tout un chacun comprend l’utilité de la nouvelle interdiction pour les paquebots à venir. Pioc Escoltellufa, adjoint au maire, chargé du tourisme naval, du développement économique marin, du PAF (Port Autonome de Fillols), des pistes de luge et du recensement des bovins de moins de 125kg, admet lui aussi que le tourisme de masse pourrait faire bien du mal à ce village de sauvages encore un peu sauvage.

 

Pioc Escoltellufa (sous la pression menaçante de Didier C et Pierre F de Vernet. Vous pourrez les rencontrer au café de l'union à Fillols, le mardi, de 9h02 à 9h48) Pour toute réclamation : pioc.escoltellufa@orange.fr )

 

« Toute coïncidence avec l'article ci-dessous de France-info serait absolument fortuite. Ce serait un hasard total de déceler le moindre plagiat, voire la moindre inspiration... » Pioc E.

 

France-info, le 26 mars 2021 :

Le gouvernement italien va interdire l’accès des paquebots dans le centre historique de Venise (Italie). Ces immenses immeubles flottants traversaient en effet la ville, rasaient les quais de la place Saint-Marc et menaçaient les habitations.

Les grands paquebots devraient disparaître du centre-ville de Venise (Italie). Une nouvelle très bien accueillie par les habitants de Venise qui ne les supportaient plus. Certains avaient même manifesté pour que ces immeubles flottants, qui menaçaient passablement les habitations, cessent de traverser la cité italienne. "Ils ne sont pas compatibles avec notre écosystème, pas compatibles avec la vie des citoyens", témoignait une jeune femme lors d’une manifestation, le 20 août 2019.

 

Des accidents en 2019

En outre, plusieurs accidents ont durablement marqué les esprits. En juin 2019, un navire de 92 000 tonnes a achevé sa course folle contre un quai, faisant quatre blessés. La même année, un autre paquebot a frôlé les terrasses du quartier des Jardins. Des maisons ont alors été submergées par la vague. Par ailleurs, depuis un an, les bateaux de croisière ont disparu de la circulation à Venise, à cause de la crise du coronavirus. Le centre-ville a été stabilisé et tout un chacun comprend l’utilité de la nouvelle interdiction. Le maire adjoint chargé du tourisme et du développement économique, Simone Venturini, admet lui aussi que le tourisme de masse a fait bien du mal à sa ville. )

 

- - - - -

Port-Vendres/Polémiques

 

 

Madame, Monsieur,

 

Nous vous prions de trouver ci-joint une brève analyse de la situation à Port-Vendres.

 

Nous vous invitons à la diffuser auprès de votre audience. Elle montre l’absurdité de la situation et le mépris dans lequel les habitantes et habitants sont tenus, en n’exposant pas publiquement toutes les données du problème.

 

Il est de l’intérêt général d’informer le public, comme sur d’autres projets dans le département, au moment où des enjeux autrement vitaux s’imposent à l’action publique. Il est indispensable que les questions sans réponse claire par les autorités soient exposées au public, et creusées pour tous les moyens d’investigations possibles.

 

N’hésitez pas à partager vos réactions et questions, à l’adresse suivante.

pv_c_pas_que_des_quais@orange.fr

 

Et merci de nous tenir informés de l’usage que vous en ferez.

 

Initiative « Port-Vendres, c’est pas que des quais »

L’initiative « Port-Vendres, c’est pas que des quais » est portée par des associations locales et du département, et toutes les personnes volontaires qui rêvent de nouvelles perspectives pour cette ville et son paysage splendide.

 

*Le texte : 

 

Port-Vendres
Un entêtement d’un autre âge pour le port

Port-Vendres, le 19 juin 2023

À Port-Vendres, les autorités responsables du port semblent n’avoir pas compris que l’époque et les enjeux ont changé. Sinon pourquoi persévérer dans un projet imaginé voilà plus de trente ans et qui détruira un milieu naturel et détériorera un paysage splendide, engloutira à jamais des indices de l’histoire du port et de la ville, coûtera des masses de béton, des rejets considérables de gaz à effet de serre... et des dizaines de millions d’euros... avec, en retour, vraiment peu d’espoir de bénéfices économiques.

 

Dans le port de commerce de Port-Vendres, la longueur de quai disponible suffit largement à accueillir le cargo fruitier qui y fait une escale hebdomadaire, ainsi que les autres navires de marchandises ou yachts qui s’y arrêtent occasionnellement. Certes, le port a besoin d’aménagements de modernisation et de sécurisation, comme la possibilité de branchement électrique à quai des cargos réfrigérés, l’élargissement et la consolidation des zones de déchargement des conteneurs, l’amélioration des conditions d’accueil des plaisanciers et de leurs bateaux, ainsi que du tourisme de croisière, le développement de la zone de carénage... et des initiatives pour développer la pêche durable.

 

Or, le seul projet sérieusement mis sur la table par les autorités portuaires est la construction d’un quai supplémentaire pour le commerce dont on peut craindre qu’il ne génère aucune activité supplémentaire, et donc aucun emploi ou retombée financière pour la collectivité.

 

Combien ça va coûter et qui va payer ?

Au départ, l'enveloppe prévue était de 43,2 millions d’euros dont 20 millions d’euros (HT) consacrés à la seule construction du quai. Mais celle-ci a été réévaluée à 27 millions en juin 2022 (+35%). C’était une première estimation, car après des sondages faits à l'automne 2022 par l’entreprise chargée des travaux, il se dit que ça coûterait encore plus cher. On attend des éclaircissements par le Conseil départemental, toujours très discret sur l’affaire.

 

Au départ, il était dit que l'Europe, l’État français, la région Occitanie, le département 66 se partageraient la facture. Mais l'Europe a décliné et Mme Delga, présidente d’Occitanie, ne semble plus intéressée. Selon le préfet, l’État mettra 5 millions. Le plus gros de la facture sera donc payé par le Département. C'est bien ça, Mme Malherbe ? Sur quel budget et à la place de quoi ?

De nombreux sacrifices

 

Les Grandes Nacres (Pinna Nobilis) qui vivaient dans le port ont déjà fait les frais de l’opération. L’anse naturelle, qui fut autrefois une charmante plage recevant de nombreux visiteurs, sera comblée et bétonnée pour devenir une plateforme d’accueil de conteneurs. Et avec ces travaux, on va effacer toute trace de ce qui fut probablement, au vu de forts indices, un port antique romain. Cette thèse est contestée. Il est très simple de lever le doute en organisant des fouilles préventives ? C’est obligatoire, mais toutes les autorités, y compris plusieurs ministres alertés, s’y refusent. Étrange !

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La gestion du port elle-même, confiée à la Chambre de Commerce et d’Industrie, semble ne vouloir miser que sur le commerce maritime. Le bilan suscite la colère pour avoir délaissé la plaisance, la pêche et la réparation de bateaux.

 

Quelles perspectives pour le commerce ?

Le commerce maritime de fruits et légumes se remodèle très rapidement. L’étude d’impact économique de construction du quai, ou l’étude stratégique réalisée plus récemment, ne donnent aucune certitude sur la croissance du trafic de marchandises à Port-Vendres. 80% du tonnage importé à Port-Vendres dépend de la Compagnie Fruitière (producteur de fruits en Afrique et en Amérique centrale et négociant en Europe). Son possible départ de Port-Vendres est une question omniprésente dans l’étude stratégique d’extension du port. On se demande si elle restera assez longtemps pour justifier l’investissement dans le quai.

 

Et d’ailleurs, est-il vraiment raisonnable de confier, comme c’est envisagé, la gestion du port, dans le cadre d’une délégation de service public, à cette société multinationale, associée à la CCI dont le bilan depuis 60 ans laisse sceptique ? On a bien l’impression que les autorités publiques et les responsables du port veulent absolument ménager la Compagnie Fruitière. Mais quels engagements la Compagnie Fruitière a-t-elle pris en retour ? Les citoyennes et citoyens ont le droit de savoir. Mais là encore, la discrétion est la règle.

 

Face à ces impacts négatifs, ces coûts et ces incertitudes, il est encore temps de renoncer à ce vieux projet. Il faut, au contraire, fonder sur d’autres bases les perspectives de développement de la ville de Port-Vendres, trop souvent maltraitée ou délaissée. Et, pour les Pyrénées-Orientales, il faut choisir en priorité des projets répondant à des enjeux vitaux, comme le réchauffement climatique, le manque d’eau et le bien-être équitablement partagé de tous les habitants.

Toutes celles et tous ceux qui auront persévéré dans des choix délétères, ou qui n’auront pas usé de leur pouvoir (poids politique, influence médiatique, etc.) pour les dénoncer ou s’y opposer ne pourront se dédouaner de la responsabilité de ces échecs aux visages multiples.

 

Initiative « Port-Vendres, c’est pas que des quais ».

L’initiative « Port-Vendres, c’est pas que des quais » est portée par des associations locales et du département, et toutes les personnes volontaires qui rêvent de nouvelles perspectives pour cette ville et son paysage splendide.

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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