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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 10:36
bouse ou vie - dali et gala - Ciné à Collioure - colloque walter benjamin à Gérone
bouse ou vie - dali et gala - Ciné à Collioure - colloque walter benjamin à Gérone
bouse ou vie - dali et gala - Ciné à Collioure - colloque walter benjamin à Gérone
bouse ou vie - dali et gala - Ciné à Collioure - colloque walter benjamin à Gérone
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bouse ou vie - dali et gala - Ciné à Collioure - colloque walter benjamin à Gérone

La bourse ou la vie

 

Le tour d’écrou

Si tu fais un nouvel effort,
Nous arriverons à bon port.
Il nous faut construire demain
Du labeur même de tes mains.

Si tu fais un nouvel effort,
Crois-nous, tu n’auras pas eu tort
De chercher au fond de ta poche 
La clé d’un avenir si proche.

Si tu fais un nouvel effort,
Ton nom luira en lettres d’or
Au monument des pas-grand-chose
Tombés pour quelque juste cause,
Dont on sait, hélas! qu’ils sont morts
D’avoir fait un dernier effort.

Jean Iglesis

 

- - -

 

ciné à Collioure

 

Vous trouverez ci-joint le programme de la nouvelle saison que nous avons élaboré comme chaque fois entre coups de coeurs, découvertes, hommages, raretés d'ici ou d'ailleurs.

En collaboration avec la FCCM (Fédération des ciné-clubs de Méditerranée).

1ère séance: mardi 26 septembre.

Au plaisir de vous retrouver. Pour le ciné club. Marc Gilmant

 

- - -

BARCELONA :

Llibreria Jaimes Carrer València, 318 - 08009 Barcelona

Activitats culturals de la setmana 

 

27/09/2017 19:00

Présentation du livre " Gala et Dali, de l'autre côté du miroir"

 

Conversation entre Dominique de Gasquet et Madeleine Lavagna du Cercle des Français de Barcelone

  

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Barcelona : 

 

personalidades del arte y la cultura e intelectuales de diferentes ámbitos ofrecerán sus reflexiones y experiencias en las conferencias de CaixaForum Barcelona

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

QUIERO IR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ENTRADA 4 €

CLIENTES CAIXABANK 50% DTO.

 

 

 

 

 

CONFERENCIAS

 

NUNCA QUISE SER PINTOR, SIEMPRE HE QUERIDO SER…

 

Del 27 de septiembre al 20 de octubre

 

Una aproximación transversal a la obra de Andy Warhol a través de ponentes que conocieron al artista muy de cerca o mantuvieron relaciones profesionales con él.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ENTRADA 4 €

 

 

* librairie JAIMES, suite:

28/09/2017 19:00

Club de lecture Jaime le noir 33 : "Les noirs et les rouges, Alberto Garllini" à 19h

 

Chaque 4ème jeudi de mois nous vous proposons un Club de Lecture autour du Roman Noir en français.

  

Vous voulez parler en français ? Venez discuter sur un livre tous les 1ers lundi du mois, en collaboration avec le Cercle des français de Barcelone

Llibreria Jaimes

C/ València, 318

Barcelona, B 08009

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au Théâtre de l'Étang, à Saint Estève

 

 

 

C'est la deuxième édition à Saint Estève de notre festival de blues : SEM le Blues, trois soirées avec chaque soir deux groupes musicaux venus de toute la France qui animeront la scène du TDE à 20h30 et à 22h15.

 

À chaque entracte de soirée, les spectateurs se verront offrir gratuitement un verre de cocktail "Un Zest de Blues".

 

Les 6 groupes sélectionnés por les 3 sorées, chacun à sa manière, vont faire revivre ce blues que nous aimons, que l'on accompagne en tapant dans ses mains, en frappant le rythme avec ses pieds, ce blues triste ou trépidant qui exprime la musique du peuple noir au temps de l'esclavage mais aussi au temps de la ségrégation raciale américaine.

 

 

 

Jeudi 28 septembre

Parrain : ZEST du Riberal

 

 

 

20h30
AMAURY FAIVRE DUO

Amaury Faivre : chant, harmonica, guitare acoustique, 

Yves Staubitz : guitare acoustique

 

 

 

22h15
JAKEZ & THE JACKS

Jakez Rolland : guitare lead et chant
Thomas Allain : guitare rythmique et harmonica
Julien Dubois : basse
Hugo Deviers : batterie

 

Vendredi 29 septembre

 

Parrain: Cave Dom Brial

 

 

20h30
BLACKBERRY'N MR BOO HOO

Bastien Alzura (Blackberry) : chant, guitares
Franck Bailly (Mr Boo Hoo) : chant harmonica

 

 

 

22h15
CISCO HERZHAFT

Cisco Herzhaft : chant, guitare, dobro
Geneviève Dartavelle : harmonica
Bernard Brimeur : contrebasse
Patrick Cassotti : batterie

 

 

 

Samedi 30 septembre

Parrain : Carrelages Roques-Medrano

 

 

 

20h30
NEXT BLOCK

Youssef Remadna : chant, guitare, harmonica

Mike Greene : chant guitare

 

Billetterie au Théâtre de l'Etang : 04 68 38 34 95
Entrée soirée :
13€ (placement libre)
Pass pour les 3 soirées :
30€

 

Renseignements : www.rdvse.fr - rdvse@rdvse.fr - 06 72 80 39 86

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20 septembre 2017 3 20 /09 /septembre /2017 08:45
Galerie Odile OMS de Céret : dessins de Domene - Ecole d'été W.Benjamin à Portbou - Hélène PEYTAVI : Mountains and sea
Galerie Odile OMS de Céret : dessins de Domene - Ecole d'été W.Benjamin à Portbou - Hélène PEYTAVI : Mountains and sea
Galerie Odile OMS de Céret : dessins de Domene - Ecole d'été W.Benjamin à Portbou - Hélène PEYTAVI : Mountains and sea
Galerie Odile OMS de Céret : dessins de Domene - Ecole d'été W.Benjamin à Portbou - Hélène PEYTAVI : Mountains and sea
Galerie Odile OMS de Céret : dessins de Domene - Ecole d'été W.Benjamin à Portbou - Hélène PEYTAVI : Mountains and sea

Galerie Odile OMS de Céret : dessins de Domene - Ecole d'été W.Benjamin à Portbou - Hélène PEYTAVI : Mountains and sea

PEINTURE/ Livre d'ART /EXPOSITIONS :

 

**** MOUNTAINS AND SEA, le chemin de Walter Benjamin, Hélène Peytavi 

VOIX éditions, 2017 http://www.voixeditions.com/?product=helene-peytavi

FR - MONTAINS AND SEA propose une relecture sensible du chemin de Walter Benjamin entre Banyuls et Portbou.

Le livre opère un détournement de perspective, reconstruit un point de vue qui embrasse dans son ensemble la totalité du paysage entre mer et montagnes et qui va chercher dans la question de l’exil et de la frontière sa forme. On retrouvera sur la tranche du livre, la croix noire tracée à la brosse n°50 qui indique les mauvaises directions à ne pas prendre. Car la « route Lister » - c'est le nom d’un général de l’armée républicaine espagnole qui l’emprunta pendant la guerre d’Espagne et c'est ainsi que la nommait Vincent Azéma, maire de Banyuls qui aida les réfugiés - est escarpée, difficile et hérissée de voies sans issues.

Que voit-on ? Le milieu du livre se compose d’une frise photographique. La nuit tombe à cru sur Rumpissa. A l’Ouest, une couronne de montagnes étirée sur un soleil couchant ; à l’Est, une mer endeuillée. Les points cardinaux sont rabattus sur une seule et même ligne. La lune se lève au-dessus du chemin des crêtes. Le col est un refuge. Rumpissa, pause dans la chaîne des Pyrénées. 42ème parallèle. 42.4167 / 42° 25’ 0’’ Nord.

Ce travail de construction, déconstruction, reconstruction du sentier de l’exil à partir d’une histoire naturelle réinventée de la Méditerranée, berceau de la botanique, est dédié à Walter Benjamin et à Mahamadou Traoré.

Le projet a fait l’objet de deux traversées à pied, la première en septembre 2016, la deuxième  en juin 2017, qui ont donné lieu à la production d’un herbier, de photos, de dessins et de textes, le tout assemblé et composé par le travail éditorial essentiel de Richard Meier pour Voix éditions qui a permis d’atteindre les objectifs du livre : une balade botanique et poétique du chemin de Walter Benjamin, entre mer et montagnes, empruntant à l’anglais, langue de l’exil, son titre.

 

MOUNTAINS AND SEA, el camin de Walter Benjamin, Hélène Peytavi, 

VOIX éditions, 2017 http://www.voixeditions.com/?product=helene-peytavi

 

CAT - MONTAINS AND SEA proposa un re-lectura emotiva del camí de Walter Benjamin entre Banyuls i Portbou.

El llibre presenta una nova i inusual perspectiva, reconstrueix un punt de vista que abasta en el seu conjunt tot el paisatge entre mar i muntanyes i que busca la seva forma en la qüestió de l'exili i de la frontera. A la vora del llibre trobem la creu negra traçada amb pinzell n ° 50 que indica les males direccions que no s’han de prendre. Doncs, la “ruta Lister” - nom prestat durant la guerra d’Espanya per un general de l’armada republicana espanyola que i que la va anomenar així Vincent Azéma, alcalde de Banyuls que  ajudà els refugiats-  és escarpada, difícil i plena de vies sense sortida

Què hi veiem? El centre del llibre es composa d’un fris fotogràfic. La nit cau sobre Rumpissa. A l’Oest, una corona de muntanyes estesa sobre un sol ponent; a l’Est, un mar de dol. Els punts cardinals s’agrupen en una mateixa i única línia. La lluna s’alça per damunt del camí de la cresta. El coll és un refugi. Rumpissa, pausa a la carena dels Pirineus. paral·lel 42,  42.4167 / 42° 25’ 0’’ Nord.

Aquest treball de construcció, de-construcció, reconstrucció del sender de l’exili a partir d’una història natural reinventada de la Mediterrània, bressol de la botànica, està dedicat a Walter Benjamin i Mahamadou Traoré.

El projecte ha estat objecte de dues travesses a peu, la primera el setembre del 2016, la segona el juny del 2017, que han donat lloc a la producció d’un herbari, fotografies, dibuixos i textos, tot el conjunt muntat i compost per Richard Meier per Voix éditions que ha permès d’assolir els objectius del llibre: un passejada botànica i poètica del camí de Walter Benjamin, entre mar i muntanya, prestat de l'anglès, llengua de l'exili, el seu títol.

 

MOUNTAINS AND SEA, el camino de Walter Benjamin, Hélène Peytavi, 

VOIX éditions, 2017 http://www.voixeditions.com/?product=helene-peytavi

 

CAST - MONTAINS AND SEA propone una emotiva relectura del camino de Walter Benjamin entre Banyuls y Portbou.

El libro presenta una nueva e inusual perspectiva, reconstruye un punto de vista  que abarca en su conjunto todo el paisaje entre mar y montañas y que busca su forma en la cuestión del exilio y de la frontera. Nos encontramos en el lomo del libro, la cruz negra, trazada  con pincel Nº 50 que indica las direcciones que no hay que  tomar. Porque,  la ' ruta Lister’- es el nombre tomado durante la guerra de España por un  general del ejército republicano español y llamada así por Vincent Azéma, alcalde de Banyuls, que ayudó a los refugiados - es escarpada, difícil y llena de vías sin salida.

¿Qué vemos? La mitad del libro consiste en un friso fotográfico. Cae la noche  sobre Rumpissa. Al oeste, una corona de montañas suspendida a un sol poniente; al este, un mar de luto. Los puntos cardinales se agrupan en una misma y única línea. La luna  se levanta por encima del camino de la cima. El puerto es un refugio. Rumpissa, pausa en la cadena de los Pirineos. paralelo 42 º. 42.4167 / 42 ° 25' 0 "Norte.

Este trabajo de construcción, deconstrucción, reconstrucción del sendero del exilio a partir de una  historia reinventada natural del Mediterráneo, cuna de la botánica, está dedicado a Walter Benjamin y MahamadouTraore

El proyecto fue objeto de dos travesías a pie, la primera en  septiembre de 2016, la segunda en junio de 2017, que dió lugar a la producción de un herbario, fotos, dibujos y textos, todo el conjunto montado y compuesto por Richard Meier para Voix éditions que ayudó a alcanzar los objetivos del libro: un paseo botánico y poético del camino de Walter Benjamin, entre mar y montaña, tomando prestado del inglés, lengua del exilio, su título.

 

MOUNTAINS AND SEA, Walter Benjamin’s path, Hélène Peytavi, 

VOIX éditions, 2017http://www.voixeditions.com/?product=helene-peytavi

 

ENG - MOUNTAINS AND SEA offers a rereading of Walter Benjamin’s path from Banyuls to Portbou.

The book embrasses the whole landscape of sea and mountains. The questions of exile and border guide the book’s structure. On each book edge is a black cross number 50  indicating the wrong directions. Because Lister’s road is steep and difficult leading to many dead ends. This road is named after a general of the spanish republican army who crossed it during the spanish war. It is also how Vincent Azéma, the mayor of Banyuls who helped the spanish refugees, called it.

What do we see ? In the middle of th book is a photographical line. Night sinks over Rumpissa.

In the West lies a ring of mountains stretched under the setting sun ; East, lies a bereaved sea. The cardinal points are line up.The moon rises over the mountain ridges. Rumpissa, the mountain pass is a shelter, a rest place inside the Pyrenees mountain chaine. 42nd parallel. 42.4167 / 42° 25’ 0’’ North. The natural and botanical history of this mediterraneen region allows the construction, deconstruction and reconstruction of this exil trail and is dedicated to Walter Benjamin and Mahamadou Traoré. Two crossing lead the project. The first one in september 2016 and the second in juin 2017 leading to a herbaria, photos, drawing, texts. They were assembled and brought together by Richard Meier’s editorial work for the Voix editions. Thanks to his work the books goals were reached, illustrating a botanical and poetical walk along Walter Benjamin’s path, between mountains and sea. The title written in english suggest the langage of exile.

 

***GALERIE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN À CÉRET

Nous sommes ouverts du mardi au samedi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h.

site : http://www.odileoms.com/ 

 

QUIM DOMENE

du 16 juin au 30 septembre 2017

Lettres à Kurt Schwitters

Quim Domene s’est intéressé depuis 2005 à l’univers Dada et en particulier à Kurt Schwitters, artiste allemand, animateur du mouvement à Hanovre.

Au tavers de cette série "lettres à Kurt Schwitters" Domene revisite Schwitters bien sûr mais aussi le mouvement Dada, le surréalisme et les avant-gardes artistiques du vingtième siècle. Le sujet de ses œuvres se réfère également à la mémoire historique, à l’histoire de l’art mais aussi à l’actualité. Une multitude de références croisées construisent des relations parfois fortuites, souvent ironiques entre les objets, les images et des symboles.

On découvre, au fil des œuvres, les effigies ou les références à Schwitters bien sûr  mais aussi plus largement à Rothko, Johns, Mapplethorpe, Courbet, Duchamp, Picabia… ou encore à Einstein, Lénine, Kafka, Picasso…  On remarque aussi des références au terrorisme, à la politique, et plus simplement aux objets du quotidien. 

C'est à notre demande qu'il a introduit la figure de Dali dans cette série, mais il est évident que ce personnage complexe et contreversé ne pouvait qu'y figurer. En effet si Breton était le "Pape" du surréalisme, on peut se demander au vue de son œuvre, de ses écrits et de sa vie, si Dali n'en était pas le "Dieu"?

 **Principaux repères biographiques

Né en 1948, Catalan et autodidacte, Quim Domene a commencé par travailler comme graphiste et designer avant de se tourner vers la peinture. 
Sa pratique est pluridisciplinaire : photographie, sculpture et installations ; ses œuvres procèdent de la récupération, de la juxtaposition, utilisent souvent des caractères typographiques et des références à l'Histoire de l'Art, de la Politique ou de la Philosophie.

Il expose avec différents collectifs dés 1968 , puis réalisera ses premières expositions personnelles à partir de 1974.

A partir de 1980 il expose un peu partout en Europe: Hannovre,Kassel, Sttutgart, Dusseldorf, Bonn, Bordeaux et Toulouse. Puis en Suède et à Zurich en Suisse.

En 1998 il commence à exposer au Japon, à Kobe, Osaka et Tokyo.

Il expose à la Galerie Trintignant à Montpellier en 2014 et est depuis représenté par la Galerie Samira Cambis.

Il est présent en permanence à la galerie Rasmus à Odense, Danemark.

Il a participé à plusieurs éditions des foires ARCO et ESTAMPA à Madrid.

Il a réalisé de nombreuses interventions permanentes ou éphémères dans des espaces publics, la dernière à Barcelone en décembre 2016.


"Robert Willing" <rw3612@gmail.com>

De notre correspondant en CATALOGNE : 
 20/09/17 08:35
objetCal una repolitització cívica i activa

Cal  una repolitització  cívica  i  activa

 

 

Darrerament  es torna  a comentar en els cenacles  del poder de l’altiplà madrileny que cal aplicar  l’article  155   de   CE.  De fet, ja  l’estan aplicant de facto. A més, ja vivim  en una atmòsfera  d’un  autèntic  estat  de  setge;  però que vagin en compte, ja que darrerament  cada  vegada més  governs, parlaments i  mitjans de premsa internacionals, entre ells  dos importants mitjans emblemàtics europeus –els prestiogiosos rotatius Le Monde i Der Spiegel- són molt crítics amb el dogmatisme  i  l’autoritarisme  antidemocràtic del  govern Espanyol .

 

Una important  majoria  de  mitjans de  comunicació  europeus  en  llengues  molt  diverses –mitjans petits  i grans- no entenen  gairebé  res del que  està passant amb  la  reacció  furibunda  i  irracional  del govern  espanyol  contra  Catalunya. Des del  segrest (la retenció)  per  part de l’empresa semiestatal “Correos”, de la revista  d’Òmnium  i  la  publicació de Poble Lliure  La Veu, passant per “l’entrada”, sense  ordre  judicial,   de la Guàrdia Civil,  sense ordre  judicial,   a l’empresa de missatgeria Unipost de Terrassa, fins els  arbitraris  escorcolls a unes  quantes impremtes d’arreu de la geografia  catalana, tot  això  fa  difícil   creu  que, a hores  d’ara, l’Estat  espanyol és un estat de drret  com cal. Tinc  amics  francesos, escocesos,  anglesos, alemanys, flamencs  i d’altres  que  quan els  explico tot  això queden  horroritzats i resten esmapwerduts  davant  d’aquestes  acttuacions  tan arbitràries  i impròpies d’Estat que  forma  part, d’ençà de 1986, de la UE.  

 

No hi ha dubte que cal seguir insistim que la mobilització ha de  continuar, més  que  mai, essent cívica i permanent. També  és molt  important  en aquests moments  animar  i impulsar una  molt  més intensa repolitització  cívica i activa  del màxim nombre de catalans (estimular que adquireixin més consciència social i nacional) i, alhora, fer saber -més  i millor- a Europa i al món sencer que el model/règim espanyol del 1977/1978 està completament exhaurit, és poc democràtic i “podrit” de corrupció pels quatre costats .

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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 10:40
Pilar Parcerisas - Conférence sue les musées à Barcelone par James RONDEAU - Conférence W.Benjamin au Boulou
Pilar Parcerisas - Conférence sue les musées à Barcelone par James RONDEAU - Conférence W.Benjamin au Boulou
Pilar Parcerisas - Conférence sue les musées à Barcelone par James RONDEAU - Conférence W.Benjamin au Boulou
Pilar Parcerisas - Conférence sue les musées à Barcelone par James RONDEAU - Conférence W.Benjamin au Boulou
Pilar Parcerisas - Conférence sue les musées à Barcelone par James RONDEAU - Conférence W.Benjamin au Boulou

Pilar Parcerisas - Conférence sue les musées à Barcelone par James RONDEAU - Conférence W.Benjamin au Boulou

 

 

Pilar Parcerisas i Colomer

 

 

 

 

Pilar Parcerisas i Colomer (Manresa, 1957) és crítica d'art, curadora d'exposicions independent i guionista (guide littéraire)

 

Es va doctorar en Història de l'Art i llicenciar en Ciències de la Informació per la UAB. És un dels membres fundadors del diari Regió 7. Es va formar com a comissària amb Harald Szeemann. Ha comissariat nombroses exposicions d'art. 

També és crítica d'art del diari Avui. Com a guionista, seus són els guions de les pel·lícules Entreacte (1988), L'última frontera (1992) i Babaouo (1997).

 

És membre de l'Associació Internacional de Crítics d'Art (AICA) i vocal del consell del MACBA.[1] i ha format part del Patronat de la Fundació Joan Miró com a representant de la Conselleria de Cultura de la Generalitat de Catalunya. Va ser des del 21 de gener de 2009 vicepresidenta del Consell Nacional de la Cultura i de les Arts.[2] També ha sigut presidenta de l'Associació Catalana de Crítics d'Art (ACCA), càrrec actualment ocupat per Joan Maria Minguet.[3]

 

 

Aquestes són algunes de les exposicions més rellevants que ha comissariat.

  • Juntament amb Maria Josep Balsach i Carles Hac Mor va comissariar el cicle d'exposicions de l'Espai 10 del curs 1983-1984
  • Idees i Actituds. Entorn de l'art conceptual a Catalunya, 1964-1980... (1992)
  • Joseph Beuys. Manresa Hbf (1994)
  • Agnus Dei. L'art romànic i els artistes del segle XX (1996)
  • Dalí. Afinitats Electives (2004)
  • Man Ray, llums i somnis i Accionisme vienès (2008)
  • Il·luminacions. Catalunya visionària (2009)
  • Construccions Líriques. Man Ray, Leandre Cristòfol. L'objecte i l'esperit Dadà (2009)[4]

Publicacions

  • Equipatge de mà (1997)- Selecció dels seus articles a Art & Co.
  • La màquina de l'art (2003)
  • Conceptualismo(s). Poético, políticos y periféricos. En torno al arte conceptual en España, 1964-1980 (2007).
  • Barcelona Artz-Zona (2008)
  • Duchamp en España (2009)[5]

Referències

  1. Anar
    Llistat de membres del consell del Macba
  2. Anar
    [1], Oficina de Comunicació de la Generalitat de Catalunya, 19 de desembre 2008. (data d'accés: 09/08/2010)
  3. Anar
    «Joan Maria Minguet substitueix Parcerisas en la presidència de l'ACCA». Bonart [Girona], núm. 133, novembre 2010, p. 66. ISSN: 1885-4389.
  4. Anar
    Parcerissas, Pilar; Navarro, Jesús. Construccions Líriques. Man Ray, Leandre Cristòfol. L'objecte i l'esperit Dadà. Lleida: Departament de Cultura i Mitjans de Comunicació, 2009, p.. D.L.B:37.639-2009. «MRLC09»
  5. Anar
    «Pilar Parcerissas». L'Enciclopèdia.cat. Barcelona: Grup Enciclopèdia Catalana.

 

 

PARIS,  15/09/2017

 

« El dia de la sípia » d’Emili Manzano aux ‘Rencontres du

film sur l’art’ du Centre Wallonie Bruxelles

 

En collaboration avec SensoProjekt, le Centre Wallonie Bruxelles projettera le film du réalisateur

catalan Emili Manzano où le portrait de l’écrivain Enrique Vila-Matas par l’artiste Miquel Barceló

est l’occasion d’une rencontre entre ces deux personnalités à Paris. La projection aura lieu le

15 septembre à 19h, dans le cadre des deuxièmes ‘Rencontres du film sur l’art’ au CWB.

(C) Institur R.LLULL, Paris

 

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* Barcelone, conférence sur le musée le 18 sept

CONFERENCIA

 

 

 

 

 

El museo, espacio público de futuro

 

 

James Rondeau, director del Departamento de Arte Contemporáneo del Art Institute de Chicago, se planteará el futuro de los museos en la conferencia “Un museo del pensamiento vivo: dar forma a nuestro rol como institución inclusiva plural y global.”

 

La charla tratará sobre la evolución de los museos como un lugar no solo destinado a coleccionar, conservar y mostrar obras de arte, sino también como un espacio público que ayude a activar e inculcar valores culturales y sociales en los diferentes tipos de público.

 

Lunes 18 de septiembre, a las 19 h

 

   
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Fundación Bancaria Caixa d’Estalvis i Pensions de Barcelona, “la Caixa”. Todos los derechos reservados.

 

Institut Ramon Llull/ Newsletter # 76

SEPTEMBRE 2017 / PARIS, FRANCE

Paris

PARIS,  17/09/2017

 

L’Étrange Festival célèbre le 50 anniversaire du Festival de Sitges avec un focus catalan

 

Un focus sur le cinéma fantastique catalan est au programme de cette 23ème édition de l’Étrange Festival qui aura lieu comme chaque année au Forum des Images. Entre autres, nous pourrons découvrir les classiques incontournables tels qu’Angoixa de Bigas Luna et Tras el cristal d’Agustí Villaronga ou les étonnantes nouveautés El ataúd de cristal d’Haritz Zubillaga et Cold Skin, de Xavier Gens. Ce dernier, adaptation du roman homonyme d’Albert Sánchez Piñol, sera projeté en première mondiale.

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8 septembre 2017 5 08 /09 /septembre /2017 09:48
Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...
Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...
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Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...

 

***Rencontre exceptionnelle avec Titouan LAMAZOU Prix Méditerranée du livre d’Art 2017
14h30-17h - Conférence de Titouan Lamazou à la CCI, salle des conférences, palais consulaire quai Sadi Carnot
17h30 - Vernissage de l’exposition de Titouan Lamazou « Vendée globe 1989-1990 » à l’agence du Castillet de la Caisse d’Epargne 1, boulevard Wilson 66000 Perpignan  

Dédicaces des ouvrages en collaboration avec la Librairie Cajelice 

 

Titouan Lamazou invité d’honneur du Visa OFF 2017

 

Lauréat du prix Méditerranée du livre d’art 2017, les œuvres de Titouan Lamazou seront présentées du 2 au 16 septembre à, l’Indépendant, la CCI, la Caisse d’Epargne, la Villa Duflot et l’atelier d’art graphique L 401. Conférence du CML avec l’artiste, vendredi 8 septembre à 14h30 à la CCI.  

 

Navigateur et peintre, Titouan Lamazou a poursuivi depuis son plus jeune âge ces deux chemins en parallèle. Il est tour à tour identifié comme naviga­teur, carnettiste, artiste voyageur, poète engagé
 Il se destine très tôt au métier d’artiste. Déçu par l’enseignement des Beaux-Arts, il embarque à 17 ans pour un tour du monde en bateau. Son but : réaliser un carnet de voyage. Mais, de fil en aiguille, l’artiste prend goût au monde de la voile et entame une carrière de navigateur.  Il démarre ses premières expéditions maritimes en 1976 avec Eric Tabarly puis Jean Louis Etienne en 1979. Dans les années 80 et 90, le navigateur accumule un époustouflant palmarès à bord d'Ecureuil d'Aquitaine I puis II, monocoque avec lequel il remporte les courses les plus célèbres : Vendée globe et Route du Rhum.

Toute victoire est un naufrage. Tout naufrage est une victoire. Titouan-1990, c'était Bonaparte au pont d'Arcole. Il venait de remporter le premier Vendée Globe, de défoncer à coups de bottes marines les portes de la demeure des grands hommes de mer. Il était béni des dieux, admiré des hommes, chéri des femmes. Mais il peinait à accommoder sa soif de grandiose et son relativisme artiste. 

Itinéraire vagabond d’un globe-trotter

Titouan Lamazou est un artiste. Il organise des expositions de ses peintures. Dès le début, ses voyages sont l'occasion de récits édités sous forme de livre et d'exposition de peintures. En 1997 il publie son premier carnet de voyage dans le magazine d'Air France puis en 2001 démarre son projet Femmes du monde qu'il poursuit jusqu'en 2007 et donne lieu à l'exposition du même nom au Musée de l'Homme.

En 2011 il part à la rencontre des femmes victimes des conflits au Congo Kinshasa et publie en novembre Ténèbres au Paradis qui rassemble témoignages, peintures et photographies pour donner un autre visage aux bouleversements et aux drames humains que connaît la région des Grands Lacs. Les femmes que Titouan Lamazou peint représentent les forces vives qui habitent tout Homme. Elles nous transmettent par leur dignité et leur beauté l'espoir et la richesse d'un témoignage qui va au-delà des clichés.

Ses périples font l’objet de nombreux ouvrages : Carnets de voyage (Gallimard, 1998), Rêve de désert publié avec Raymond Depardon (Gallimard, 2000) ou encore Congo Kinshasa (Gallimard, 2001). Son travail lui vaut d’être nommé Artiste de l'UNESCO pour la paix. Son dernier livre Ouvres vagabondes 1965-2015 (Gallimard, 2017) a reçu en juin 2017 le prix Méditerranée du livre d’art. Illustré par plus de 200 œuvres, Titouan Lamazou y évoque son itinéraire vagabond depuis sa jeunesse, dans les années soixante, jusqu'à nos jours et à ce vieux rêve de bateau-atelier qui réunira ses multiples sillages. Un artiste humaniste, un être de générosité et d'empathie à découvrir à Perpignan à l’occasion du Visa Off.

 

 

Rencontre avec Titouan Lamazou vendredi 8 septembre à 14h30 à la CCI

 

Conférence publique de Titouan Lamazou organisée par le CML autour de son livre primé Œuvres vagabondes 1965-2015(Gallimard) , prix Méditerranée du livre d’art et ses expositions Off 2017. Dédicaces sur place avec le concours de la librairie Cajélice. Entrée libre.

 

 

- - - 

 

***ITINERAIRE roman par Guillaume LAGNEL :

Prochains rendez vous  sur les chemins du Maître ....

 

DIMANCHE 10 SEPTEMBRE A ST PAPOUL (AUDE)
ESTIVALES ROMANES 2017
CINQUEME JOURNEE MAITRE DE CABESTANY

 

A 17h Présentation du décor du chevet de l'église abbatiale attribué au Maître de Cabestany - 

suivie du concert Romances séfarades par Hurtado-Ros

 dans le cadre du festival : les troubadours chantent l'art roman en Occitanie 

Direction Gérard Zuccheto

Projection du film Signal sur les chemins du Maître de Cabestany à l'issue du concert 

Le verre de l'amitié prolongera cette belle rencontre
Entrée 10e   contact 0468949775  

Photos Jean Louis Camirelli

 

A LAGRASSE LE 16 SEPTEMBRE CONFERENCE ALPHONSE SNOECK  contact : 046843 14 42 / 06 08 83 83 99

 

A CABESTANY CENTRE DE SCULTURE ROMANE LES 16 ET 17 SEPTEMBRE  contact : 04 68 08 15 31    contact@maitredecabestany.fr

 

DERNIERS JOURS......

- A l'Institut des Arts du Masque à Limoux 

Tous les vendredis, samedis, dimanches jusqu'au 17 septembre

Exposition Art Roman :  De la sculpture au masque ...

"Du Maître et des Anges"  inspiré du Maître de Cabestany

contact 0611681560  Entrée libre

 

- Les Journées Européennes du Patrimoine à Limoux   Programme à venir les 15/16/17 septembre

 

Pour être tenus informé de l'Institut  (IAM) 

Actualités et témoignages ... vidéos présentées dans le cadre de l'exposition en ligne ...

 

FB :  https://www.facebook.com/IAM.LIMOUX/?view_public_for=302028096839648

 

« SUR LES CHEMINS DU MAITRE DE CABESTANY » 

«ESTIVALES ROMANES » : « Les Journées « Maître de Cabestany » 

 

 

Une «opération signal » organisée à l'été 2017, associe les communes et sites de l’Aude et des Pyrénées Orientales. Elle préfigure, par ses actions concertées, un premier festival consacré à l'oeuvre de ce grand maître médiéval « Sur les Chemins du Maître de Cabestany » qui viendra dès l’été 2018 lui rendre hommage en terres occitanes et catalanes, de St Papoul à Sant Pere de Rodes. Ces journées « Maître de Cabestany » inviteront le grand public à lever le voile sur ce mystérieux artiste à l’occasion d’un concert, d’une lecture, d’une conférence, d’une exposition, d’une mise en images ou en lumière du site historique. Contact : 0611681560

 

Guillaume Lagnel

mobile 0611681560

guillaumelagnel@gmail.com

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24 août 2017 4 24 /08 /août /2017 08:24
Chers dubitatifs ! par Guy Jacquet - Expo Le Boulou (66) : Raymond Attanasio à l'EDA
Chers dubitatifs ! par Guy Jacquet - Expo Le Boulou (66) : Raymond Attanasio à l'EDA
Chers dubitatifs ! par Guy Jacquet - Expo Le Boulou (66) : Raymond Attanasio à l'EDA

***

Chers Dubitatifs, 

 

Annonce au haut-parleur dans les rues ce matin :

 

"Venez découvrir les 40 voleurs et tous leurs amis ce soir à 20 h 30 " 

 

??

 

Mais pas un nom, aucun indice sur les détournements, prises illégales d’intérêts, favoritisme, diffamation, abus d'autorité, tortures, agressions, usurpations, faux et usages de faux, discriminations, propos racistes, incitation à la haine, trafics en tous genres, illégalités sur les marchés publics ou contrats foireux divers et multiples ...

 Alors  ne les oublions pas dans nos prières avant  alzheimer: 

Fillon, Pezet, Laignel, Tiberi, Tapie, Balkany, Cahuzac, Guerini, Lepen, Juppé, Ferant, Dassault, Gobert, Carignon, Granier, Pradille, Mellick, Puigmal, Poniatowsky, Hortefeux, Tuduri, Sandras, Barèges, Polony, Meslot, Simonpietri, Ayrault, Schuller, Flosse, Bompard, Coutteiller, Payé, Chazal, Drut, Habdig, Blanc, Chabert, Reynaud, Alduy, Ceccaldi, Michaux Sevry, Millard, Rey, Chevreux, Basile, Brun , Bedier, Ferrand, Cazenave, Vestri, Donnedieu Devabre, Pemezec, Destrade, Echochard, Adam, Cambadelis, Lechevalier, Sanmarco, Delessard, Wildenstein, Abdi, Spithakys, Buillard, Cressiot, Bozzi, Vergés, Balduyck, Spicher, Bernier, Masdeu Arus, Forret, Lara, Simonot, Mégret, Gironcel, Martinet, Gollnisch, Jaffres, Bozzi, Gremetz, Begin, Cohen , Hoarau, Solal, Klein, Monteiller, Bonal, Holtzer, Alliot, Lyoen, De Noell, Royal, Teulade, Belviso, Mazières, Bernard de Leersnyder, Bassot, BInder, Viard, Fuerra, Deshayes, Voute, Zaïdani, Lecointre, Cuvilliez, Roueyre, 

N'Galouo-Bocquet ..................................................................................................................... 

 

Je sais, oh oui,  je sais, ça fait plus de 40, mais je ne peux remonter que de quelques années et encore je dois en oublier...  

mais si ''impossible n'est pas français", imposable le demeure à donf !!!

" Et on ne peut se contenter de regarder passer les cadavres sous les ponts" comme le dit

Eric de Montgolfier !! 

 

Quoi ? Comment ? Vous dites ...?

AH, Que fait la police ?  

 

Ben rien...

elle est à la plage pour partager les grains de sable entre UMP, PS, FN, PC.... et autres!

 

- - -

 

calendrier expo EDA automne >>

22 août 2017

Raymond Attanasio à l'EDA

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l'invitation au voyage de Raymond Attanasio

 

 

Né en 1954 à Alger, Raymond Attanasioest arrivé en 1962 à Sète, où son père, imprimeur, le pousse à suivre la même voie… Mais l’envie de peindre est déjà là, le hasard et les rencontres artistiques feront le reste... Quelques années de découvertes techniques, puis quelque chose se déclenche : « Seul dans mon atelier, devant une grande toile, quelque chose que j’ignore posséder se révèle à moi. A chaque coup de pinceau, à chaque changement de couleur, je ressens une sorte d’euphorie. La toile s’assemble de manière intuitive ».
 

 

cliquer ci-contre: Raymond Attanasio À L'eda

cliquer ci-contreRaymond Attanasio

https://eurocultures.fr/evenements/exposition-de-raymond-attanasio/

 

 

Exposition de Raymond Attanasio

https://eurocultures.fr/evenements/exposition-de-raymond-attanasio/

 

VERNISSAGE LE VENDREDI 1er SEPTEMBRE A 18H ET CONFERENCE-DEBAT A 18H30

Raymond Attanasio

http://www.attanasioraymond.com/

Raymond Attanasio animera à l'EDA, un atelier le mercredi 6 septembre à 15h* et proposera aux participants de prendre conscience du moment et de l'état dans lequel ils sont lorsqu'ils créent (support: encres sur papier), le résultat étant moins important que le ressenti.

voir la vidéo ci-dessous:

Espace des Arts - Le Boulou.mp4

https://drive.google.com/file/d/0B2Ul1m_1Q8PjS3ppR1A0Q2tuTUU/view

* Sur inscription à compter du 1er août (5 euros à régler à l'artiste le 6 sept) au: 04 68 83 36 32 ou: espacedesarts@mairie-leboulou.fr

 

 

 

 

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23 août 2017 3 23 /08 /août /2017 09:30
l'ART en chocs - Impact ART  chez ARTRIAL à Perpignan  -  Ciné à la frontière
l'ART en chocs - Impact ART  chez ARTRIAL à Perpignan  -  Ciné à la frontière

l'ART en chocs - Impact ART  chez ARTRIAL à Perpignan  - Ciné à la frontière

***Exposition à Perpignan, place RIGAUD :

l'ART en chocs - Impact ART  chez ARTRIAL - Perpignan 

 

 

Artrial, galerie consacrée à la peinture figurative, ouvre son espace à un double trio d'artistes plasticiens :  Deux photographes et un peintre font l’essentiel de l’exposition  pour donner leurs visions d'un monde de chocs et d'émotions, puis sculpteurs et technologie moderne sont aussi de la partie lors de cette période de festival Visa Pour l’Image

 

L'émotion est  provoquée par une stimulation de nos sens. Ce trouble subit nous encourage à la réflexion, à la mémoire, à l'action, au désir ou à la répulsion, à de diverses réactions. L'émotion esthétique nous affecte avec autant de force que celle du vécu et nous fait envisager des souffrances ou des plaisirs comme s'ils étaient ressentis. Pour l'exposition de la rentrée, et pendant le festival Visa pour l'Image, la galerie Artrial s'ouvre à différents procédés plastiques qui guident nos émotions selon notre sensibilité : la peinture, la sculpture, la photographie, ainsi que les nouvelles technologies qui s'immiscent progressivement.

 

 

Yannick Fournie, peintre, présente un hyper-réalisme flamboyant avec des personnages acteurs de scènes de vie souvent intrigantes, héros sortis de notre réel vu comme un film. L'artiste est dans et hors la toile pour mieux la maitriser, souvent présent en autoportrait. Il campe ses sujets dans un rapport direct intimidant mais séducteur qui introduit  la question du réel ou du fictif. Le charisme de Yannick Fournie et son ouverture au monde l'ont directement conduit aux Etats-Unis, Côte Ouest ou Est et à Cannes où résonnent les pas des stars. Thierry Mugler a crée la mode "des héros de tous les jours", Yannick Fournie en fait leur portrait. 

 

Autre lien avec les Etats-Unis, Jean-Baptiste Carhaix, lyonnais, nous fait l'honneur d'exposer une série inédite des "Sisters of Perpetual Indulgence of San Francisco". Ce travail photographique mené de 1983 à 1993 expose avec l'esthétique de la mise en scène le combat réel et toujours d'actualité mené pour affirmer l' homosexualité libre. Eros et Thanatos sont présents dans ce combat contre la religion moralisatrice et destructrice. La photographie a immortalisé ces personnalités théâtrales qui sont aussi désormais des anges. 

 

Photographe parisien mais surtout grand voyageur Louis-Paul Ordonneau est l'invité de VISA OFF chez Artrial. Emotion pacifiée si cela est possible avec la représentation de l'idée de frontière entre réel et esthétique du réel. Cette exposition photographique donne à voir au-delà de la réalité pour trouver la vérité. Louis-Paul Ordonneau est un " peintre photographe ", qui sait peindre... Il dit de ses photographies : "Mes images je les fais pour que les gens ressentent des émotions, se retrouvent à avoir un souvenir qui va réémerger ou une approche du réel nouvelle et c’est donc très important qu’ils soient seuls face à l’image, qu’ils l’appréhendent ou la rejettent. Mais çà n’est certainement pas à moi de leur dire “attention, il faut que vous regardiez çà de telle manière”"

 

Artrial s'ouvre aussi sur la sculpture et les technologies nouvelles, avec particulièrement,  les travaux d'Olivier Diaz de Zarate :  ici les portraits en reflets et éclats de l'homme moderne qui chute, plane ou crie. Cet artiste écclectique et moderne en styles nous donne en aperçu l'histoire des martyrs actuels : homosexuels jetés du haut d'immeubles en Arabie Saoudite. On rejoint le cadre du festival du photojournalisme : dénoncer le réel par l'image. 

La sculpture de Pierre Garçon nous détaille l'archéologie de la sensualité avec de la pierre sculptée, taillée, polie, rappel pour se souvenir que l'émotion vient parfois d'une partie du corps et du coeur. Chaque détail anatomique fait état de sa douceur, la sculpture mérite les caresses. L'archéologie renouvelée nous permet de les posséder et de les toucher.  

Van Binh sculpteur  peintre, tireur, présente deux sculptures sur l'impact direct de la balle d'un fusil sans nous laisser le temps de réfléchir.  Violence brute et esthétique de l'émotion. La 3D touche car nous avons  une épaisseur, nous sommes nous-même un volume. Ce sont les mouvements du volume qui vole en éclat qui nous projettent vers notre propre représentation et activent nos sens.

 

Agenda de L'Art en chocs - Impact art :

L'Art en chocs - Impact art commence le vendredi 1er septembre avec un vernissage à 18h30. 

Jean-Baptiste Carhaix offre une visite commentée des "Sisters of Perpetual Indulgence of San Francisco" lundi 4 septembre à 16h. 

Louis Paul Ordonneau sera présent le 8 au soir en compagnie d'un groupe de musiciens pour commenter son exposition.

Le vernissage de l'exposition de Louis paul Ordonneau offert par la CCI aura lieu le samedi 9 septembre en coopération avec le café Pams. 

Fin de l'exposition : samedi 23 septembre. 

 

Contact :

Céline MARCADON - Galerie ARTRIAL - 30, place Rigaud- PERPIGNAN 

06 81 42 98 75

cmarcadon@gmail.com

 

- - -

Lettre de Joseph MARESO à propos de son expo au Perthus :

 

Bonjour, 

 

je suis désolé de vous signaler que pour la première fois dans ma vie d'artiste, j'enlève une exposition  avant sa date de clôture...

La clôture de mon exposition au Fort de Bellegarde  était prévue le 17 septembre 2017, mais les modifications des conditions d'expositions imposées par la commune du Perthus, sans me prévenir, sont pour moi inacceptables...

Je dépose mon exposition sans tarder.

Désolé pour celles et ceux qui voulaient monter au Fort pour découvrir cette exposition.

 

L'action performative du collectif Dérives de Raison, prévue le 16 septembre à l'occasion de la clôture de l'exposition est donc annulée. 

Cette action était indexée sur ma peinture "illisible" et sa contextualisation dans la chapelle basse du Fort.

 

Nous aurons d'autres rendez-vous....

 

toutes mes excuses 

au plaisir de vous rencontrer pour d'autres occasions...

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Cinéma  Nouveau Palace – 66 Prats de Mollo 

 

> CINEMA À LA FRONTIÈRE <

proposé par l’association 

NORD/SUD FILMS

 

 

Après le succès des 1ères Rencontres Professionnelles organisées

par l’association Nord/Sud Films à Prats de Mollo en 2016,

Cinéma à la frontière – Prats de Mollo 2017 s’articulera cette année sur deux rendez-vous

 

 

Cinéma à la frontière – Prats de Mollo 2017

Projections publiques

 autour de l’exil et de la retirada

projections de films inédits et en avant-première

ouvert au grand public

échanges et tables rondes avec le public,

 les réalisateurs et les producteurs

 

€ 24 août 2017 

17h : LES ENFANTS VOLÉS – DONDE ESTAS ? (Sandrine Mercier – Catalogne/France 2012 52’)

entre 19h et 21h apéro – tapas – palabres offert !

21h : ANGEL (Stéphane Fernandez – France/Espagne – Catalogne 2016 1h10’)

 

€ 25 août 2017 

17h : CAMP D’ARGELES (Felip Solé – Catalogne/France 2009 52’)

entre 19h et 21h apéro – tapas – palabres offert !

21h : PAU, LA FORCE D’UN SILENCE (Manuel Huerga – Catalogne/France 2017 1h40’) en avant première !

 

 

 

Cinéma à la frontière – Prats de Mollo 2017

Rencontres Professionnelles Transfrontalières

sessions de pitching et de workshop

échanges transversaux professionnels / institutions

L’enjeu : mutualiser forces et compétences pour développer les co-productions

et favoriser les co-distributions de films sur le territoire France – Catalogne – Baléares.

€  7, 8, 9 novembre 2017 

 

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    € découvrir toutes les actions de Cinémaginaire : <http://www.cinemaginaire.org>

    € télécharger le programme en cours de Cinémaginaire : <http://www.cinemaginaire.org/images/pdf/progA.pdf>

 

Cinémaginaire

réseau cinéma de proximité en Pyrénées Orientales

contact@cinemaginaire.org

<http://www.cinemaginaire.org> 

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19 août 2017 6 19 /08 /août /2017 10:37
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol

Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol

* Expo DUFOUR au château de JAU

 

Jau la joie, où l'on boit le Jaja de Ben, entre les collines corbièrennes et les roux vignobles, sur la route d'Estagel... le château, le restau et l'expo de la famille Dauré...Avec les amis Millet, Catherine et Henric, Jacques, qui, sur Dufour, ont si bien écrit...

 

à l'étage, les pièces lumineuses montrent la mort et le sexe, les enfants courent et crient, personne ne surveille et les parents sont dépassés par ces sales gosses qui crient "on aime les fesses !"...et il y a plus, mais ils n'osent pas dire les mots "bite, vit, couilles, chatte, etc"... Ces bourgeois sont attelés aux grillades de la piscine et non aux chefs-d'oeuvres de Bernard Dufour, mort récemment, peu connu, mais magnifié dans le film "La belle Noiseuse"...

JPB...

...Jau la Catalane fête cette année les 40 ans de son mariage avec l'art contemporain. Sabine Dauré, qui a créé ce lieu, a choisi de rendre hommage en 2017 à Bernard Dufour, peintre, écrivain, photographe disparu cet été et dont le travail a été montré à Jau en 1986. La visite peut se prolonger par un déjeuner de pan con tomate et jambons de truie ibérique à l'ombre des mûriers.

 

***Exposition : l’œil à multiples facettes de Bernard Dufour

Au château de Jau, quatre amis du peintre et photographe confrontent leurs regards sur son œuvre.

LE MONDE | 16.08.2017 à 08h00 | Par Philippe Dagen (Cases-de-Pène (Pyrénées-Orientales), envoyé spécial)

 

Le peintre, photographe et écrivain Bernard Dufour est mort le 22 juillet 2016 à l’âge de 93 ans. Quelques jours plus tard, Bernard Blistène (directeur du Musée national d’art moderne) faisait accrocher, en hommage et à l’entrée des salles, l’une des rares toiles que l’établissement possède de lui. Et depuis ? Plus rien.

 

Aucun musée français n’a encore pris le risque de programmer une rétrospective sur l’un des artistes les plus aventureux de la seconde moitié du XXe siècle. La part crûment sexuelle de l’œuvre de Dufour fait-elle encore peur à certains ? Ou serait-ce la sempiternelle logique budgétaire : « Son nom n’est pas assez connu, il n’y aura pas assez d’entrées, ma tutelle me tapera sur les doigts… » ? C’est ainsi que des œuvres glissent vers l’oubli, victimes du conformisme et de l’incuriosité des uns, de la pusillanimité des autres.

Pour empêcher qu’il en soit ainsi de Dufour, trois de ses amis se sont associés : les écrivains Catherine Millet et Jacques Henric, et le peintre Marc Desgrandchamps. Ils ont intégré à leur équipe le critique d’art Richard Leydier, ancien collaborateur de Millet à la revue Art Press, et trouvé les salles du château de Jau, situé à Cases-de-Pène (Pyrénées-Orientales). La fondatrice de ce lieu d’art contemporain, Sabine Dauré, y avait déjà présenté Dufour en 1986.

Chaque commissaire a conçu sa salle, puisant dans des collections privées et dans le fonds de l’atelier

Il y a quatre grandes salles à Jau. Chaque commissaire a conçu la sienne, puisant dans des collections privées et dans le fonds de l’atelier. Aussi est-il possible d’observer quelques différences entre leurs choix : l’accrochage d’Henric est hautement dominé par la représentation des corps et des pulsions, tandis que celui de Desgrandchamps, plus rétrospectif et historien, donne aussi à revoir des œuvres d’écriture au pochoir des années 1970. Elles sont d’un style graphique tout autre, presque mécanique,...

 

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/arts/article/2017/08/16/exposition-l-il-a-multiples-facettes-de-bernard-dufour_5172790_1655012.html#txrg7WuxO6moxMWG.99

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7 août 2017 1 07 /08 /août /2017 11:54
Dali et la science - A 100mètresducentredumonde - Le Dali de LLUIS COLET - Dami voyage à Céret 27/8/1965
Dali et la science - A 100mètresducentredumonde - Le Dali de LLUIS COLET - Dami voyage à Céret 27/8/1965
Dali et la science - A 100mètresducentredumonde - Le Dali de LLUIS COLET - Dami voyage à Céret 27/8/1965
Dali et la science - A 100mètresducentredumonde - Le Dali de LLUIS COLET - Dami voyage à Céret 27/8/1965

Dali et la science - A 100mètresducentredumonde - Le Dali de LLUIS COLET - Dami voyage à Céret 27/8/1965

 

Dali, un manifeste ultralocal

Patrick Gifreu

isbn : 2-908476-15-0, 108 pages

12.20 €

Plongée dans l'imaginaire dalinien, visite chez les "oncles" du maître : Lulle, Gaudì, Pla, mais aussi Lìdia - la poissonnière-sorcière de Cadaquès, ou encore Pagès, le médecin bricoleur cosmique de Perpignan. 

"Dalì : une apparition très invraisemblable, un type d'appellation incontrôlée."

 

Quelques mots sur l'auteur :

 

Né à Perpignan en 1952, il est l’auteur de poésies, essais et nouvelles mais aussi traducteur en catalan de L’Archangélique de Georges Bataille et de Echancré de Jacques Dupin. Il a traduit aussi Beckett, Mishima, Jouvet et Novarina pour les grandes scènes de Barcelone.

**Céret : Exposition Dalí : Eurêka!

Au Musée d’art moderne de Céret

du 24 juin 2017 au 1er octobre 2017


« Dalí : Eurêka ! » présente l’intérêt de l'artiste pour toutes les disciplines scientifiques qui ont alimenté son propre imaginaire. L’exposition fera également revivre le « voyage triomphal » du maître à Céret le 27 août 1965 : de sa résurrection dans une crypte médiévale à son départ en train pour la gare de Perpignan « centre du monde ».


Musée d’art moderne de Céret
Établissement Public de Coopération Culturelle
Ville de Céret - Département des Pyrénées-Orientales - Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée
8, Bd Maréchal Joffre, BP 60413 - 66403 Céret Cedex - Tel : 04 68 87 27 76


L’exposition sera organisée en une série de chapitres thématiques traitant d’un domaine scientifique réinterprété par la méthode paranoïaque-critique dalinienne. Une approche originale de l’œuvre de l’artiste visionnaire. « Je suis fou », aimait à déclarer l’artiste. La science – et l’exposition du musée d’art moderne de Céret – apportent la preuve que « La seule différence entre un fou et [lui], c’est [qu’il n’est] pas fou ».


Dans son Dictionnaire abrégé du surréalisme, André Breton définissait Dalí comme « le prince de l’intelligence catalane ». Dalí s’est en effet intéressé à toutes les disciplines scientifiques, de l’astrophysique à la théorie de la relativité, de la psychanalyse à la génétique, jusqu’aux théories contemporaines et très complexes des catastrophes ou des cordes.
Cette curiosité universelle fait de Dalí un héritier des grands Maîtres de la Renaissance. La science nourrit sa pensée, sa capacité à interpréter le monde extérieur comme sa propre psyché. Elle répond à son besoin fondamental de chercher, dans l’univers et ses règles, la vérification d’une intuition personnelle et irrationnelle.


Assimilant le Temps à une matière malléable – à du camembert coulant –, Dalí revendique l’héritage des grands maîtres du passé tout en opérant une projection, une prémonition sur l’avenir.

 

Dès ses années de formation, Dalí montre un intérêt pour l’astronomie, la psychanalyse, les sciences naturelles, l’entomologie, la théorie de la relativité. Il a accès à ces disciplines à la Residencia de estudiantes de Madrid, où le philosophe José Ortega y Gasset, traducteur de Freud, Einstein ou encore Marinetti, organise conférences et rencontres.


Au tournant des années 30, l’artiste élabore sa célèbre théorie de la Méthode paranoïaque-critique, largement dominée par les thèses de la psychanalyse, qui montrera de réels points de convergences avec les recherches du jeune Jacques Lacan sur la paranoïa. Dalí envisage dès lors de lier plus intimement art et science.


Les premiers essais nucléaires puis les bombes sur Hiroshima et Nagasaki en 1945 l’amènent à s’intéresser à la structure atomique de la matière. Effectuant un retour au catholicisme, il propose des représentations nucléaires des figures de l’art sacré, Christ et madones.

Dalí n’hésite pas à aller à la rencontre des savants : il rend visite à Freud à Londres en 1938, puis à Francis Crick à New York (prix Nobel en 1962 avec Watson pour la découverte de la structure de l’ADN). Il rencontra Dennis Gabor, prix Nobel de physique pour la découverte de l’holographie qui occupera Dalí dans les années 70. Enfin, René Thom, l’auteur de la théorie des catastrophes et Marcel Pagès et la théorie de l’antigravitation. C’est d’ailleurs en compagnie de Marcel Pagès que Dalí se rend à Céret le 27 août 1965, pour une journée fantasque et riche en événements largement évoquée dans l’exposition.


En 1985, Dalí réunissait dans son musée de Figueras un aréopage de scientifiques de renommées mondiales pour un symposium intitulé « Procès au hasard ». Très affaibli depuis la disparition de sa femme Gala, le Maître suivait les débats par vidéo transmission de sa chambre. Ces moments poignants de celui qui était terrorisé par la mort et qui s’était promis l’immortalité physique, attestent d’un insatiable appétit de connaissances et de curiosité pour les sciences.

 

 

- - -

"La Collection à l'heure d'été"

 

*** EXPO à 100mètres...

 

du centre du monde...Perpignan :

 

BEN / Charles DREYFUS / Jean LE GAC / Chema LOPEZ / LUCEBERT / Stéphane PENCREAC'H / Claude VIALLAT

 

Jusqu'au 1 octobre 2017

Tous les jours de 15h à 19h

 

Centre d'Art Contemporain àcentmètresducentredumonde

3, avenue de Grande Bretagne

66000 PERPIGNAN

0468341435

www.acentmetresducentredumonde.com

 

A l'heure d'été …

 

Découvrir ou redécouvrir les œuvres d'illustres « pensionnaires » de la Collection Collective du Centre d'Art, c'est la proposition estivale à laquelle nous vous convions. De grands noms de l'art contemporain tels que Ben, Claude Viallat ou Jean Le Gac riches de leurs récits spécifiques, fruits de leurs voyages respectifs en terre d'Art, côtoient des talents consacrés aux multiples facettes comme Pencréac'h, Lucebert, Chema Lopez ou Dreyfus. Cette pléiade d'artistes, résistante à toute tentative de classification, offrant une palette d'expressions foisonnantes, percutantes, stimulantes, se déploie en patchwork pictural pour offrir au spectateur une composition où se mêlent étonnement et séduction. À contempler sans modération pour embellir les opulentes journées de la belle saison.

 

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Au musée RIGAUD, PICASSO... et l'intimité des séjours à l'hôtel De Lazerme... (voir les articles précédents en juillet 2017)

 

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4 août 2017 5 04 /08 /août /2017 19:29
Pas la fin du monde mais un autre monde pour Caroline CAVALIER &amp; Michel PAGNOUX, pour Claude PARENT, pour Jean IGLESIS @ J.P.Bonnel au salon de PRATS - FRREEE et la Résistance catalane
Pas la fin du monde mais un autre monde pour Caroline CAVALIER &amp; Michel PAGNOUX, pour Claude PARENT, pour Jean IGLESIS @ J.P.Bonnel au salon de PRATS - FRREEE et la Résistance catalane
Pas la fin du monde mais un autre monde pour Caroline CAVALIER &amp; Michel PAGNOUX, pour Claude PARENT, pour Jean IGLESIS @ J.P.Bonnel au salon de PRATS - FRREEE et la Résistance catalane
Pas la fin du monde mais un autre monde pour Caroline CAVALIER &amp; Michel PAGNOUX, pour Claude PARENT, pour Jean IGLESIS @ J.P.Bonnel au salon de PRATS - FRREEE et la Résistance catalane
Pas la fin du monde mais un autre monde pour Caroline CAVALIER &amp; Michel PAGNOUX, pour Claude PARENT, pour Jean IGLESIS @ J.P.Bonnel au salon de PRATS - FRREEE et la Résistance catalane
Pas la fin du monde mais un autre monde pour Caroline CAVALIER &amp; Michel PAGNOUX, pour Claude PARENT, pour Jean IGLESIS @ J.P.Bonnel au salon de PRATS - FRREEE et la Résistance catalane
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19 juillet 2017 3 19 /07 /juillet /2017 08:34
Jacques MASO, au musée de Saint-Cyprien (photo Jean-Pierre BONNEL)

Jacques MASO, au musée de Saint-Cyprien (photo Jean-Pierre BONNEL)

*Nouvel avis* Publié dans L'Indépendant le 19 juillet 2017 (Distribué dans Perpignan)
 

PERPIGNAN.
Ses enfants, Martine, Brigitte et David ;
ses petits-enfants
ont la tristesse de faire part du décès de
Monsieur
Jacques MASO
survenu à l’âge de 93 ans.
La cérémonie religieuse aura lieu le jeudi 20 juillet 2017, à 15 heures, en la cathédrale Saint-Jean-Baptiste à Perpignan.
La famille remercie toutes les personnes qui s’associeront à sa peine.
MAISON GUIZARD
P.F. DU ROUSSILLON - AGENCE CENTRE VILLE
PERPIGNAN – 04.68.51.30.20

- - -

*** J'adresse mes sincères condoléances à la famille de Jacques...

 

Rencontre avec Jacques Maso

 

Collectionneur, retraité de l’entreprise « Ambulances Maso » de Perpignan

 

En pleine ville, la terrasse est inondée de soleil et de plantes; elle s'ouvre sur la colline des Rois de Majorque et, à droite, sur le Canigou encerclé, tel Saturne, d'auréoles automnales. C'est la maison, labyrinthe musée, qui est plus passionnante encore, de bas en haut et du garage immense (là se signale l'ancien métier d'ambulancier, de taximan et de voiturier de notre hôte) jusqu'au toit, puisqu'elle renferme des dizaines de Miro, Matta, Tapiés, Hartung, Kijno... et quelques dessins de Dali, avant son succès...

 

Sur l'oblongue table trône le personnage en métal soufflé du sculpteur catalan Henri Iglésis.

 

Dali, est partout. Jacques Maso a fait sa connaissance d'abord à Madrid, durant une nuit de movida, à trois heures du matin...C'est le personnage le plus extraordinaire qu'il n'ait jamais rencontré ! Il me parle de son absence de sexualité, des frasques de son épouse Gala, qui a toujours entretenu Eluard son ancien époux, et qui tenait donc les beaux cordons de la bourse : lui, il n'avais jamais un sou sur lui... C'est Morse, un industriel qui a payé les dettes américaines du Maître; le milliardaire a créé un musée au nord de Washington, puis il a fait faillite à cause de Salvador...Ensuite, il a installé à Saint-Pétersbourg, en Floride, un musée, refait récemment et contenant des Dali fabuleux... J. Maso va chercher le catalogue de ce musée dans les rayonnages qui occupent toute la longueur du séjour.

 

La conversation tourne autour du Dali de Perpignan : J.Maso, après l'incendie du château de Castelnou, qu'il détenait en viager, a transporté l'expo au palais des Rois de Majorque.... Exposition complexe : engagement financier de J.Maso, quelques tableaux saisis car on les disait faux, alors que c'étaient des études récupérées par Gala... "Avec Dali, tout était toujours compliqué !"

 

C'était l'époque où l'on parlait beaucoup des "faux" dessins et tableaux de Dali; en fait, il s'agissait de brouillons que Gala récupérait, d'esquisses que l'épouse sauvait de la corbeille à papier; puis elle signait ces oeuvres et les revendait à Paris ! " En fait, c'était de vrais dessins; c'est la signature qui était fausse !Et tout ça pour donner à son amant-mari Paul, le grand poète surréaliste..."

 

Pour l'exposition de 1970, J. Maso a voulu aller chercher Dali en hélicoptère à l'hôpital de Figueres, mais les médecins de l'artiste n'ont pas voulu : il était déjà très fatigué.

 

Jacques avait organisé d'autres expositions dans le château médiéval de Castelnou, acheté en 1967 : Cuixart en 1974, Matta en 1976, et des pièces de théâtre y étaient jouées. Puis, J. Maso vend le château au Crédit agricole en 1987; depuis cette date, Jacques se consacre à la lecture, à la visite d'expositions, à des voyages autour du monde : de chacune de ces villégiatures, il rédige un livre rempli de photos, avec sa fille; avec elle, il va d'ailleurs entreprendre l'écriture de ses Mémoires.

 

Mon interlocuteur raconte encore cette anecdote sur le tableau représentant un marin : la toile a été volée à Port-Lligat, puis retrouvée à New York. ; à l'heureux et récent propriétaire de l'oeuvre perdue, qui contacte les Dali, gala répond : "Nous ne sommes pas ici pour acheter, mais pour vendre..!" Tout le tempérament de cette femme d'affaires est dans cette réponse !

 

En fin de compte, cette toile retrouvée est rentrée dans la collection de Xavier Cugat, chef d'orchestre; ensuite c'est le Capitaine Moore, ancien secrétaire de Dali, qui l'a achetée à son tour... 

 

Ensuite, j'évoque le souvenir de Modest Cuixart, que j'ai connu à Palafrugell, chez lui, pour des articles et le projet d'un livre, avec des photos d'Etienne Montes; J. Maso l'a connu....en faisant la connaissance de René Métras, qui possédait une usine de tissage à Barcelone. Il va participer à la revue d'art "Correo de los artes" lancée par R.Métras, qui créée bientôt une galerie d'art contemporain : c'est à cette occasion que J.Maso rencontre Cuixart, Tapiés, Ponç, Brossa...réunis dans le groupe Dau al Set (la septième face du dé). Une autre grande rencontre sera celle de Miro, qui, à l'époque, faisait des dessins imprimés sur des tapisseries; Miro travaillait pour René Métras...

 

C'est ainsi que Jacques a exposé Modest Cuixart au château de Castelnou et je me souviens de ce moment magique...

 

Mais, dommage, Cuixart aurait pu devenir plus célèbre : 

 

"Il s'est laissé avoir, il méritait mieux, il était doué, mais il est tombé avant l'élan... Il n'a pas su se vendre et n'a pas pu se renouveler, en sortant de la période du groupe "Dau al set" ; c'était le cousin germain d'Antoni Tapiés : leurs mères étaient sœurs. Tapiés l'a écrasé, ce Maître a inventé un langage propre, son monde personnel de symboles..."

 

On s'attarde devant une affiche de Miro, à la galerie Gaspar : après la guerre civile, le peintre est revenu exposer à Barcelone, dans toutes les grandes galeries; là il a mis le nom des trois plus célèbres sur la même affiche, comme pour rattraper le temps perdu...Beaucoup de toiles et lithographies de lui, sur ces cimaises intimes : Miro était un familier de J. Maso.

 

Un autre de ses grands amis était Brossa, un "satellite" du groupe Dau al set, et Jacques possède tous ses livres de ce poète qui jouait avec les mots, les signes; il tourne les feuilles d'un livre dont la mise en page est étonnant, la typographie insistant sur une syllabe, un élément de ponctuation, un lot désarticulé...Brossa jouait avec les vocables et sa poésie était avant tout visuelle...

 

Nous faisons le tour des appartements et les toiles se suivent, le long de l'escalier, sous les marches, avec ces regards étonnants d'un personnage de Chichorro, jusqu'au bureau, la pièce où est installée une télévision, jusqu'à la chambre, mieux lotie que toutes celles de l'hôtel des templiers de Collioure !!!

 

Nous revenons au séjour et les quatre-vingt-neuf ans de J. Maso escaladent aisément les marches épaisses et noires... 

 

Il est temps de parler de la biographie de l'ancien propriétaire des taxis de la place Arago....Son père  est un Catalan de Sant Celoni; conducteur de camions, il est venu à Perpignan, où il devient chauffeur. Il a un fils, Jacques, qui naît à Perpignan, tandis que les autres frères sont nés en Catalogne du Sud. 

 

"Mon père travaillait chez l'autocariste Grill, le premier du département, puis en transportant des malades, il a l'idée de créer une ambulance; il s'en fait faire une chez Taurinya; à l'époque, avant la guerre, c'était un constructeur de voitures situé à l'emplacement du Central Parking actuel. Mon père a développé l'activité d'ambulancier, une des premières en France ! Il a commencé avec trois ambulances, puis il eut six chauffeurs. Je me rappelle : j'allais graisser les voitures en passant sous elles; le travail était très dur; on ne prenait jamais de vacances : notre seul jour de sortir, une fois par an, c'était quand notre père nous emmenait manger au restaurant ! Tout cela a duré jusqu'à la guerre..."

 

Jacques poursuit ses études : certificat d'études, deux ans de comptabilité, puis il a la charge des factures pour l'entreprise familiale... Un jour, un client oublie une boîte de peinture... Par hasard, il commence ainsi à peindre et à s'intéresser au monde des arts...

 

Ensuite, Jacques va conduire les taxis et les ambulances de son père. Dès 1939, il va faire le tour des camps de concentration : 

 

"En effet, les familles nous contactaient pour sortir les enfants des camps; je me suis rendu à Gurs, près de Pau, au Barcarès, à Caussade, un ancien camp organisé pour les Allemands, au Vernet d'Ariège, à la limite de la Haute-Garonne... Tous ces transports, on les faisait gratuitement. On travailla par la suite avec des laissez-passer pour aller en Espagne, où des réfugiés voulaient revenir; on travaillait à cheval sur la frontière...

 

Voilà pour la guerre civile espagnole... Ensuite, durant la seconde guerre mondiale, la Résistance nous demande de faire passer la frontière à des aviateurs anglais;  nous aiderons ainsi plusieurs centaines de soldats étrangers à passer la frontière... Mais le 4 mars 1944, je suis arrêté avec mon père par la Gestapo : après un interrogatoire brutal, proche de la torture, au local de l'avenue de la gare, nous serons libérés, sans avoir rien dévoilé..."

 

Les enquêteurs de la Gestapo ne réussissent pas à prouver les liens entre ces taxis ambulanciers et la Résistance... Pourtant, les Maso ont accueilli des aviateurs alliés, des Anglais, des Canadiens, qu'ils transportent dans leurs véhicules habilités à circuler, jusqu'à la frontière espagnole...

 

"Nous sortons libres du local de la Gestapo, mais à notre retour au domicile familial, mon père se rend compte que les Allemands, en fouillant, ont emporté 90000 francs en espèces et 40 000 francs en bons du trésor ! Nous portons plainte tout de suite à la Préfecture de police ; le consulat d'Allemagne à Marseille nous a dirigés vers le tribunal de Berlin, et notre affaire a été jugée en 1964; mais les Allemands nous demandent d'apporter la preuve que le fruit de ce vol était bien arrivé en Allemagne; de fournir le détail des valeurs et des numéros de tous les billets dérobés...Bien sûr, nous n'avons jamais pu produire ces preuves et nous avons été déboutés ! 

 

Cependant, nous sommes battus pour récupérer cet argent...J'ai, après la disparition de mon père, intenté des procès à l'Allemagne, au Ministère français des Affaires Etrangères, et j'ai aussi saisi la cour européenne de justice... En 2005, devant le tribunal administratif de Montpellier, le commissaire du Gouvernement pointe le laxisme de l'Etat dans ce dossier ! Mais l'arrêt de la chambre administrative déboute une nouvelle fois Jacques et sa sœur Joachine, derniers survivants de la famille Maso; en vain, depuis plus de soixante ans..."

 

Nous continuons de parler de la période de la seconde guerre mondiale, de l'Occupation, de la Résistance à Perpignan. Et de sa Libération : 

 

"La Libération de Perpignan n'a pas eu lieu : elle s'est jouée à la préfecture, un compromis entre le préfet et le chef du bataillon allemand de Perpignan. Les premiers coups de feu ont été, en fait, tirés par les Républicains espagnols; c'était un mot d'ordre de la C.N.T. (Confédération Nationale du Travail): le Midi a été libéré par les Anarchistes catalans et espagnols : ils ont préparé l'entrée en Espagne, par le Val d'Aran, qu'ils ont conquis, mais ces guérilleros ont presque tous péri dans l'affaire...

 

A Perpignan, point ou peu de combats : quelques balles perdues et une explosion des frigos de Saint-Charles. Quelques morts, des soldats allemands, ont été entreposés au café de la Paix, situé autrefois au pont de pierre, en face du Castillet. Durant cette période, je fais partie d'un groupe de jeunes à qui on apprend les premiers secours : c'est ainsi que j'ai ramassé un mort, un Catalan nommé Pierre Dauré, ainsi qu'un aviateur allemand, tué d'une balle dans la tête, à travers son casque... 

 

De même, un matin, par hasard, au 43 du Quai Vauban, je vais dénicher un Allemand caché dans un couloir; j'avais une grenade à la ceinture, je suis entré dans la pénombre de ce couloir et j'ai ordonné au soldat de sortir; je lai conduit à la police, située rue Mailly; quelques "Résistants", qui se trouvaient là ont commencé à le bastonner; j'ai crié, invoqué les droits de l'Homme et les conventions de Genève : ils ont arrêté !

 

Cet Allemand, je l'ai revu, il y a quelques années, à Montpellier, à l'occasion du vernissage d'un espace baptisé "TOLÉRANCE", (orné de statues d'un sculpteur d'ici, de Cabestany), situé dans l'ancien camp de concentration, au cœur de la ville. Cet homme me reconnaît et me remercie de lui avoir sauvé la vie, il y a cinquante ans... La Libération a eu ses aspects tragiques : deux cents Allemands ont été internés au camp de Rivesaltes, où ils sont morts de faim, abandonnés, et mis dans une fosse commune; récemment un avion est venu rapatrier les corps en Allemagne..."

 

Nous revenons à la peinture, et parlons de Maillol, qui a été traité de collaborateur durant la guerre. Jacques ne le croit pas coupable. Quant à Dina Vierny, c'est plus trouble... "Elle n'avait rien et a hérité de tout; elle fut la maîtresse du fils, Lucien, qui lui a tout donné et a eu la bonne idée de mourir vite... Cependant, elle a fait pour Maillol plus que Maillol, plus que n'importe qui ! Elle a su le présenter, le faire connaître, le diffuser dans le monde, lui construire deux musées ! 

 

Aristide collaborateur ? Non ! Son ami intime était Arno Brecker : "l'enfant de Maillol" a fait acheter des sculptures par Albert Speer, le conseiller spécial d’Hitler, nommé ministre des armements; il fut ensuite condamné à trente-et-un ans de prison lors du procès de Nuremberg. Les Nazis ont acheté des Maillol pour orner "Germania", la grande ville conçue par Speer. Voyez le film "La chute", sur la fin de Hitler; à la fin, on voit un jardin, une terrasse une statue de Maillol; un des témoins de cette histoire, un des intimes de Hitler, la femme qui a écrit le scénario du film a demandé au Führer une oeuvre de Maillol; Hitler lui a répondu : "Je ne peux pas te la donner car elle appartient au peuple allemand !"

 

Jacques poursuit : "Un jour, je me trouve au restaurant de la plage des Elmes, à l'entrée de Banyuls; le patron lui confie alors : "On a eu M. Speer à cette table; il était venu se recueillir sur la tombe de Maillol ! Une semaine après, l'ancien responsable nazi meurt à Londres..." Quelle coïncidence ! "

 

J. Maso a été le dernier à voir Maillol vivant; il l'a transporté après l'accident de voiture - c'est le docteur Nicolau qui conduisait - entre Marquixanes et Prades; ils allaient rendre vite à Dufy, en cure à Vernet-les-Bains; le sculpteur, après l'accident, a été conduit à la clinique Saint-Michel de Prades, où il mourra dans les heures qui suivirent. Le docteur Nicolau appelle Jacques pour emmener le corps à la clinique des Platanes (tenu par des religieux, mais M. Nicolau y avait des actions) : 

 

"Je conserve de Maillol une vision unique; il était très amoché; ce sont surtout les cercles, mauves, diaprés comme un arc-en-ciel, autour des yeux, qui m'ont impressionné; cette coloration, due au choc, et à la fracture du crâne, était à la fois tragique et magnifique ! J'alerte la famille de Maillol, à Banyuls; je le conduits dans la "maison rose"; je le déshabille, le lave et l'installe; puis je m'en vais..."

 

A ce moment-là, Jacques se lève et va extraire de ses rayonnages un superbe livre sur Maillol : je ne connaissais pas l'étude de Paul Sentenac, publié en 1937, agrémenté de belles photos de sculptures, dont "La Vénus au collier", qui se trouve à Zurich, sœur de la Vénus de la Loge, à Perpignan, mais dépourvu du fameux bijou...

 

La conversation porte ensuite sur Dufy, qui résida longtemps à Perpignan, place Arago et au bout de la rue Jeanne D'Arc, chez Bassères, l'ancien marchand de bois : "Il ne pouvait plus peindre; je le conduisais chez le radiologue qui a dans son bureau quelques toiles de lui : Dufy ne pouvait pas payer...C'était, malgré sa situation difficile et sa maladie, un personnage hautain... C'est grâce au céramiste Artigas et à son épouse "Pincette" que Raoul Dufy a pu trouver refuge à Perpignan; à cette époque, après la guerre, il dessinait sur des étoffes, car il fallait manger...

 

Tous les peintres de Catalogne sont passés par Llorens Artigas, qui a laissé à l'aéroport de Barcelone une belle fresque sur un panneau énorme. Il a travaillé aussi pour Maegh, à Saint-Paul de Vence; au départ Maegh a enrôlé trois grands artistes, alors dans le besoin, Miro, Chagall et Giacometti, pour la décoration de la maison-musée et de la chapelle aux vitraux..."

 

J. Maso a aussi connu Hans Hartung, prisonnier au camp du Barcarès et qui, par la suite, résida durant de longues années à Leucate. Il se lia aussi avec Jean Fautrier qui faisait des cures à La Preste, dans le Vallespir; Libion lui confectionnait des chemises, dans son atelier de l'avenue de la gare... Ces rencontres ont donné suite à des années d'amitié, qui expliquent la présence de tous ces tableaux, ici... Jacques me montre une petite pièce où coucha Appel-Les Fenosa en 1957...Et il y aurait encore beaucoup à raconter en regardant toutes ces toiles : celle de Macia, réfugié en France avec P. Garcia-fons, de Berrocal, de Velickowi, de Rossofsky, originaire de Chicago, d'Assadour...

 

Et Willy Mucha, un peu oublié aujourd'hui, sans fondation à Collioure ou ailleurs; un artiste doué qui recevait beaucoup, par exemple Malaparte, l'auteur de "La piel", dans sa maison du  quartier du Mouré, à Collioure...Sa femme a fini sa vie dans la maison de retraite en face de la fontaine d'amour, à Perpignan, puis à Banyuls...Triste fin...Willy Much connaissait tout le monde, mais il n'est pas assez reconnu..."

 

Nous revenons, pour finir, au présent... Malgré l'âge, J. Maso n'en a pas fini avec les aventures et...les procès ! 

Il me montre le journal catalan de Figueres, "Hora nova", daté du 17 septembre 2013, qui traite de "l'éternel procès". Jacques avait acheté un terrain à Roses, il avait conçu des plans excentriques; tous les papiers étaient en règle, mais peu à peu les architectes se sont éloignés du projet initial et la maison ne ressemblait pas à la villa des rêves... Il y eut trois ans de procédure, à Roses, puis cinq ans au tribunal de Gérone et enfin quinze à Madrid..! Pour aboutir...à rien, pas de suite...la justice en Espagne...

 

Il faut savoir terminer une conversation ! Je prends congé, à regret, et Jacques me raccompagne avec l'ascenseur. Il me fait sortir, surprise, par le garage, immense, témoin de l'histoire des taxis et des ambulances de Perpignan; il a "installé" sur un mur de ce garage une sorte d'oeuvre d'art personnelle, symbolisant le travail de toute une vie et de toute une famille : une calandre de Mercédès, synonyme de fortune, luxe et de volupté, jouxte une énorme clé à molette, "rouillée autrefois, mais je l'ai peinte à la feuille d'or", me confie l'heureux propriétaire des lieux... 

 

J'ai compris que par cet objet et cette formule, il voulait exprimer son bonheur du labeur bien fait, toujours au service du prochain, dans les temps de guerre comme dans les années de paix...

 

Perpignan, rue S. Vauban, 16 octobre 2013.

- - -

* document lu sur le net :

Le feuilleton judiciaire 

de la famille Maso

    • Par Claude Belmont, mis à jour le 26/11/2007 

Cette famille peut-elle récupérer largent que lui a volé la Gestapo ? Décision demain de la cour dappel administrative de Marseille.

Largent volé par la Gestapo en 1943 peut-il aujourdhui être remboursé à une famille française? Demain, la cour administrative dappel de Marseille devra trancher cette question.

Le 4 mars 1944, les membres de la famille Maso de Perpignan sont interpellés. Ils seront brutalement interrogés pendant dix jours puis remis en liberté. Car les enquêteurs de la Gestapo ne réussissent pas à prouver les liens entre ces taxis ambulanciers et la résistance. Pendant des mois pourtant, les Maso accueillent des aviateurs alliés, des Anglais, des Canadiens, quils transportent dans leurs véhicules habilités à circuler, jusquà la frontière espagnole.

À leur retour, les Maso saperçoivent que leurs économies ont disparu : 90000 francs en billets et 40000 francs en bon du trésor. Ils vont à la préfecture de Perpignan déposer plainte contre... la Gestapo, sûrs que ce sont ses membres qui ont commis le vol.

 

Depuis, laffaire a été instruite deux fois sans trouver daboutissement. «Le consulat dAllemagne à Marseille nous a dirigés vers le tribunal de Berlin. Notre affaire a été jugée en 1964. Les juges allemands nous ont demandé dapporter la preuve que le fruit de ce vol était bien arrivé en Allemagne. Ils nous ont demandé de fournir le détail des valeurs et les numéros de tous les billets dérobés. Nous navons jamais pu produire ces preuves, nous avons été déboutés», raconte Jacques Maso, 83 ans, toujours aussi déterminé. «Quand on mène un combat, on va jusquau bout. Ce remboursement, cest une affaire de principe», poursuit-il.

En 2005, Jacques, dernier survivant de la famille avec sa sœur Joachine, pense toucher au but. Devant le tribunal administratif de Montpellier, le commissaire du gouvernement pointe le laxisme de lÉtat dans ce dossier passé entre les mains de tous les ministres des Affaires étrangères. Mais larrêt de la chambre administrative déboute une nouvelle fois celui qui avait osé défier la Gestapo.

Demain, soixante-trois ans après le vol et la plainte déposée contre loccupant, se jouera donc la dernière séance de ce surprenant feuilleton. Pas sûr quelle satisfasse le combatif retraité.

 

Jacques Maso arrêté et torturé par la 

 Jacques Maso arrêté et torturé par la Gestapo

Une plainte déposée en 1944 contre la Gestapo toujours pas résolue

Faisant parti d'un réseau allié pendant la 2nde Guerre mondiale, Jacques Maso arrêté et torturé par la Gestapo a découvert en rentrant chez lui que l'occupant avait en plus pillé sa maison. Il a donc déposé plainte le jour même puis attaqué l'Etat français et allemand.

 

Regardez la vidéo :

http://videos.tf1.fr/video/news/france/0,,3671960,00-plainte-deposee-1944-contre-gestapo-toujours-resolue-.html

 

Sources : tf1.fr

Souvenirs de Jacques Maso à propos du peintre Hans Hartung. 

 

   Il l'a connu à Paris grâce à M et Mme G. Pompidou. Mme Pompidou était folle d'Hartung : elle avait décoré l'Elysée avec ses tableaux…

 

(photo : Hans Hartung devant la statue de Maillol, en 1970 à Saint-Cyprien, avec Madeleine, l'épouse de J. Maso. La scène se déroule après un voyage au Portugal.

 

Hans possédait une Chrysler blanche décapotable; il conduisait malgré sa jambe perdue en Alsace; il fut opéré à Lyon car la gangrène s'était déclarée; mais il s'était bien adapté à ce handicap… A cette époque, après la Libération, Hartung rendait imite à J. Maso qui habitait alors rue de la Cloche d'or; c'était au deuxième étage, mais Hartung montait sans grand problème…

 

   Pendant la guerre, il a été interné au camp du Barcarès (voir le blogabonnel sur Hartung en Catalogne). 

 

   Il s'évade en août 44. Il est arrêté à Figueres par la guardia civil; il va en prison à Figueres et Gérone, puis à Barcelone. Enfin, il est aboutit au camp de Miranda, au-dessus de Madrid.

On lui facilite la libération. Il s'engage dans l'armée française, mais est affecté à l'infirmerie car il est allemand.

 

Il se rend au Maroc avec l'armée et débarque à Golfe- Juan: il construira plus tard sa maison là où il a abordé (maison située à présent non loin du péage de l'autoroute; elle est devenue la fondation H. Hartung ). 

 

J.Maso se rendra plusieurs fois chez lui. Par exemple, le jour où l'artiste fut nommé académicien à Paris : c'est le seul peintre a être en même temps académicien en Allemagne ! J.Maso fut le seul à l'accompagner, avec son épouse, Ana Eva Bergman, pour ce jour mémorable !

 

Jacques se souvient d'une autre journée incroyable : dans la rue, ils attendent tous les quatre un taxi; arrive une Rolls immense conduite par un chauffeur noir… Un type s'écrie alors : 

   "Hans, que fais-tu là ? Tu vas où..? 

-Je vais à Montparnasse pour une réception !

-Je te laisse la voiture et le chauffeur !

 

   Sur la Côte d'Azur, il font la maison avec le peintre : terrain rectangulaire, maison en angle; deux ateliers, pour on épouse et pour lui-même,  sont construits dans les autres angles.

   A l'intérieur, comme Hartung était handicapé (il avait perdu une jambe à Strasbourg en ramassant des blessés), il avait fait installer un mécanisme grâce auquel le tableau en gestation montait et descendait à la hauteur désirée…

 

   Une autre fois, à l'occasion d'un transport sanitaire à Nice, en passant au péage de Juan-les-Pins, je dis  mon fils : "Si on allait rendre visite à Hartung..? " Dans la nuit, ils arrivent à retrouver la maison dans le quartier résidentiel qui s'est bien développé. Seule Ana Eva se trouve à la maison : "Il ne va pas tarder…Si vous voulez l'attendre…" Hans est arrivé à l'aéroport; une demi-heure plus tard, il arrive dans la voiture du consul d'Allemagne, escortée par des policiers à moto… On avait affrété un avion spécial pour recevoir la croix d'académicien en Allemagne...

 

 Il vient à Leucate qu'il a connu grâce à Henri de Monfreid. Le couple a habité dans un casot sur la colline, avec une table en bois et des branches pour faire du feu…Ils ont passé là plusieurs étés...

 

JPB

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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