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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 10:13
Villeneuve de la Raho (C) Jean IGLESIS - Portrait de Maria Zambrano
Villeneuve de la Raho (C) Jean IGLESIS - Portrait de Maria Zambrano
Villeneuve de la Raho (C) Jean IGLESIS - Portrait de Maria Zambrano

Villeneuve de la Raho (C) Jean IGLESIS - Portrait de Maria Zambrano

Département des Pyrénées-orientales :

 

Inscrit dans un tourisme de proximité, le Lac  de Villeneuve de la Raho vous tend les bras...

 

Mis en eau  en 1977, le lac de la Raho fête en 2019 ses quarante-deux  années d’existence. Le lac ou plutôt les lacs, car le site en compte trois, tous aussi attrayants et attractifs les uns que les autres. Le lac de la Raho - intégralement géré aujourd'hui par le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales – constitue un espace de vie prisé, dont les atouts n’échappent ni aux gens du cru, ni à leurs voisins, ni non plus aux visiteurs ni encore aux touristes qui fréquentent, partagent et savourent un lieu convivial, ludique et sportif, localisé aux portes de Perpignan, lieu de vie inscrit dans un tourisme de proximité, appelé à  se développer au fil des jours. 

Il y a donc quarante-deux ans déjà que le grand lac a été mis en eau, voyant du coup les terres asséchées de l’ancien étang (précisément dit « Étang de Barrià », et dont on trouve trace et origine, début du IXème siècle)  se parer de l’onde d’un cimetière marin dont Paul Valéry aurait pu célébrer la douceur et le charme latins. Le site de la Raho propose à l’envi promenades, jogging, pêche et activités de nautisme (initiation à la navigation sur Optimist pour les scolaires, aviron, kayak et planche à voile pour tous…).

 

Le petit lac

 

D’une superficie de 16 hectares, représentant 800 mètres de plage, le petit lac se prête à la pêche, d’octobre à mai. Durant l’année scolaire, les élèves de cours élémentaire y pratiquent l’Optimist, et ce sous les auspices de l’U.D.S.I.ST. (Union Départementale des Syndicats Intercommunaux Scolaires et de Transport). Profond de quelque 7 mètres, il est réservé à la baignade durant la saison estivale, une baignade que surveille une équipe de maîtres-nageurs sauveteurs, pour le moins aguerris.

Sur ses abords aménagés, animations et guinguettes fleurissent, offrant des soirées teintées d’exotisme, de détente et de musique : le Galapagos, le Régal’Eau, le Chalet du Lac, la Pizza des Pins et le Moorea, des havres de restauration et de loisir, qui tendent les bras à qui le souhaite, dans la chaleur doucereuse et dans le farniente de l’été…

 

Le grand lac

 

Ouvert à la pêche toute l’année, le grand lac, d’une superficie de plus de 200 hectares, enregistre une profondeur maximale de douze mètres. Il ne stocke pas moins de 18 millions de mètres cubes d’eau. Relié au barrage de Vinça par le canal de Perpignan (dit « le Ruisseau de la Ville » ou « Els Canals »), il constitue un réservoir hydraulique inestimable, autant pour l’arrosage des cultures, localisées en contrebas de sa retenue, que pour les Canadairs qui y écopent, à la triste occasion de chaque incendie de forêt ou de garrigue, et en particulier lorsque la tramontane, trop violente, interdit aux services d’incendie et de secours d‘écoper en mer. La carpe est indiscutablement  le fleuron piscicole de l’endroit.

Les pêcheurs – en provenance notamment de la Belgique, de la Hollande, de l’Angleterre ou de l’Allemagne - la taquinent avec ferveur et assiduité. Qu’elle ait nom carpe commune, cuir ou miroir, la carpe, adulte, est susceptible d’accuser un poids avoisinant les   25 kg. Les carpes sont régulièrement prises, puis relâchées, en raison de la bienheureuse pratique du no-kill (principe consistant à remettre à l’eau les poissons pêchés, et ce après les avoir pesés et photographiés). Outre la carpe, le peuplement du grand plan d’eau se compose d'espèces aussi diverses  que les sandres, les perches, les black-bass, les brochets, les anguilles, les tanches, les gardons, les rotengles, les chevesnes...

L’anse nautique, qui jouxte le chemin de les Serres est progressivement devenue un lieu privilégié d’expansion ludique : l’association des sports nautiques du lac y a élu domicile et propose à qui veut s’y adonner aviron, canoë,  kayak et planche à voile. On a même pu assister par le passé à des mini régates de bateaux de modèle réduit, de classe M, en carbone et kevlar. L'an passé, s’y est déroulée une épreuve de championnat de nage avec palmes.

 

La réserve écologique

 

Elle s’étend sur 15 hectares et constitue un site de peuplement exceptionnel du point de vue ornithologique. Sur l’île, qu’elle dessine et cerne d’eau dormante, échassiers, canards, oiseaux de la plaine et de la mer y nidifient. Ils y ont recréé une zone sereine, classée, trésor fragile que l’on veille à respecter et à préserver et dont l’association Charles Flahaut, particulièrement attentive, a dressé un inventaire exhaustif.

Grâce au concours du Groupe Ornithologique du Roussillon (G.O.R.), un observatoire a été mis en place, offrant aux  scolaires la découverte de l’avifaune. Spécificité de la réserve : l’anodonte, moule d’eau pouvant atteindre des tailles surprenantes. Point noir, éradiqué en partie : la présence de tortues d’eau – des clémydes lépreuses  - qui, en raison de leur voracité, représentent un péril réel pour la biocénose et menacent gravement de déséquilibrer l’écosystème existant, et ce considérant le péril qu’elles représentent pour les poissons et les oiseaux qui fréquentent les lieux.

 

Du haut du vieux cimetière, tandis que le paysage semble éternellement figé, , tandis que les pins vont grandissant, tandis que les abords des berges se renforcent, tandis qu’entre l’or rutilant des mimosas et des genêts l’on coupe l’herbe, l’on dresse des tables de pierre, l’on aménage – sous les regards complices des cadrans solaires compatissants – de riches et prometteurs instants de vie… emportés dans la ronde des heures, les saisons, les visions édéniques et le temps tournent inéluctablement autour du lac de  la Raho.

 

Jean Iglesis

Dominique Delpirou, acteur, essayiste (livre sur Mallarmé...) présentera, dans le cadre des 80 ans de La Retirada,

le thème de l'exil :

 

"Maria Zambrano, l'Exil comme patrie",

 

Conférence 

organisée par l'association Walter Benjamin sans frontières.

Banyuls, le 12 avril, Les 9 caves à 18h30. (café-restau, avenue Gal de Gaulle,1er étage - entrée libre) - Contact : 06 31 69 09 32 

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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 14:36
Campings d'Argelès - Communiqué de la mairie
Campings d'Argelès - Communiqué de la mairie

Campings d'Argelès - Communiqué de la mairie

 

« Evitons l’étalement urbain
pour protéger Argelès-sur-Mer »

 

Argelès-sur-Mer compte 10 434 habitants au 1er janvier 2019, à l’issue de 1 % de hausse l’année dernière. Notre ville plaît et attire grâce à son offre commerciale, ses services, son art de vivre, son dynamisme social et son image. En quelques décennies, une forte pression immobilière a transformé notre ancien village en petite ville. Pour que l’âme de notre commune et sa qualité de vie soient préservées, nous maîtrisons l’étalement urbain en appliquant la loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR), qui fixe un cadre strict à la construction de logements et limite l’artificialisation des sols. Ce texte modère l’étalement, pour ne pas condamner les paysages et les terres agricoles. Nous l’accordons au notre Plan Local d’Urbanisme (PLU), au Schéma de cohérence territoriale (SCOT) Littoral Sud et au Plan de prévention des risques (PPR). Il faut éviter de défigurer Argelès en grignotant ses terres.

 

Actuellement, sous la coordination du service Urbanisme de la mairie, 130 logements sont en construction sur l’ancien camping du Stade. Pour protéger notre ville, ce chantier se déroule dans une «dent creuse» parmi les secteurs construits, et non pas en périphérie. Les contraintes limitent la surface construite à 30 % de la surface totale, le restant étant réservé aux espaces paysagers, aux zones d’agrément et au stationnement. Ce chantier a été précédé de l’achat de 6500 m2 de terrains par la mairie, rétrocédés à hauteur de  4500 m2 à l’Office HLM 66, qui y prévoit 30 logements. Nous avons cédé 900 m2 au Département des Pyrénées-Orientales, qui y envisage la Maison sociale de proximité et un parking-relais. Nous exigeons un secteur aéré et agréable, dont nous conservons les platanes de hautes tiges, éléments de notre patrimoine sylvestre.

 

Loger à Argelès-sur-Mer les jeunes Argelésiens qui le souhaitent

 

Certains affirment qu’il ne faut rien faire et parlent de « bétonnage » pour faire peur. Cette stratégie immobiliste ne répond pas à la réalité. Sans nouvelles construction, comment loger les jeunes d’Argelès-sur-Mer dans leur propre commune ? La municipalité accompagne l’avancée de la ville en maîtrisant sa croissance, dans la logique du développement durable et de la densification urbaine.

Argelès-sur-Mer doit rester Argelès-sur-Mer, sans perdre son âme, tout en offrant une place à chacun. Je me dois de préserver la qualité environnementale de notre commune et je veille au maintien de la dynamique démographique en-dessous de 2 % par an. Sans politique cohérente, ce pourcentage serait bien plus important et entraînerait des problématiques nouvelles.

 

                                   Argelès-sur-Mer, 21 janvier 2019


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - PRISE DE POSITION


CONTACT PRESSE

Esteve Vaills · Collaborateur de cabinet

Mairie d’Argelès-sur-Mer

Allée Ferdinand Buisson 66700 Argelès-sur-Mer

Tel. 04 68 95 34 35 · 06 76 55 12 53

e.vaills@mairie-argelessurmer.com

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12 juin 2018 2 12 /06 /juin /2018 09:17
Lumières en Roussillon, exposition à St-Cyprien, vendredi 15 juin 2018 à 18h, musée Desnoyer

Lumières en Roussillon, exposition à St-Cyprien, vendredi 15 juin 2018 à 18h, musée Desnoyer

Le tourisme qui tue

 

Tandis que la ville de Barcelone s'énerve à force d'être envahie par un tourisme de masse bête, inculte, en quête de défoulement, nos start-up locales de "e-tourisme", se prennent à "pitcher", à challenger, et se croient "vecteurs de synergies". Attirer les touristes en Roussillon, déclare sans rire la directrice de "Ir Oui Come", en se rendant à Madrid pour diffuser la bonne parole anglaise...pas catalane, of course !!

 

Ce tourisme va étouffer notre petit territoire. Pendant ce temps, un tourisme planétaire, en expansion continue, en raison du mondialisme, des moyens de transports aériens moins chers et de l'enrichissement des classes supérieures des pays émergents, pollue et tue, à moyen terme la planète...

 

L'organisation mondiale du tourisme (OMT, dépendant de l'ONU) prévoit pour 2018 une hausse de 5% : l'impact environnemental du tourisme va contribuer au réchauffement climatique ! L'empreinte carbone du tourisme mondial est énorme : 8% des émissions de gaz à effet de serre… 

 

Que faire ? On ne peut interdire ces déplacements, tout le monde (libéralisme économique, entreprises…) étant pour la consommation touristique massifiés !

 

On pensait que le tourisme, en induisant des "retombées" économiques dans les pays pauvres ou "exotiques" (îles, Malaisie, Maurice, Maldives…) était un plus pour le développement : les "retombées" ne sont plus celles que l'on espérait; au contraire :  les émissions de CO2 tuent les populations faibles, les enfants, les gens âgés…

 

Autre tourisme néfaste : au Rwanda, les touristes doivent désormais débourser 1500 euros chacun pour aller à la rencontre des gorilles de montagne (parc des volcans). Point positif : la valeur touristique de ce gorille l'a sauvé de l'extinction, avance-t-on… Cependant, ce tourisme d'observation habitue les animaux à la présence humaine très proche et cette accoutumance accrue les met en danger car les braconniers et revendeurs-charognards sont nombreux en Afrique !

 

Que faire ? Surveiller, contrôler encore plus..? Mais les gouvernements sont souvent complices et les dirigeants recherchent leurs intérêts particuliers...

 

En Roussillon, quand nos compatriotes de Céret ou de Rivesaltes attirent les hordes touristiques grâce à l'élégant concours du cracher de boyaux de cerise ou à l'incroyable ingestion d'abricots par la plus grosse bedaine, le touriste n'a rien à craindre, si ce n'est de devenir un peu plus con !

Le tourisme est générateur de bêtise et Ménard à Béziers a compris qu'il fallait, au "con peuple", offrir des jeux et des bouts de pain…

 

Cependant, ni rions pas car le tourisme tue. Il a tué, au temps béni des colonies : l'exposition coloniale montre l'indigène pittoresque conforme aux stéréotypes; le racisme se montre dans ces événements touristiques : les hommes sont chameliers ou cavaliers de fantasia, lise résume leur culture ! Quant aux femmes, pas un brin de civilisation, bien sûr : ce sont des passantes voilées ou des prostituées de "quartiers réservés." (étude de Christine Peltre : Le voyage en Afrique du Nord, images et mirages d'un tourisme, 2018, éditions Bleu autour, 28 euros)

 

Enfin, nous savons qu'en TANZANIE le tourisme chasse les Masai: les zones interdites aux semi-nomades se multiplient. Les peuples minoritaires disparaissent, l'uniformisation du progrès, de la technique, des idées, des lieux communs, estompent les traditions et les styles de vie de nos pères et ancêtres, qui sont relégués dans un musée ou une "Casa pairal" vouée au sourire ou à l'étonnement de l'étranger…

 

En Tanzanie, un long processus entamé sous l'époque coloniale a provoqué une limitation des terrains accessibles aux MASSAI… Chez nous aussi, les terres diminuent, grignotées par les lotissements et l'arrivée de gens extérieurs, venus pour la retraite ou à cause d'une pauvreté moins pénible au soleil… A Collioure, les habitants du crû ne sortent plus dans les rues consacrées aux touristes. Certains lieux ne vivent plus que du tourisme : travailler la terre ou être artisan est trop dur : il vaut mieux se prostituer et vendre le pays !!!

 

Que faire ? Limiter les entrées, fermer les frontières..? Monter les prix des locations, des denrées…afin qu'une minorité seule puisse s'installer chez nous..? Ce serait bien anti-démocratique…

 

Mais l'absence de démocratie est déjà là, depuis des décennies : nos jeunes ne peuvent plus vivre dans leur village car l'immobilier flambe et les maires sont rares, ceux qui osent réserver des terrains aux HLM et l'accessibilité au logement à prix raisonnables !

 

 

JPBonnel

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9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 10:01
Sophie de l'Office de Tourisme de Banyuls - Tourisme à Perpignan - Près de la place Cassanyes (.JP.Bonnel) -  Paul PUGNAUD - Les Toiles de St-Estève
Sophie de l'Office de Tourisme de Banyuls - Tourisme à Perpignan - Près de la place Cassanyes (.JP.Bonnel) -  Paul PUGNAUD - Les Toiles de St-Estève
Sophie de l'Office de Tourisme de Banyuls - Tourisme à Perpignan - Près de la place Cassanyes (.JP.Bonnel) -  Paul PUGNAUD - Les Toiles de St-Estève
Sophie de l'Office de Tourisme de Banyuls - Tourisme à Perpignan - Près de la place Cassanyes (.JP.Bonnel) -  Paul PUGNAUD - Les Toiles de St-Estève
Sophie de l'Office de Tourisme de Banyuls - Tourisme à Perpignan - Près de la place Cassanyes (.JP.Bonnel) -  Paul PUGNAUD - Les Toiles de St-Estève
Sophie de l'Office de Tourisme de Banyuls - Tourisme à Perpignan - Près de la place Cassanyes (.JP.Bonnel) -  Paul PUGNAUD - Les Toiles de St-Estève

Sophie de l'Office de Tourisme de Banyuls - Tourisme à Perpignan - Près de la place Cassanyes (.JP.Bonnel) - Paul PUGNAUD - Les Toiles de St-Estève

 

*Un tourisme souriant et imaginatif :

 

Perpignan Méditerranée Tourisme

Destination #PerpignanMediterraneeTourisme

Laissez aller votre imagination,

Vous êtes au centre des mondes : ville, mer, nature, terroir....

Variez les plaisirs,

Osez toutes les aventures,

Ne renoncez à rien !

Ici, tout est à vivre!

Eloge de Perpignan, par Joseph Delteil

 

 

Les écrivains qui ont le mieux décrit la cité catalane sont rarement des écrivains catalans. A part Bausil et Claude Simon (1), il faut compter sur l'audois génial, Joseph Delteil (2).

 

Il sait analyser l'âme catalane : "L'influence latine a laissé au Catalan le goût de la netteté. L'influence islamique a engendré une certaine sensualité. L'influence espagnole a apporté le goût de la couleur..." (page 9, dans l'édition introuvable ou fort coûteuse de 1927 - j'ai repéré cet ouvrage chez un bouquiniste au prix de 45 euros ! On peut sans doute marchander.)

 

    Son écriture poétique se développe dans l'évocation du défunt carnaval perpignanais, mais c'est dans l'humour que l'écriture s'anime souvent : le thème de la cuisine a fait l'objet d'un ouvrage inoubliable : La cuisine paléolithique, Arléa)

 

   L'humanisme de Delteil est à apprécier dans sa célébration des paysans : "L'homme a le sens naturel du bonheur. On se plaint parfois de la désertion des campagnes...Ils ont le goût et le besoin de la joie. Ils filent aux villes, à la Ville. Ne me faites pas dire qu'ils y jouissent plus et mieux qu'aux champs..."

 

Ce livre est un bel hommage à l'esprit provincial, mais Delteil n'hésite pas à montrer la mesquinerie de certaines institutions littéraires, distribuant des prix dépourvues de valeur à des écrivaillons dépourvus de talent : "L'art en Province, parlons-en ! Il y a les Félibriges, Rosati, Jeux Floraux et autres balivernes du même tonneau..." (p.32)

 

L'auteur revient aux vrais artistes, aux écrivains qui ont du style, Montherlant le Catalan, Bausil, Carlos de Lazerme et, bien sûr, l'immense Aristide Maillol; à ce propos, il faudrait citer toutes les pages (63/65) consacrées à l'ermite du mas de la Roume, mais c'est à toi lecteur, à vous, lectrice, de vous ruer sur ce petit livre inimitable, par le ton, mi joyeux-mi acerbe, face à la petitesse ambiante de ces bourgeois et pseudo-esthètes du XXème siècle... 

 

Le thème paraît suranné ? Que non, la bêtise provinciale et la fatuité catalane règnent toujours en maîtresses indéboulonnables; seuls changent les modes, les médias, la communication trompeuse...

 

Quelle sensualité dans la perception stylistique; on s'arrête dans la lecture au détour d'un passage succinct, mais admirable, pareil à un instantané photographique; à propos de Collioure, par exemple:

 

« Il y eut ce Collioure éclatant et tendre, avec ses beaux anchois de pourpre, ses murs de mer, et cette ruelle en queue de cochon où deux chats l'un sur l'autre faisaient l'amour dans le ruisseau... »

JPB.

---

(1) voir "Promenade littéraire dans les rues de Perpignan" (Mare Nostrum, 2004)

(2) Perpignan, éditions Emile-Paul Frères, Paris, 1927. Réédition par un éditeur de Carcassonne : Collot, 1984)

TOILES de Saint-ESTEVE (66)

8, 9 et 10 mars 2018 au TDE

 

 

"Les biopics"

 

 

 

 

Quoi de mieux que la vie d'une personne célèbre au parcours de vie atypique pour faire un bon film ? Le cinéma l'a bien compris. Depuis plusieurs années les biopics s'enchaînent et rencontrent le succès !
Ce genre de film a existé dès les débuts du cinéma avec Cléopâtre de Georges Méliès. Le hors-la-loi Jesse James et le président Lincolnsont les personnages les plus interprétés au cinéma : une petite centaine de fois chacun.

 

Actuellement, il y a une vague de films qui focalisent sur un moment d’une vie, pour éclairer un personnage à travers cet épisode raconté. Le genre biopic est une valeur sûre pour les producteurs car le personnage est déjà connu ou a découvrir par les spectateurs, avec la caution et la sensation de la vérité historique.
Vous adorerez découvrir ou redécouvrir sur grand écran le destin de ces 5 personnalités ayant réellement existé.

 

films au programme :

 

 

  • Vendredi 9 mars, 20h 30 – Film : Mr Turner (Mike Leigh -– 2014 - 2h 30 - VOSTF)
  • Samedi 10 mars, 14h 30 – Film : Le prodige (Edward Zwick - 2015 - 1h 55 - VOSTF)
  • Samedi 10 mars, 17h – Film : Tolstoï, le dernier automne(Michael Hoffman - 2010 - 1h 52 - VOSTF)
  • Samedi 10 mars, 20h 30 – Film : Fleur du désert (Sherry Hormann - 2009 - 2h - VOSTF)

Festival LES TOILES en entrée libre et gratuit

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5 mars 2018 1 05 /03 /mars /2018 09:11
Air pur du Canigou - Air de Paris - Air de DUCHAMP - Merde d'artiste -
Air pur du Canigou - Air de Paris - Air de DUCHAMP - Merde d'artiste -
Air pur du Canigou - Air de Paris - Air de DUCHAMP - Merde d'artiste -
Air pur du Canigou - Air de Paris - Air de DUCHAMP - Merde d'artiste -
Air pur du Canigou - Air de Paris - Air de DUCHAMP - Merde d'artiste -
Air pur du Canigou - Air de Paris - Air de DUCHAMP - Merde d'artiste -

Air pur du Canigou - Air de Paris - Air de DUCHAMP - Merde d'artiste -

*L'air du CANIGOU commercialisé en boîte : 

Ils l'ont fait ! Ils l'ont eu, l'idée, 20 ans après les Parisiens et le fameux air de la capitale vendu aux touristes dans de petites boîtes !

Les Catalans l'ont fait et la bêtise peut donc aussi s'installer en province ! Les responsables du tourisme du Conflent ont trouvé comment gagner un peu d'argent grâce à la naïveté des estivants : donnez 5 euros, ça vous évite d'aller plus haut !

C'est ainsi qu'on marchande le pays, le patrimoine : il y a mieux à faire...

JPB

 

 

* A l'heure d'été, les offices de tourisme redoublent d'ingéniosité pour laisser aux estivants une bonne image de la région et pour le Conflent, c'est tout trouvé.

Un Catalan a mis au point un concept drôle et pour le moins original : mettre l’air du Mont Canigou, dans les Pyrénées-Orientales, dans une boite de conserve.

Et si vous preniez un grand bol d'air du #Canigó ? Dans cette boîte l'air pur ! C'est permis disponible dans vos Offices du #Conflent...

 

Une idée qui plaît aux touristes :

Je trouve ça drôle, mettre de l’air en boîte ce n’est pas commun.

A l'origine de cette initiative amusante, un Catalan, amoureux du pays, Emile Claverie :

Le Canigou, c’est notre montagne sacrée, la montagne sacrée des catalans, nous avons passé un partenariat avec l’office du tourisme de Prades et ce sont eux qui commercialise dans leur cinq bureaux la boîte de conserve.

** voir sur France Bleu Roussillon, Le reportage de Dorothée Berhault et Philippe Cheneaux De Leyritz

Insolite : l’air du Pic du Canigou, dans les Pyrénées-Orientales dans une boite de conserve 

Si vous avez déjà gravi le sommet du Canigou, dans les Pyrénées-Orientales vous avez sûrement été happé par l’air pur du pic. Cette sensation, vous pouvez désormais la retrouver dans une boîte de conserve. - France 3 LR - Dorothée Berhault et Philippe Cheneaux De Leyritz

Au prix de 5 euros, la boîte d'air du Canigou rejoindra peut-être votre étagère… jusqu'au jour où vous n'aurez qu'une envie : prendre un bon bol d'air à 2.700 mètres. © Par Joane Mériot

 

 

 

***ça date : L'air de Paris en vente dans une boîte de conserve

 

This Canned Air from Paris est une création de Kirill Rudenko, le bon air typiquement Parisien est enfin disponible ici. 8 euros. Retrouvez aussi les Airs d’autres ville du monde : Prague, New-York, Berlin etc. sur http://www.fattrol.com

 

Cette boîte de Conserve créée par le designer Kirill Rudenko, contient de l’air comprimé parisien. Elle est remplie de l’esprit de la ville et soulage le stress, le mal du pays et permet de lutter contre la nostalgie de Paris.

 

La boîte mesure 88 mm de hauteur et 86 mm de diamètre avec une contenance de 375ml. Chaque semaine, des centaines de litres d’air frais de Paris sont expédiés par les fournisseurs chez le fabricant.

La formule de l’air est de 20% Le Louvre 20% Notre-Dame 25% de la Tour Eiffel 15% du Musée d’Orsay 10% des Champs-Elysées et 10% du Sacré-Cœur.

 

Elle est faite par des mains attentives au cœur de la ville. Toutes les descriptions sur la boîte sont en anglais. Le produit est 100% organique.

 

This Canned Air from Paris est une création de Kirill Rudenko, le bon air typiquement Parisien est enfin disponible ici. 8 euros.

Retrouvez aussi les Airs d’autres ville du monde : Prague, New-York, Berlin etc. sur http://www.fattrol.com

 

- - -MERDE D'ARTISTE : du foutage de gueule qui vaut des millions

Piero Manzoni est un « artiste » qui a sévi entre les années 1933 et 1963.
Pourquoi mettre des guillemets à « artiste » ? Eh bien c’est là tout le nœud du problème… Je suis personnellement hermétique à cette forme d’art qui se veut révolutionnaire!

Achrome est l’une de ses œuvres les plus connues. Fortement influencé par Yves Klein et ses monochromes, Piero Manzoni veut aller encore plus loin et supprime carrément toute couleur. Ce n’est donc plus unmonochrome, mais un achrome…

 

Pourtant, la toile n’est pas vraiment blanche, puisqu’il y a plein d’ombres… En fait, le tableau est réalisé à partir de colle et de kaolin, un genre d’argile. Manzoni s’est ensuite amusé à froisser tout ça et a laissé sécher. Et c’est ça le résultat…
Et il est devenu riche et célèbre avec ça?
Ben oui…

Forcément, pour donner un sens à sa démarche, l’artiste donne des explications métaphysiques… Le froissement est censé représenter l’infini et bla bla bla.

En réussissant à vendre ces tableaux des millions de dollars, j’imagine que Manzoni devait bien rire sous cape…
Pour être honnête, ma foi, l’Achrome peut encore, à la limite, être considéré comme une démarche artistique. Mais il y a pire! Le même « artiste », s’inspirant des ready-made de Duchamp, s’est amusé à faire déféquer ses confrères dans des boîtes de conserve. Il a réalisé comme ça 90 « œuvres d’art », qu’il revendait ensuite au cours de l’or. Magnifique, n’est-ce pas? Quand il a pondu cette idée,
(« Tiens, et si je vendais ma merde au prix de l’or? Ça serait super drôle. LOL. »)
il s’est certainement pris pour le mec le plus intelligent du monde. Mais, dans le fond, ce qui est le plus écœurant, ce sont ces milliers de gens prêts à dépenser leur argent pour se les offrir… Est-ce cela que Manzoni voulait dénoncer? Ceux qui l’apprécient diront certainement que oui!

 

Y’a des jours, comme ça, l’humanité donne envie de vomir… Bon, allez, je retourne me coucher.

L’Info du Jour qui te permet de briller en société

Si, vous aussi, vous voulez vous offrir une merde d’artiste du plus bel effet sur l’étagère IKEA de votre salon, il faudra débourser la modique somme de 30.000€. Certains s’indignent même que le prix de ces œuvres ne suivent plus aujourd’hui le cours de l’or comme le souhaitait l’artiste… Ben oui, parce que vu le cours de l’or aujourd’hui, elles devraient être vendues 1.260€ pièce. L’effet Veblen (et la bulle spéculative dans le monde de l’Art) impose pourtant de les vendre beaucoup plus cher!

PAR DJINNZZ · PUBLICATION 16 AOÛT 2012 · MIS À JOUR 1 JANVIER 2017

 

 

- - -SUR UN AIR DE  Marcel Duchamp : Air de Paris, 1919-1964

Dès l’entrée, le visiteur est accueilli par un hommage à Marcel Duchamp. Son œuvre, Air de Paris, symbolise l’orientation de cette exposition et en a directement inspiré le titre. C'est à Duchamp que le Centre Pompidou avait consacré une monographie, à son ouverture, il y a 30 ans.

Autour de cette œuvre est construit un paysage : silhouettes ironiques de chefs-d'œuvre de la sculpture de Richard Fauguet, Sans titre, 2007 – on y reconnaît en noir et blanc (aspect marbré, sur papier adhésif) le Rhinocéros de Xavier Veilhan et le Mannequin de Séchas -, sous la Pluie d'air de Michel Blazy– un air de Paris actualisé, sale et pollué.


Ce sont bien des airs de Paris que le visiteur est convié à venir respirer à travers des travaux d'artistes liés à cette ville d'une manière ou d'une autre, qui évoquent la ville au sens large et non Paris au sens local, comme le suggère l'air léger et voyageur de Duchamp.

 

 Marcel Duchamp, Air de Paris, 1919/1964
Verre et bois, 14,5 x 8,5 x 8,5 cm

Présentée par Duchamp comme un ready-made, cette ampoule pharmaceutique, vidée de son contenu et ressoudée, est entourée de mystère. A t-elle été réellement produite en plusieurs exemplaires et vendue dans le commerce ? Ne contient-elle pas l'air du Havre, ville où elle aurait été réalisée, port d’embarquement pour les Etats-Unis ? Questions sans réponse mais qui rappellent la malice de son auteur.

 

C'est en 1919 que Marcel Duchamp offre cette « précieuse ampoule de 50 cm3 d'Air de Paris - visible ici dans sa réplique de 1964 - à des collectionneurs américains, Louise et Walter Arensberg. Dans cette capsule protectrice, l'air de Paris, vital et précieux mais aussi ironique et léger, quitte une Europe marquée par la guerre, passe les frontières, traverse l'océan, comme le fait à la même époque Duchamp lui-même, qui se définira d'ailleurs à l'occasion comme un simple « respirateur ». 

 

 

Perpignan :

Mardi 6 Mars à partir de 18h00

Vernissage de l'exposition

LA PEINTURE VIENT DE L'INTERIEUR

Exposition de Florence MAMMRIA

 

Mardi 13 Mars à partir de 18h00 soirée débat

Art, art brut, art autre, artistes...qui arbitre?

Soirée animée par Clotilde Ripoull,

avec Serge Bonnery et Jean-Pierre Bonnel

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 12:29
Mairie de La Cabanasse, Camille Delcour - Affiche "Parisien, viens..."par Vincent Bonet, Perpignan Tourisme -
Mairie de La Cabanasse, Camille Delcour - Affiche "Parisien, viens..."par Vincent Bonet, Perpignan Tourisme -

Mairie de La Cabanasse, Camille Delcour - Affiche "Parisien, viens..."par Vincent Bonet, Perpignan Tourisme -

***Bon anniversaire ! 

M.Le Maire de Perpignan vient d'adresser une belle carte d'anniversaire à ma mère, 9 rue Saint-Jean, à Perpignan...

Hélas, M. Le Maire, sachez que ma mère est décédée depuis 4 mois....Merci, M. Pujol, d'avertir vos services et de les mettre au courant...

JPB

 

---

*Perpignan Tourisme :

Bien écrit, bien présenté, la com sur les réseaux..

...C'est la vision officielle des pros du tourisme et de l'actuelle municipalité. Une image idéale pour les étrangers qui devraient choisir cette destination...C'est vrai, Perpi est une douce ville, ma ville... Mais le reste, le social (RSA, pauvres), les quartiers (ghettos, sales, avec trafics en tous genres...), on n'en parle pas, bien sûr...Mais on ne peut pas toute dire, n'est-ce pas..?

26 septembre 2017 by bonsudbongenre

la pub, la com : 

PERPIGNAN ; LE RÉVEIL DE LA BELLE MÉDITERRANÉENNE

La semaine dernière j’ai visité Perpignan, une ville qui m’était encore inconnue. Aux pieds des Pyrénées, à 10 minutes de la plage, douceur de vivre et forte identité locale… les similitudes avec mon Pays Basque sont nombreuses, le soleil en plus 

Suivez-moi, je pars à la découverte des courbes et recoins d’une belle méditerranéenne au caractère bien trempé.

https://bonsudbongenre.wordpress.com/2017/09/26/perpignan-le-reveil-de-la-belle-mediterraneenne/

 

- - -Point de vue, réponse :

VILLE VOUÉE AU TOURISME ? DESTINÉE à être une destination à tout prix ?

A l'heure du mondialisme et des grands échanges internationaux (marchandises dans containers, avions, mode de voyages de groupes…), chaque ville veut profiter des fruits du tourisme, chaque village veut sa piscine, sa station de ski…et incite les gens à venir et à acheter une résidence dans sa commune…

 

Il s'agit donc, pour les responsables politiques d'inciter les professionnels à faire de leur ville une destination ? Faire bouger, déplacer des foules de visiteurs, de bus, de groupes d'estivants, n'est-ce pas déraisonnable ? Est-ce perspicace..? Voulons-nous être envahis toute l'année..? 

 

Mais on y va: on va attirer d'abord par les propres atouts de la ville, bien sûr : le climat, la proximité de la mer, de la montagne, la valeur des équipements en tous genres, hébergement, restauration, lieux de distraction…La station balnéaire séduit par sa plage, par ses campings : le risque est que le vacancier reste sur le littorale, dans le microcosme de son camping au lieu de visiter le patrimoine du département et celui de la préfecture… Le touriste qui loue en montagne désire le calme et un certain repli au lieu d'aller arpenter les rue d'une ville sous la canicule estivale…

C'est ainsi que Perpignan, ville entre mer et montagne, essaie d'autres atouts, d'autres subterfuges pour devenir une destination : animation des jeudis, une grande exposition…Durant les autres saisons, on déroule le calendrier des fêtes et festivals : musique sacrée, sant-Jordi, saint-Jean, Visa pour l'image, festival du disque…

 

Dans une ville de petite taille, un tel maëlstrom touristique est synonyme d'envahissement incessant: considérons le Collioure actuel..?

C'est cela que nous voulons de Perpignan ? Des cafés bondés, où l'on ne retrouve plus ses voisins, les figures perpignanaises et où les commerçants, dépassés, assurent un service peu convivial..?

 

Décideurs, voulez-vous vendre un pays, monnayer un territoire comme une marchandise ? Car c'est en ces termes, d'argent, de retombées économiques et de marchandises que vous parlez !

Vous avez inventé une narration, un "roman local" (comme on parle de récit national pour vanter les héros, les grandes dates, en oubliant tout le reste, la geste du peuple), avec vidéos, documentaires, brochures, livres, recueils illustrés…  

Une narration destinée à valoriser l'objet, le lieu à atteindre : vous montrez la beauté apparente, le survol des sites par drone, une fiction pour séduire, donc tromper!

 

Ne voulez-vous pas inscrire le lieu dans le passé, expliquer la vraie Histoire, évoquer les métamorphoses du patrimoine, même quand il y a eu destruction (d'un cloître, de remparts, d'hôtels particuliers…): montrer le patrimoine, c'est réfléchir sur le destin urbanistique de la ville : conserver, aménager, détruire, reconstruire..?

 

Le touriste "moyen" ne recherche pas, a priori, la réflexion : il veut du farniente; alors on répond à la demande. Alors qu'il faudrait une offre de qualité pour offrir autre chose, plus profond, au visiteur, qui ainsi, deviendra meilleur et vous remerciera…

L'offre touristique devrait mettre en valeur l'ancrage historique de notre pays : lieu de passage, entre-deux entre France et Aragon…

Il ne s'agit pas de montrer un objet banal, sans personnalité, ce qu'on nomme la "forme-standard". Mais le but est de raconter la "forme-collection", composée d'art, de culture, de richesses matérielles et spirituelles…

 

Sans cette ambition d'un tourisme de qualité, et non de quantité, l'étranger, l'estivant, soit demeurera dans le paradis de son camping, dans le ghetto de sa plage, soit il viendra en masse pour des soldes, des animations folkloriques ou musicales démagogiques…

Il ira aux alentours, sur la Costa Brava, aux marches du territoire: au Perthus ou à La Jonquera pour les marchandisations du corps, mais pas au centre, si la ville capitale ne mise pas sur son identité, sur la tradition authentique, sur la modernité qui montre la culture et la création contemporaines...

 

JPBonnel

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19 septembre 2017 2 19 /09 /septembre /2017 08:11
Baie de ROSES (photo JPBonnel) - Le MEDIATOR, spectacles à Perpignan - Robert VINAS à Barcelona , le 21 septembre, 19h, auditorium du musée d'Histoire
Baie de ROSES (photo JPBonnel) - Le MEDIATOR, spectacles à Perpignan - Robert VINAS à Barcelona , le 21 septembre, 19h, auditorium du musée d'Histoire
Baie de ROSES (photo JPBonnel) - Le MEDIATOR, spectacles à Perpignan - Robert VINAS à Barcelona , le 21 septembre, 19h, auditorium du musée d'Histoire
Baie de ROSES (photo JPBonnel) - Le MEDIATOR, spectacles à Perpignan - Robert VINAS à Barcelona , le 21 septembre, 19h, auditorium du musée d'Histoire

Baie de ROSES (photo JPBonnel) - Le MEDIATOR, spectacles à Perpignan - Robert VINAS à Barcelona , le 21 septembre, 19h, auditorium du musée d'Histoire

Tourisme - L'essor de Roses (Costa Brava)

 

La salle d'expositions de CA L'ANITA, à Rosas, présente jusqu'au 29 octobre 2017, une intéressante galerie de photos : les images témoignent du village de pêcheurs avant 1960 et de son incroyable développement touristique après cette date fatidique...

 

"de l'album a la xarxa", le fascicule gratuit monte des scènes désuètes, des enfants jouant sur une plage déserte, le conducteur d'un bus préhistorique, l'arrivée de la pêche sur le port avec les anciens lamparos...

Pourquoi cette croissance soudaine, méprisant la vie tranquille des Catalans de la baie formidable..? 

En fait, le tournant de l'essor (creixement, comme l'exemple à Barcelona) eut lieu en 1956 en raison du gel qui tua la moitié des oliveraies en un mois de février inoubliable...Dès 1961, les six hôtels de 1956 se transforment en 580 appartements et 22 nouveaux équipements hôteliers...

 

Ces constructions se font à la limite de la légalité, n'a pas peur d'écrire le livret officiel (*). Et l'on sait que sous Franco, l'immobilier se construisit de façon anarchique, par copinage ou corruption, sur l'espace littoral, bétonnant ainsi l'adorable Côte sauvage, de Cadaquès à Tossa en passant par Llansà et... Roses !

 

La population de 2500 âmes passe alors à plus de 6000 en quelques années. Entre autres s'érige le quartier des pêcheurs, lotissement sans pittoresque de la fin des années 1950…

 

L'urbanisme galopant et destructeur de paysages va occulter le passé agricole de la station balnéaire: les propriétaires vendent le patrimoine, la rente agraire exigeant travail laissant la place à la spéculation immobilière…Naissent les urbanisations des quartiers en 1962 jusqu'en 65 : Els Grecs, la Garriga, El Mas Oliva, Santa Rosa del Puig, la Sureda, Els Fumats, Mas Mates…

 

 L'activité de la pêche va être dynamisée tandis que la fièvre "constructive" va imposer dès 60 le style impersonnel d'architecture internationale. Roses va perdre de sa personnalité, même si la pauvreté est enrayée et si de nombreuses familles vont profiter de la manne touristique : tenir un commerce, vendre une parcelle, quitte à être envahis par la foule estivale, en quête de farniente, de sangria et de paëlla…

 

La photo montre la plage de Canyelles Petires vide et ses collines vierges…A présent la montagne est minée, percée de villas luxueuses et de piscines orgueilleuses avec point de vue sur l'immense baie bleue et verte…

 

Roses offre au touriste ce qu'il attend, pas l'identité catalane, mais un folklore andalou, la fausse image d'un village transfiguré, des boutiques de souvenirs remplies d'objets hétéroclites, de la corrida au vins, olives et tourons…L'offre est démagogique, comme toujours séductrice, tuant l'authenticité du folklore et de la culture locaux…

 

La contrepartie est un enrichissement notable de la population; on a tué l'agriculture, le souvenir des oliviers, les petites barques de pêche, pour tout miser sur le tourisme et un peu sur les chaluts, mais le poisson disparaît et l'activité hauturière doit céder face à l'exotisme, à la gastronomie, aux désirs mondialistes des estivants et des étrangers fortunés qui ne savent rien de la mémoire catalane de ce territoire admirable…

JPBonnel

 

(*) exposition organisée par la mairie de Roses. Entrée libre. Sur la promenade de Roses.

 

MUSIQUES au MEDIATOR de PERPIGNAN

 

 

C’est reparti !
Amplis branchés, backline en place, projecteurs orientés vers la nouvelle programmation qui n’attend que vous.
Rejoignez-nous pour faire trembler les murs de votre salle de concerts
à coup d’applaudissements et de pieds qui frappent le sol !


Oui, on est enthousiastes. Parce qu’on sait qu’on va partager des moments forts avec vous.
Et vous verrez, on a pensé à tout le monde, à tous vos goûts, à toutes vos envies.
Venez jeudi prochain, vous découvrirez tout ça en vidéo.
En bref, un petit message pour vous dire qu’on a hâte de vous revoir et de vous offrir un verre en terrasse avec Les Femmes à Barbe et Les Frères Jacquard pour une soirée festive et complètement second degré
(sérieusement, vous avez déjà vu un clip des Frères Jacquard ?).

À très vite alors… C’est reparti !

Retrouvez nous sur Facebook

 

 

SOIRÉE DE RENTRÉE
Présentation de la programmation + Concerts
Verre de bienvenue offert jusqu'à 20H

JEU 21 / 09
18h30

ELMEDIATOR

 

LES FRÈRES JACQUARD

REPRISES ET DÉTRICOTAGES DE TUBES

Ils contournent, retournent, détournent, perturbent et entubent les tubes de la pop et les classiques de la chanson française, laissant immanquablement la banane et un air imbécile après leur passage.

 

LES FEMMES À BARBE

MUSIQUE DE BOUCHE

Chant, curieuses onomatopées, groove décoiffant… ces trois « barbues girls » et leur « musique de bouche » vont vous décoiffer !

ENTRÉE LIBRE

jeudi 21 septembre 18h30 / Elmediator

PROCHAINEMENT !

BigFlo & Oli ...

YaniSs Odua ...

Sugaray Rayford

Watchdog ...

The Lords Of Altamont ...

Llorca

Le Peuple de l'Herbe ...

Amadou & Mariam ...

Les Ogres de Barback ...

Lysistrata ...

Trust

V. Wagner & Murcof

 

Elmediator
est une salle du

 

www.theatredelarchipel.org
04 68 62 62 00   (du mardi au samedi de 12h à 18h30)

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11 mai 2017 4 11 /05 /mai /2017 09:53
Grégoire Delacourt - Camille - Tony - Pauline - Theo - Nadia - Le guide Euroséjours
Grégoire Delacourt - Camille - Tony - Pauline - Theo - Nadia - Le guide Euroséjours
Grégoire Delacourt - Camille - Tony - Pauline - Theo - Nadia - Le guide Euroséjours
Grégoire Delacourt - Camille - Tony - Pauline - Theo - Nadia - Le guide Euroséjours
Grégoire Delacourt - Camille - Tony - Pauline - Theo - Nadia - Le guide Euroséjours
Grégoire Delacourt - Camille - Tony - Pauline - Theo - Nadia - Le guide Euroséjours
Grégoire Delacourt - Camille - Tony - Pauline - Theo - Nadia - Le guide Euroséjours

Grégoire Delacourt - Camille - Tony - Pauline - Theo - Nadia - Le guide Euroséjours

***Vive la jeunesse! (un mal dont nous guérissons, hélas! un jour...)

Dieu fasse que cet instant survienne le plus tard possible!...

Nous commettons l'erreur égoïste de nous croire éternellement 

jeunes, et sempiternellement éternels (mieux vaut formellement tomber dans un pléonasme, que se perdre dans l'absurdité foncière de la pensée!...)

Nous luttons contre le temps...

Nous déclarons tuer le temps; alors-même que c'est le temps                  qui nous tue...

"Le portrait de Dorian Gray" - roman d'Oscar Wilde- ,                                  "La beauté du diable" - film de René Clair-,

"La damnation de Faust" - opéra et oeuvre symphonique 

d'Hector Berlioz -, voilà autant de témoignages qui louent,

exaltent et magnifient la jeunesse, comme un élixir que l'on                   souhaite découvrir, comme l'alpha et l'oméga de la connaissance, 

comme la quête paradoxale, insensée et désespérante de l'éphémère vers l'éternité...  

et bien au-delà l'humilité de vivre, de s'exprimer et de créer

Et ce dans l'ombre salutaire des cerisiers de mai,                                   dont Guillaume Apollinaire a mille et une fois écrit et chanté les vertus,       les qualités, les louanges...

La jeunesse est là pour nous survivre et pour nos prolonger, 

dans nos actes, dans nos convictions et dans nos valeurs, 

certes  de liberté, d'égalité et de fraternité, mais plus encore - vive, vivace et vivifiante -dans nos conceptions actuelles de ce que sont

le respect, la solidarité et l'altruisme... 

Acceptons nos rides!... 

Domptons nos regrets et nos remords!... 

Ne regardons plus dans le rétroviseur!... 

Les soleils que nous avons enfantés, 

les cieux dont nous avons rêvé,

les terres que nous nous sommes promises,

les illusions dont nous devons guérir, au risque d'éteindre

nos passions, au couvre-feu de nos âmes, enfouies telles d'inutiles breloques que l'on jette aux orties, la mort dans l'âme,

les certitudes établies à l'aune de logiques démises,

à la rupture de pensées auxquelles nous avons prêté allégeance

et auxquelles nous nous sommes lâchement soumis :

tout cela n'est que chimère!... et pis encore : que misère!...

 

Oui! poussons individuellement et consciemment vers l'avenir - uniquement et richement  vêtus  et  pourvus que nous sommes

de notre humble condition et de notre intime et imprescriptible               force d'homme - la porte de l'espoir!..

"La jeunesse du coeur refuse de mourir"

Jean Iglesis

(aux côtés de Grégoire DELACOURT, président de la cérémonie qui s’est déroulée hier soir au Palais des congrès de Perpignan)

La troisième édition du concours des Trophées de la Jeunesse s’est déroulée hier, vendredi 5 mai, au Palais des congrès de Perpignan, sous la présidence de l’écrivain Grégoire DELACOURT. Cet évènement est mis en place par la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon, Boitaclous, l’Université Perpignan Via Domitia (UPVD)et le Centre Méditerranéen de Littérature (CML) en partenariat avec la Ville de Perpignan, le Département des Pyrénées-Orientales, la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, le journal l’IndépendantFrance Bleu Roussillon, les clubs de rugby USAP et  Dragons catalansCinémovida,  McDonald’s, l’hôtel-restaurant La Villa Duflot

Pour Nacera BENOSMAN, directrice départementale de la Caisse d’Epargne, accompagné de Nicolas BALERNA,  «  les jeunes ont envie de réussir, rêvent de construire une belle carrière professionnelle, d’un travail stable et épanouissant. Ils ont beaucoup d’ambition, de talent, de compétences et de qualités qui ne trouvent malheureusement pas toujours leur place sur le marché du travail actuel.  Ces trophées ont l’ambition de mettre chaque  année en lumière des parcours exemplaires qui reflètent le caractère bien « trempé » des jeunes catalans. » La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Eliane JARYCKI, conseillère régionale, présidente de la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée, Christine MOULENAT et Caroline FERRIèRE, adjointes au maire de Perpignan, Ségolène NEUVILLE, secrétaire d’Etat en charge des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion,  vice-présidente du Conseil Départemental es Pyrénées-Orientales, Jean-Michel MERIEUX, directeur général de McDonald’s…

C’est autour du roman de Grégoire DELACOURT « La liste de mes envies » (JC Lattès) qu’est née en 2015 l’idée de création des « Trophées de la Jeunesse » dans les Pyrénées-Orientales, dont le but était de proposer aux jeunes d’écrire « la liste de leurs envies pour réussir leur vie ».  Pour Grégoire DELACOURT, la force de la jeunesse c’est d’avoir la liberté de tout inventer, et comme il aime le rappeler : « Que risque-t-on quand on risque tout ? ». Une célèbre phrase de son roman La liste de mes envies peut être perçue comme le fil rouge de cette belle action : « J’aimerais avoir la chance de décider de ma vie, je crois que c’est le plus grand cadeau qui puisse nous être fait ».

Grégoire DELACOURT a profité de sa venue sur Perpignan pour présenter son dernier roman Danser au bord de l’abîme (JC Lattès). Après « On ne voyait que le bonheur », Grégoire DELACOURT explore dans ce roman virtuose la puissance du désir et la fragilité de nos existences.

Le palmarès 2017 :  5 histoires vraies

Camille MERLEVEDE, installé à Saint Féliu d’Amont, a créé sa marque de nœuds papillon « Maison Camille » en 2016. Depuis un an, il  peaufine ses créations, toujours en quête de nouveauté, il a développé de nouvelles techniques pour aboutir à un produit au design et aux codes inédits. Dans ses recherches il s’est fortement intéressé aux textiles et aux imprimés sur matière.  En quête d’originalité et d’exclusivité, il a développé une technique assistée par ordinateur de design textile, pour créer ses propres tissus.

Tony SREETBALL de son nom de scène, vit sur la commune d’Estagel et propose    de par son art de Freestyler Football, des vidéos d’apprentissage sur sa chaine YouTube. Il met son talent au service de différents prestataires et donne des cours d’initiation au freestyle football pour tous niveaux, tous les samedis au Stadium Five Center de Perpignan.

L’art qu’il pratique depuis ses 13 ans, allie plusieurs sports: la danse, le basket, la jongle et le foot. Il souhaite à court terme ouvrir une école de football freestyle sur le département et le développer par la vente d’accessoires et de vêtements.

Étudiante en première année du Master Miro à l’Université Perpignan Via Domitia (ce master est une formation pluridisciplinaire en management culturel et création de projets innovants). Pauline TROUGNOU, en marge de ses études a créé une page Facebook « Pauline raconte l’art ». Cette jeune femme qui vit à Cabestany, y fait la promotion des expositions et manifestations culturelles qu’elle part découvrir dans le département ou la région.  Sa découverte de l’art s’est faite progressivement. C’est donc tout naturellement qu’à la suite de ses trois années de Licence d’Espagnol, elle a  commencé une Licence Histoire de l’Art et Archéologie (obtenue en deux ans grâce aux acquis et compensations).

Après un bac STI Arts appliqués entre Montreuil et Nîmes, Théo CAMPREDON, originaire de la commune de Millas,  poursuit ses études à Bruxelles. Il est aujourd’hui en dernière année de licence en graphisme à l’école de recherche graphique. Grâce à la pluridisciplinarité des cours, il a pu pratiquer la vidéo, la peinture, le dessin, et la photographie.  Son projet est le résultat d’un coup de foudre pour le Train Jaune, qui depuis 113 ans agite détracteurs et conservateurs. Théo a eu l’envie par la photographie et l’édition d’exprimer sa passion pour un des atouts du patrimoine départemental et régional.

Son ouvrage « Atlas Train Jaune » (en cours d’édition) se veut un trajet d’où on ne descend pas  et où l’altitude grimpe au fil des pages.

Nadia RAYMOND est actuellement animatrice auprès d’enfants dans les écoles primaires et auprès d’adultes en situation de handicap en séjours adaptés. Photographe amatrice depuis 4 ans, elle aime partir à l’aventure et photographier les plus belles merveilles du monde. Sensibilisée par la situation des réfugiés, elle a effectué une mission humanitaire en mars 2016 auprès de l’association « L’Auberge des migrants » dans les camps de Calais et Grande-Synthe. Dans ces camps, elle a rencontré beaucoup de mineurs qui étaient accueillis dans des conditions inhumaines. Elle a voulu illustrer quelques articles en photographiant la réalité : entre une déchèterie et un maraichage de boue, elle nous offre des regards d’innocents qui ont su parfois garder leur sourire d’enfant.

 

Jean IGLESIS

 

- - -

Un musée pour booster le tourisme culturel

19 Janvier 2017 -

 

Publié par Jean-Marc Pujol

A cinq mois de l’ouverture du Musée d’Art Hyacinthe Rigaud, l’édifice est déjà dans (presque) tous les plans médiatiques du moment. « Plus dynamique », « Plus attrayant », etc.-etc., il est au centre d’un inventaire (inter)national quand il s’agit de nommer les lieux qui font l’économie d’un territoire à partir du « tourisme culturel », comme il existe un « tourisme d’affaire ».
A l’évidence, aujourd’hui, le « tourisme culturel » est un maillon fort dans l’industrie touristique. Il est une destination. De nombreuses enquêtes le démontrent, légendées par des chroniqueurs de tous bords : l’art dans sa diversité, le patrimoine artistique en général – avec les musées « en tête de gondole » comme on dit dans un espace commercial – est un atout décisionnaire pour le grand public quand il s’agit de bouger, de choisir d’entrer en scène le temps des loisirs.
C’est l’époque qui le réclame. Et les statistiques qui le confirment : la Culture, les chantiers culturels, rapportent… et pas seulement de l’argent, mais aussi des emplois !
 

- - -

Tourisme culturel (suite) Perpignan et sa région

 

Parution de la 14ème année du guide français, anglais, allemand,

Euro-séjours et Tourisme en Pyrénées-Roussillon.

 

Le guide « Euro-séjours et Tourisme en Pyrénées-Roussillon» vient de paraître pour sa 14ème année consécutive. Vitrine du département, cette édition 2012 est désormais disponible. Seul guide trilingue (français, anglais et allemand), le «guide nouveau» - encore plus haut de gamme et toujours plus apprécié - place au-devant de la scène les professionnels qualitatifs qui font autorité par leur savoir-faire dans les Pyrénées-Orientales. Il témoigne dans sa démarche d’un activisme socio-économique régional qui, à force de sérieux et d’expérience, a gagné ses titres de noblesse jusqu’'à devenir référentiel, aussi bien auprès des autochtones que des citoyens de 13 pays de la communauté européenne. « Euro-séjours et Tourisme en Pyrénées-Roussillon » est une publication gratuite, intégralement conçue et fabriquée en France, éditée avec des concepteurs, annonceurs et partenaires régionaux à non moins de 18 000 exemplaires. Le guide est diffusé dans près de 180 points répertoriés en Pyrénées-Roussillon et en Catalogne (principaux bureaux du tourisme, points d’information touristiques, sites de visites), dans quelques points en France et dans 13 points culturels confirmés à l’étranger. Le guide présente les spécificités historiques et culturelles de notre département. Fourni en rédactionnel et en photographies, il ne traite pas moins de 500 sites, 60 Regards sur.., choisis pour leur pittoresque et leur richesse. 

 

Réalisé par la société Orvaloris (Micheline Muller, Jean-Claude Robin, Olivier Robin – concepteur-gérant), il bénéficie du concours de divers partenaires fidèles et fidélisés depuis 14 ans. Une parution qui fait avancer l’image culturelle et touristique des P.O., avec une quête constante d’évolution sur plus d’une décennie, ce qui démontre une fiabilité et un savoir-faire singuliers, soutenus par de solides moyens pour produire ce qui se fait de mieux. A noter : le système d’impression respectueux de l’environnement, qui affirme un sens de la perfection et un respect de l'’écologie.


 « Euro-séjours et Tourisme en Pyrénées-Roussillon» allie, dans sa conception, la qualité de l’édition au respect de l’environnement : réalisé par un système d’impression certifié ISO 9001 et 14001, qui intègre un management environnemental dans sa politique globale, il utilise des encres végétales et le procédé C.T.P., la limitation des solutions chimiques polluantes. Il a en outre fait le choix d’un papier blanchi sans chlore, certifié PEFC (garantie d’un engagement pour l’amélioration continue de la gestion forestière). Bref : une publication atypique qui met les Pyrénées-Orientales à la proue de l’'aventure culturelle conjuguant haut de gamme et respect de l’'environnement

J.IGLESIS

 

 

***ASSOCIATION WALTER BENJAMIN

 

*Conférence d'André ROGER, psychanalyste, sur le thème des PASSAGES et des FRONTIERES, dans l'oeuvre et le destin de Walter Benjamin, mort à Port-Bou en septembre 1940.

 

Jeudi 11 mai, à 18h30, salle Jaurès (mairie de Banyuls, entrée par la place Dina Vierny) Entrée libre.

Exposé, dialogue avec le public, par l'Association W. Benjamin. Contact : 06 31 69 09 32, JPBonnel, président.

 

 PASSAGE à la FRONTIERE

 

L' homme est passé par ici, a disparu sans demander son reste; les illuminations de son esprit qui avaient essaimé chez quelques intellectuels de l'entre-deux guerres ont progressivement réapparues, et éclairent à nouveau et encore les problématiques historiques,politiques, sociologiques et artistiques de ce début du XXIe siècle.

 

Une tombe vide à Port-Bou, l'allégorie du mémorial de Dani Karavan exhument de l'oubli, le destin passionnant, passionné, passionnel d'un personnage énigmatique, humblement prophétique, dont le souvenir nous hante toujours, ici, à Banyuls,  instillant sa géniale présence au coeur des quêtes, des enquêtes des nouveaux défricheurs de la pensée contemporaine...

 

 

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10 mai 2017 3 10 /05 /mai /2017 10:30
Saint-Martin du Canigou - Inde, roman et autres nouvelles, par J.P. Bonnel - Elne, la boutique de Michel
Saint-Martin du Canigou - Inde, roman et autres nouvelles, par J.P. Bonnel - Elne, la boutique de Michel
Saint-Martin du Canigou - Inde, roman et autres nouvelles, par J.P. Bonnel - Elne, la boutique de Michel

Saint-Martin du Canigou - Inde, roman et autres nouvelles, par J.P. Bonnel - Elne, la boutique de Michel

De Barcelone à Perpignan:

 

Je reviens de Barcelone, le temps d'une escapade, pour une longue flânerie dans les quartiers de la vieille ville jusqu'aux ramblas et passeigs de Gracia... Je dépose des livres à la librairie Jaimes et prend date pour un exposé sur Walter Benjamin...

C'est dimanche et la foule est là : les Catalans sont peu visibles et surtout audibles: ce sont les touristes qui dominent ! Incroyable, cette frénésie, cette envie de voir une ville ! On peut parler d'envahissement. Bruits, pollution, embouteillages, magasins tous ouverts (sauf quelques rues à l'écart dans le Born et le Raval...

Tout est fait pour le touriste : les bars, les repas rapides, les plats combinés, les magasins de souvenirs à trois pesetas...

On ne pouhaite pas cela pour Perpignan. On souhaite tout de même un peu de tourisme culturel : à mon retour je retrouve une ville morte ! Le dimanche, les Perpignanais sont en...Catalogne (Perthus, Figueres), à la mer ou dans les vide-greniers. Pas la peine de se fatiguer : Perpi ne peut devenir une destination le dimanche à moins d'une fête exceptionnelle et de l'entrée gratuite dans le futur musée Rigaud...

JPB

 

**DU TOURISME CULTUREL EN PAYS CATALAN, VITE !

 

Communiqué de presse · Perpignan, 4 mai 2017

 

Le Pays Catalan détient des atouts géographiques et climatiques considérables, mais il est d’abord un couloir de passage France-Espagne. Il n’est pas une destination clairement reconnue. Son offre touristique est restreinte au niveau des séjours car son parc hôtelier a vieilli. La qualité de ses routes, ses transports en commun vers les plages et son manque de lieux thématiques n’attirent que les touristes en mal de soleil. 

D’ailleurs, le programme touristique auquel nous obéissons, la « Mission Racine » engagée par l’Etat en 1963, nous a dangereusement résumés au soleil. Plus de 50 ans plus tard, notre éventail touristique est pauvre, notre riche patrimoine est négligé.

 

Oui au Pays Catalan, force politique au service des habitants des Pyrénées-Orientales, prône un changement de stratégie. Nos Offices de Tourisme doivent reconsidérer le territoire et élargir leur vision au-delà du climat. Pour cela, appuyons-nous sur notre dynamisme associatif et notre formidable patrimoine historique. Tourné vers l‘avenir et adapté aux opportunités économiques, un parc culturel « Terra de Catalunya » doit associer la mer et la montagne, la proximité de la Catalogne du Sud et celle de l’Occitanie.

 

Le Conseil départemental, les Communautés de communes, les mairies et les entreprises seront partenaires de ce lieu à thème. De l’Homme de Tautavel à la Retirada, des Ibères aux Rois de Majorque, du Traité des Pyrénées à notre épopée industrielle et agricole, des spectacles vivants y rappelleront nos 1000 ans d’Histoire. Sur l’exemple du Puy du Fou, en Vendée, ce concept valorisera notre patrimoine civil et militaire, religieux et naturel. Il requalifiera notre territoire, relancera son attractivité et retiendra les visiteurs. Nos habitants y rencontreront des thématiques spécifiques, nos écoliers y comprendront notre Histoire.

 

Cet objectif de développement, créateur d’emplois pérennes, structurera la consommation touristique et résidentielle. Le tourisme culturel renouvellera ainsi notre économie. En mettant en avant son esprit, sans pour autant négliger son climat, le Pays Catalan cessera d’être un paillasson touristique. Sa fréquentation montera en gamme, pour des bénéfices directs plus importants et des nuisances réduites.

 

Contact presse : press@ouiaupayscatalan.com · 06 75 74 25 49.

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* Musées gratuits de Barcelone

*Palau Robert

Le Palau Robert est peu connu des touristes et pourtant son architecture et ses jardins valent le détour. Il n’a pas de collection permanente mais on y trouve des expositions sur des thèmes variés tout au long de l’année. Des concerts gratuits y ont généralement lieu les trois premiers jeudis du mois de juillet.

Horaires : Lundi au samedi – 10h à 20h et dimanches et jours fériés – 10h à 14h30

Adresse : Passeig de Gràcia, 107, 08008 Barcelone

Site officiel en cliquant ici

 

*Palau de la Virreina

Le Palau de la Virreina accueille le Centre de l’image, espace dédié à la photographie et à l’art audiovisuel. Il y a souvent 3 expositions temporaires en plus de la permanente. Ancien hôtel particulier de Barcelone, ce bâtiment vaut le coup d’œil pour sa façade baroque et colorée et ses escaliers monumentaux.

Horaires : Mardi, dimanche et les jours fériés – 12h à 20h

Adresse : La Rambla, 99, 08001 Barcelone

Site officiel en cliquant ici

 

*Centre d’art Santa Monica

Santa Monica accueille chaque année plus de 20 expositions, d’artistes nationaux et internationaux. Il met en avant l’art catalan contemporain et sa mise en contexte dans le domaine international. Le centre propose également des activités comme des ateliers, des cours sur l’art ou même des festivals.

Horaires : Mardi au samedi – 11h00 à 21h00 et dimanche et jours fériés – 11h00 à 17h00

Adresse : La Rambla, 7, 08002, Barcelone

Site officiel en cliquant ici 

 

*Musée d’histoire de la ville de Barcelone

Aussi connu sous le nom de MUHBA, ce musée conserve le patrimoine historique de la ville, depuis ses origines à nos jours. L’accès au bâtiment central du musée n’est pas gratuit mais il est décomposé en 13 antennes à travers Barcelone dont la plupart ont l’entrée gratuite.

Horaires : Mardi au samedi – 10h à 19h et dimanche – 10h à 20h

Adresse : Plaça del rei, s/n, 08002 Barcelone

On retrouve ici tous les détails sur les autres antennes du MUHBA.

Site officiel en cliquant ici

 

*Centre culturel du Born

Après avoir été un marché pendant 100 ans, il est devenu un espace historique qui abrite des gisements archéologiques de la capitale catalane de l’an 1700. On y retrouve les restes de maisons, les rues et les places de l’époque. Situé en plein cœur du quartier typique du Born, ce musée est idéal si vous visitez Barcelone en un jour.

Horaires : Mardi au dimanche – 10h à 20h

Adresse : Plaça Comercial, 12, 08003 Barcelone

De nombreuses galeries d’art contemporain sont également gratuites.

Site officiel en cliquant ici

 

Ecoutez aussi : l’interview d’Emmanuel Guigon, directeur du musée Picasso à Barcelone

 

Les musées de Barcelone gratuits le week-end : 

*Musée National d’Art Catalan

Ce musée sur les hauteurs de Montjuic a une vue imprenable sur la Place Espanya. Il abrite des œuvres catalanes de l’époque Romane, Gothique et de la Renaissance. Il embrasse tous les arts (sculpture, peinture, dessins, photos…). Si vous ne saviez pas quoi visiter à Barcelone, ce musée est un incontournable.

Horaires : Mardi au samedi – 10h à 20h

Adresse : Palau Nacional, Parc de Montjuïc, s/n, 08038 Barcelone

Gratuit : les samedis à partir de 15h et le premier dimanche de chaque mois

Site officiel en cliquant ici 

*CCCB : Le centre de culture contemporaine de Barcelone est un espace qui mêle arts visuels, littérature, philosophie, cinéma et musique.

Horaires : Mardi au dimanche – 11h à 20h.

Adresse : Carrer de Montalegre, 5, 08001 Barcelone

Gratuit : Tous les dimanches de 15h à 20h

Site officiel en cliquant ici

Musée Picasso : Le musée est consacré à l’artiste peintre Picasso et donne un aperçu de son évolution et ses liens artistiques avec la capitale catalane.

Horaires : Mardi au dimanche – 10h à 20h

Adresse : Carrer Montcada, 15-23, 08003 Barcelone

Gratuit : Tous les dimanches à partir de 15h et le premier dimanche de chaque mois de 10h à 20h

Site officiel en cliquant ici

 

*Musée Frederic Marès

On y retrouve toutes les œuvres du sculpteur catalan Frederic Marès. Il a été inauguré en 1948, dans une partie de l’ancien Palau Real, situé au cœur du quartier Gótico.

Horaires : Mardi au samedi – 10h à 19h et le dimanche de 11h à 20h

Adresse : Parque del Fórum, Plaza Leonardo da Vinci, 4-5, 08019 Barcelone

Gratuit : Tous les dimanches à partir de 15h et le premier dimanche de chaque mois de 11h à 20h

Site officiel en cliquant ici

 

*Musée Maritime : un lieu incontournable pour admirer un important patrimoine maritime, et comprendre l’histoire maritime de Barcelone. L’édifice vaut également le détour, il accueille régulièrement des événements.

Horaires : Lundi au dimanche – 10h à 20h

Adresse : Av. de les Drassanes, s/n, 08001 Barcelone

Gratuit : Tous les dimanches de 15h à 20h

Site officiel en cliquant ici

 

*Musée du design : Le musée du design aussi appelé Disseny Hub ou MHUB regroupe 4 expositions permanentes et une exposition temporaire : du design graphique au design de produit en passant par l’histoire de la mode.

Horaires : Mardi au dimanche – 10h à 20h

Adresse : Plaça de les Glòries Catalanes, 37, 08018 Barcelone

Gratuit : Tous les dimanches à partir de 15h et le premier dimanche de chaque mois de 10h à 20h

Site officiel en cliquant ici

 

*Musée des sciences naturelles : Le musée Blau est réparti sur plus de 9 000 mètres carrés et deux étages. Il accueille des expositions temporaires et permanentes, et organise aussi des activités pour les enfants. Idéal pour visiter Barcelone en famille.

Horaires : Mardi au samedi – 10h à 19h et le dimanche de 10h à 20h

Adresse : Parque del Fórum, Plaza Leonardo da Vinci, 4-5, 08019 Barcelone

Gratuit : Tous les dimanches à partir de 15h et le premier dimanche de chaque mois de 10h à 20h

Site officiel en cliquant ici

 

*Musée de la musique : le musée de la musique de Barcelone se trouve à l‘Auditori. A travers des expositions d’Art moderne et de photographies, on y découvre l’Histoire de la musique sur plusieurs siècles. Entre l’art catalan gothique et baroque, la collection est très riche.

Horaires : Mardi, mercredi, vendredi – 10h à 18h / jeudi de 10h à 21h / samedi et dimanche de 10h à 19h

Adresse : L’Auditori., Carrer de Lepant, 150, 08013 Barcelone

Gratuit : Tous les dimanches à partir de 15h et le premier dimanche de chaque mois de 10h à 20h

Site officiel en cliquant ici 

*Les journées portes ouvertes

Pendant certains événements, la majorité des musées de Barcelone sont ouverts au public gratuitement, alors consultez la liste des établissements participants lors de :

  • Fête Santa Eulalia : 12 février
  • Journée Internationale des musées : 18 mai
  • Nuit des Musées : mi mai
  • La Mercè : 24 septembre  © Equinox

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**Terres d'artistes - ateliers à visiter dans le 66/pays catalan :

Henri SOBRAQUES <xicoya2@orange.fr>

Henri Sobraques artiste-peintre et journaliste émérite expose à Campôme (Conflent) ce week-end...

Un apport humble, intime et personnel qui contribue - telle une pierre portée à l'édifice - à  la manifestation "Balade en Terre d'Artistes", organisée enrichie et reconduite, cette année 2017,par le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales...



Iuu tothom,
Pour la "je ne sais combien de fois" je participe à la Balade en Terre d'Artiste qu'organise le Conseil Départemental des Pyrénées Orientales et dont c'est la 14° édition.
Je n'ai pas d'atelier à proprement parler mais j'ai un jardin et je vous invite à venir y découvrir ou redécouvrir mon travail car il va servir de lieu d'exposition.
Il sera ouvert le samedi 13 de 10 à 12h et de 14 à 17h et le dimanche 14 de 10 à 18h.
C'est avec plaisir que je vous recevrai
Dans l'attente de vous voir je vais préparer mon espace.
A très bientôt
Henri

 Si la pluie ne joue pas un mauvais tour, exposition dans mon jardin, samedi de 10 à 17h et dimanche de 10 à 18h

Si la pluie s'invite ce week-end, ce ne sera pas la peine de monter, je serai contraint d'annuler.

 

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 ***Elne – Ville-Haute

Journée portes ouvertes : samedi 13 mai, en ville-haute, à partir de 9 h :

 « La Boutique de Michel » vous accueille…

 

Michel Garcia, vous invite à partager son intime passion : celle qu’il nourrit depuis sa plus tendre enfance pour les livres, les disques, et les objets qui jalonnent son parcours de collectionneur chevronné et de chineur impénitent.

Romans, essais, ouvrages d’art et d’histoire, albums vinyles (rock, chansons françaises, variétés,  jazz), pièces de collection, cartes postales anciennes, affiches - dont certaines datent de la fin du 19ème siècle- peuplent ce sanctuaire dédié  à la culture, sous ses formes d’expression et de communication – voire de communion - les plus éclectiques et  inattendues.

 Sur les cimaises, - accrochés aux murs de cairou et conversant dans un silence éloquent sous les poutres maîtresses - les tableaux de Claude Garcia, son épouse, éclairent dans un style figuratif la patine que les ans ont conféré à l’endroit...

Voilà un lieu inédit, original au possible, qui paraît hors du temps, mais au cœur duquel on éprouve le sentiment vivace et salutaire de se retrouver, parmi les mots et les choses : des éléments au demeurant anodins, mais foncièrement essentiels, qui semblent recomposer un paradis perdu, enfoui en nous-même… que les clés et les secrets immortels de la connaissance éveillent, ravivent et délivrent soudain.

(C) Jean IGLESIS

 

« La Boutique de Michel », 9 Rue Constantin, 66200 Elne (Ville haute)

Tel : 06 74 63 15 78

Sur Facebook : laboutiquedemichel66

Adresse e-mail : laboutiquedemichel66@gmail.com

 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 09:38
Tourisme massifié en Catalogne (2) : les solutions culturelles de Barcelone - La frontière des Pyrénées est-elle kafkaïenne ?

Tourisme massifié : les solutions de Barcelone

 

A l'heure où la capitale de la Catalogne a des désirs d'indépendance, la voilà envahie par une foule cosmopolite qui trahit sa personnalité et perturbe la vie quotidienne des Catalans. Investissements étrangers et maffias diverses, russes ou financières, tourisme du défoulement et de la quantité : comment résister à ce tsunami..? 

 

Les habitants du quartier de la Barceloneta doivent supporter l'affluence des fêtards incessants…Les trottoirs des ramblas, les terrasses des cafés sont occupés par les visiteurs : les riverains restent chez eux ou vont plus loin..!

 

Ada Colau, issue de mouvements citoyens, élue maire en 2015 a compris le problème et veut un tourisme durable respectueux des mentalités locales : la décroissance touristique s'impose. C'est par la culture que Barcelone, riche d'écrivains et d'artistes, peut viser un tourisme qualitatif.

 

En effet, pour l'économie et la technique, "la ville des prodiges" a innové dans tous les domaines : bus hybrides, applications pour les parkings et la circulation, recours aux LED pour l'éclairage public, chauffe-eau à l'énergie solaire obligatoire dans le logement neuf, utilisation de l'eau de mer, surveillance par des drôles, ramassage des ordures : bennes dotées de capteurs pour un ramassage et plus économique en combustible…Créations d'entreprises innovantes pour la création d'emplois, poursuite de la tradition des "athénées" dans lesquels se forment les jeunes ne pouvant aller à l'école : ces 4 athénées et les 180 espaces socioculturels traditionnels irriguent la créativité et la vie des quartiers : des territoires sont mis à la disposition des citoyens (plan Buits), comme ce jardin situé en plein coeur du quartier du Poble Nou, celui des start-up La population participe ainsi à la vie municipale, à l'amélioration de l'espace public, au décor (au design) de la ville…

 

Il s'agit d'aller vite : la ville est coincée entre l'afflux asphyxiant du tourisme et le départ d'entreprises (683 en 2015) en raison du processus d'indépendance.

Le Brexit vers le reste de l'Espagne, par exemple, la délocalisation du géant alimentaire Vall Companys ou de chaînes hôtelières, ainsi que la fuite des capitaux, inquiète les dirigeants, même s'ils pointent un "discours de la peur" issu des Castillans et anti-indépendantistes (droite, socialistes, communistes)… Cependant l'insoumission du parlement régional catalan face à la légalité des lois espagnoles a fait réagir de façon négative le "Cercle d'économie" qui regroupe les principales banques…(Le Monde de l'économie daté 29/30.11.2016)

 

En attendant, la culture apparaît comme une solution face à l'incertitude économique et au tourisme de masse (60 millions en 2015) dans la  métropole catalane. Face aux lieux communs de la mondialisation : consommer du foot, de la bière, du fast food, des gadgets…), il faut revenir à l'héritage culturel de la ville, afin que Barcelona ne perde pas son âme !

C'est ainsi que les grandes salles de la capitale, tels l'Auditori, le Liceu, le Palau de la Musica catalans, ont décidé de rassembler, sous la plateforme "Barcelona Obertura" et de fusionner leurs saisons.

 

Il s'agit de hisser les programmations à un niveau international afin que les visiteurs (200 000 pour le Palais de la Musique) viennent non seulement pour l'architecture, mais pour la musique !

 

Prenons donc rendez-vous, touristes quelque peu mélomanes et fortunés pour :

Elecktra, au Liceu, dans la mise en scène de Chéreau.

-du 7 au 23 décembre…

-Jordi Savall à l'Auditoire le 22 décembre, avec la Capella Reial de Catalunya…

 

JPBonnel

 

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Association Walter Benjamin :

 

"La frontière des Pyrénées est-elle kafkaïenne?"

 

conférence d'Alain Badia *

 

vendredi 25 novembre 2016 -18h30 -  à Banyuls/mer - salle Novelty -  entrée libre - parking.

 

Alain Badia est professeur de Lettres et d’Histoire au Lycée Christian Bourquin à Argelès et psychanalyste. Il enseigne également le français à l’Université de Perpignan auprès d’un public d’adultes qui, après des parcours de vie difficiles, souhaite reprendre des études. 

Il a un Master 2 de littérature et un Master 2 de psychanalyse.

Il a publié des articles de critique littéraire aux Presses Universitaires de Perpignan, sur des écrivains comme Milan Kundera, Kafka, Paul Auster, Enrique Vila-Matas.  

Ses réflexions explorent les territoires de l’identité, de la mémoire, de la mélancolie. 

Son histoire familiale nous apprend qu’il est fils de républicain espagnol et qu’il a reçu l’exil en héritage, comme patrimoine culturel.

 

*Il s'agit de tisser des "correspondances" au sens baudelairien entre 

Walter Benjamin et Franz Kafka. Exposé à partir de la nouvelle de Kafka : « Devant la loi »

 

Cette conférence est proposée par l’Association Walter Benjamin.

Contact : JPB, président au 06 31 69 09 32.

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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