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24 février 2023 5 24 /02 /février /2023 09:48
Tralala, galerie d'art à Perpignan - expo Soulages - L'infini de l'enfance 9 rue Saint-Jean
Tralala, galerie d'art à Perpignan - expo Soulages - L'infini de l'enfance 9 rue Saint-Jean
Tralala, galerie d'art à Perpignan - expo Soulages - L'infini de l'enfance 9 rue Saint-Jean

Tralala, galerie d'art à Perpignan - expo Soulages -

 

L'infini de l'enfance 9 rue Saint-Jean

 

J'ai écrit dans mon autobiographie L'infini de l'enfance (Cap Béar éditeur) ma naissance à Perpignan, 9 rue st-Jean au premier étage, sur la table en Formica rouge de la cuisine.

Ma mère, qui vécut 60 ans à cet endroit, conserva longtemps cette fameuse petite table où elle accoucha, aidé par le médecin de famille, rue St-Jean. A cet endroit insolite, le docteur Gadel avait prédit la mort, soit de la mère, soit du nouveau-né...

Les deux survécurent, mais il est vrai que, pris dans les "fers", j'étais tout noir et je faillis mourir avant d'avoir vécu...

 

L'installation de la nouvelle galerie dans l'appartement familial est un événement immense pour moi. Je m'y revois, et surtout je revois ma mère, décédée il y a maintenant quatre ans à l'âge de 93 ans. Le "noir" de l'exposition, placé sous le patronage sinistre de Soulages, me renvoie au noir initial.

Cependant, souhaitons à l'équipe la réussite et la lumière au 9 rue Saint-Jean...

 

J.P.Bonnel

 

​​​​​​​*ci-dessous le bel article de Sylvie CHAMBON, que j'emprunte sans vergogne. Merci à la journaliste culturelle ! job

 

***À Perpignan, la nouvelle galerie Tralala vient d’ouvrir ses portes au 9 rue Saint-Jean avec une exposition collective dédiée au peintre Pierre Soulages, à voir jusqu’au 31 mars.

« Au départ, la galerie Tralala était itinérante et éphémère, explique sa fondatrice Clémentine Combes. Mais j’ai besoin de réunir mes clients et mes artistes dans un lieu où je peux les accueillir à l’année ». Celle-ci a trouvé la situation idéale dans un appartement, à la fois bureau et show room, au premier étage d’un immeuble bourgeois, en cœur de ville. Des locaux qu’elle partage avec Sara Puiggali, conceptrice de la ligne d’accessoires de cheveux Suzanne Ceremony, principalement dédiée à la future mariée. En sus de la vente en ligne, Sara Puiggali a donc aménagé là un espace de création intimiste qui lui permet d’accueillir ses clientes sur rendez-vous.
Dans cet intérieur féminissime et raffiné, le visiteur passe d’un univers à l’autre avec fluidité puisque Suzanne Ceremony accueille quelques œuvres de la galerie Tralala, en entière cohérence avec l’exposition. « L’objectif de la galerie est de défendre des artistes régionaux, en majorité émergents, précise Clémentine Combes. J’aime fédérer les talents, les styles, les techniques et les gammes de prix ».
La thématique change à chaque exposition. Pour cette première, la galeriste a collaboré avec une dizaine d’artistes pour un hommage à Soulages.
Noirs les signes fugitifs qui traversent les petits et grands formats sur fond blanc de Jacques Capdeville.
Noirs orage les nuages de Marie-Luce Nadal, photos imprimées sur plaque d’aluminium.
Noires les sculptures en métal de Jean Lloveras, comme extraites d’un bestiaire et d’un herbier fantastiques.
Noire sur papier et gouache la Méditerranée de Florence Maraine.
Noirs les vases en céramique de Beatriz Garrigó, parés de discrets motifs floraux. 

Noir fidèle à Soulages, pour Sébastien Lefebvre, peinture instinctive, sur papier et parfois sur toile...

Noirs les polyptyques de la photographe Julie Albarel conjugués à des bandes de clichés couleur sur tirage argentique.
Noir, épais, sensuel, le papier froissé de Frédéric Lacaille.
Noires les broderies de Sandrine Torredemer (La Filature), inspirées par les périodes bleu et rouge de Soulages.

Noires les abstractions à l’encre de Chine de Pierre-Louis Claustre, sur papier de riz et de bambou.
Noir le mobilier design et éthique en bois cintré de Magdeleine.
Noirs le papier abrasif, le quartz, le granit et le bois composite des pièces de Léa Ducos.
Noir, le superbe Grand Soulagement réalisé par Patrice Palacio, en 2015, film étirable sur toile peinte.
Noir dominant dans plusieurs toiles de Jean Capdeville, datant des années 1970, qui intègrent l’exposition comme une évidence.
Noir inspirant, unanimement.

 

Ouvert au public du jeudi au samedi, entre 11 h et 18 h ; les lundis, mardis et mercredis sur rdv uniquement. Contact : 06 25 40 79 92 – @tralala_galerie

(C) Sylvie Chambon - L'Indépendant

 

 

Culture et loisirs,  Perpignan,  Pyrénées Orientales

Publié le 22/02/2023 à 15:10

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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