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11 juillet 2023 2 11 /07 /juillet /2023 09:35
Sacs de piscine - Daniel CAPDET -
Sacs de piscine - Daniel CAPDET -

Sacs de piscine - Daniel CAPDET -

Daniel CAPDET : 


18 jours ! 

Elle aura tenu 18 jours l'affiche "des miracles" dans la grotte des trufLes. J'aurais parié qu'elle aurait été enlevée plus tôt..." On ne plaisante pas avec ça monsieur ! " 

Un courageux (ou une courageuse) a arraché cette affiche hérétique, impie et sacrilège d'un geste qu'on peut imaginer rageur.

"Courageux" je suppose car il n'a pas pris le temps de tout arracher, en laissant un lambeau (il n'y avait que deux agrafes). Mais je suppose que de nuit, en se cachant, il est difficile de faire bien (quand de jour, en se cachant aussi il est déjà difficile de penser bien). Et en glissant tout aussi courageusement, de nuit, le trophée sous la porte de la mairie en un message digne des plus belles années de délations anonymes. " Pas de ça chez nous ! "

"Rageur", je suppose car il faut être aveuglé de rage pour saloper ainsi ce nettoyage moral et laisser pendouiller la moitié de cette affiche. A moins qu'en un dernier accès de courage de croisade, ce moignon ne soit comme une signature (anonyme bien sûr) du seul " bienfaiteur de la bienséante moralité " de ce village qui, le pauvre, commettrait l'erreur de vouloir parfois s'amuser un peu. Si peu ! 

" Mais cette affiche était anonyme et posée de nuit " direz-vous ?. Que nenni mon Titi ! Elle n'était pas anonyme, il y avait même une adresse mail et un numéro de téléphone. Et de plus, en grattant un minimum, son auteur ne se cachait pas. N'est-ce pas Pioc ? Et posée un soir certes, mais de jour sinon c'était difficile d'agrafer.  De jour donc pour que la photo soit en place et " raccord " pour la " chronique du lundi " qui suivait (Ben oui, les conneries du lundi, c'est du boulot !)...  Mais à une heure cependant où les pères-la-vertu sont déjà calfeutrés chez eux, portes et volets fermés, loin des plaisirs et de la joie (ces maux diaboliques) d'un soleil qui se couche ou du jasmin qui s'éclate. Des peine-à-jouir de la douceur de vivre quoi ! (Ou des peines-à-jouir... Vous le mettez où, vous le "s" ? Alors, pouêt-pouêt !)

Alors voilà, on peut imaginer que cette affiche blasphématoire a donc été l'objet d'une colère biblique, c'est à dire charitable. Voyons si dans un même esprit moraliste, la pamphlétaire plaisanterie potache et moqueuse toute aussi (ou aussi peu) blasphématoire d'un " autre courant " de pensée ou de croyance sera aussi promptement et violemment arrachée du lieu encore secret où elle sera bientôt affichée... Sans compter que peut-être, cette même affiche déjà arrachée, pourrait réapparaître... Ailleurs... Ce ne sont pas les trous ducupoles qui manquent. (Ducupole = Terme humoristique désignant une maison ou un abri de fortune sommaire. Vérifiez !)

Pioc me fait vous dire que sa source de revenus s'étant donc tarie subrepticement, il vous transmettra la semaine prochaine son CV car il est en recherche d'emploi... Dans sa spécialité !

En attendant et sans rancune, allons nous reposer un peu des fêtes du village dites de la saint Jean mais qui sont à l'origine des bacchanales païennes et animistes de célébration du solstice d'été, détournées et récupérées par "le marché... du temple" ?... Donc, sans rancune, vraiment, mais par solidarité, pas par charité (elle est trop mal accompagnée). . 

Allez ! Soyez bénis !

Daniel. 

PS : Je sais déjà qui va me répondre ! (Ayant dit ça... personne ne va oser répondre !). Mais...

Ayant dit que j'ai dit ça... Vous allez tous répondre... Sauf ceux qui se disent " Mais non... pas moi, Il ne m'aura pas ! "(et je sais qui !). Et donc du coup, je sais quand même qui va répondre ou pas. Et pourquoi !!! Et toc !!!! (Ah ouais, ça énerve hein ! Mais c'est tellement vrai !)

Aujourd'hui en pièce jointe : Un grand " Pffffff !!!!! "

Daniel

 

Entrée libre.

 

 

Bilan ALIOT, par Olivier GANDOU

 


Aliot : récapitulatif trimestriel Les 12 premiers mois du nouveau maire de Perpignan ont été ponctués d'annonces et de décisions. (Lien) Les 3 mois qui ont suivis ont été marqués par des restrictions sanitaires avec le passe sanitaire et des tensions sociales. C’est le trimestre estival donc généralement avec peu de décisions politiques. Un conseil municipal début juillet est suivi d’une période de pause interrompue par le suivant en fin septembre. Juillet-août sont largement marqués par les violences physiques dans certains quartiers et la concertation se fait attendre. Coté recrutement un nouveau directeur part et des nouveaux sont prévus. L’été n’a pas asséché la communication. Bien au contraire. () [Extraits : (...)Il me parait important de donner des détails sur les violences physiques dans certains quartiers de Perpignan car les droites ne doivent pas avoir le monopole de la communication sur la violence physique qui touche, en premier lieu, les plus pauvres. (...) Contrairement aux mesures d’apparat (ouverture de nouveaux postes) la prévention attendra. Le discours enferme la problématique sur la question du trafic de drogue. Louis Aliot ne dira rien des autres aspects : chômage, pauvreté, disparition de services publics, logements insalubres, souffrance psychique… (Pour en savoir plus : https://61294045f2a0f.site123.me/bienvenu-sur-mon-blog/octobre-2021-15-mois-d-aliot-%C3%A0-perpignan-par-olivier-gandou .

 

Aliot : récapitulatif trimestriel Les 12 premiers mois du nouveau maire de Perpignan ont été ponctués d'annonces et de décisions. (Lien) Les 3 mois qui ont suivis ont été marqués par des restrictions sanitaires avec le passe sanitaire et des tensions sociales. C’est le trimestre estival donc généralement avec peu de décisions politiques. Un conseil municipal début juillet est suivi d’une période de pause interrompue par le suivant en fin septembre. Juillet-août sont largement marqués par les violences physiques dans certains quartiers et la concertation se fait attendre. Coté recrutement un nouveau directeur part et des nouveaux sont prévus. L’été n’a pas asséché la communication. Bien au contraire.

 

[Extraits : (...)Il me paraît important de donner des détails sur les violences physiques dans certains quartiers de Perpignan car les droites ne doivent pas avoir le monopole de la communication sur la violence physique qui touche, en premier lieu, les plus pauvres. (...) Contrairement aux mesures d’apparat (ouverture de nouveaux postes) la prévention attendra.

Le discours enferme la problématique sur la question du trafic de drogue. Louis Aliot ne dira rien des autres aspects : chômage, pauvreté, disparition de services publics, logements insalubres, souffrance psychique…

 

Pour en savoir plus : https://61294045f2a0f.site123.me/bienvenu-sur-mon-blog/octobre-2021-15-mois-d-aliot-%C3%A0-perpignan-par-olivier-gandou .

 

 

11 avr 2023 à 17:34

 

"L'air du temps à Perpignan, ou Perpignan l'obscurantiste. L'Alternative Endavant lance le débat avec une tribune qui nous l'espérons va susciter des réactions.

 

L'air du temps à Perpignan, ou Perpignan l'obscurantiste. L'Alternative Endavant lance le débat avec une tribune qui nous l'espérons va susciter des réactions.

 

Aliot récapitulatif trimestriel JUIN 2023 : 36 MOIS D’ALIOT À PERPIGNAN PAR OLIVIER GANDOU

 

Une communication tout autant abondante. Louis Aliot, commande un sondage à 33 300 euros. Communication municipale donnant une religiosité erronée à un artiste.

 

 En janvier 2023 l’îlot Llucia-Carola-Potiers a été démoli. 22 mai retour des ménages.

Et opacité de l’appel d’offre avec "concertation" du 1er au 30 juin 2023. Trimestre de médiatisation d'un marché de place Cassanyes « déserté » et de la « concurrence » du marché aux puces.

Frédéric Bort directeur de cabinet en partance et Charlotte Cailliez conseillère municipale démissionne.

 

À Perpignan apparaissent des croix celtiques contre les LGBT. Pour Aliot, sur Blast c'est le choix de la plainte plutôt que le droit de réponse. Une syndicaliste interrogée relate le « mépris des agents » de la part de la municipalité. Vente des locaux de Barcelone. Interdiction temporairement de la fête de Saint-Jean du Vernet.

La police municipale constate qu'il l y a toujours des « points de deal et ça reste sensible ». La presse fait écho à la brigade de médiation-prévention de la police municipale, et du groupe opérationnel.

Ce trimestre Louis Aliot fait la tournée des quartiers pour convaincre de sa politique de sécurité. Et la coopération sur la prévention semble liée à des réunions de travail sur la lutte contre la radicalisation.

24 mars 2023, la mairie de Perpignan, la Région Occitanie, l’État et la communauté urbaine de Perpignan n’ont pas réussi à voter à l’unanimité pour un des quatre candidats pour le Théâtre de l'Archipel. Pétition, Serge Regourd, vice-président du conseil d'administration a démissionné de son poste, et le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) a demandé à la ministre de la Culture de retirer la labellisation scène nationale à la structure ».

 

Encore et toujours cette culture victimaire autour de l'Algérie française. La mairie se réapproprie la mémoire de la Résistance et se dédiabolise (hommage aux victimes de l'antisémitisme).

 

Les élus d'Aliot sont dans le déni de la pollution automobile. Mais en parallèle, la mairie construit un discours sur les pénuries.

 Côté stationnement, la mairie pourra collecter des données. Et on constate des évènements qui font l’apologie de la voiture.

 

Et d’autres choses à (re)découvrir dans cette publication :

https://61294045f2a0f.site123.me/bienvenu-sur-mon-blog/juin-2023-36-mois-d-aliot-%C3%A0-perpignan-par-olivier-gandou

 

Finalement, pauvreté, violences physiques et psychiques sont tout autant présentes qu’avant l’arrivée de Louis Aliot.

 

 

Bilan : trois ans de L. Aliot à la mairie :

Economie ???? à part l'Ecole 42, que dire..?

 

 

 
 

Avatar de 42Perpignan

 

42Perpignan 

@42Perpignan 

 

OUI OUI #PISCINE !! 🌊
Ils ont sauté ce matin dans le grand bain ce matin pour la première #piscine de l'été de 42Perpignan🧜

140 candidats
de 17 à 47 ans
partis pour 1 mois intense sur le campus
ouvert 24/24 7/7

 

Comment entrer à l'école 42 ?

Pour intégrer 42, il faut avoir plus de 18 ans et passer le processus de sélection (jeux en ligne, check-in et piscine). Les personnes de moins de 18 ans peuvent postuler à 42 si elles sont dans l'année de leur Bac. Pour elles, l'accès en Piscine est conditionné à l'obtention du Bac.

En un mois, la Piscine de 42 permet de découvrir toutes les méthodes d'apprentissages de la formation : l'apprentissage peer-to-peer, le travail en groupe, les peer-évaluations ou encore la pédagogie par projets. Plongée dans les méthodes de travail des étudiants et des étudiantes de 42.

Qu'est-ce qu'il faut avoir pour aller à la piscine ?

Que mettre dans son sac de piscine ? 30 choses en plus du ...

Que mettre dans son sac de piscine ? 30 choses à mettre dans son sac de natation (en plus du maillot de bain)

  1. 1- Le sac de piscine. ... 
  2. 2- Le sac filet de natation. ... 
  3. 3- Le Maillot de bain. ... 
  4. 4- Le Bonnet de bain. ... 
  5. 5- Une Attache pour cheveux. ... 
  6. 6- Les Claquettes et sandales de piscine. ... 
  7. 7- Le Chapeau. ... 
  8. 8- Les Vêtements de rechange.

 

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23 mai 2023 2 23 /05 /mai /2023 09:18
Perpignan, zone industrielle-nord par Nicolas MARTY - Plantes, livre, expo au Boulou - FESTIVAL URB’ART, À ARGELÈS-SUR-MER DU 30 MAI AU 4 JUIN -
Perpignan, zone industrielle-nord par Nicolas MARTY - Plantes, livre, expo au Boulou - FESTIVAL URB’ART, À ARGELÈS-SUR-MER DU 30 MAI AU 4 JUIN -
Perpignan, zone industrielle-nord par Nicolas MARTY - Plantes, livre, expo au Boulou - FESTIVAL URB’ART, À ARGELÈS-SUR-MER DU 30 MAI AU 4 JUIN -

 

 

FESTIVAL URB’ART, À ARGELÈS-SUR-MER DU 30 MAI AU 4 JUIN

Du graffiti aux nouvelles technologies, du pixel art en post’it à la danse urbaine… Du mardi 30 mai au dimanche 4 juin, le 1er festival Urb’Art de la Ville d’Argelès-sur-Mer vous invite à découvrir l’art urbain sous diverses formes. Vous pourrez voir à l’œuvre des street-artistes de talent, vous initier aux danses urbaines, réaliser une fresque numérique collective… et assister à la transformation de la ville en véritable musée à ciel ouvert. Au cours de festival Urb’Art, huit murs de la ville et 70 panneaux grands formats du bord de mer deviendront la toile d’expression de street-artistes de talent autour d’un même thème : “Argelès la naturelle”. Autant de prétextes à explorer la ville et la découvrir sous un angle nouveau. 

Bon à savoir :

1.  Toutes les animations proposées dans le cadre d’Urb’Art sont gratuites

2.  Venez avec votre écocup’ ! Chaque jour, la municipalité d’Argelès-sur-Mer vous offre un verre de l’amitié*.

* L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

 

 

Urb'Art In & Off
 

 

In - Fresques en direct

Du mardi 30 mai au samedi 3 juin, vous pourrez suivre en direct la réalisation de huit œuvres street-art fascinantes signées : Difuz(caserne des pompiers, route de Sorède), Adec (“tunnel”, rue du 11 Novembre), Sodade (lavoir, rue du 11 Novembre), Jean Rooble et Niko Inko (place Gambetta), Ben Caillous (local rue de la Tolérance), Prooz (pignon du cinéma Jaurès, rue du 14 Juillet) et Astus² (local de la pétanque, allée Ferdinand Buisson).

 

In - Galerie street à Marianne

Du samedi 27 mai au samedi 17 juin, la galerie Marianne s’ouvre au street art et accueille les créations de deux jeunes artistes des Pyrénées-Orientales.

Off - Événement Recycl'Art

Recycl’Art, c’est Urb’Art côté plage avec la fibre “nature”. Ici, 16 street-artistes recycleront, en direct, 70 panneaux des précédentes expositions grands formats du bord de mer. Parmi ces artistes : Meyso, Niko Inko, Lowick - MNR 751, Celeste, Nô… Chacun créera en direct une œuvre sur le thème de “la protection de la biodiversité”. Faune marine ou terrestre, flore, vie des arbres, homme et nature… quelles seront leurs sources d’inspiration ? Réponse le 3 juin, en musique avec l'expert de l'ambiance underground ChillOhm.

 

 

 

  • Mardi 30 mai, dès 18h, espace Liberté :

Opening Urb’art 

Une soirée inaugurale haute en couleurs au cours de laquelle vous pourrez tour à tour : rencontrer les street-artistes de ce 1er festival, parcourir l’exposition proposée à la “galerie street” Marianne, vous essayer au graffiti sur mur numérique (possible dès 16h), assister à des démonstrations et prendre part à des initiations de breakdance avec FS Movement, vous ambiancer sur les rythmes proposés par DJ Christophe…

 

  • Mercredi 31 mai, dès 15h, place Gambetta :

Atelier(s) des p’tits graffeurs 

Tout un après-midi d’initiations ludiques aux arts urbains, pour les enfants, mais pas que. Chacun pourra faire parler sa créativité sur les multiples ateliers proposés : pixel art en post’it, l’art de dessiner des mots, détournement de panneaux signalétiques, initiations au breakdance avec le breaker B-Boy Hamid Bensani … Vous pourrez aussi suivre en direct la création d’une fresque par les graffeurs en herbe du PIJ d’Argelès-sur-Mer. Le tout en musique avec DJ Christophe.

 

  • Jeudi 1er juin, dès 18h, espace Liberté :

 Urb’Art & vous 

Nouvelle soirée à l’Espace Liberté avec découverte de l’exposition proposée à la “galerie street” Marianne, initiation au graffiti sur mur numérique et au breakdance avec FS Movement, animation DJ…

 
  • Vendredi 2 juin, dès 19h, place Gambetta :

 Soirée Urb’dance 

En compagnie des street-artistes de la semaine, venez assistez à une battle d’exhibition des breakeurs de FS Movement et vous ambiancer autour d’un DJ set.

À 21h, les danseurs de la compagnie Influences investiront la scène et vous présenteront leur toute dernière création : “Ensemble”, spectacle Hip Hop.

 

  • Samedi 3 juin, de 10h à 18h, sur la promenade du front de mer :

 L’événement Off : Recycl’Art 

Urb’Art s’invite sur le front de mer pour un Off. 16 street-artistes recycleront 70 panneaux des précédentes expositions grands formats du bord de mer, en live et en musique avec l'expert de l'ambiance underground ChillOhm.

 

  • Dimanche 4 juin, à partir de 16h, place Gambetta et à travers le village :

 Closing d’Urb’Art 

Au programme : des ateliers ludiques d’initiations au street-art sous bien des formes ; une visite guidée à travers la ville, à la rencontre des artistes et de leurs fascinantes fresques (départ 16h de la place Gambetta) ; une initiation et démonstration de breakdance avec B-Boy Hamid Bensani ; et une soirée DJ set.

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27 mai 2021 4 27 /05 /mai /2021 08:27
Espadrille de Payote, à Perpignan : accord avec l'Occitanie - Livre blanc des Angelets de la Terra (Ramon Faura) -
Espadrille de Payote, à Perpignan : accord avec l'Occitanie - Livre blanc des Angelets de la Terra (Ramon Faura) -

PAYOTE, le spécialiste de l'espadrille made in France, lance une opération de crowdfunding en collaboration avec la région Occitanie

Sur les six millions de paires d'espadrilles vendues en France chaque année, seules trois millions de paires sont fabriquées en Europe. Payote, jeune marque d'espadrilles née en 2016 à Perpignan s'est donnée comme mission de relocaliser la fabrication d'un produit qui constitue un savoir-faire français, avec un souffle de modernité sur le design et une approche éco-responsable. Afin de soutenir sa croissance mais aussi l'économie régionale, Payote a décidé de lancer une opération de crowdfunding en collaboration avec Wiseed, une plateforme d'investissement participatif en partenariat avec la région Occitanie. 

Un financement participatif en soutien à l'économie régionale

D'abord vendues sur son site de e-commerce, les espadrilles Payote sont désormais commercialisées dans une première boutique ouverte à Perpignan fin 2020. Avec un triplement du chiffre d'affaires en 2020, la marque souhaite lever des fonds pour développer son outil de production et ses réseaux de distribution, avec dans un premier temps le projet d'une deuxième boutique à Toulouse.

Pour financer ce projet, Payote s'est associé à Wiseed. Cette plateforme d'investissement participatif offre aux particuliers l'opportunité de contribuer à des projets régionaux innovants. 

L'objectif pour juin 2021 : récolter 120 000€. Cela financera l'aménagement de la boutique ainsi que l'achat d'un petit Espa-van qui parcourra toute la France pour suivre les festivals et autres événements festifs. 

  • Pourquoi soutenir Payote ?

Les personnes intéressées par le projet et qui souhaitent soutenir une aventure 100% française peuvent investir à partir de seulement 100€ dans un projet concret, qui a du sens et qui valorise le savoir-faire français. Elles gagnent de l'argent à hauteur de 5% du montant investi à travers des obligations.

  • Comment ça marche ? 

Il s'agit d'un investissement sous forme d'obligations : les donateurs sont remboursés du montant investi en 3 ans. Chaque année, Payote rembourse un tiers de la somme investie et ils emportent 5% de rendement. Pour Payote, c'est une belle opportunité de faire participer les français au projet et de les impliquer dans son développement.

Et c'est aussi une façon innovante d'investir son épargne dans des projets locaux qui soutiennent l'économie régionale. 

À ce jour, Payote compte 95 contributeurs pour un total de 52 800 € récoltés, soit 43% de l'objectif. 

Ici la page du projet Wiseed : https://www.wiseed.com/fr/projet/41113913-payote

A propos de Payote :

Payote, une histoire de valeurs et d'ambition.

 

Olivier Gelly, après une expérience de 10 ans dans le monde du prêt à porter, décide de créer sa propre entreprise de confection et de vente. Il se lance alors dans le projet ambitieux de redorer le blason de l'espadrille française. La marque Payote naît en 2016 et séduit dès la mise sur le marché de ses premières paires. Élégantes, confortables et personnalisables, les espadrilles Payote se vendent à plus de 20 000 exemplaires au cours de l'année 2016. Les espadrilles Payote, ce sont aussi des chaussures qui portent très haut les couleurs de l'artisanat et du savoir-faire français : un produit de qualité, vendu à un prix abordable et réalisé en collaboration avec des industries françaises. Les chaussures Payote sont ainsi fabriquées dans les ateliers Megam situés à Mauléon, eux-mêmes héritiers de trois générations de fabricants d'espadrilles françaises. Un cahier des charges de 11 étapes régit l'ensemble de leur procédé de fabrication. De la vulcanisation de la semelle en passant par le découpage de la toile et la couture de l'étiquette, chaque étape est réalisée dans ces ateliers.

CONTACT PRESSE - Agence FLAG

Yantl Deroussen  - 06 78 79 41 16 - yantl@agenceflag.com

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  Le livre blanc de "Catalogne du Nord"

 

Après avoir collaboré avec de nombreuses communes, en solidarité avec la Catalogne Sud, les Angelets de la Terra ont décidé de recentrer leur action sur les problématiques de la Catalogne Nord. Ils ont donc proposé aux maires d'entamer une réflexion collective au travers du « Label Culturel » en 2020, puis du « Livre Blanc de Catalogne Nord » en 2021.

 

En 2020, 23 listes aux municipales ont porté le « Label Cultural » des Angelets de la Terra dont elles ont signé la charte et 14 d'entre elles ont gagné ces élections. Aujourd'hui, le « Livre Blanc de Catalogne Nord » reprend et développe les trois axes de la charte de ce « Label Cultural »: la normalisation de la présence du catalan dans l'espace public; l'enseignement en catalan; l'organisation de fêtes populaires et traditionnelles; les liens avec le reste des Pays Catalans; etc...

 

Le « Livre Blanc de Catalogne Nord » a été élaboré par les Angelets de la Terra avec l'aide de professeurs de l'Université de Perpignan, spécialisés dans la toponymie, l'histoire et l'enseignement du catalan, mais aussi plusieurs acteurs de la vie culturelle, associative et économique de notre département (voir la liste ci-dessous).

Le « Livre Blanc de Catalogne Nord » développe 55 propositions concrètes pour la catalanité qui ont été soumises à toutes les municipalités nord-catalanes.

55 municipalités participent au « Livre Blanc de Catalogne Nord » en y présentant leurs actions et les projets en lien avec la catalanité.

De nombreuses autres communes souhaitent aussi participer à ce projet. C'est pourquoi une deuxième édition est déjà prévue, afin de donner une place à toutes les communes de Catalogne Nord et de dresser un premier bilan.

Les Angelets de la Terra présenteront le « Livre Blanc de la Catalogne Nord » dans toutes les municipalités qui en émettront le souhait, participantes ou pas de cette première édition. Un exemplaire sera offert à chaque élu de la majorité et de l'opposition.

L'association culturelle, autogérée et indépendante des Angelets de la Terra était à l'origine un groupe de supporters de l'USAP et des Dragons Catalans, de 2001 à 2009. Elle coordonne depuis 2010 un collectif autogéré et autofinancé de centaines de musiciens. En 2018, elle a organisé 4 festivals « Concerts per la Llibertat » pour la liberté et la démocratie avec la participation de 40 groupes. En 2019, une cinquantaine de communes ont accueilli leur exposition collective de photojournalisme « Visca per la Llibertat ».

 

 

 

 

> Ici vous pouvez consulter le Livre Blanc :

https://angeletsdelaterra.com/Llibre-Blanc-de-Catalunya-Nord.pdf?fbclid=IwAR0Dx4s6rgvoXShruXBCCKkA4X1aW2aAxdTK-DOnTLZsFgdnpFLDmBdixQY

 

> Les 55 mairies qui participent au livre Blanc :

1 Alenyà

2 Angostrina i Vilanova de les Escaldes

3 Argelers

4 Bolquera

5 Banyuls de la Marenda

6 Cànoes

7 Cervera de la Marenda

8 Clairà

9 Codalet

10 Cotlliure

11 Bages

12 Corbera

13 Corbera de les Cabanes

14 Els Banys i Palaldà

15 Espirà de l'Aglí

16 Estavar

17 Eus

18 El Barcarès

19 El Soler

20 Els Masos

21 Fontpedrosa

22 Font-rabiosa

23 Font-romeu

24 Illa

25 La Menera

26 Matamala

27 Millars

28 Morellàs i les Illes

29 Nefiac

30 Oleta-Èvol

31 Oms

32 Òpol i Perellós

33 Pesillà de la Ribera

34 Portvendres

35 Pontellà i Nils

36 Reiners

37 Rià i Cirac

38 Salelles

39 Sant Andreu de Sureda

40 Sant Cebrià

41 Sant Feliu d'Amunt

42 Sant Feliu d'Avall

43 Sant Genís de Fontanes

44 Sant Hipòlit de la Salanca

45 Sant Joan de Pladecorts

46 Sant Joan la Cella

47 Sureda

48 Talteüll

49 Tarerac

50 Toluges

51 Torrelles de la Salanca

52 Trullars

53 Tuïr

54 Vernet

55 Vilafranca de Conflent

 

> Ont participé à la réalisation du « Livre Blanc de Catalogne Nord »: Berenguera Sunyer (psychologue), Christian Troadec (maire de Carhaix), Coleta Planas (conseillère pédagogique de catalan retraitée et poétesse), Daniela Grau (professeur de catalan retraitée), Geneviève Labat (chef d'entreprise), Gildas Girodeau (écrivain), Jaume Gubianas (dessinateur), Joan Peytaví Deixona (professeur d'université spécialiste en toponymie), Joan Planes (co-fondateur des Angelets de la Terra), Michel Leiberich (professeur d'université retraité), Nicolas Marty (professeur d'université spécialiste d'histoire économique et sociale), Olivier Poisson (président de L'ASPHAR), Pierre Lissot (directeur de l'Office Public de la Langue Catalane), Priscilla Beauclair (graphiste et journaliste au Travailleur Catalan), Ramon Faura-Llavari (chef d'entreprise), Rémy Farré (président de l'Associació Catalana d'Estudiants), Richard Bantegny (caméraman, photographe), Rita Peix (docteure en Etudes catalanes et transfrontalières, formatrice pour l'enseignement bilingue)...

 

Ramon Faura

Président Angelets de la Terra

06.68.89.82.71

https://angeletsdelaterra.com/

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25 mai 2021 2 25 /05 /mai /2021 09:40
La N7 - La DS
La N7 - La DS
La N7 - La DS

La N7 - La DS

La RN 116 contre Le RN

 

Qui chantera la RN 116 ? Quel nouveau Trénet, qui célébra si bien l'historique, la mythique RN 7..? Comme on le fit pour le Train jaune..? 

La Route nationale "bleue", des vacances, ancienne voie romaine, devenue royale, impériale, puis républicaine, reliait Paris à Menton en mille kilomètres...

 

Cette route interminable devint un itinéraire d'étapes gastronomiques, touristiques, incarnation de la passion des Français, en 1955 (date de l'air de Charles) pour la voiture et, en particulier, pour la DS : lire, à ces propos les Mythologies de Roland Barthes...

 

Le progrès vint, et la vitesse... La RN Sept fut détrônée, déshonorée dans les années 1970,  par "l'autoroute du soleil"...

 

Aujourd'hui, à dix mois des présidentielles de 2022, on s'intéresse ici, en pays catalan, à la RN116, célèbre axe qui traverse la plaine du Roussillon pour accéder aux hauts cantons. C'est un itinéraire touristique et économique essentiel pour la neige, le désenclavement du haut-Conflent et de la Cerdagne : route belle mais risquée, lieu de multiples accidents et éboulements, elle est peu à peu améliorée par les services du conseil départemental qui effectuent, depuis des décennies, un bon travail de fourmi alpiniste...

 

A présent, avec le projet de donner aux régions 9000 kms de routes départementales, Jean Castex a décidé de concéder à l'Occitanie (et à la Catalogne française, dans le cas présent) la fameuse 116, fermée durant des mois en 2020, ce qui nous permit de visiter les merveilleuses audoises d'Axat et d'Escouloubres...

Castex joue le front républicain contre l'extrême-droite: bien sûr, c'est le rôle immédiat de l'accord historique entre le 1er ministre "républicain" et macronien avec la dynamique présidente socialiste de région.

 

RN 116 contre RN... C'est de la stratégie économico-politique bienvenue. En 50 ans, les anciens responsables locaux (Malé, Marquès, Bourquin, Calvet, Hermeline) ont été impuissants; en peu de temps, l'ancien maire de Prades, peu actif alors, a réussi un bon coup ! 

 

On va pouvoir démolir la montagne pour gagner quinze minutes et Castex va vite ouvrir les stations de ski ...

 

J.P.Bonnel (25 mai)

 

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Le Premier ministre a effectivement dévoilé son souhait de voir certaines portions du réseau routier national décentralisées au profit des Régions. Un processus qui entre dans le cadre du projet de loi 4D. La RN116 sera la première à en bénéficier à titre expérimental grâce à une entente avec Carole Delga.

" J’ai constaté depuis longtemps que l’État avait du mal à dégager des moyens pour le secteur routier à hauteur des besoins. J’ai, en conséquence, toujours plaidé pour un changement radical d’approche, en offrant la possibilité aux Régions, qui ont déjà des compétences très fortes en matière de mobilités, de s’occuper de routes d’intérêt structurant. La décentralisation aux Régions des lycées, au début des années 1980, a conduit à des résultats spectaculaires. Devenu Premier ministre, j’ai donc fait préparer un texte de loi – la loi dite 4D – adopté par le Conseil des ministres le 12 mai dernier – prévoyant cette possibilité."

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21 mars 2021 7 21 /03 /mars /2021 09:22
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Le nouveau visage de Perpignan :

Xavier Niel (Free/Ecole 42), Chukri ABI NADER, Libanais, trousse les Dames de France et du Roussillon

Le maire RN accueille un riche Palestinien (saoudien ? émirat, qatari..? d'origine libanaise, c'est sûr ! Comme AD… musulman, on ne sait…) qui achète 12 commerces en déshérence dans le coeur de ville… 

Le visage de Perpignan va-t-il changer ? ET la culture, les traditions ? Un étage des Dames de France sera sans doute consacré à lavante de produits islamiques, de vêtements, orientaux, de djellabas made in Qatar… 

Ne restent que les clubs de sports : l'USAP aux mains des beaux qatari enrubannés, comme au PSG..? Le basket à l'Arabie-c'est où-dites, comme à Manchester..?

La ville est pauvre, en solde, moribonde et le nouveau maire, pour l'animer, n'a que le congrès du RN : alors, il fait feu de tout bois, lui le pourfendeur de migrants, de maghrébins, de sans-papiers venus du tiers-monde ! 

Peu importe l'investisseur: 

l'argent n'a pas d'odeur !

Plutôt que l'argent des Yankies, vive le fric des pétroleurs de la péninsule arabique ! D'ailleurs le maire a-t-il son mot à dire face à ces investissements (argent noir, liquide, comme le pétrole ?) privés..?

Un maire a très peu de pouvoir : POS, immeubles pré-emptés et puis c'est de la com…

Et si Aliot, comme d'autres maires, touchait des pots de vins, des dessous de table, pour se taire..? Et alimenter son parti, en déconfiture financière..?

"L’homme d’affaires Abi-Nader Chuki a acquis neuf locaux dans le centre-ville de Perpignan. Si le rachat des sept fonds de commerce des rues de l’Ange et Cloche d’Or étaient de notoriété publique, le Mess des officiers * et Espi viennent d’officiellement s’ajouter à la liste." le canard local.

 

* Le mess appartient encore à l'armée; M. Chuki n'achète que le fonds de commerce…

https://twitter.com/abinadercharle1/

Perpignan à vendre ? C'est la mondialisation et ceux qui ont trop d'argent investissement dans les châteaux -bordelais ou autres- les télés et radios

D'ailleurs, ces richards venus des contes des mille et une nuits vont s'emparer les médias locaux: déjà Mister Chuki achète le "menstruel" Perpignanouse; il pourra y écrire ce qu'il veut et évitera toute critique… A présent, La Semaine du Roussillon, dans le collimateur de Louis Aliot…Alliés objectifs, le maire et le Cheik…  JPB. 21 mars

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15 février 2021 1 15 /02 /février /2021 09:33
A la plage (C) Jean Vigo Perpignan

A la plage (C) Jean Vigo Perpignan

 

* ARGELES - La plage - Mémoire filmique du sud

 

L’institut Jean Vigo collecte, conserve et numérise les films amateurs, constituant une véritable mémoire du territoire Une grande partie est mise en ligne sur le site dédié memoirefilmiquedusud.eu.

Une nouvelle étape toutes les semaines sur nos réseaux sociaux et ceux de nos partenaires !

 

Argelès-sur-mer en 1948, dans un beau film en 16 mm : la plage, peut-être la plage de la bohême" près de Taxo ? et le centre-ville d'Argelès où l'on reconnaît la place de la République, la salle Joffre et l'ancienne Mairie.

Ces belles images en 16 mm aux cadrages très cinéma sont dues à M. Briqueu, juriste passé par Argelès, connu aussi pour ses activités de production cinématographique.

 

https://vimeo.com/510193954

 

 

Ski alpin à l’arrêt : la revanche du ski de fond et des raquettes

 

Ski de fond, de rando, raquettes… Ces pratiques, en vogue depuis quelques années, connaissent un essor inédit avec la crise sanitaire et la fermeture des remontées mécaniques. Elles ne pourront même pas ouvrir comme elles l’espéraient pour les vacances scolaires de février. « La crise du Covid, c’est la revanche des stations-villages », selon un acteur du secteur.

 

Sur le site nordique du Haut Vercors, à Corrençon, nulle trace de la morosité qui a gagné les stations de ski cet hiver. Le prolongement de la fermeture des remontées mécaniques pendant les vacances de février, liée à la crise sanitaire, n’effleure ni les skieurs de fond, ni les raquettistes qui arpentent de blanches étendues sous un soleil glacial. Au contraire, l’afflux vers les activités nordiques est cette année sans précédent.

 

« On a explosé nos chiffres, lance Jean Lambret, responsable du site de Corrençon. On est plus de 30 % au-dessus du chiffre d’affaires moyen à la même époque ! » Même constat dans la station de ski voisine, à Autrans : « On voit des gens à la queue leu leu avec leurs skis de randonnée sur les pistes... Entre la raquette, le chien de traîneau et le biathlon, c’est blindé ! », se réjouit Thierry Gamot, ancien maire du village et président de la fédération Nordic France, qui rassemble tous les sports d’hiver, en dehors du ski alpin et des activités motorisées. Ces pratiques affichent une « fréquentation record » en France, certains domaines nordiques ayant déjà dépassé, à l’issue des vacances de Noël, le chiffre d’affaire de l’année dernière.

 

Ces loisirs en vogue ont permis aux stations de ski mixtes, proposant à la fois ski alpin et nordique, de limiter les pertes. Aux Saisies par exemple, dans le massif du Beaufortain, malgré les télésièges en berne, la station a été« occupée à 50 %, grâce à son offre d’activités nordiques », rapporte Nordic France. À Courchevel, « les magasins de location de ski de fond ont loué tout leur matériel, ce qui est inhabituel, relate-t-on à l’Office du tourisme. On observe un usage plus nature et plus découverte de la montagne. » Dans cette station historique de l’alpin, on vante cette année l’itinéraire balisé de ski de randonnée. Sorties raquettes-yoga ou fat bike à Serre-Chevalier ; balade vers une cascade gelée à Megève ; plongée sous glace à Tignes... Les géants de l’or blanc tentent d’adapter leur marketing, mais la débâcle est néanmoins majeure, surtout pour les stations qui ont misé tout ou presque sur le ski alpin. Pendant les vacances de Noël, le taux d’occupation est descendu à 25 % en moyenne, voire moins de 20 % pour certaines stations d’altitude, déplore l’Association nationale des maires des stations de montagne. Selon elle, pendant ces deux semaines, « 1,5 milliards d’euros de chiffres d’affaires a été perdu par l’ensemble de la filière ».

 

Dans le Vercors aussi, les mesures sanitaires ont, par la force des choses, drainé les vacanciers vers les sports nordiques. Mais l’on veut voir dans cet essor bien plus qu’un simple report : une tendance de fond, que les contraintes de l’épidémie n’ont fait qu’accélérer. « Les activités nordiques attirent de plus en plus depuis quelques années, assure Jean Lambret. Elles ne sont pas à opposer au ski alpin, mais elles plaisent pour d’autres raisons : elles sont moins chères, elles offrent de la convivialité, du calme, un retour à la nature... »

Autant de valeurs que les petites stations de ce massif de moyenne altitude mettent en avant depuis longtemps. En première ligne du changement climatique, elles jouent leur survie en se diversifiant, pour ne plus dépendre seulement de la neige et du ski. Bien obligées de développer une palette d’activités variées, été comme hiver, pour pallier les aléas climatiques, elles s’estiment aujourd’hui mieux armées pour affronter une crise majeure. « La crise du Covid, c’est la revanche des stations-villages. Tout le travail de diversification qu’on a mené depuis des années paie aujourd’hui, estime Thierry Gamot. Dans nos stations, environ la moitié des retombées économiques du tourisme se font déjà l’été ! » De quoi relativiser la baisse des recettes liées aux fermetures des télésièges... Reste à trouver un modèle économique viable pour ces sports d’hiver moins rémunérateurs, et qui restent, malgré tout, pratiqués à plus petite échelle que leur grand frère alpin.

 

Néanmoins, l’envolée des sports nordiques est telle que ses effets sur l’écologie commencent à inquiéter. En sortant des pistes balisées, les amateurs de raquettes ou de ski de rando pénètrent dans des secteurs jusqu’ici épargnés par la présence humaine, y divagant parfois de manière imprévisible, surprenant les animaux qui y vivent. Non sans conséquences. « Les chamois, par exemple, parcourent globalement plus de distance et de dénivelé les jours de forte fréquentation. Certains sont plus vigilants, ils se nourrissent donc moins et acquièrent moins d’énergie », explique Clémence Perrin-Malterre, du laboratoire Edytem (Environnements dynamiques territoires montagnes, CNRSet Université Savoie Mont Blanc), qui participe à une étude transdisciplinaire sur les effets de ces loisirs sur la faune.

 

 

Autre espèce alpine emblématique, le tétras lyre affectionne les habitats semi-ouverts, autour de deux mille mètres d’altitude... tout comme les skieurs et raquettistes. Côté suisse, le dérangement hivernal de cet oiseau menacé a été documenté par les recherches du professeur Raphaël Arlettaz, biologiste à l’université de Berne. Il détaille :

Les oiseaux soumis au passage des sportifs élèvent leur réponse au stress. Ils fuient, abandonnent leur igloo [qu’ils creusent dans la neige pour se protéger] et sont alors plus exposés au froid. Ils consomment donc plus d’énergie... Au-delà d’un certain seuil, ils paient en termes de survie. »

Ces perturbations se reflètent d’ailleurs dans la population d’oiseaux, bien moins dense dans les zones fréquentées. « La solution est de créer des zones refuges sans présence humaine, et idéalement sans chasse pour que les oiseaux se sentent en sécurité », dit Raphaël Arlettaz.

 

En France, de telles initiatives de conservation de la faune d’altitude se sont multipliées, à divers degrés, autour des stations de ski ou dans des aires protégées. Dans le Vercors, depuis le domaine de Corrençon, on aperçoit à l’Est les monts qui s’élèvent vers la Réserve naturelle des Hauts-Plateaux. Là-haut, quelques itinéraires de randonnée traversent les forêts de pins et les alpages enneigés. Il y a cinq ans, un secteur niché entre deux chemins de grande randonnée a été identifié comme une importante zone d’hivernage pour le tétras lyre. Y a alors été décrétée une « zone de tranquillité » pour la faune alpine, couvrant deux cents hectares, et balisée l’hiver par des panneaux. Reste à faire respecter cette mesure : sans interdiction réglementaire, la Réserve compte sur la sensibilisation et la bonne volonté des promeneurs.

 

21 janvier 2021 / Angela Bolis (Reporterre) 

 

      

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14 août 2019 3 14 /08 /août /2019 08:30
Julien Agostini (C) Facebook - Communiqué de l'agende de J. A. -
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JULIEN AGOSTINI

spécialiste du e-commerce à Perpignan

 

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  • Alors que la réussite en France passe avant tout par l'obtention de diplômes prestigieux, il existe des contre-exemples qui montrent que les anciens schémas sont obsolètes.
  •  
  • Les Millenials sont passés par là et ils ont changé les codes ! Nés après 1980, ils ont grandi avec le développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Et certains n'ont pas hésité à s'affranchir de tous les schémas pré-établis pour se construire leur propre avenir.
  •  
  • C'est notamment le cas de Julien Agostini, 34 ans, qui s'est passionné pour Internet dès les années 90. Il découvre les tout premiers modems et leur bruit assourdissant, mais aussi la formidable opportunité que représente cette porte ouverte sur le monde entier.
  •  
  • D'années en années, Julien se forme tout seul, expérimente, se perfectionne. Il n'a pas la chance d'intégrer une école comme HEC ? Tant pis ! Ou peut-être même tant mieux : c'est en franchissant chaque étape une à une qu'il va finir par devenir un expert du e-commerce.
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Mine d’or dans l’Aude: 38 enfants surexposés à l’arsenic

 

Ils présentent des taux supérieurs à la valeur de référence. D’autres analyses sont attendues.

Longtemps, la mine d’or de Salsigne a fait prospérer la vallée de l’Orbiel, située à quelques kilomètres de Carcassonne. Désormais, elle est au cœur des inquiétudes. Mardi, l’Agence régionale de santé Occitanie (ARS) a publié les résultats des premières mesures d’exposition à l’arsenic réalisées chez des enfants résidant à proximité. Sur les 103 enfants âgés de 0 à 11 ans testés, 38 ont un taux d’arsenic supérieur à la valeur de référence, fixée à 10 microgrammes par gramme (µg/g), chez 10 d’entre eux, ce taux dépasse même 15 µg/g.

Les préoccupations autour de la pollution à l’arsenic dans cette jolie vallée de l’Aude ne sont pas récentes. L’exploitation minière tout au long du XXe siècle a fait ressortir d’importantes quantités de métaux naturellement présents dans le sous-sol (en majorité de l’arsenic), sans qu’il en soit fait grand cas jusqu’au début des années 1990. C’est d’ailleurs en partie pour des raisons sanitaires que la mine d’or - autrefois la plus grande d’Europe - a fermé en 2004. Mais des inondations survenues en octobre 2015 ont réveillé les inquiétudes. Un rapport du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publié en mars dernier a pourtant affirmé que les crues n’avaient pas entraîné de surpollution, mais cela n’a pas suffi à rassurer les habitants.

Une myriade de troubles

Le 8 juillet dernier, l’ARS Occitanie a donc proposé aux familles de faire passer des tests urinaires à leurs enfants. Habitués à mettre leur main à la bouche, ce sont eux qui sont les plus susceptibles d’ingérer ce poison présent dans la terre. Or une intoxication chronique peut provoquer une myriade de troubles, parmi lesquels des lésions dermatologiques, une perte de poids, des nausées, ulcères ou encore des atteintes cardiaques et hépatiques. Quant à l’intoxication aiguë - qui nécessite une très forte dose -, elle suscite en général un décès dans l’heure.

Pour le moment, impossible de dire si les enfants de la vallée sont effectivement victimes d’intoxication chronique. «Un seul dosage ne peut montrer l’exposition au cours du temps, puisque c’est le reflet d’une exposition récente, et non d’une exposition chronique», explique l’ARS dans un communiqué. L’arsenic ne reste jamais bien longtemps dans l’organisme: en deux jours, la moitié a déjà été éliminée dans les urines. «Les enfants dont le taux dépasse 10 µg/g devront refaire un prélèvement de contrôle deux mois après avoir supprimé ou limité les sources d’exposition», explique un communicant de l’agence. À suivre, donc.

 

Par le passé, l’arsenic a durement frappé la vallée. Entre 1965 et 1970, plusieurs intoxications dues à l’eau d’alimentation ont été signalées. Par la suite, des études épidémiologiques ont révélé l’existence d’une forte concentration de cancers du poumon (80 % supplémentaires par rapport au reste de la population) et de cancers du pharynx (+ 110 %) chez les ouvriers du site. Un excès de mortalité qui n’a toutefois plus été observé depuis 1993, selon l’ARS.

(C)   Cécile Thibert / Le Figaro - Mis à jour le 13/08/2019 à 20:11  Publié le 13/08/2019 à 20:11

 

- - - ancienne publication : 

** Le BLOGABONNEL du 22 JANVIER 2019

AUDE : L'OR QUI TUE ET POLLUE, LA MINE DE SALSIGNE

 

Un reportage récent (8 décembre 2018), paru dans le quotidien Le Monde, revient sur l'affaire de la mine de Salsigne : "La vallée de l'Orbiel minée par l'arsenic". 

Des millions de tonnes de déchets polluent les sols depuis des années, affectant la santé des habitants des alentours.

Il faut revenir sur ce scandale et l'histoire de Salsigne, située à 15 km au nord de Carcassonne...

 

Salsigne est une commune française, située dans ledépartement de l'Aude en région Occitanie. Elle est connue pour avoir abrité la dernière mine d'or française, fermée en 2004. Les habitants de Salsigne se nomment les Salsignolais. La commune est située dans la Montagne Noire sur le tracé duméridien de Paris, la Méridienne verte.

 

MINE D’OR

A Salsigne, un siècle d’extraction d’or, dix millénaires de pollution ?

Salsigne, dans l’Aude, fut la principale mine d’or de France et la première mine d’arsenic du monde. Un siècle d’exploitation intense qui a bouleversé les paysages et affecté la santé des ouvriers et des habitants. Aujourd’hui, malgré la mise en sécurité réalisée par l’État, la pollution est toujours présente. Il y en aurait même pour plusieurs milliers d’années. Une histoire minière qui n’est peut être pas révolue : les dernières richesses du sous-sol attirent la convoitise de nouveaux industriels. Reportage en grand format.

Des collines escarpées, des châteaux cathares, des bois et des vignes, une rivière qui s’écoule dans la vallée : un paysage presque idyllique, situé à quelques kilomètres au nord de Carcassonne, dans l’Aude. A première vue, dans cette partie de la Montagne noire, on ne remarque pas l’ancien chevalement qui servait autrefois à transporter les mineurs vers les galeries. Encore moins que les immenses collines qui nous entourent sont en fait artificielles. On n’imagine pas non plus que se cachent, sous les arbustes qui les recouvrent, des milliers de tonnes de résidus de la mine qui contiennent des particules d’arsenic et d’autres produits chimiques.

 

Le passé de Salsigne est tapi dans son sous-sol, sous ses collines, au bord de la rivière qui serpente la vallée. La région a longtemps été un gigantesque terrain de jeux pour les entreprises minières. On y a extrait de l’or, de l’arsenic, du plomb. Salsigne fut la première mine d’or d’Europe occidentale et la dernière mine d’or de France. C’était un autre monde, achevé en 2004. Il ne reste aujourd’hui qu’une ou deux cheminées, des trous béants, une mémoire commune… et un cimetière de déchets polluants.

 

De l’or…et de l’arsenic

Car on ne referme pas un siècle d’exploitation minière en claquant des doigts. Ici, la pollution est omniprésente : sous terre, dans l’air et dans l’eau. En cause : les produits chimiques utilisés pour transformer le minerai, et l’arsenic, présent sous la forme de poussières, très fines, dans le sous-sol. Des poussières à travers lesquelles les eaux ruissellent avant de se jeter dans l’Orbiel, une rivière affluente de l’Aude, un fleuve qui coule jusqu’à la Méditerranée.

D’où vient l’arsenic ? Du sous-sol de la région, où il est présent naturellement aux côtés d’autres minerais, dont de l’or. Mais c’est à cause de l’extraction de milliers de tonnes de roches de la montagne, et de son concassage, que l’arsenic s’est répandu partout dans la vallée. C’est ce qu’on appelle ici l’effet cafetière : « Sous la forme naturelle, l’arsenic est concentré dans des gros blocs de pierres, donc son impact sur l’environnement est faible », explique François Espuche, le président de l’association de défense de l’environnement Gratte-Papiers. « Mais en le concassant et en le réduisant en poussières, les surfaces qui sont en contact avec l’eau sont démultipliées. » De ruisseaux en rivières, l’arsenic se diffuse dans toute la vallée. Jusqu’à atteindre des niveaux extrêmement dangereux. Une menace qui n’est pas toujours visible.

Parfois, la pollution saute aux yeux, quand l’eau d’un ruisseau prend une couleur étrange, comme en janvier 2013. « Sur 300 à 500 mètres, l’eau était orange », se rappelle François Espuche.

 

En amont se situe le site de stockage de Montredon : 600 000 tonnes de déchets, dont 90 000 d’arsenic. Les associations convoquent la presse, interpellent la gendarmerie qui appelle l’Onema, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques. Des prélèvements sont effectués. Dans la presse locale, le Préfet de l’Aude, Eric Freysselinard, ancien directeur de cabinet du ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy, s’empresse d’apaiser les inquiétudes : « Il s’agit d’une oxydation naturelle qui n’a rien à voir avec Salsigne. »

Ses preuves ? Les résultats d’analyses demandées au BRGM, ancien exploitant de la mine, chargé par l’Etat de « réhabiliter » la mine : 30 à 45 microgrammes par litre d’eau. C’est supérieur au seuil de potabilité fixé à 10 microgrammes. Mais il n’y a pas de quoi s’affoler. Sauf que dans les semaines qui suivent, deux analyses vont être révélées. L’une, réalisée par le journal Le Midi libre, indique 1526 microgrammes d’arsenic par litre d’eau. L’autre embarrasse l’Onema : elle indique 4469 microgrammes ! Soit 450 fois la norme de potabilité fixée par l’OMS ! « On est face à des concentrations très toxiques », note alors le toxicochimiste André Picot, au Canard Enchainé. Le Préfet de l’Aude est muté à la direction des stages de l’ENA, à Strasbourg.

 

Des cancers beaucoup plus nombreux

Pourquoi a-t-il tenté de dissimuler cette pollution manifeste ? Pour couvrir l’État, chargé de la réhabilitation du site ? Pour éviter d’avoir à payer les quelques milliers d’euros nécessaires à la dilution de cette pollution ? « L’État n’a étudié aucune solution, raconte Guy Augé, président de l’Association des riverains de Salsigne. Les populations sont livrées à elles-mêmes : c’est à elles de proposer des solutions. »

 

La pollution de la région de Salsigne n’est pourtant pas nouvelle. Chaque année, depuis 1997, le préfet de l’Aude reconduit le même arrêté :

 

Ne pas consommer ces légumes, ni utiliser les eaux pluviales ou celles des rivières pour arroser son jardin. Ne pas se baigner dans la rivière et faire attention à la poussière, surtout pour les enfants. Autant de recommandations que connaissent les habitants de la région. « Les gens savent ce qu’il faut faire », raconte Guy Augé. L’eau du robinet, elle, est potable : elle vient des hauteurs de la Montagne noire, à 7km de Salsigne, dans une zone qui n’est pas touchée par la pollution. Un réseau construit en 1930 qui a fait de Salsigne la première commune de la région à être équipée en eau courante.

Malgré les mesures mises en place, la population locale est la première intoxiquée par cet environnement pollué. En janvier 2006, c’est La dépêche, un des trois journaux locaux, qui révèle tout haut ce qui se tait depuis des années.

Les chiffres sont éloquents : les scientifiques constatent plus de 11% de mortalité par cancer, tout type de cancer confondu. Et pour certains cancers, par exemple des poumons ou de l’estomac, cette prévalence est multipliée par deux ou trois. L’arsenic, le cadmium, le chrome et le nickel sont pointés du doigt. Au total, plus de 10 000 personnes seraient concernées. En premier lieu : les anciens mineurs et leur famille.

 

De l’arsenic au gaz de combat

120 ans d’exploitation minière. Sous-terre et à ciel ouvert. Des milliers de tonnes de roches déplacées, concassées, traitées avec des produits chimiques, afin d’y extraire les précieux minerais. La principale mine d’or française fut aussi le premier producteur mondial d’arsenic, utilisé pour la fabrication du verre, mais aussi pour les gaz de combat, expérimentés sur divers champs de bataille de la planète.

« J’aurais préféré ne pas toucher à cet argent là », dit aujourd’hui Robert Montané, un ancien mineur et délégué du personnel. « Quand j’ai été embauché, en 1975, on avait beaucoup d’avantages, raconte-t-il. Le boulot était varié. Entre ouvriers, il y avait beaucoup de solidarité, notamment face aux risques du métier. »

 

Cette ambiance et cette solidarité, on la retrouve dans les témoignages recueillis par Claude Gironis. Son père était mineur, sa mère secrétaire de l’entreprise. Il a rassemblé dans un livre les histoires et les photos des habitants d’un lieu-dit, celui de la Combe du Saut. 150 personnes vivaient ici, à côté de l’usine où les minerais étaient transformés. Au fil des images récoltées par cet ancien policier, on découvre la vie qui animait le lieu aujourd’hui désert. Les kermesses, les fêtes, les carnavals. Une certaine mixité sociale avec les populations immigrées, d’Afrique du nord, d’Espagne, d’Italie, de Pologne. Les sourires des femmes. Et les mineurs qui posent fièrement.« Tout ce petit monde était heureux malgré la dureté de la tâche », explique aujourd’hui Claude Gironis.

 

Les habitants ont un travail. Ils sont bien payés. Avant, ils cultivaient la terre. Avec l’industrie minière, ils voient leur pouvoir d’achat augmenter. A la Combe du Saut, ils ont des WC et de l’électricité. De quoi presque oublier les fumées des deux imposantes cheminées, leur odeur, et les pellicules de poussières blanches qui se déposent régulièrement sur les habitations. Au quotidien, à la mine et dans l’usine, les ouvriers inhalent les produits chimiques. En lavant leurs vêtements, leurs femmes sont aussi en première ligne. Les enfants jouent dans les montagnes d’arsenic, comme si c’était du sable. Très tôt, les risques sont connus, d’abord des autorités. En 1932, la préfecture de l’Aude et le Ministre du commerce et de l’industrie écrivaient déjà :« Salsigne représente 800 ouvriers, soit environ 3000 personnes. Si l’usine cause des dégâts, elle n’est pas sans influer sur la prospérité de la région pour le plus grand bien du commerce local. »

Le travail ou la vie ?

 

L’emploi, la prospérité économique, plutôt que l’environnement et la santé des habitants. Cette priorité sera mise en avant tout au long du 20ème siècle à Salsigne. A la fin des années 1970, les maladies professionnelles des mineurs de la région, principalement des « cancers bronchiques primitifs », sont reconnues sous l’impulsion du toxicologue Henri Pézerat (qui s’occupera également du scandale de l’amiante). Mais alors que les mineurs meurent, le silence est de mise, chez les employés, les syndicats, les entreprises. Il faut conserver l’emploi. Coûte que coûte.

Extrait d’un documentaire Les Vaches bleues (1991), de Catherine Pozzo Di Borgo , sur l’épidémie de cancers des poumons :

A contre-courant, un ouvrier ose briser la loi du silence. C’est en 1995, alors que les réserves du sous-sol s’amenuisent et que les syndicats se battent pour maintenir à tout prix l’emploi. L’entreprise vient d’éclater en plusieurs sociétés (dont une filiale d’un groupe minier australien) qui tentent de récupérer quelques kilos d’or et de minerais dans les déchets miniers, grâce à de nouveaux procédés. « On essayait de toucher les 20 millions de francs qu’on nous avait promis pour développer la dépollution de Salsigne », se souvient aujourd’hui Max Brail, dans la salle du conseil municipal de Lastours, un village de 165 âmes dont il est le maire depuis plus de vingt ans sous l’étiquette PS puis Divers gauche.

 

Pour relancer l’activité, l’entreprise SEPS, où Max Brail est employé, ne se contente pas de traiter les déchets de la mine. Elle incinère aussi des décodeurs Canal+ et des piles au lithium de l’armée, acheminés jusqu’à Salsigne. Des déchets pour lesquels le four dont Max Brail et ses collègues ont la charge n’est pas adapté. « La fumée était nauséabonde, le système d’extraction de l’arsenic ne fonctionnait plus, raconte-t-il. J’ai moi-même été intoxiqué et je me suis retrouvé à l’hôpital. Nos propres vies étaient en danger, tout comme l’environnement immédiat. » Le 30 mai 1995, interrogé par la presse locale, Max Brail dénonce la pollution pour l’environnement et les dangers pour les travailleurs. A son arrivée à l’usine, le lendemain, il est licencié pour faute grave.

 

« J’étais à la fois salarié de l’usine et maire de la commune de Lastours. Est-ce qu’en tant que salarié je devais me taire pour assurer le casse-croûte ? Et en tant que maire, quelle serait ma responsabilité si je me taisais ? Je savais que j’allais possiblement mettre en danger l’emploi de mes collègues. Mais l’être humain a de temps en temps du mal à anticiper sur ce que sera demain. […] J’avais deux solutions. Soit j’allais jusqu’au bout de mon engagement, en me préparant psychologiquement à affronter des tas de choses : se retrouver sur le banc des accusés... mais le temps me donnerait raison. Soit on se tire une balle dans la tête. [...]A l’époque, c’était très compliqué de dénoncer ces conditions de travail. Car on nous présentait cela comme un dossier d’avenir. Le seul avenir que j’ai vu, moi, c’était de nous tuer au travail. »

Max Brail perd son travail, une partie de ses amis, sa réputation. Il est accusé par trois syndicalistes de la CGT d’avoir enfoui, sans autorisation, des déchets de la mine. Il sera finalement blanchi. « Aujourd’hui, certains me disent : tu nous as sauvé la vie, raconte-t-il. J’ai beaucoup souffert mais je n’ai pas de remords.  » Certains de ses collègues sont décédés. « On a pris des doses de choses qu’on ne connait pas. » Max Brail, lui, a la paroi nasale perforée par les sulfures et l’arsenic, comme beaucoup d’anciens ouvriers. « J’ai aimé ce métier : c’était l’homme face à la matière. Il y avait une grande fierté de faire fonctionner le four sans l’arrêter. »

 

L’État au secours des entreprises privées

L’activité de la mine décroît. Suite aux révélations sur la pollution qu’elle engendre, la SEPS est liquidée judiciairement en 1996. Les groupes miniers australiens qui possèdent la société Mines d’or de Salsigne (MOS) abandonnent le terrain en 2004. C’est la fin de l’aventure minière. Les déchets, eux, sont toujours présents : près de dix millions de tonnes de roches polluées par l’arsenic, le plomb ou des produits sulfurés sont entreposés à divers endroits. Ils sont recouverts de pierres et de terre avant d’être revégétalisés. Parfois, une géomembrane a été installée en dessous, afin d’empêcher la pollution des eaux souterraines.


ADEME Réhabilitation mine d'or de Salsigne par serimagefilms

 

Pendant plus d’un siècle, les entreprises privées se sont succédé pour exploiter les richesses du sous-sol de Salsigne. Mais c’est l’État français, qui assure et finance le chantier de la mise en sécurité du site, d’abord avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), puis avec le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), dont la filiale Coframines était le principal actionnaire de la mine en 1980. Coût total déjà engagé dans ces travaux de réparation : 125 millions d’euros. Une somme à laquelle ne contribuent pas les entreprises privées qui ont pourtant exploité le site. « Les fonctionnaires de la DRIRE (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement, dont les missions ont été reprises en 2010 par la DREAL et la DIRECCTE) ont surtout protégé les industriels », dénonce Guy Augé, de l’Association des riverains de Salsigne.

Dans un document « strictement confidentiel » signé en 2001 entre le préfet de l’Aude et la société MOS, on apprend que l’État français assumera en grande partie la dépollution du site exploité par l’entreprise australienne. Pourtant, l’entreprise avait l’obligation de provisionner les coûts de dépollution du site. Mieux, l’État l’assistera financièrement pour les cotisations et les retraites de ses employés.

 

Pourquoi l’État a-t-il favorisé l’entreprise australienne exploitante de la mine de Salsigne ? En 2001, l’industriel australien menace alors de mettre la clé sous la porte.« Le souci majeur de l’État était de maintenir l’emploi jusqu’au dernier moment », déclare l’inspecteur général des mines, François Barthélémy, alors en charge du dossier au ministère, au magazine Envoyé spécial, en 2013. En un siècle, les priorités n’ont pas changé : comme en 1932, l’emploi plutôt que l’environnement et la santé des habitants.

 

« Après l’inauguration, on a laissé tous ces dispositifs tomber en ruine. »

Aujourd’hui, la nature reprend peu à peu ses droits après plus d’un siècle de bouleversements. Difficile de savoir si les collines qui nous entourent sont naturelles ou artificielles. La végétation repart. Pourtant, à quelques mètres sous terre, les produits chimiques n’ont pas disparu. Les pancartes indiquant que le site est dangereux ou privé sont très discrètes. Les eaux s’écoulent dans des rigoles, qui doivent être contrôlées par le BRGM. Mais le cabanon qui sert à la réalisation des mesures a été pillé. Le système électronique chargé de mesurer les taux de produits chimiques dans l’eau n’est plus fonctionnel. « Après l’inauguration, on a laissé tous ces dispositifs tomber en ruine », dénonce un observateur de l’histoire de Salsigne.

 

Avec un budget restreint, l’État doit arbitrer entre plusieurs priorités. Doit-il continuer à dépenser des sommes astronomiques dans la dépollution de Salsigne ? Ou les employer ailleurs ? Le BRGM, en charge de la dépollution du site, n’a pas souhaité répondre à nos questions ni nous faire visiter l’usine de traitement des déchets de la Combe du Saut. Les aménagements réalisés par l’État sont-ils suffisants pour assurer la sécurité des riverains ? Les terrains artificiels résisteront-ils à de fortes pluies, comme celles que le Sud-est de la France subit désormais régulièrement ? En 2009, d’importantes précipitations ont déjà provoqué l’affaissement d’une digue d’un bassin de décantation rempli de déchets ultimes.

 

Ce qui est certain, c’est que la pollution est loin de disparaître.« Chaque année, sept tonnes d’arsenic sont rejetées dans l’Orbiel, un affluent de l’Aude, qui se jette ensuite dans la Méditerranée », alerte François Espuche. Selon des estimations du BRGM et des universitaires, suite à un siècle d’exploitation intense, la région en a pour au moins 10 000 ans de pollution !

 

Autre défi posé par la mise en sécurité : la mémoire des lieux.« Dans 100 ans, certains viendront faire du moto-cross ou du quad sur les collines. Ils ne sauront pas qu’ils remuent les poussières », prévient l’ancien mineur Robert Montané. Les touristes qui se promènent ignorent souvent que le chemin qu’ils empruntent les mène à un ancien site où des déchets toxiques sont entreposés. Et rares sont les panneaux qui les préviennent des dangers qu’ils encourent.

 

Vers la réouverture d’une ancienne mine ?

La plaie de la région de Salsigne est donc loin d’être refermée.« J’en ai assez de porter le drapeau », a déclaré l’ancien mineur Robert Montané, en 2013, lors d’un colloque organisé autour de la mine. « Le drapeau, il le porte lors des enterrements de ses anciens camarades touchés par le cancer », explique un participant. Puisque les cancers peuvent subvenir de nombreuses années après l’exposition aux produits chimiques, ces victimes risquent d’être encore nombreuses. Pourtant, l’exploitation minière pourrait reprendre...

A quelques minutes en voiture de Salsigne, le barrage du Linnon permet de retenir les eaux qui s’écoulent de la montagne. Officiellement, ce réservoir sert à combattre les incendies de forêt. Officieusement, il permettrait de retenir la pollution. De temps en temps, des pêcheurs viennent ici. « Les truites sont lâchées le vendredi. Le mercredi suivant, celles qui ne sont pas pêchées sont mortes, elles flottent sur le dos », raconte un habitué du lieu. En cette fin octobre, le réservoir est au plus bas. Sur les parois, une importante couche blanche : de l’arsenic. Quelques mètres plus haut, on aperçoit entre les arbres l’ancienne mine de la Loubatière.

 

C’est ici qu’aimeraient s’implanter deux entrepreneurs, Olivier Bernard et Sébastien d’Arrigo, associés dans l’entreprise Or&Vintage, spécialisée dans le négoce de métaux précieux. Environ 30 tonnes d’or et des terres rares seraient enfouies ici. La durée d’exploitation est estimée à 30 ans. Avec un prix de vente d’environ 30 000 euros le kilo d’or, les industriels espèrent bien convaincre plusieurs investisseurs de les rejoindre dans l’aventure, notamment de la City, à Londres. Mais cette fois, bien entendu, le procédé serait éco-responsable. La « chloruration » remplacerait la « cyanuration ». Les industriels évoquent même un dérivé de l’amidon de maïs, ayant les mêmes fonctions que le cyanure, mais sans ses inconvénients.« Il est possible aujourd’hui d’avoir une activité industrielle sans impacter l’écologie, sans omettre nos obligations citoyennes », ont déclaré les deux associés au journal La Dépêche, en avril dernier.

 

En ces temps de chômage durable, l’argument de l’emploi ne manquera pas d’être mis en avant dans une région sinistrée économiquement. L’extraordinaire demande mondiale en minerais et la volonté affichée par les autorités françaises, notamment l’ancien ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, de redévelopper le secteur minier, pourraient relancer la fièvre de l’or dans les sous-sols de la Montagne noire. Comme un éternel recommencement de l’histoire qui semble se moquer des leçons du passé.

Simon Gouin 7.1.201

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18 mai 2019 6 18 /05 /mai /2019 09:06
Train de primeurs Perpignan/Rungis : privatisation ? concurrence de Barcelone - Cinémaginaire - Exode et accueil avec FFREEE
Train de primeurs Perpignan/Rungis : privatisation ? concurrence de Barcelone - Cinémaginaire - Exode et accueil avec FFREEE
Action des élus et candidats aux municipales pour l'économie locale ?
D’abord menacé, le train de primeurs Perpignan-Rungis survivra...Jusqu'à quand ? L'Etat voudrait s'en débarrasser (privatisation comme les aéroports) car la ligne n'est pas rentable, les wagons sont rouillés, vétustes et arrivent souvent en retard, ce qui perturbe le travail à Rungis ! Il aurait fallu plus de 20 millions d'investissement... Le plus grave serait un effacement partiel de Perpignan avec une réduction du trafic à St-Charles; en effet, la concurrence avec Barcelone s'annonce terrible : la disparition du fret primeur à Perpignan serait causée par les camions qui viendraient directement de Catalogne (et du Maroc)...Surtout c'est un projet d'autoroute ferroviaire reliant Barcelone à Rungis, à l'étude, qui fait craindre pour Perpignan...Les élus d'ici devraient se bouger pour travailler avec Paris, l'Europe et dialoguer avec Barcelone... JPB

€ CINE :  samedi 18 mai 2019 21h

Cinéma Jaurès - 66 Argelès sur Mer

PROLOGUE de la 34e édition du festival 

> RENCONTRES CINÉMAGINAIRE d’Argelès sur Mer

(Pyrénées Orientales)

Un festival de cinéma hors normes,

sans tapis rouge ni club de sponsors, sans paillettes ni vedettariat,

 

En présence du réalisateur Mario PONS MURIA

avant-première

du film 

EL PERIPLE,  la vella llum d’Europa

Grand Prix du Festival du film de Girona 2018

(festival jumelé avec les Rencontres Cinémaginaire depuis 20 ans)

 

En prologue aux 34e Rencontres Cinémaginaire

      et en clôture du colloque EXODE ET ACCUEIL

      organisé par l’association FFREEE

      (Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exil)

 

Dans le cadre de La retirada en images

(agenda 2019 de Cinémaginaire du 80e anniversaire de la Retirada)

et de Cinécat, action commune avec Omnium Catalunya Nord

pour la découverte du cinéma catalan

 

La famille d’Alfred est obligée d’abandonner sa maison, le phare le plus haut du monde est incendié durant la guerre civile espagnole.

Commence alors le chemin de l’exil.

Miquel, haut responsable vétéran est licencié par la multinationale où il travaille. Il a besoin de changer de vie.

Ammar, chef de vente d’une usine automobile à Damas, fuit les bombes à la recherche d’un lieu sûr pour sa famille.

Il est au camp de réfugiés de Filippiada, en Grèce. 

Quels sont leurs points communs ? El Périple, une histoire de trois exils.

Un film qui met en relation l’exil des républicains espagnols après la bataille de l’Ebre, et les différents exils contemporains autour de la Méditerranée.

La suite du festival ! Autour du film de Juan Gamero

VIVRE L’UTOPIE

la programmation du festival (fictions, documentaires, essais, courts et longs métrages),

va s’attacher à parcourir toutes sortes d’utopies, d’hier aujourd’hui et demain, ici ou ailleurs. 

avec des films rares, en avant-première et inédits, des invités singuliers, des buffets en terrasse, expo, musique et cinéma en plein air

 

Dimanche 19 mai : 5ème rendez-vous littéraire, venez à la rencontre des écrivains banyulencs, de 9h30 à 13h00, Hall et promenade face à la Mairie.

Nous organisons la quatrième rencontre littéraire avec les écrivains banyulencs le Dimanche 19 mai 2019

De 9 h 00 à 13 h 00

Esplanade du front de mer ou Hall mairie en cas de mauvais temps

Nous souhaitons que cette rencontre soit un moment de découverte, d’échange, de dédicace, entre nos auteurs locaux  et les lecteurs.Nous élargissons notre rayon d’action en invitant les auteurs et éditeurs du département, pour lesquels Banyuls est source d’inspiration et de publication.

 

Nous sommes  particulièrement honorés que vous ayez accepté de participer à cette rencontre culturelle.

 

Pour tout renseignement complémentaire vous pouvez  téléphoner au Service Culture : 04.68.88.78.09, à Olivier Capell : 06.84.14.37.56 ou adresser un  courriel à :

b.soub@banyuls-sur-mer.com ou severine.capell@9oneline.fr

 

 samedi 18 mai 2019

1939-2019, il y a 80 ans, l’exil des Républicains espagnols

 

EXODE ET ACCUEIL 

hier et aujourd’hui

> Deux colloques organisés par l’association FFREEE 

en collaboration avec le mémorial du camp d’Argelès-sur-Mer et Cinémaginaire, 

 

Arrêt sur l’histoire. Le département des Pyrénées-Orientales a été très marqué par l’exode de 1939 des Républicains espagnols et par la lutte antifranquiste clandestine qui a continué en Espagne et en France. 

Les commémorations sont très nombreuses dans le département pour se rappeler ce traumatisme et pouvoir enfin en parler. Une personne sur deux dans le département est d’origine espagnole.

Nous allons revenir sur les premiers exodes des Républicains espagnols de la guerre civile jusqu’au début de la guerre froide. Puis nous nous interrogerons sur les accueils.

Il y a 80 ans… Lorsque nous regardons la France et le monde de 2019, nous ne pouvons que nous inquiéter. 

Le 21e siècle commence en ressortant en accéléré xénophobie, racismes, intolérances, nationalismes…

Et en rejetant, maltraitant, humiliant, criminalisant les Réfugiés. Ils sont enfermés dans des camps pas plus hospitaliers que ceux de 1939…

Mais comme hier, des personnes et des associations solidaires se démènent pour apporter aide et humanité.  

Devant ce désastre humain, pour comprendre, réfléchir nous avons fait appel à d’éminents historiens et sociologues.

 

Samedi 18 mai 2019

Solidarités associatives et militantes envers les Réfugiés d’hier et d’aujourd’hui

Salle Waldeck Rousseau, 23 chemin de Palau Argelès sur mer (zone industrielle, en face de Gifi) 

 

 14h >14h45

L'engagement de la Cimade auprès des « indésirables » mis en camp à Rivesaltes depuis 1941 : une continuité d’action en réponse aux politiques publiques 

par Anne Boitel

Docteur en histoire, chercheuse associée à l’UMR TELEMME-CNRS, Université Aix-Marseille

 

15h > 15h45

Aider les exilé-e-s aujourd'hui : militant-e-s et associations de la cause des migrant-e-s 

par Mathilde Pette

Maîtresse de conférences en sociologie, Université de Perpignan, CRESEM / Institut convergences Migrations

 

16h > 16h45

Témoignages

de Nicole Mathieu Ancienne Présidente de la Cimade 66, son action au centre de rétention et au comité de soutien aux sans papiers de Perpignan

 

17h

Débat avec le public

 

Exposition

In-hospitalier par la Cimade (sous réserve).

 

Cinéma

Projection au cinéma Jaurès à 21h

El periple, La vella llum d’Europa

Film documentaire de Mario Pons (VOSTFR - 72’)

sur les liens entre exils, depuis la « retirada » des républicains espagnols jusqu’aux réfugiés syriens.

Synopsis :

La famille d’Alfred est obligée d’abandonner sa maison, le phare le plus haut du monde est incendié durant la guerre civil espagnole; commence alors le chemin de l’exil. Miquel, haut responsable vétéran est licencié par la multinationale où il travaille. Il a besoin de changer de vie. Ammar, chef de vente d’une usine automobile à Damas, fuit les bombes à la recherche d’un lieu sûr pour sa famille. Il est au camp de réfugiés de Filippiada, en Grèce. Quels sont leurs points communs ? Le Périple, une histoire de trois exils.

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10 mai 2018 4 10 /05 /mai /2018 08:03
Monnaies locales et bitcoin
Monnaies locales et bitcoin
Monnaies locales et bitcoin
Monnaies locales et bitcoin
Monnaies locales et bitcoin

Monnaies locales et bitcoin

Une monnaie locale pour Perpignan :

 

programme PerPiPolis 2020  - "Perpignan, en Avant !"

"Perpinyà, endavant !"

 

Elle a été inventée en 2014, une cinquantaine de villes l'ont adoptée; Paris va l'utiliser le 12 mai : la monnaie locale peut doper l'économie d'une ville et consolider le lien social.

De Montreuil à Toulouse (le sol-violette), du Pays basque (l'eusko) au Massif central (la doume)... la monnaie nouvelle, inédite est en marche ! Le mouvement est en marche et une ville qui veut installer la proximité avec ses habitants devra l'adopter...

 

En effet, outre l'intérêt économique : relocaliser les activités, remettre les commerces en centre-ville, dynamiser l'économie locale, en favorisant les circuits courts (pour dépenser la monnaie locale, le commerçant doit se fournir auprès d'un producteur du coin, membre du réseau local, au lieu d'acheter des produits extérieurs), l'objectif est de resserrer les liens entre les concitoyens.

 

L'idée est de convivialiser la société : favoriser le lien local ainsi que l'environnement, c'est toute une cohérence urbaine, sociale, économique qui est en jeu...

 

Il faudra persuader les commerçants, les artisans et les particuliers pour les intégrer au "mieux-vivre", au "mieux-manger", au "mieux-habiter en commun" dans la cité pour tous.

L'utopie est au coin de la rue. Elle et là, elle est en marche ! 

Vous pouvez rêver les yeux ouverts : ça marche !!!

 

JPB

- - -

 

Bitcoin ou monnaie virtuelle :

 

ÉLUE « MEILLEUR INVESTISSEMENT DE L'ANNÉE »

 

 

En hausse constante

Indicateurs au vert

Depuis sa création en 2008, le cours du Bitcoin n'a jamais connu aucune clôture d'exercice en baisse.

L'utilisation grandissante du Bitcoin et sa quantité limitée vont encourager cette hausse du cours

 

 

 

 

 

 

Il n'y aura jamais de Lehman Brothers du Bitcoin, de faillite quelconque grâce à la blockchain.

 

Les millionnaires du bitcoin

 

 

 

programme PerPiPolis 2020 "Perpignan, en Avant !"

 

Une monnaie locale pour Perpignan : programme PerPiPolis 2020 "Perpignan, en Avant !"

 

 

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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 08:44
C. Trénet - Conférence de J.Bernard MATHON ce mardi 6 février 2018 à la maison de la catalanité
C. Trénet - Conférence de J.Bernard MATHON ce mardi 6 février 2018 à la maison de la catalanité

C. Trénet - Conférence de J.Bernard MATHON ce mardi 6 février 2018 à la maison de la catalanité

 

Sauvons nos hypermarchés !

 

Carrefour va licencier 5000 salariés ! Sauvons ces emplois et le soldat Carrefour ! Les syndicats se mobilisent et toute une population de classes "moyennes" (les pauvres vont à LDL et Leader, les riches dans les commerces bio et au centre-ville) qui trouvent dans ces mastodontes :

-place gratuite pour se garer

-sécurité pour des gens âgés pour qui l'hyper est un but, une balade

-trouver là tous les commerces en un seul

-possibilité, liberté de flâner, à travers mille stands et découvertes, sans être importuné...

 

Les commerces du coeur de ville n'offrent pas ces opportunités. Ils devraient séduire grâce à l'accueil, à l'innovation, la création, le créneau original (boutique de décor, d'artistes, de producteurs locaux, fabrication vestimentaire se distinguant du prêt-à-porter…), or très peu ont compris ! A la responsabilité des commerçants s'ajoute la politique criminelle des autorités municipales : au lieu d'avoir le courage de la piétonnisation la plus large, avec circulation d'un tramway (Perpignan des années 50, lire le roman de Claude Simon), on fait payer les habitants, les visiteurs, par l'intermédiaire de sociétés privées.

Or le client ne veut pas payer le parking ! Il va donc plus loin !

 

L'hyper est en crise lui aussi, trop grand, inadapté au monde moderne. Il subit la concurrence des autres hypers, des supers à taille humaine (moins grands) et surtout, comme le petit commerce central, la concurrence du e-commerce, cause première du désintérêt pour le centre-ville; celui-ci ne pourra survivre qu'en mettant en avant ses valeurs : le patrimoine, l'espace muséal, les itinéraires artistiques, l'animation culturelle et populaire de qualité, le tourisme actif, pas le déplacement moutonnier…

 

En attendant, sauvons Carrefour, qui crée des milliers d'emplois et accueille une population périphérique que le centre ne peut, de toute façon, pas accueillir...

 

JPBonnel

  • Trénet : la vie qui va  - Censures en Catalogne - Catalogne et Europe du futur - Peinture en Roussillon au 16° siècle - Amnésik théâtre -
  •  
  • **A paraître le 15 février 2018 :
  •  
  • Charles Trenet : "La Vie qui va" - éditions Robert Laffontde Charles TRENET (Auteur),‎ CABU (Auteur),‎ Jean-Paul LIÉGEOIS (Sous la direction de),‎ Vincent LISITA (Sous la direction de)
  • Oeuvre posthume de deux créateurs de génie, ce livre réalise l'un des derniers rêves de Cabu : illustrer un recueil des meilleurs textes de Charles Trenet en dehors de ses chansons. Des centaines d'écrits de tonalité et de genre divers, nés au fil du temps et de la plume, parus pour la plupart dans des journaux ou restés inédits. Retrouvés et rassemblés par Vincent Lisita, ils constituent l'" oeuvre parallèle " du Fou chantant, demeurée jusqu'ici inaccessible en raison de son éparpillement, et nous plongent dans l'univers intime et singulier de l'auteur de La Mer et de Douce France.
  • On y découvre, au gré de l'inspiration comme de la fantaisie du chanteur, des contes surréalistes, des souvenirs de jeunesse, des réflexions sur la poésie, la littérature et le cinéma, ou encore des témoignages inattendus, notamment le récit de son emprisonnement aux États-Unis en 1948 pour une présumée " affaire de moeurs ".
  • C'est dans les pages du Coq catalan, la revue dirigée par le poète et journaliste Albert Bausil, devenu son mentor, que Trenet fit paraître son premier article : c'était en 1925, il avait douze ans. Par la suite, il publiera dans Le Coq catalanreportages, chroniques et poèmes, avant de travailler avec d'autres périodiques et de dire ou de lire de façon impromptue dans des émissions de radio ou de télévision des textes qu'il venait tout juste de terminer...
  •  
  • -- - -

* Expo Centre historique de Perpignan :

  •  
  • Vernissage de l’exposition « Namakarana » du photographe Toby WHITFELD, le mardi 6 février 2018 à18h30 à La Mairie de quartier Centre historique au 12, rue Jeanne d’Arc à Perpignan.
  •  
  • Exposition du 5 février au 2 mars 2018.
  •  
  • Je vous prie d'agréer l'expression de mes sincères salutations.
  •  
  • Mme Caroline FERRIERE-SIRERE, Adjointe au Maire, Déléguée au Quartier Perpignan Centre
  •  
  • P/O
  • Serge MARTINEZ, Directeur Mairie de Quartier Centre Historique
  • Ville de Perpignan
  • 04 68 62 38 77

 

- - -

  • EN ATTENDANT QUE LA MER REVIENNE

 

LA COMPAGNIE AMNÉSIK THÉÂTRE
INVITE AU THÉÂTRE DE LA RENCONTRE « EN ATTENDANT QUE LA MER REVIENNE » DE LA COMPAGNIE PIÈCE MONTÉE [RENNES]

 

CHACUN SON FARDEAU. MOI, JE TRAÎNE MA CHARRETTE. JE L’AI VOLÉE À UN JARDINIER QUI ÉTAIT MORT. UN JARDINIER QUI NE SAIT MÊME PAS QUE JE LUI AI VOLÉ SA CHARRETTE PUISQU’IL EST MORT AVANT. AUSSI MORT QU’UN PAPE QU’EST MORT. POUF, PLUS PERSONNE. ALORS?
C’EST PAS DU VOL PUISQU’IL EST MORT. ELLE TRAÎNAIT ET MAINTENANT C’EST MOI QUI LA TRAÎNE. C’EST MA CHARRETTE À LUI. LA SIENNE QU’EST LA MIENNE. MAINTENANT.

 

Depuis quelques années, le comédien Thierry Barbet éprouve le besoin de revenir au jardin d’enfance. Il avait écrit et mis en scène Eux, en 2014, qui approchait l’univers du clown tout en flattant son goût pour une langue joueuse et précise. Mais son corps de clown attendait d’investir ses propres mots.
Clown elle-même, Martine Dupé a « trouvé qu’il y avait beaucoup de chair» dans son écriture. Elle l’accompagne donc dans le présent authentique de « Désiré » qui « vient de l’enfance et a la sagesse d’un âge ancien». Désiré mène une charrette, son « empêcheuse d’aller trop vite ». Ou c’est elle qui le mène. Sur son chemin, qu’il s· efforce de ne pas faire tourner en rond, il garde les yeux ouverts et ose dire ce qu’il voit. Son « couteau dans la poche pour couper court » aux injonctions, aux trahisons et aux mensonges, il rencontre dans le désordre de sa mémoire le surveillant, le chasseur, le jardinier, le vestiaire et l’armoire métallique, les femmes chauffeur-routier, le chat, le péché originel et même une pierre qui parle et qu’il emporte pour la soigner d’une blessure provoquée par le soc d’une charrue.
Avec sa vie, Désiré fait rempart à l'inertie, à l’habitude, à l’aveuglement et à la soumission.

 

CLOWN TRÈS PARLANT. A PARTIR DE 12 ANS.

DURÉE: 1 H 10. ENTRÉE: 10 EUROS.

FÉVRIER 2018 VENDREDI 9, SAMEDI 10À 20H30 ET DIMANCHE 11 À 17H00

THÉÂTRE DE LA RENCONTRE· 31 RUE DES ROMARINS PERPIGNAN 

RÉSERVATIONS: 06 43 13 57 06

- - -

 

**Catalogne et Europe du futur :

Catalunya i l’Europa del futur.

 

Espai Natura. Sala Alexandria. Carrer Lluís Pericot, 26. Girona. Dimarts, 6 de febrer del 2018. 19h00’.

Conferència a càrrec de
Juli Gutièrrez Deulofeu
historiador i net d’Alexandre Deulofeu.

 

Estem vivint èpoques complicades. Els esdeveniments semblen sobrepassar-nos, no comprenem les forces més profundes que causen els fets, i això ens deixa amb una sensació que el món s’ha tornat boig. No obstant, el món tan sols segueix fidelment les lleis inescrutables dels cicles de la historia. I les persones, cadascú amb el rol que ens ha tocat viure, simplement estem seguint un instint quasi inexplicable, perquè aquestes lleis es compleixin.

 

Segons la famosa teoria d’Alexandre Deulofeu, la història segueix unes lleis matemàtiques molt precises. De manera que, coneixent les seves lleis, podem situar els esdeveniments actuals en el seu context històric i així albirar el seu desenllaç. Vols conèixer una mica més sobre el futur proper de Catalunya, Espanya i Europa? T’hi esperem...

Per tal d'assistir-hi, cal inscripció obligatòria.

Enllaç per fer efectiva la inscripció:

http://espai-natura.cat/index.php/event/catalunya-i-leuropa-del-futur/

Més informació a:

http://www.deulofeu.org/6-2-2018-catalunya-i-leuropa-del-futur-conferencia-de-juli-gutierrez-deulofeu-a-girona/

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