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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 10:16
CATALOGNE : 1917-2017 : Picasso à Barcelone, Musée Picasso de Barcelona

Expo

1917 Picasso à Barcelone, Musée Picasso, du 26 octobre 2017 au 27 janvier 2018

 

 

Le jeune Picasso arrive à Paris, à dix-neuf ans, en octobre 1900, y retrouve ses compatriotes Sunyer, Nonells, Canals), dans un milieu de peintres qui avaient utilisé et approfondi tout ce qu'on peut voir en regardant. 

 

De Courbet à Seurat, ils ont regardé avec leurs yeux. Le regard de Seurat commence même  à trembler, Matisse, lui aussi, doute et s'inquiète ; il n'est plus sûr de sa vision. 

Alors l'heure est venue pour l'arrivée de Picasso qui amène avec lui, non seulement la peinture espagnole, mais aussi le cubisme espagnol qui est la vie quotidienne de l'Espagne. 

 

L'expo offre un regard sur l'évolution du peintre natif de Malaga, depuis son arrivée dans la capitale française en 1900 et sa découverte d'une florissante communauté d'artistes, jusqu'en 1907, année où il s'est posé en principal représentant de l'avant-garde française. 

 

Les oeuvres des peintres et sculpteurs comme Van Gogh, Gauguin, Cézanne, Toulouse-Lautrec, et Rodin sont pour Picasso une révélation et une source d'inspiration à laquelle il se montre immédiatement sensible comme le démontrent son exploration de nouvelles techniques picturales et graphiques et l'empressement qu'il met à aborder de nouveaux thèmes basés sur sa propre expérience et l'art moderne. 

 

Van Gogh jouit encore à Paris d'une grande réputation, même dix ans après sa mort tragique survenue en 1890 : la galerie Vollard, rue Laffitte (Paris 9ème) organise une exposition de ses oeuvres en 1895, tout comme la galerie Bernheim-Jeune en 1901, où plus de septante tableaux et dessins peuvent y être admirés. 

 

Quand Picasso et d'autres artistes étrangers s'installent à Paris au début du 20ème siècle, l'oeuvre de Van Gogh avec ses grands coups de pinceau aux couleurs vives fait de nombreux adeptes. A la fin de l'année 1901, les coups de pinceau énergiques de Picasso et ses scènes animées de la vie parisienne font place à une palette plus évocatrice et à des thèmes chargés de symbolisme. Son adoption du bleu dans sa peinture (1901-1904), il l'attribue au suicide de son ami Carles Casagemas en février 1901. 

La réduction de sa palette lui permet alors sans doute de se concentrer sur la forme, en plus d'évoquer des atmosphères poétiques, et les oeuvres de cette période, centrées sur la condition des pauvres et des femmes incarcérées à Saint-Lazare, sont abordées avec la même dignité que celles de Van†Gogh, Gauguin et Puvis de Chavannes dont les grandes fresques représentent le thème de la charité. 

 

En 1904, Picasso s'installe définitivement à Paris et occupe un atelier au dernier étage du Bateau-Lavoir qui était auparavant celui du sculpteur basque Paco Durrio. 

Picasso y fait la connaissance de Fernande Olivier qui travaille comme modèle pour différents artistes, et il vivra avec elle jusqu'en 1912. 

En 1905, commence la période rose, l'année où il rencontre Gertrude Stein. De jeune peintre fraîchement débarqué à Paris, Picasso sera en 1907 le chef de file de l'avant-garde française. Il adopte les trouvailles de ses contemporains, extrait celles exploitées au fil des siècles et se forge son propre style. En 1906-1907, ses sources d'inspiration sont très variées, allant de Cézanne et Matisse à la sculpture ibérique et à l'art africain. 

 

Les tableaux et dessins présentés dans la dernière salle de l'exposition illustrent le grand saut effectué par Picasso dans le domaine de la création de nouvelles formes qui changèrent le cours de l'art du 20ème siècle.

 

© Pascal Yvernault -

 "http://louisiane.catalogne.over-blog.com/article-devorar-paris-une-exposition-au-musee-picasso-de-barcelone-jusqu-au-16-octobre-86088128.html"ìDevorar Parisî, une exposition au MusÈe Picasso de Barcelone jusqu'au 16 octobre 2011.

 

*Lire : Picasso à Barcelone (et Picasso à Perpignan) dans Trente balades culturelles en Catalogne, de J.Pierre Bonnel (Presses du Languedoc)

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3 octobre 2017 2 03 /10 /octobre /2017 10:56
"Pensée" de Maillol, au musée F. Mares de Barcelona (photo jean-pierre bonnel)

"Pensée" de Maillol, au musée F. Mares de Barcelona (photo jean-pierre bonnel)

    Picasso, Dora Maar, Maillol et Paul Pugnaud

(lectures, JPB)

 

"Picasso, comme Maillol, avait l'habitude d'uriner sur les bronzes pour leur donner une patine, que Dora qualifiait de "vert dégoûtant". La tête de Dora Maar, qui était supposée symboliser Apollinaire, avait été soumise au traitement de l'urine."

 

…"Le 22 juillet parvint à Picasso la nouvelle du décès de Vollard. Le galeriste voyageait dans sa voiture, conduite par un chauffeur prénommé comme le sien, Marcel, lorsqu'un brusque coup de frein entraîna la chute d'une statue de Maillol placée sur le siège, qui lui fractura le cou…" 

 

(C) Alicia D. Ortiz ; Dora Maar, prisonnière du regard (Grasset, 2003) Edition de poche 2005, pages 171 et 246.

 

- - -

"L'automne et l'hiver sont les saisons idéales à Banyuls; la maison de Maillol se trouve dans le quartier du Cap Doune, admirablement situé au soleil à l'abri de la tramontane.

...

Dans la profusion végétale d'un printemps d'Ile-de-France, déjà sensible dans les avenues et jardins de Paris, mais ici amplifiée et toujours étonnante pour un Méditerranéen, j'arrive un après-midi de juin à Marly.

Du chemin, je reconnais facilement l'atelier, que révèle une épreuve de "l'Action Enchaînée", cette puissante figure d'une stature bien plus grande que nature. J'aperçois Maillol, en vareuse bleue et pantalon ocre, en train de modeler une statuette posée devant lui sur un haut escabeau, au milieu d'une pelouse ombragé…"

Maillol est resté l'artisan qu'il fut au début de sa carrière, lorsqu'il allait, par exemple, dans la montagne de Banyuls, à la recherche d'herbes pour colorer ses tapisseries, lorsque, plus tard, il mettait au point e fabriquait, avec les moyens les plus rudimentaires, le luxueux papier de Montval...

Quand la guerre fut venue, Maillol, délaissant Marly, ne devait plus quitter Banyuls. Sauf pour participer, à Paris, à l'inauguration de l'exposition d'Arno Brecker. Cela devait lui être souvent reproché. Les incompréhensions nées de l'affaire Kessler en 1914 allaient-elles recommencer ? Les gens ne savaient pas que, par ce geste, Maillol avait réussi à sauver son modèle, emprisonnée par la Gestapo et promise au pire destin. Ce ne fut qu'un bref aller et retour.

A Banyuls, la triste vie de l'Occupation continuait. Maillol, de plus en plus, se concentrait sur son art. Sa dernière oeuvre, d'abord appelée "La Rose", puis "Harmonie", l'occupait durant ces années-là. Il y travaillait chez lui, dans la maison du Cap Doune, dans un atelier de dimensions très réduites, sous la terrasse, qui aurait bien surpris ceux qui situent les grands artistes dans des décors à la mesure de leur renommée !

 

…Devant lui, la chaîne des Albères ceinturait la sauvage vallée de la Roubire *, et, à côté de lui, l'enclos de cyprès, plantés de sa main, bien des années auparavant, délimitait l'emplacement où il avait prévu et demandé que son corps, plus tard, repose…

- - -

L'art de Maillol n'arien d'un art "classique", au sens figuré du terme. Il est plus proche des "Primitifs" grecs ou romans, que de la sérénité triomphante de l'art dorien. Connaît-on ses petites statuettes, qui ne sont pas du tout une part mineure de son oeuvre…

...

"La Pensée", "Méditerranée" ? Les deux sens ici se rejoignent. La référence géographique dépasse les malentendus, que souvent elle suggère et fait éclater ici toutes les limitations. La Méditerranée n'est pas seulement la "mer latine", symbole des académismes négateurs de toute poésie profonde, elle est essentiellement la mer grecque. De même que la pensée et l'art grecs présentent une humanité ouverte à toutes les voies du monde et de l'être, unissant en eux toutes les antinomies sans les déséquilibrer…"

 

* Vallée de la Rome..?

 

(C) Aristide MAILLOL, par Paul PUGNAUD (revue Conflent, Prades, 1992)

BARCELONA / Référendum / dossier de presse

 

A plusieurs reprises, des milliers de Catalans ont manifesté pour réclamer un scrutin sur l'indépendance de la région (ici le 22 septembre 2017 à Barcelone). afp.com/LLUIS GENE

Alors que le Canada et le Royaume-Uni ont laissé voter les Québécois et les Ecossais, l'Espagne veut empêcher le référendum catalan le 1er octobre. Sans guère de réactions de ce côté-ci des Pyrénées.

"L'Écosse devrait-elle être un pays indépendant?" Le 18 septembre 2014, les Écossais se rendent en masse aux urnes pour trancher cette question, à l'issue d'un débat démocratique de haute tenue, organisé avec l'accord du Royaume-Uni. A 55,3 %, ils choisissent le "No". 

"Acceptez-vous que le Québec devienne souverain?" Le 30 octobre 1995, une très courte majorité de Québécois (50,6%, exactement) rejette cette perspective. 15 ans plus tôt, près de 60% d'entre eux s'étaient déjà prononcés contre toute idée de "souveraineté-association". Les deux consultations avaient été acceptées par l'Etat canadien. 

 

LIRE AUSSI >> L'autodétermination, une vieille histoire 

Rien de tel en Espagne où, face à une situation similaire sur bien des points, Madrid est résolu à empêcher les Catalans de dire si, oui ou non, ils veulent "que la Catalogne devienne un État indépendant sous forme de République". Et, pour cela, il n'hésite pas à employer la méthode forte: arrestations de hauts-fonctionnaires, saisie des bulletins de vote, fermeture de sites web... Pourtant, des centaines de milliers de personnes ont défilé à plusieurs reprises pour exiger cette consultation, sans qu'à aucun moment les indépendantistes n'aient prôné ni exercé la violence. 

Globalement, en France, la gêne prédomine

 

Ecosse, Québec, Catalogne: la comparaison, à l'évidence, ne tourne pas à l'avantage de nos voisins espagnols. Or, curieusement, cela ne suscite guère de réactions côté français. D'ordinaire, pourtant, nos intellectuels ne manquent pas une occasion pour s'offusquer, s'indigner ou s'enthousiasmer. Et il en va de même chez les politiques. Benoit Hamon est l'un des rares à avoir marqué ses distances: "Le gouvernement espagnol a tort d'attiser la tension", a prudemment regretté l'ancien candidat du PS à la présidentielle. Mais globalement, la gêne prédomine.  

Cette attitude atypique est très révélatrice. Et tient principalement aux idées reçues qui circulent en France au sujet du régionalisme. En voici quelques-unes: 

1. "Le référendum est illégal"  

C'est la thèse du gouvernement espagnol, qui s'appuie sur une décision du Tribunal constitutionnel allant dans ce sens. Or, il n'est pas difficile de démontrer que ledit Tribunal est tout sauf neutre. Non seulement sa composition est biaisée (la grande majorité de ses membres a été nommée par deux mouvements unionistes, le Parti populaire de Mariano Rajoy et le Parti socialiste), mais, sur le fond, il est surtout l'expression d'un pouvoir centralisateur. Dès lors que la Constitution prévoit "l'unité indissoluble de la nation espagnole, patrie commune et indivisible de tous les Espagnols", le débat est biaisé. Pour mémoire, la Cour suprême d'Ottawa, saisie par le gouvernement fédéral, avait estimé que la souveraineté était un objectif légitime et que seuls les Québécois avaient le droit de voter. 

Le droit international est plus complexe. L'Espagne a en effet ratifié la déclaration des droits des peuples autochtones des Nations unies, laquelle stipule (article 3) que "les peuples autochtones ont le droit à l'autodétermination". Elle est également signataire des accords d'Helsinki, dont l'article 8 est ainsi rédigé: "Les États participants respectent l'égalité de droits des peuples et leur droit à disposer d'eux-mêmes, en agissant à tout moment conformément (...) aux normes pertinentes du droit international, y compris celles qui ont trait à l'intégrité territoriale des Etats". La France a également approuvé ces deux textes. 

Juridiquement, le "droit des peuples à l'autodétermination" est toutefois encadré. Il faut déjà définir ce que l'on entend par "peuple", ce qui ne va pas de soi. Et tenir compte des résolutions 1514 et 2625 des Nations Unies qui en restreignent le champ d'application en excluant "toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l'unité nationale et l'intégrité territoriale d'un pays et précise que ce droit ne peut être interprété "comme autorisant ou encourageant une action, quelle qu'elle soit, qui démembrerait ou menacerait, totalement ou partiellement l'intégrité territoriale ou l'unité politique de tout État souverain et indépendant". 

En clair ? Ces concepts totalement contradictoires se gèrent au cas par cas, comme l'ont montré récemment la création de l'Erythrée, le démembrement de la Yougoslovie et de l'URSS. 

Cependant, à moins de considérer que le droit à l'autodétermination doit être réservé aux peuples qui s'autodéterminent déjà, il paraît difficile de condamner les Catalans en se référant uniquement à la décision du Tribunal constitutionnel de Madrid. Au demeurant, les intellectuels français savent parfaitement dénoncer les légalités nationales lorsque celles-ci contreviennent aux grands principes universels. Pourquoi cette exception quand il s'agit de l'Espagne? Parce qu'il s'agit d'une démocratie et du souvenir de la guerre civile que connut le pays il n'y a pas si longtemps ? Bien sûr, mais ce ne sont pas les seules explications. Pour comprendre l'attitude française, il faut se plonger dans notre histoire nationale. 

2. "Le régionalisme, c'est ringard" 

La cause régionaliste, en France, n'a jamais trouvé de grands soutiens. Seul l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard fit exception, en estimant que notre pays s'était "créé par la destruction de cinq cultures, bretonne, occitane, alsacienne, corse et flamande".  

Ce mépris tient pour une part à une forme de snobisme. Dans un pays où la vie intellectuelle est concentrée à Paris, défendre les Catalans, les Basques ou les Alsaciens sent affreusement sa province et vous écarte de "ceux qui comptent" dans la capitale. Quand l'on aspire à être reconnu, il s'agit là d'une erreur à ne pas commettre. 

Cette condescendance est d'autant plus ancrée que nos intellectuels n'ont guère de culture en la matière. Lesquels ont lu Frédéric Mistral, prix Nobel de Littérature pour une oeuvre écrite en provençal? Lesquels savent qu'au XIIe siècle, le prestige littéraire du picard était largement supérieur à la langue du roi en usage à Paris? Lesquels ont étudié l'histoire de la Bretagne, de la Franche-Comté ou du Béarn avant leur rattachement à la France? Lesquels, pour revenir aux Catalans, savent comment Louis XI et sa soldatesque menèrent le terrible siège de Perpignan? Aucun ou presque. A leur décharge, l'école de la République ne s'attarde guère sur ces vérités parfois dérangeantes. 

Cette méconnaissance ne les aide évidemment pas à émettre un jugement éclairé sur les événements de Barcelone. 

3. "Le régionalisme, c'est la réaction" 

Chez nous, les régionalismes ne sont pas seulement moqués ; ils sont aussi jugés réactionnaires. Il est vrai que, du Maréchal Pétain en passant par Charles Maurras, l'exaltation de "nos belles provinces" trouva dans l'Histoire ses meilleurs appuis à la droite de la droite.  

Depuis, Mai 68 a nettement inversé la tendance: dans les années 1970, le régionalisme français a majoritairement basculé à gauche.Cela, visiblement, n'a pas suffi à venir à bout de la méfiance qu'il suscite. 

C'est que les esprits, en la matière restent marqués par la Révolution française. A l'époque, les langues régionales - parlées par 80 % de la population - furent carrément assimilées à... l'Ancien Régime. "Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton; l'émigration et haine de la République parlent allemand... La Contre-révolution parle l'italien et le fanatisme parle basque. Cassons ces instruments de dommage et d'erreurs", lance ainsi le conventionnel Barrère, le 27 janvier 1794. 

C'est à ce titre qu'elles furent combattues avec acharnement et symboliquement ravalées au rang de "patois". Un terme incroyablement méprisant quand on connaît son étymologie: "Agiter les mains, gesticuler pour se faire comprendre comme les sourds-muets" (dictionnaire historique de la langue française). Et ce malgré les enseignements de tous les linguistes. "Les langues régionales possèdent une richesse de vocabulaire au moins comparable, sinon parfois supérieure, à celle du français, et leur syntaxe est souvent plus riche", souligne Claude Hagège, l'un des plus célèbres d'entre eux. 

Cela n'empêchera aucunement l'abbé Grégoire, auteur en 1794 d'un effrayant rapport "sur la nécessité et les moyens d'anéantir les patois", d'entrer... au Panthéon en 1989. Ni Emmanuel Macron de recourir à ce même terme de "patois" pour décrire les langues régionales voilà quelques semaines. Révélateur. 

4 "Le régionalisme, c'est le repli sur soi" 

Cette ignorance et ces a priori profondément ancrés ont fini par emporter la conviction de nombre d'intellectuels: défendre une identité locale serait nécessairement synonyme de repli sur soi, voire de xénophobie. Certains nationalistes bretons n'ont-ils pas collaboré avec les nazis? 

Sans surprise, le très jacobin Jean-Luc Mélenchon vient ainsi de s'opposer aux revendications catalanes sur sa chaîne You tube. Y céder équivaudrait, selon lui, à revenir "à la période du Saint-Empire Germanique, avec des principautés, des duchés, des baronnies et, au-dessus de tout cela, le fric!" A ses yeux, seuls les Etats permettent aux individus de s'extraire de leur communauté et d'accéder à l'universel. 

Ce raisonnement, très répandu en France, est toutefois contesté. "Il existe, c'est indéniable, des dérives liées aux réflexes identitaires. Mais en quoi celles-ci seraient-elles l'apanage des identités régionales? Dois-je vous rappeler le nombre de guerres provoquées par les identités nationales? Propose-t-on pour autant de faire disparaître les nations?" interroge François de Rugy, le président (écologiste) de l'Assemblée nationale. D'autre part, comme l'explique l'historienne Mona Ozouf, spécialiste de la République dans son livreComposition française, l'identité française constitue aussi, à l'échelle mondiale, un particularisme. Faudrait-il pour autant y renoncer? 

En réalité, quel que soit l'échelon géographique, on trouve des tenants d'une identité "ouverte" et des défenseurs d'une identité "fermée". Mais rien ne permet de poser une équivalence entre régionalisme et repli sur soi. N'est-ce pas en France que le Frontnational prospère depuis plusieurs décennies? Et dans la très identitaire Bretagne qu'il obtient ses plus faibles scores?  

5 "La Catalogne est trop petite pour constituer un Etat" 

Là encore, le raisonnement est curieux. Avec une population de 7,5 millions d'habitants, la région est plus peuplée que des pays comme le Danemark, la Finlande, la Croatie ou L'Irlande. Sans parler du minuscule Luxembourg (560 000 habitants), membre fondateur de l'Union européenne. 

6. "Les Catalans sont égoïstes" 

En réclamant leur autonomie, les Catalans sont également soupçonnés de penser d'abord à leur portefeuille, dès lors qu'ils habitent l'une des régions les plus riches d'Espagne. Ce n'est pas impossible, mais il est cocasse de remarquer que, ailleurs, le raisonnement s'inverse. La Corse, trop pauvre, est ainsi accusée de n'avoir pas les moyens d'une éventuelle indépendance. Comme quoi les Etats sont capables d'une grande habileté rhétorique quand il s'agit de défendre leurs intérêts... 

La crainte d'un précédent catalan

7. "Cela créerait un effet boule de neige" 

Cette crainte est à prendre au sérieux et joue d'évidence en faveur de l'Espagne. Si la Catalogne obtenait son indépendance, il y a fort à parier que les Basques s'engouffreraient dans la brèche. Et peut-être, à leur suite, les Galiciens et les Andalous. 

Cela ne suffit pourtant pas à rejeter la revendication de Barcelone, sauf à considérer que l'unité d'un pays est systématiquement préférable au droit à l'autodétermination des peuples. Cela peut être vrai dans certaines situations (la "balkanisation" débouche parfois sur des conflits entre les Etats nouvellement créés), mais pas nécessairement. La République Tchèque et la Slovaquie se sont ainsi séparées sans drame.  

Il demeure que le précédent catalan pourrait faire tache d'huile en Europe. Le Royaume-Uni s'en inquiète, notamment depuis que le Brexit a relancé les velléités écossaises (voire irlandaises). Il en va de même en Belgique, où les Flamands observent de près la situation. Et bien sûr en France, où les nationalistes corses, notamment, engrangent de spectaculaires succès électoraux depuis quelques années. Et qui compte aussi sur son sol une forte communauté catalane. 

Ainsi s'explique l'étroite solidarité de Paris avec Madrid. Interrogé lors d'une conférence de presse tenue en compagnie de Mariano Rajoy, Emmanuel Macron lui a apporté un soutien sans réserves, déclarant: "Je connais seulement un partenaire et un ami qui est l'Espagne.L'Espagne tout entière." Une déclaration qui s'inscrit dans une realpolitik très cohérente, mais qui écorne néanmoins l'image de "pays des droits de l'Homme" dont s'enorgueillit régulièrement la France. 

Oui, vraiment, tout cela pourrait fournir un beau sujet de méditation pour nos intellectuels...  

+ Plus d'actualité sur : L'indépendance de la Catalogne, question qui divise la région et l'Espagne

 

Michel Lloubes

CATALUNYA : L’ECRASANTE VICTOIRE DES POINTS DE SUTURE
« M’enfin », pourrait dire Gaston Lagaffe, frère en naïveté, s’il débarquait soudainement au milieu des affaires de Catalogne : - qu’est ce qui est l’essentiel d’un référendum, compter les voix, ou les matraques levées et les points de suture ?


Les images, aussi sanglantes qu’elles soient, doivent-elles occulter le fond de l’affaire, le fameux référendum pour lequel tout un peuple a été expressément prié et poussé à participer massivement ? Un appel lancé par Puigdemont en parfaite connaissance de clause répressive annoncée, mais surtout largement amorcée, une semaine avant, par les néo franquistes du gouvernement Rajoy… Le peuple catalan, lui, a de sérieuses excuses, car voilà anys i panys qu’il rêve fièrement de réécrire la suite des comtés catalans, des glorieux Almogavares, quitte à les revêtir d’armure républicaine. Un rêve peut-être trop fortement ancré dans ses gênes par des siècles de gestation difficile pour lui permettre de voir avec réalisme combien le monde a évolué depuis la mort de Franco, y compris à l’intérieur de la société catalane. Et ce n’est pas parce qu’une partie de la société espagnole vit encore, elle aussi, avec quarante ans de retard sur son rêve à elle, diamétralement opposé, qu’il faut se couper avec l’Espagne toute entière et croire qu’un avenir pavé de roses attend en candaleta la Catalogne indépendante. De toutes façons, ça se discute !


Ce vrai débat là, n’a pas eu lieu. La faute à Rajoy bien sûr, qui, en bon franquiste a fait donner ses troupes, comme dans le temps, sur l’Ebre de ses limites intellectuelles. Mais ce débat de fond, avant toute proclamation unilatérale, doit avoir lieu, si l’on ne veut pas se retrouver surpris, comme les anglais, au lendemain de leur brexit.


Alors, si, en toute logique démocratique, il est impossible de considérer l’émotion soulevée comme suffisante pour justifier la proclamation de l’indépendance ; s’il est difficile de comprendre que le but essentiel de la veille, « votarem », se retrouve, dès le lendemain, rétrogradé au rôle de simple accessoire, quel bilan dresser de cette folle journée ?
Peut-être, d’abord, consulter avec les yeux bien ouverts les résultats officiels validés et proclamés par la Généralitat elle-même. Ils sont en soi limpides : 2 millions de Si, sur 5, 3 millions d’inscrits, le compte n’y est pas, cela fait à peine 40 % d'électeurs favorables à l'indépendance ! Ajoutez à cela : 90 % de SI, parmi les suffrages exprimés, il y a quelque chose de plus qui cloche, ce n’est plus un référendum, mais un étrange plébiscite qui rappelle des scores de non moins étranges démocraties, non ? On ne peut pas créer un nouvel état, une nouvelle nation libre et une si grande espérance pour des millions d'hommes, sur des bases aussi fragiles. 

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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 10:36
bouse ou vie - dali et gala - Ciné à Collioure - colloque walter benjamin à Gérone
bouse ou vie - dali et gala - Ciné à Collioure - colloque walter benjamin à Gérone
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bouse ou vie - dali et gala - Ciné à Collioure - colloque walter benjamin à Gérone

bouse ou vie - dali et gala - Ciné à Collioure - colloque walter benjamin à Gérone

La bourse ou la vie

 

Le tour d’écrou

Si tu fais un nouvel effort,
Nous arriverons à bon port.
Il nous faut construire demain
Du labeur même de tes mains.

Si tu fais un nouvel effort,
Crois-nous, tu n’auras pas eu tort
De chercher au fond de ta poche 
La clé d’un avenir si proche.

Si tu fais un nouvel effort,
Ton nom luira en lettres d’or
Au monument des pas-grand-chose
Tombés pour quelque juste cause,
Dont on sait, hélas! qu’ils sont morts
D’avoir fait un dernier effort.

Jean Iglesis

 

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ciné à Collioure

 

Vous trouverez ci-joint le programme de la nouvelle saison que nous avons élaboré comme chaque fois entre coups de coeurs, découvertes, hommages, raretés d'ici ou d'ailleurs.

En collaboration avec la FCCM (Fédération des ciné-clubs de Méditerranée).

1ère séance: mardi 26 septembre.

Au plaisir de vous retrouver. Pour le ciné club. Marc Gilmant

 

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BARCELONA :

Llibreria Jaimes Carrer València, 318 - 08009 Barcelona

Activitats culturals de la setmana 

 

27/09/2017 19:00

Présentation du livre " Gala et Dali, de l'autre côté du miroir"

 

Conversation entre Dominique de Gasquet et Madeleine Lavagna du Cercle des Français de Barcelone

  

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Barcelona : 

 

personalidades del arte y la cultura e intelectuales de diferentes ámbitos ofrecerán sus reflexiones y experiencias en las conferencias de CaixaForum Barcelona

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

QUIERO IR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ENTRADA 4 €

CLIENTES CAIXABANK 50% DTO.

 

 

 

 

 

CONFERENCIAS

 

NUNCA QUISE SER PINTOR, SIEMPRE HE QUERIDO SER…

 

Del 27 de septiembre al 20 de octubre

 

Una aproximación transversal a la obra de Andy Warhol a través de ponentes que conocieron al artista muy de cerca o mantuvieron relaciones profesionales con él.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ENTRADA 4 €

 

 

* librairie JAIMES, suite:

28/09/2017 19:00

Club de lecture Jaime le noir 33 : "Les noirs et les rouges, Alberto Garllini" à 19h

 

Chaque 4ème jeudi de mois nous vous proposons un Club de Lecture autour du Roman Noir en français.

  

Vous voulez parler en français ? Venez discuter sur un livre tous les 1ers lundi du mois, en collaboration avec le Cercle des français de Barcelone

Llibreria Jaimes

C/ València, 318

Barcelona, B 08009

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au Théâtre de l'Étang, à Saint Estève

 

 

 

C'est la deuxième édition à Saint Estève de notre festival de blues : SEM le Blues, trois soirées avec chaque soir deux groupes musicaux venus de toute la France qui animeront la scène du TDE à 20h30 et à 22h15.

 

À chaque entracte de soirée, les spectateurs se verront offrir gratuitement un verre de cocktail "Un Zest de Blues".

 

Les 6 groupes sélectionnés por les 3 sorées, chacun à sa manière, vont faire revivre ce blues que nous aimons, que l'on accompagne en tapant dans ses mains, en frappant le rythme avec ses pieds, ce blues triste ou trépidant qui exprime la musique du peuple noir au temps de l'esclavage mais aussi au temps de la ségrégation raciale américaine.

 

 

 

Jeudi 28 septembre

Parrain : ZEST du Riberal

 

 

 

20h30
AMAURY FAIVRE DUO

Amaury Faivre : chant, harmonica, guitare acoustique, 

Yves Staubitz : guitare acoustique

 

 

 

22h15
JAKEZ & THE JACKS

Jakez Rolland : guitare lead et chant
Thomas Allain : guitare rythmique et harmonica
Julien Dubois : basse
Hugo Deviers : batterie

 

Vendredi 29 septembre

 

Parrain: Cave Dom Brial

 

 

20h30
BLACKBERRY'N MR BOO HOO

Bastien Alzura (Blackberry) : chant, guitares
Franck Bailly (Mr Boo Hoo) : chant harmonica

 

 

 

22h15
CISCO HERZHAFT

Cisco Herzhaft : chant, guitare, dobro
Geneviève Dartavelle : harmonica
Bernard Brimeur : contrebasse
Patrick Cassotti : batterie

 

 

 

Samedi 30 septembre

Parrain : Carrelages Roques-Medrano

 

 

 

20h30
NEXT BLOCK

Youssef Remadna : chant, guitare, harmonica

Mike Greene : chant guitare

 

Billetterie au Théâtre de l'Etang : 04 68 38 34 95
Entrée soirée :
13€ (placement libre)
Pass pour les 3 soirées :
30€

 

Renseignements : www.rdvse.fr - rdvse@rdvse.fr - 06 72 80 39 86

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20 septembre 2017 3 20 /09 /septembre /2017 08:45
Galerie Odile OMS de Céret : dessins de Domene - Ecole d'été W.Benjamin à Portbou - Hélène PEYTAVI : Mountains and sea
Galerie Odile OMS de Céret : dessins de Domene - Ecole d'été W.Benjamin à Portbou - Hélène PEYTAVI : Mountains and sea
Galerie Odile OMS de Céret : dessins de Domene - Ecole d'été W.Benjamin à Portbou - Hélène PEYTAVI : Mountains and sea
Galerie Odile OMS de Céret : dessins de Domene - Ecole d'été W.Benjamin à Portbou - Hélène PEYTAVI : Mountains and sea
Galerie Odile OMS de Céret : dessins de Domene - Ecole d'été W.Benjamin à Portbou - Hélène PEYTAVI : Mountains and sea

Galerie Odile OMS de Céret : dessins de Domene - Ecole d'été W.Benjamin à Portbou - Hélène PEYTAVI : Mountains and sea

PEINTURE/ Livre d'ART /EXPOSITIONS :

 

**** MOUNTAINS AND SEA, le chemin de Walter Benjamin, Hélène Peytavi 

VOIX éditions, 2017 http://www.voixeditions.com/?product=helene-peytavi

FR - MONTAINS AND SEA propose une relecture sensible du chemin de Walter Benjamin entre Banyuls et Portbou.

Le livre opère un détournement de perspective, reconstruit un point de vue qui embrasse dans son ensemble la totalité du paysage entre mer et montagnes et qui va chercher dans la question de l’exil et de la frontière sa forme. On retrouvera sur la tranche du livre, la croix noire tracée à la brosse n°50 qui indique les mauvaises directions à ne pas prendre. Car la « route Lister » - c'est le nom d’un général de l’armée républicaine espagnole qui l’emprunta pendant la guerre d’Espagne et c'est ainsi que la nommait Vincent Azéma, maire de Banyuls qui aida les réfugiés - est escarpée, difficile et hérissée de voies sans issues.

Que voit-on ? Le milieu du livre se compose d’une frise photographique. La nuit tombe à cru sur Rumpissa. A l’Ouest, une couronne de montagnes étirée sur un soleil couchant ; à l’Est, une mer endeuillée. Les points cardinaux sont rabattus sur une seule et même ligne. La lune se lève au-dessus du chemin des crêtes. Le col est un refuge. Rumpissa, pause dans la chaîne des Pyrénées. 42ème parallèle. 42.4167 / 42° 25’ 0’’ Nord.

Ce travail de construction, déconstruction, reconstruction du sentier de l’exil à partir d’une histoire naturelle réinventée de la Méditerranée, berceau de la botanique, est dédié à Walter Benjamin et à Mahamadou Traoré.

Le projet a fait l’objet de deux traversées à pied, la première en septembre 2016, la deuxième  en juin 2017, qui ont donné lieu à la production d’un herbier, de photos, de dessins et de textes, le tout assemblé et composé par le travail éditorial essentiel de Richard Meier pour Voix éditions qui a permis d’atteindre les objectifs du livre : une balade botanique et poétique du chemin de Walter Benjamin, entre mer et montagnes, empruntant à l’anglais, langue de l’exil, son titre.

 

MOUNTAINS AND SEA, el camin de Walter Benjamin, Hélène Peytavi, 

VOIX éditions, 2017 http://www.voixeditions.com/?product=helene-peytavi

 

CAT - MONTAINS AND SEA proposa un re-lectura emotiva del camí de Walter Benjamin entre Banyuls i Portbou.

El llibre presenta una nova i inusual perspectiva, reconstrueix un punt de vista que abasta en el seu conjunt tot el paisatge entre mar i muntanyes i que busca la seva forma en la qüestió de l'exili i de la frontera. A la vora del llibre trobem la creu negra traçada amb pinzell n ° 50 que indica les males direccions que no s’han de prendre. Doncs, la “ruta Lister” - nom prestat durant la guerra d’Espanya per un general de l’armada republicana espanyola que i que la va anomenar així Vincent Azéma, alcalde de Banyuls que  ajudà els refugiats-  és escarpada, difícil i plena de vies sense sortida

Què hi veiem? El centre del llibre es composa d’un fris fotogràfic. La nit cau sobre Rumpissa. A l’Oest, una corona de muntanyes estesa sobre un sol ponent; a l’Est, un mar de dol. Els punts cardinals s’agrupen en una mateixa i única línia. La lluna s’alça per damunt del camí de la cresta. El coll és un refugi. Rumpissa, pausa a la carena dels Pirineus. paral·lel 42,  42.4167 / 42° 25’ 0’’ Nord.

Aquest treball de construcció, de-construcció, reconstrucció del sender de l’exili a partir d’una història natural reinventada de la Mediterrània, bressol de la botànica, està dedicat a Walter Benjamin i Mahamadou Traoré.

El projecte ha estat objecte de dues travesses a peu, la primera el setembre del 2016, la segona el juny del 2017, que han donat lloc a la producció d’un herbari, fotografies, dibuixos i textos, tot el conjunt muntat i compost per Richard Meier per Voix éditions que ha permès d’assolir els objectius del llibre: un passejada botànica i poètica del camí de Walter Benjamin, entre mar i muntanya, prestat de l'anglès, llengua de l'exili, el seu títol.

 

MOUNTAINS AND SEA, el camino de Walter Benjamin, Hélène Peytavi, 

VOIX éditions, 2017 http://www.voixeditions.com/?product=helene-peytavi

 

CAST - MONTAINS AND SEA propone una emotiva relectura del camino de Walter Benjamin entre Banyuls y Portbou.

El libro presenta una nueva e inusual perspectiva, reconstruye un punto de vista  que abarca en su conjunto todo el paisaje entre mar y montañas y que busca su forma en la cuestión del exilio y de la frontera. Nos encontramos en el lomo del libro, la cruz negra, trazada  con pincel Nº 50 que indica las direcciones que no hay que  tomar. Porque,  la ' ruta Lister’- es el nombre tomado durante la guerra de España por un  general del ejército republicano español y llamada así por Vincent Azéma, alcalde de Banyuls, que ayudó a los refugiados - es escarpada, difícil y llena de vías sin salida.

¿Qué vemos? La mitad del libro consiste en un friso fotográfico. Cae la noche  sobre Rumpissa. Al oeste, una corona de montañas suspendida a un sol poniente; al este, un mar de luto. Los puntos cardinales se agrupan en una misma y única línea. La luna  se levanta por encima del camino de la cima. El puerto es un refugio. Rumpissa, pausa en la cadena de los Pirineos. paralelo 42 º. 42.4167 / 42 ° 25' 0 "Norte.

Este trabajo de construcción, deconstrucción, reconstrucción del sendero del exilio a partir de una  historia reinventada natural del Mediterráneo, cuna de la botánica, está dedicado a Walter Benjamin y MahamadouTraore

El proyecto fue objeto de dos travesías a pie, la primera en  septiembre de 2016, la segunda en junio de 2017, que dió lugar a la producción de un herbario, fotos, dibujos y textos, todo el conjunto montado y compuesto por Richard Meier para Voix éditions que ayudó a alcanzar los objetivos del libro: un paseo botánico y poético del camino de Walter Benjamin, entre mar y montaña, tomando prestado del inglés, lengua del exilio, su título.

 

MOUNTAINS AND SEA, Walter Benjamin’s path, Hélène Peytavi, 

VOIX éditions, 2017http://www.voixeditions.com/?product=helene-peytavi

 

ENG - MOUNTAINS AND SEA offers a rereading of Walter Benjamin’s path from Banyuls to Portbou.

The book embrasses the whole landscape of sea and mountains. The questions of exile and border guide the book’s structure. On each book edge is a black cross number 50  indicating the wrong directions. Because Lister’s road is steep and difficult leading to many dead ends. This road is named after a general of the spanish republican army who crossed it during the spanish war. It is also how Vincent Azéma, the mayor of Banyuls who helped the spanish refugees, called it.

What do we see ? In the middle of th book is a photographical line. Night sinks over Rumpissa.

In the West lies a ring of mountains stretched under the setting sun ; East, lies a bereaved sea. The cardinal points are line up.The moon rises over the mountain ridges. Rumpissa, the mountain pass is a shelter, a rest place inside the Pyrenees mountain chaine. 42nd parallel. 42.4167 / 42° 25’ 0’’ North. The natural and botanical history of this mediterraneen region allows the construction, deconstruction and reconstruction of this exil trail and is dedicated to Walter Benjamin and Mahamadou Traoré. Two crossing lead the project. The first one in september 2016 and the second in juin 2017 leading to a herbaria, photos, drawing, texts. They were assembled and brought together by Richard Meier’s editorial work for the Voix editions. Thanks to his work the books goals were reached, illustrating a botanical and poetical walk along Walter Benjamin’s path, between mountains and sea. The title written in english suggest the langage of exile.

 

***GALERIE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN À CÉRET

Nous sommes ouverts du mardi au samedi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 19h.

site : http://www.odileoms.com/ 

 

QUIM DOMENE

du 16 juin au 30 septembre 2017

Lettres à Kurt Schwitters

Quim Domene s’est intéressé depuis 2005 à l’univers Dada et en particulier à Kurt Schwitters, artiste allemand, animateur du mouvement à Hanovre.

Au tavers de cette série "lettres à Kurt Schwitters" Domene revisite Schwitters bien sûr mais aussi le mouvement Dada, le surréalisme et les avant-gardes artistiques du vingtième siècle. Le sujet de ses œuvres se réfère également à la mémoire historique, à l’histoire de l’art mais aussi à l’actualité. Une multitude de références croisées construisent des relations parfois fortuites, souvent ironiques entre les objets, les images et des symboles.

On découvre, au fil des œuvres, les effigies ou les références à Schwitters bien sûr  mais aussi plus largement à Rothko, Johns, Mapplethorpe, Courbet, Duchamp, Picabia… ou encore à Einstein, Lénine, Kafka, Picasso…  On remarque aussi des références au terrorisme, à la politique, et plus simplement aux objets du quotidien. 

C'est à notre demande qu'il a introduit la figure de Dali dans cette série, mais il est évident que ce personnage complexe et contreversé ne pouvait qu'y figurer. En effet si Breton était le "Pape" du surréalisme, on peut se demander au vue de son œuvre, de ses écrits et de sa vie, si Dali n'en était pas le "Dieu"?

 **Principaux repères biographiques

Né en 1948, Catalan et autodidacte, Quim Domene a commencé par travailler comme graphiste et designer avant de se tourner vers la peinture. 
Sa pratique est pluridisciplinaire : photographie, sculpture et installations ; ses œuvres procèdent de la récupération, de la juxtaposition, utilisent souvent des caractères typographiques et des références à l'Histoire de l'Art, de la Politique ou de la Philosophie.

Il expose avec différents collectifs dés 1968 , puis réalisera ses premières expositions personnelles à partir de 1974.

A partir de 1980 il expose un peu partout en Europe: Hannovre,Kassel, Sttutgart, Dusseldorf, Bonn, Bordeaux et Toulouse. Puis en Suède et à Zurich en Suisse.

En 1998 il commence à exposer au Japon, à Kobe, Osaka et Tokyo.

Il expose à la Galerie Trintignant à Montpellier en 2014 et est depuis représenté par la Galerie Samira Cambis.

Il est présent en permanence à la galerie Rasmus à Odense, Danemark.

Il a participé à plusieurs éditions des foires ARCO et ESTAMPA à Madrid.

Il a réalisé de nombreuses interventions permanentes ou éphémères dans des espaces publics, la dernière à Barcelone en décembre 2016.


"Robert Willing" <rw3612@gmail.com>

De notre correspondant en CATALOGNE : 
 20/09/17 08:35
objetCal una repolitització cívica i activa

Cal  una repolitització  cívica  i  activa

 

 

Darrerament  es torna  a comentar en els cenacles  del poder de l’altiplà madrileny que cal aplicar  l’article  155   de   CE.  De fet, ja  l’estan aplicant de facto. A més, ja vivim  en una atmòsfera  d’un  autèntic  estat  de  setge;  però que vagin en compte, ja que darrerament  cada  vegada més  governs, parlaments i  mitjans de premsa internacionals, entre ells  dos importants mitjans emblemàtics europeus –els prestiogiosos rotatius Le Monde i Der Spiegel- són molt crítics amb el dogmatisme  i  l’autoritarisme  antidemocràtic del  govern Espanyol .

 

Una important  majoria  de  mitjans de  comunicació  europeus  en  llengues  molt  diverses –mitjans petits  i grans- no entenen  gairebé  res del que  està passant amb  la  reacció  furibunda  i  irracional  del govern  espanyol  contra  Catalunya. Des del  segrest (la retenció)  per  part de l’empresa semiestatal “Correos”, de la revista  d’Òmnium  i  la  publicació de Poble Lliure  La Veu, passant per “l’entrada”, sense  ordre  judicial,   de la Guàrdia Civil,  sense ordre  judicial,   a l’empresa de missatgeria Unipost de Terrassa, fins els  arbitraris  escorcolls a unes  quantes impremtes d’arreu de la geografia  catalana, tot  això  fa  difícil   creu  que, a hores  d’ara, l’Estat  espanyol és un estat de drret  com cal. Tinc  amics  francesos, escocesos,  anglesos, alemanys, flamencs  i d’altres  que  quan els  explico tot  això queden  horroritzats i resten esmapwerduts  davant  d’aquestes  acttuacions  tan arbitràries  i impròpies d’Estat que  forma  part, d’ençà de 1986, de la UE.  

 

No hi ha dubte que cal seguir insistim que la mobilització ha de  continuar, més  que  mai, essent cívica i permanent. També  és molt  important  en aquests moments  animar  i impulsar una  molt  més intensa repolitització  cívica i activa  del màxim nombre de catalans (estimular que adquireixin més consciència social i nacional) i, alhora, fer saber -més  i millor- a Europa i al món sencer que el model/règim espanyol del 1977/1978 està completament exhaurit, és poc democràtic i “podrit” de corrupció pels quatre costats .

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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 10:40
Pilar Parcerisas - Conférence sue les musées à Barcelone par James RONDEAU - Conférence W.Benjamin au Boulou
Pilar Parcerisas - Conférence sue les musées à Barcelone par James RONDEAU - Conférence W.Benjamin au Boulou
Pilar Parcerisas - Conférence sue les musées à Barcelone par James RONDEAU - Conférence W.Benjamin au Boulou
Pilar Parcerisas - Conférence sue les musées à Barcelone par James RONDEAU - Conférence W.Benjamin au Boulou
Pilar Parcerisas - Conférence sue les musées à Barcelone par James RONDEAU - Conférence W.Benjamin au Boulou

Pilar Parcerisas - Conférence sue les musées à Barcelone par James RONDEAU - Conférence W.Benjamin au Boulou

 

 

Pilar Parcerisas i Colomer

 

 

 

 

Pilar Parcerisas i Colomer (Manresa, 1957) és crítica d'art, curadora d'exposicions independent i guionista (guide littéraire)

 

Es va doctorar en Història de l'Art i llicenciar en Ciències de la Informació per la UAB. És un dels membres fundadors del diari Regió 7. Es va formar com a comissària amb Harald Szeemann. Ha comissariat nombroses exposicions d'art. 

També és crítica d'art del diari Avui. Com a guionista, seus són els guions de les pel·lícules Entreacte (1988), L'última frontera (1992) i Babaouo (1997).

 

És membre de l'Associació Internacional de Crítics d'Art (AICA) i vocal del consell del MACBA.[1] i ha format part del Patronat de la Fundació Joan Miró com a representant de la Conselleria de Cultura de la Generalitat de Catalunya. Va ser des del 21 de gener de 2009 vicepresidenta del Consell Nacional de la Cultura i de les Arts.[2] També ha sigut presidenta de l'Associació Catalana de Crítics d'Art (ACCA), càrrec actualment ocupat per Joan Maria Minguet.[3]

 

 

Aquestes són algunes de les exposicions més rellevants que ha comissariat.

  • Juntament amb Maria Josep Balsach i Carles Hac Mor va comissariar el cicle d'exposicions de l'Espai 10 del curs 1983-1984
  • Idees i Actituds. Entorn de l'art conceptual a Catalunya, 1964-1980... (1992)
  • Joseph Beuys. Manresa Hbf (1994)
  • Agnus Dei. L'art romànic i els artistes del segle XX (1996)
  • Dalí. Afinitats Electives (2004)
  • Man Ray, llums i somnis i Accionisme vienès (2008)
  • Il·luminacions. Catalunya visionària (2009)
  • Construccions Líriques. Man Ray, Leandre Cristòfol. L'objecte i l'esperit Dadà (2009)[4]

Publicacions

  • Equipatge de mà (1997)- Selecció dels seus articles a Art & Co.
  • La màquina de l'art (2003)
  • Conceptualismo(s). Poético, políticos y periféricos. En torno al arte conceptual en España, 1964-1980 (2007).
  • Barcelona Artz-Zona (2008)
  • Duchamp en España (2009)[5]

Referències

  1. Anar
    Llistat de membres del consell del Macba
  2. Anar
    [1], Oficina de Comunicació de la Generalitat de Catalunya, 19 de desembre 2008. (data d'accés: 09/08/2010)
  3. Anar
    «Joan Maria Minguet substitueix Parcerisas en la presidència de l'ACCA». Bonart [Girona], núm. 133, novembre 2010, p. 66. ISSN: 1885-4389.
  4. Anar
    Parcerissas, Pilar; Navarro, Jesús. Construccions Líriques. Man Ray, Leandre Cristòfol. L'objecte i l'esperit Dadà. Lleida: Departament de Cultura i Mitjans de Comunicació, 2009, p.. D.L.B:37.639-2009. «MRLC09»
  5. Anar
    «Pilar Parcerissas». L'Enciclopèdia.cat. Barcelona: Grup Enciclopèdia Catalana.

 

 

PARIS,  15/09/2017

 

« El dia de la sípia » d’Emili Manzano aux ‘Rencontres du

film sur l’art’ du Centre Wallonie Bruxelles

 

En collaboration avec SensoProjekt, le Centre Wallonie Bruxelles projettera le film du réalisateur

catalan Emili Manzano où le portrait de l’écrivain Enrique Vila-Matas par l’artiste Miquel Barceló

est l’occasion d’une rencontre entre ces deux personnalités à Paris. La projection aura lieu le

15 septembre à 19h, dans le cadre des deuxièmes ‘Rencontres du film sur l’art’ au CWB.

(C) Institur R.LLULL, Paris

 

- - -

 

* Barcelone, conférence sur le musée le 18 sept

CONFERENCIA

 

 

 

 

 

El museo, espacio público de futuro

 

 

James Rondeau, director del Departamento de Arte Contemporáneo del Art Institute de Chicago, se planteará el futuro de los museos en la conferencia “Un museo del pensamiento vivo: dar forma a nuestro rol como institución inclusiva plural y global.”

 

La charla tratará sobre la evolución de los museos como un lugar no solo destinado a coleccionar, conservar y mostrar obras de arte, sino también como un espacio público que ayude a activar e inculcar valores culturales y sociales en los diferentes tipos de público.

 

Lunes 18 de septiembre, a las 19 h

 

   
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Fundación Bancaria Caixa d’Estalvis i Pensions de Barcelona, “la Caixa”. Todos los derechos reservados.

 

Institut Ramon Llull/ Newsletter # 76

SEPTEMBRE 2017 / PARIS, FRANCE

Paris

PARIS,  17/09/2017

 

L’Étrange Festival célèbre le 50 anniversaire du Festival de Sitges avec un focus catalan

 

Un focus sur le cinéma fantastique catalan est au programme de cette 23ème édition de l’Étrange Festival qui aura lieu comme chaque année au Forum des Images. Entre autres, nous pourrons découvrir les classiques incontournables tels qu’Angoixa de Bigas Luna et Tras el cristal d’Agustí Villaronga ou les étonnantes nouveautés El ataúd de cristal d’Haritz Zubillaga et Cold Skin, de Xavier Gens. Ce dernier, adaptation du roman homonyme d’Albert Sánchez Piñol, sera projeté en première mondiale.

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8 septembre 2017 5 08 /09 /septembre /2017 09:48
Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...
Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...
Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...
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Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...
Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...
Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...
Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...
Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...
Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...
Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...
Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...

Expo "Passages" au Boulou - médiathèque, vendredi 8 septembre à 18 h, entrée libre- PAT ROMERO - Annie FFORDE - Johanna LEON - Marie-Jeanne LAMMERTYM - Tiffany VAILIER...

 

***Rencontre exceptionnelle avec Titouan LAMAZOU Prix Méditerranée du livre d’Art 2017
14h30-17h - Conférence de Titouan Lamazou à la CCI, salle des conférences, palais consulaire quai Sadi Carnot
17h30 - Vernissage de l’exposition de Titouan Lamazou « Vendée globe 1989-1990 » à l’agence du Castillet de la Caisse d’Epargne 1, boulevard Wilson 66000 Perpignan  

Dédicaces des ouvrages en collaboration avec la Librairie Cajelice 

 

Titouan Lamazou invité d’honneur du Visa OFF 2017

 

Lauréat du prix Méditerranée du livre d’art 2017, les œuvres de Titouan Lamazou seront présentées du 2 au 16 septembre à, l’Indépendant, la CCI, la Caisse d’Epargne, la Villa Duflot et l’atelier d’art graphique L 401. Conférence du CML avec l’artiste, vendredi 8 septembre à 14h30 à la CCI.  

 

Navigateur et peintre, Titouan Lamazou a poursuivi depuis son plus jeune âge ces deux chemins en parallèle. Il est tour à tour identifié comme naviga­teur, carnettiste, artiste voyageur, poète engagé
 Il se destine très tôt au métier d’artiste. Déçu par l’enseignement des Beaux-Arts, il embarque à 17 ans pour un tour du monde en bateau. Son but : réaliser un carnet de voyage. Mais, de fil en aiguille, l’artiste prend goût au monde de la voile et entame une carrière de navigateur.  Il démarre ses premières expéditions maritimes en 1976 avec Eric Tabarly puis Jean Louis Etienne en 1979. Dans les années 80 et 90, le navigateur accumule un époustouflant palmarès à bord d'Ecureuil d'Aquitaine I puis II, monocoque avec lequel il remporte les courses les plus célèbres : Vendée globe et Route du Rhum.

Toute victoire est un naufrage. Tout naufrage est une victoire. Titouan-1990, c'était Bonaparte au pont d'Arcole. Il venait de remporter le premier Vendée Globe, de défoncer à coups de bottes marines les portes de la demeure des grands hommes de mer. Il était béni des dieux, admiré des hommes, chéri des femmes. Mais il peinait à accommoder sa soif de grandiose et son relativisme artiste. 

Itinéraire vagabond d’un globe-trotter

Titouan Lamazou est un artiste. Il organise des expositions de ses peintures. Dès le début, ses voyages sont l'occasion de récits édités sous forme de livre et d'exposition de peintures. En 1997 il publie son premier carnet de voyage dans le magazine d'Air France puis en 2001 démarre son projet Femmes du monde qu'il poursuit jusqu'en 2007 et donne lieu à l'exposition du même nom au Musée de l'Homme.

En 2011 il part à la rencontre des femmes victimes des conflits au Congo Kinshasa et publie en novembre Ténèbres au Paradis qui rassemble témoignages, peintures et photographies pour donner un autre visage aux bouleversements et aux drames humains que connaît la région des Grands Lacs. Les femmes que Titouan Lamazou peint représentent les forces vives qui habitent tout Homme. Elles nous transmettent par leur dignité et leur beauté l'espoir et la richesse d'un témoignage qui va au-delà des clichés.

Ses périples font l’objet de nombreux ouvrages : Carnets de voyage (Gallimard, 1998), Rêve de désert publié avec Raymond Depardon (Gallimard, 2000) ou encore Congo Kinshasa (Gallimard, 2001). Son travail lui vaut d’être nommé Artiste de l'UNESCO pour la paix. Son dernier livre Ouvres vagabondes 1965-2015 (Gallimard, 2017) a reçu en juin 2017 le prix Méditerranée du livre d’art. Illustré par plus de 200 œuvres, Titouan Lamazou y évoque son itinéraire vagabond depuis sa jeunesse, dans les années soixante, jusqu'à nos jours et à ce vieux rêve de bateau-atelier qui réunira ses multiples sillages. Un artiste humaniste, un être de générosité et d'empathie à découvrir à Perpignan à l’occasion du Visa Off.

 

 

Rencontre avec Titouan Lamazou vendredi 8 septembre à 14h30 à la CCI

 

Conférence publique de Titouan Lamazou organisée par le CML autour de son livre primé Œuvres vagabondes 1965-2015(Gallimard) , prix Méditerranée du livre d’art et ses expositions Off 2017. Dédicaces sur place avec le concours de la librairie Cajélice. Entrée libre.

 

 

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***ITINERAIRE roman par Guillaume LAGNEL :

Prochains rendez vous  sur les chemins du Maître ....

 

DIMANCHE 10 SEPTEMBRE A ST PAPOUL (AUDE)
ESTIVALES ROMANES 2017
CINQUEME JOURNEE MAITRE DE CABESTANY

 

A 17h Présentation du décor du chevet de l'église abbatiale attribué au Maître de Cabestany - 

suivie du concert Romances séfarades par Hurtado-Ros

 dans le cadre du festival : les troubadours chantent l'art roman en Occitanie 

Direction Gérard Zuccheto

Projection du film Signal sur les chemins du Maître de Cabestany à l'issue du concert 

Le verre de l'amitié prolongera cette belle rencontre
Entrée 10e   contact 0468949775  

Photos Jean Louis Camirelli

 

A LAGRASSE LE 16 SEPTEMBRE CONFERENCE ALPHONSE SNOECK  contact : 046843 14 42 / 06 08 83 83 99

 

A CABESTANY CENTRE DE SCULTURE ROMANE LES 16 ET 17 SEPTEMBRE  contact : 04 68 08 15 31    contact@maitredecabestany.fr

 

DERNIERS JOURS......

- A l'Institut des Arts du Masque à Limoux 

Tous les vendredis, samedis, dimanches jusqu'au 17 septembre

Exposition Art Roman :  De la sculpture au masque ...

"Du Maître et des Anges"  inspiré du Maître de Cabestany

contact 0611681560  Entrée libre

 

- Les Journées Européennes du Patrimoine à Limoux   Programme à venir les 15/16/17 septembre

 

Pour être tenus informé de l'Institut  (IAM) 

Actualités et témoignages ... vidéos présentées dans le cadre de l'exposition en ligne ...

 

FB :  https://www.facebook.com/IAM.LIMOUX/?view_public_for=302028096839648

 

« SUR LES CHEMINS DU MAITRE DE CABESTANY » 

«ESTIVALES ROMANES » : « Les Journées « Maître de Cabestany » 

 

 

Une «opération signal » organisée à l'été 2017, associe les communes et sites de l’Aude et des Pyrénées Orientales. Elle préfigure, par ses actions concertées, un premier festival consacré à l'oeuvre de ce grand maître médiéval « Sur les Chemins du Maître de Cabestany » qui viendra dès l’été 2018 lui rendre hommage en terres occitanes et catalanes, de St Papoul à Sant Pere de Rodes. Ces journées « Maître de Cabestany » inviteront le grand public à lever le voile sur ce mystérieux artiste à l’occasion d’un concert, d’une lecture, d’une conférence, d’une exposition, d’une mise en images ou en lumière du site historique. Contact : 0611681560

 

Guillaume Lagnel

mobile 0611681560

guillaumelagnel@gmail.com

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24 août 2017 4 24 /08 /août /2017 08:24
Chers dubitatifs ! par Guy Jacquet - Expo Le Boulou (66) : Raymond Attanasio à l'EDA
Chers dubitatifs ! par Guy Jacquet - Expo Le Boulou (66) : Raymond Attanasio à l'EDA
Chers dubitatifs ! par Guy Jacquet - Expo Le Boulou (66) : Raymond Attanasio à l'EDA

***

Chers Dubitatifs, 

 

Annonce au haut-parleur dans les rues ce matin :

 

"Venez découvrir les 40 voleurs et tous leurs amis ce soir à 20 h 30 " 

 

??

 

Mais pas un nom, aucun indice sur les détournements, prises illégales d’intérêts, favoritisme, diffamation, abus d'autorité, tortures, agressions, usurpations, faux et usages de faux, discriminations, propos racistes, incitation à la haine, trafics en tous genres, illégalités sur les marchés publics ou contrats foireux divers et multiples ...

 Alors  ne les oublions pas dans nos prières avant  alzheimer: 

Fillon, Pezet, Laignel, Tiberi, Tapie, Balkany, Cahuzac, Guerini, Lepen, Juppé, Ferant, Dassault, Gobert, Carignon, Granier, Pradille, Mellick, Puigmal, Poniatowsky, Hortefeux, Tuduri, Sandras, Barèges, Polony, Meslot, Simonpietri, Ayrault, Schuller, Flosse, Bompard, Coutteiller, Payé, Chazal, Drut, Habdig, Blanc, Chabert, Reynaud, Alduy, Ceccaldi, Michaux Sevry, Millard, Rey, Chevreux, Basile, Brun , Bedier, Ferrand, Cazenave, Vestri, Donnedieu Devabre, Pemezec, Destrade, Echochard, Adam, Cambadelis, Lechevalier, Sanmarco, Delessard, Wildenstein, Abdi, Spithakys, Buillard, Cressiot, Bozzi, Vergés, Balduyck, Spicher, Bernier, Masdeu Arus, Forret, Lara, Simonot, Mégret, Gironcel, Martinet, Gollnisch, Jaffres, Bozzi, Gremetz, Begin, Cohen , Hoarau, Solal, Klein, Monteiller, Bonal, Holtzer, Alliot, Lyoen, De Noell, Royal, Teulade, Belviso, Mazières, Bernard de Leersnyder, Bassot, BInder, Viard, Fuerra, Deshayes, Voute, Zaïdani, Lecointre, Cuvilliez, Roueyre, 

N'Galouo-Bocquet ..................................................................................................................... 

 

Je sais, oh oui,  je sais, ça fait plus de 40, mais je ne peux remonter que de quelques années et encore je dois en oublier...  

mais si ''impossible n'est pas français", imposable le demeure à donf !!!

" Et on ne peut se contenter de regarder passer les cadavres sous les ponts" comme le dit

Eric de Montgolfier !! 

 

Quoi ? Comment ? Vous dites ...?

AH, Que fait la police ?  

 

Ben rien...

elle est à la plage pour partager les grains de sable entre UMP, PS, FN, PC.... et autres!

 

- - -

 

calendrier expo EDA automne >>

22 août 2017

Raymond Attanasio à l'EDA

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l'invitation au voyage de Raymond Attanasio

 

 

Né en 1954 à Alger, Raymond Attanasioest arrivé en 1962 à Sète, où son père, imprimeur, le pousse à suivre la même voie… Mais l’envie de peindre est déjà là, le hasard et les rencontres artistiques feront le reste... Quelques années de découvertes techniques, puis quelque chose se déclenche : « Seul dans mon atelier, devant une grande toile, quelque chose que j’ignore posséder se révèle à moi. A chaque coup de pinceau, à chaque changement de couleur, je ressens une sorte d’euphorie. La toile s’assemble de manière intuitive ».
 

 

cliquer ci-contre: Raymond Attanasio À L'eda

cliquer ci-contreRaymond Attanasio

https://eurocultures.fr/evenements/exposition-de-raymond-attanasio/

 

 

Exposition de Raymond Attanasio

https://eurocultures.fr/evenements/exposition-de-raymond-attanasio/

 

VERNISSAGE LE VENDREDI 1er SEPTEMBRE A 18H ET CONFERENCE-DEBAT A 18H30

Raymond Attanasio

http://www.attanasioraymond.com/

Raymond Attanasio animera à l'EDA, un atelier le mercredi 6 septembre à 15h* et proposera aux participants de prendre conscience du moment et de l'état dans lequel ils sont lorsqu'ils créent (support: encres sur papier), le résultat étant moins important que le ressenti.

voir la vidéo ci-dessous:

Espace des Arts - Le Boulou.mp4

https://drive.google.com/file/d/0B2Ul1m_1Q8PjS3ppR1A0Q2tuTUU/view

* Sur inscription à compter du 1er août (5 euros à régler à l'artiste le 6 sept) au: 04 68 83 36 32 ou: espacedesarts@mairie-leboulou.fr

 

 

 

 

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23 août 2017 3 23 /08 /août /2017 09:30
l'ART en chocs - Impact ART  chez ARTRIAL à Perpignan  -  Ciné à la frontière
l'ART en chocs - Impact ART  chez ARTRIAL à Perpignan  -  Ciné à la frontière

l'ART en chocs - Impact ART  chez ARTRIAL à Perpignan  - Ciné à la frontière

***Exposition à Perpignan, place RIGAUD :

l'ART en chocs - Impact ART  chez ARTRIAL - Perpignan 

 

 

Artrial, galerie consacrée à la peinture figurative, ouvre son espace à un double trio d'artistes plasticiens :  Deux photographes et un peintre font l’essentiel de l’exposition  pour donner leurs visions d'un monde de chocs et d'émotions, puis sculpteurs et technologie moderne sont aussi de la partie lors de cette période de festival Visa Pour l’Image

 

L'émotion est  provoquée par une stimulation de nos sens. Ce trouble subit nous encourage à la réflexion, à la mémoire, à l'action, au désir ou à la répulsion, à de diverses réactions. L'émotion esthétique nous affecte avec autant de force que celle du vécu et nous fait envisager des souffrances ou des plaisirs comme s'ils étaient ressentis. Pour l'exposition de la rentrée, et pendant le festival Visa pour l'Image, la galerie Artrial s'ouvre à différents procédés plastiques qui guident nos émotions selon notre sensibilité : la peinture, la sculpture, la photographie, ainsi que les nouvelles technologies qui s'immiscent progressivement.

 

 

Yannick Fournie, peintre, présente un hyper-réalisme flamboyant avec des personnages acteurs de scènes de vie souvent intrigantes, héros sortis de notre réel vu comme un film. L'artiste est dans et hors la toile pour mieux la maitriser, souvent présent en autoportrait. Il campe ses sujets dans un rapport direct intimidant mais séducteur qui introduit  la question du réel ou du fictif. Le charisme de Yannick Fournie et son ouverture au monde l'ont directement conduit aux Etats-Unis, Côte Ouest ou Est et à Cannes où résonnent les pas des stars. Thierry Mugler a crée la mode "des héros de tous les jours", Yannick Fournie en fait leur portrait. 

 

Autre lien avec les Etats-Unis, Jean-Baptiste Carhaix, lyonnais, nous fait l'honneur d'exposer une série inédite des "Sisters of Perpetual Indulgence of San Francisco". Ce travail photographique mené de 1983 à 1993 expose avec l'esthétique de la mise en scène le combat réel et toujours d'actualité mené pour affirmer l' homosexualité libre. Eros et Thanatos sont présents dans ce combat contre la religion moralisatrice et destructrice. La photographie a immortalisé ces personnalités théâtrales qui sont aussi désormais des anges. 

 

Photographe parisien mais surtout grand voyageur Louis-Paul Ordonneau est l'invité de VISA OFF chez Artrial. Emotion pacifiée si cela est possible avec la représentation de l'idée de frontière entre réel et esthétique du réel. Cette exposition photographique donne à voir au-delà de la réalité pour trouver la vérité. Louis-Paul Ordonneau est un " peintre photographe ", qui sait peindre... Il dit de ses photographies : "Mes images je les fais pour que les gens ressentent des émotions, se retrouvent à avoir un souvenir qui va réémerger ou une approche du réel nouvelle et c’est donc très important qu’ils soient seuls face à l’image, qu’ils l’appréhendent ou la rejettent. Mais çà n’est certainement pas à moi de leur dire “attention, il faut que vous regardiez çà de telle manière”"

 

Artrial s'ouvre aussi sur la sculpture et les technologies nouvelles, avec particulièrement,  les travaux d'Olivier Diaz de Zarate :  ici les portraits en reflets et éclats de l'homme moderne qui chute, plane ou crie. Cet artiste écclectique et moderne en styles nous donne en aperçu l'histoire des martyrs actuels : homosexuels jetés du haut d'immeubles en Arabie Saoudite. On rejoint le cadre du festival du photojournalisme : dénoncer le réel par l'image. 

La sculpture de Pierre Garçon nous détaille l'archéologie de la sensualité avec de la pierre sculptée, taillée, polie, rappel pour se souvenir que l'émotion vient parfois d'une partie du corps et du coeur. Chaque détail anatomique fait état de sa douceur, la sculpture mérite les caresses. L'archéologie renouvelée nous permet de les posséder et de les toucher.  

Van Binh sculpteur  peintre, tireur, présente deux sculptures sur l'impact direct de la balle d'un fusil sans nous laisser le temps de réfléchir.  Violence brute et esthétique de l'émotion. La 3D touche car nous avons  une épaisseur, nous sommes nous-même un volume. Ce sont les mouvements du volume qui vole en éclat qui nous projettent vers notre propre représentation et activent nos sens.

 

Agenda de L'Art en chocs - Impact art :

L'Art en chocs - Impact art commence le vendredi 1er septembre avec un vernissage à 18h30. 

Jean-Baptiste Carhaix offre une visite commentée des "Sisters of Perpetual Indulgence of San Francisco" lundi 4 septembre à 16h. 

Louis Paul Ordonneau sera présent le 8 au soir en compagnie d'un groupe de musiciens pour commenter son exposition.

Le vernissage de l'exposition de Louis paul Ordonneau offert par la CCI aura lieu le samedi 9 septembre en coopération avec le café Pams. 

Fin de l'exposition : samedi 23 septembre. 

 

Contact :

Céline MARCADON - Galerie ARTRIAL - 30, place Rigaud- PERPIGNAN 

06 81 42 98 75

cmarcadon@gmail.com

 

- - -

Lettre de Joseph MARESO à propos de son expo au Perthus :

 

Bonjour, 

 

je suis désolé de vous signaler que pour la première fois dans ma vie d'artiste, j'enlève une exposition  avant sa date de clôture...

La clôture de mon exposition au Fort de Bellegarde  était prévue le 17 septembre 2017, mais les modifications des conditions d'expositions imposées par la commune du Perthus, sans me prévenir, sont pour moi inacceptables...

Je dépose mon exposition sans tarder.

Désolé pour celles et ceux qui voulaient monter au Fort pour découvrir cette exposition.

 

L'action performative du collectif Dérives de Raison, prévue le 16 septembre à l'occasion de la clôture de l'exposition est donc annulée. 

Cette action était indexée sur ma peinture "illisible" et sa contextualisation dans la chapelle basse du Fort.

 

Nous aurons d'autres rendez-vous....

 

toutes mes excuses 

au plaisir de vous rencontrer pour d'autres occasions...

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Cinéma  Nouveau Palace – 66 Prats de Mollo 

 

> CINEMA À LA FRONTIÈRE <

proposé par l’association 

NORD/SUD FILMS

 

 

Après le succès des 1ères Rencontres Professionnelles organisées

par l’association Nord/Sud Films à Prats de Mollo en 2016,

Cinéma à la frontière – Prats de Mollo 2017 s’articulera cette année sur deux rendez-vous

 

 

Cinéma à la frontière – Prats de Mollo 2017

Projections publiques

 autour de l’exil et de la retirada

projections de films inédits et en avant-première

ouvert au grand public

échanges et tables rondes avec le public,

 les réalisateurs et les producteurs

 

€ 24 août 2017 

17h : LES ENFANTS VOLÉS – DONDE ESTAS ? (Sandrine Mercier – Catalogne/France 2012 52’)

entre 19h et 21h apéro – tapas – palabres offert !

21h : ANGEL (Stéphane Fernandez – France/Espagne – Catalogne 2016 1h10’)

 

€ 25 août 2017 

17h : CAMP D’ARGELES (Felip Solé – Catalogne/France 2009 52’)

entre 19h et 21h apéro – tapas – palabres offert !

21h : PAU, LA FORCE D’UN SILENCE (Manuel Huerga – Catalogne/France 2017 1h40’) en avant première !

 

 

 

Cinéma à la frontière – Prats de Mollo 2017

Rencontres Professionnelles Transfrontalières

sessions de pitching et de workshop

échanges transversaux professionnels / institutions

L’enjeu : mutualiser forces et compétences pour développer les co-productions

et favoriser les co-distributions de films sur le territoire France – Catalogne – Baléares.

€  7, 8, 9 novembre 2017 

 

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    € découvrir toutes les actions de Cinémaginaire : <http://www.cinemaginaire.org>

    € télécharger le programme en cours de Cinémaginaire : <http://www.cinemaginaire.org/images/pdf/progA.pdf>

 

Cinémaginaire

réseau cinéma de proximité en Pyrénées Orientales

contact@cinemaginaire.org

<http://www.cinemaginaire.org> 

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19 août 2017 6 19 /08 /août /2017 10:37
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol
Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol

Expo DUFOUR (photos Jean-Pierre Bonnel) - Concert Pedro Soler/Gaspar CLAUS - La Tour de Carol

* Expo DUFOUR au château de JAU

 

Jau la joie, où l'on boit le Jaja de Ben, entre les collines corbièrennes et les roux vignobles, sur la route d'Estagel... le château, le restau et l'expo de la famille Dauré...Avec les amis Millet, Catherine et Henric, Jacques, qui, sur Dufour, ont si bien écrit...

 

à l'étage, les pièces lumineuses montrent la mort et le sexe, les enfants courent et crient, personne ne surveille et les parents sont dépassés par ces sales gosses qui crient "on aime les fesses !"...et il y a plus, mais ils n'osent pas dire les mots "bite, vit, couilles, chatte, etc"... Ces bourgeois sont attelés aux grillades de la piscine et non aux chefs-d'oeuvres de Bernard Dufour, mort récemment, peu connu, mais magnifié dans le film "La belle Noiseuse"...

JPB...

...Jau la Catalane fête cette année les 40 ans de son mariage avec l'art contemporain. Sabine Dauré, qui a créé ce lieu, a choisi de rendre hommage en 2017 à Bernard Dufour, peintre, écrivain, photographe disparu cet été et dont le travail a été montré à Jau en 1986. La visite peut se prolonger par un déjeuner de pan con tomate et jambons de truie ibérique à l'ombre des mûriers.

 

***Exposition : l’œil à multiples facettes de Bernard Dufour

Au château de Jau, quatre amis du peintre et photographe confrontent leurs regards sur son œuvre.

LE MONDE | 16.08.2017 à 08h00 | Par Philippe Dagen (Cases-de-Pène (Pyrénées-Orientales), envoyé spécial)

 

Le peintre, photographe et écrivain Bernard Dufour est mort le 22 juillet 2016 à l’âge de 93 ans. Quelques jours plus tard, Bernard Blistène (directeur du Musée national d’art moderne) faisait accrocher, en hommage et à l’entrée des salles, l’une des rares toiles que l’établissement possède de lui. Et depuis ? Plus rien.

 

Aucun musée français n’a encore pris le risque de programmer une rétrospective sur l’un des artistes les plus aventureux de la seconde moitié du XXe siècle. La part crûment sexuelle de l’œuvre de Dufour fait-elle encore peur à certains ? Ou serait-ce la sempiternelle logique budgétaire : « Son nom n’est pas assez connu, il n’y aura pas assez d’entrées, ma tutelle me tapera sur les doigts… » ? C’est ainsi que des œuvres glissent vers l’oubli, victimes du conformisme et de l’incuriosité des uns, de la pusillanimité des autres.

Pour empêcher qu’il en soit ainsi de Dufour, trois de ses amis se sont associés : les écrivains Catherine Millet et Jacques Henric, et le peintre Marc Desgrandchamps. Ils ont intégré à leur équipe le critique d’art Richard Leydier, ancien collaborateur de Millet à la revue Art Press, et trouvé les salles du château de Jau, situé à Cases-de-Pène (Pyrénées-Orientales). La fondatrice de ce lieu d’art contemporain, Sabine Dauré, y avait déjà présenté Dufour en 1986.

Chaque commissaire a conçu sa salle, puisant dans des collections privées et dans le fonds de l’atelier

Il y a quatre grandes salles à Jau. Chaque commissaire a conçu la sienne, puisant dans des collections privées et dans le fonds de l’atelier. Aussi est-il possible d’observer quelques différences entre leurs choix : l’accrochage d’Henric est hautement dominé par la représentation des corps et des pulsions, tandis que celui de Desgrandchamps, plus rétrospectif et historien, donne aussi à revoir des œuvres d’écriture au pochoir des années 1970. Elles sont d’un style graphique tout autre, presque mécanique,...

 

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/arts/article/2017/08/16/exposition-l-il-a-multiples-facettes-de-bernard-dufour_5172790_1655012.html#txrg7WuxO6moxMWG.99

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7 août 2017 1 07 /08 /août /2017 11:54
Dali et la science - A 100mètresducentredumonde - Le Dali de LLUIS COLET - Dami voyage à Céret 27/8/1965
Dali et la science - A 100mètresducentredumonde - Le Dali de LLUIS COLET - Dami voyage à Céret 27/8/1965
Dali et la science - A 100mètresducentredumonde - Le Dali de LLUIS COLET - Dami voyage à Céret 27/8/1965
Dali et la science - A 100mètresducentredumonde - Le Dali de LLUIS COLET - Dami voyage à Céret 27/8/1965

Dali et la science - A 100mètresducentredumonde - Le Dali de LLUIS COLET - Dami voyage à Céret 27/8/1965

 

Dali, un manifeste ultralocal

Patrick Gifreu

isbn : 2-908476-15-0, 108 pages

12.20 €

Plongée dans l'imaginaire dalinien, visite chez les "oncles" du maître : Lulle, Gaudì, Pla, mais aussi Lìdia - la poissonnière-sorcière de Cadaquès, ou encore Pagès, le médecin bricoleur cosmique de Perpignan. 

"Dalì : une apparition très invraisemblable, un type d'appellation incontrôlée."

 

Quelques mots sur l'auteur :

 

Né à Perpignan en 1952, il est l’auteur de poésies, essais et nouvelles mais aussi traducteur en catalan de L’Archangélique de Georges Bataille et de Echancré de Jacques Dupin. Il a traduit aussi Beckett, Mishima, Jouvet et Novarina pour les grandes scènes de Barcelone.

**Céret : Exposition Dalí : Eurêka!

Au Musée d’art moderne de Céret

du 24 juin 2017 au 1er octobre 2017


« Dalí : Eurêka ! » présente l’intérêt de l'artiste pour toutes les disciplines scientifiques qui ont alimenté son propre imaginaire. L’exposition fera également revivre le « voyage triomphal » du maître à Céret le 27 août 1965 : de sa résurrection dans une crypte médiévale à son départ en train pour la gare de Perpignan « centre du monde ».


Musée d’art moderne de Céret
Établissement Public de Coopération Culturelle
Ville de Céret - Département des Pyrénées-Orientales - Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée
8, Bd Maréchal Joffre, BP 60413 - 66403 Céret Cedex - Tel : 04 68 87 27 76


L’exposition sera organisée en une série de chapitres thématiques traitant d’un domaine scientifique réinterprété par la méthode paranoïaque-critique dalinienne. Une approche originale de l’œuvre de l’artiste visionnaire. « Je suis fou », aimait à déclarer l’artiste. La science – et l’exposition du musée d’art moderne de Céret – apportent la preuve que « La seule différence entre un fou et [lui], c’est [qu’il n’est] pas fou ».


Dans son Dictionnaire abrégé du surréalisme, André Breton définissait Dalí comme « le prince de l’intelligence catalane ». Dalí s’est en effet intéressé à toutes les disciplines scientifiques, de l’astrophysique à la théorie de la relativité, de la psychanalyse à la génétique, jusqu’aux théories contemporaines et très complexes des catastrophes ou des cordes.
Cette curiosité universelle fait de Dalí un héritier des grands Maîtres de la Renaissance. La science nourrit sa pensée, sa capacité à interpréter le monde extérieur comme sa propre psyché. Elle répond à son besoin fondamental de chercher, dans l’univers et ses règles, la vérification d’une intuition personnelle et irrationnelle.


Assimilant le Temps à une matière malléable – à du camembert coulant –, Dalí revendique l’héritage des grands maîtres du passé tout en opérant une projection, une prémonition sur l’avenir.

 

Dès ses années de formation, Dalí montre un intérêt pour l’astronomie, la psychanalyse, les sciences naturelles, l’entomologie, la théorie de la relativité. Il a accès à ces disciplines à la Residencia de estudiantes de Madrid, où le philosophe José Ortega y Gasset, traducteur de Freud, Einstein ou encore Marinetti, organise conférences et rencontres.


Au tournant des années 30, l’artiste élabore sa célèbre théorie de la Méthode paranoïaque-critique, largement dominée par les thèses de la psychanalyse, qui montrera de réels points de convergences avec les recherches du jeune Jacques Lacan sur la paranoïa. Dalí envisage dès lors de lier plus intimement art et science.


Les premiers essais nucléaires puis les bombes sur Hiroshima et Nagasaki en 1945 l’amènent à s’intéresser à la structure atomique de la matière. Effectuant un retour au catholicisme, il propose des représentations nucléaires des figures de l’art sacré, Christ et madones.

Dalí n’hésite pas à aller à la rencontre des savants : il rend visite à Freud à Londres en 1938, puis à Francis Crick à New York (prix Nobel en 1962 avec Watson pour la découverte de la structure de l’ADN). Il rencontra Dennis Gabor, prix Nobel de physique pour la découverte de l’holographie qui occupera Dalí dans les années 70. Enfin, René Thom, l’auteur de la théorie des catastrophes et Marcel Pagès et la théorie de l’antigravitation. C’est d’ailleurs en compagnie de Marcel Pagès que Dalí se rend à Céret le 27 août 1965, pour une journée fantasque et riche en événements largement évoquée dans l’exposition.


En 1985, Dalí réunissait dans son musée de Figueras un aréopage de scientifiques de renommées mondiales pour un symposium intitulé « Procès au hasard ». Très affaibli depuis la disparition de sa femme Gala, le Maître suivait les débats par vidéo transmission de sa chambre. Ces moments poignants de celui qui était terrorisé par la mort et qui s’était promis l’immortalité physique, attestent d’un insatiable appétit de connaissances et de curiosité pour les sciences.

 

 

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"La Collection à l'heure d'été"

 

*** EXPO à 100mètres...

 

du centre du monde...Perpignan :

 

BEN / Charles DREYFUS / Jean LE GAC / Chema LOPEZ / LUCEBERT / Stéphane PENCREAC'H / Claude VIALLAT

 

Jusqu'au 1 octobre 2017

Tous les jours de 15h à 19h

 

Centre d'Art Contemporain àcentmètresducentredumonde

3, avenue de Grande Bretagne

66000 PERPIGNAN

0468341435

www.acentmetresducentredumonde.com

 

A l'heure d'été …

 

Découvrir ou redécouvrir les œuvres d'illustres « pensionnaires » de la Collection Collective du Centre d'Art, c'est la proposition estivale à laquelle nous vous convions. De grands noms de l'art contemporain tels que Ben, Claude Viallat ou Jean Le Gac riches de leurs récits spécifiques, fruits de leurs voyages respectifs en terre d'Art, côtoient des talents consacrés aux multiples facettes comme Pencréac'h, Lucebert, Chema Lopez ou Dreyfus. Cette pléiade d'artistes, résistante à toute tentative de classification, offrant une palette d'expressions foisonnantes, percutantes, stimulantes, se déploie en patchwork pictural pour offrir au spectateur une composition où se mêlent étonnement et séduction. À contempler sans modération pour embellir les opulentes journées de la belle saison.

 

- - -

Au musée RIGAUD, PICASSO... et l'intimité des séjours à l'hôtel De Lazerme... (voir les articles précédents en juillet 2017)

 

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