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13 février 2024 2 13 /02 /février /2024 10:53
Clarisse REQUENA - Offre de lancement du livre

Clarisse REQUENA - Offre de lancement du livre

Littérature

 

 

VIENT DE PARAÎTRE

CLARISSE RÉQUÉNA

MÉRIMÉE

SOUS LE SIGNE DE

VÉNUS

THÈME & VARIATIONS

16 x 24 cm
592 p.
Ill. coul. et n/b
ISBN : 978-2-84830-258-4

OFFRE
DE LANCEMENT
Valable jusqu’au 31 mars 2024

65 € au lieu de 85
(franco de port)
N
OM : ......................................................................................... PRÉNOM : .................................................................................... ADRESSE POSTALE : ....................................................................... CODE POSTAL : ..........................VILLE : ........................................ PAYS : .........................................................................................

Règlement par chèque à l’ordre de : Règlement par virement bancaire :

 

Eurédit
BP 35
F-32150 – Cazaubon

FR72 2004 1010 1615 7816 9T03 765,,

euredit@yahoo.fr

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Clarisse Réquéna, 

Mérimée sous le signe de Vénus. Thème & variations

 

 

  • Paris, Eurédit, 2024
  • Date de publication : 08 Février 2024

- Prix de vente au public (TTC) : 85.00€ (offre de lancement = voir plus haut)

- 592 pages ; 24 x 16 cm ; broché (Parution 29/01/2024 )


   Comme son titre l’indique, le présent recueil consacre une large place à La Vénus d'Ille, nouvelle que Mérimée considérait, à juste titre, comme son chef-d’œuvre.

   Si Vénus s’avère le thème majeur de cet ouvrage, c’est que la signature ou l’empreinte de celle-ci semble partout présente dans l’œuvre à travers les métamorphoses mériméennes qu’incarnent ses héroïnes, comme Clara Gazul, Colomba ou Carmen.

 

   À partir de 1834, Mérimée devient inspecteur des Monuments historiques. C’est alors que l’œuvre littéraire de notre auteur puise son inspiration dans l’archéologie. La quête se double d’une enquête. Et si La Vénus d’Ille, pour notre érudit inspecteur, renvoyait comme en miroir à la découverte de la Vénus de Milo ?

 

   D’autres aspects de la production mériméenne sont abordés dans ce livre.

Qu’il s’agisse de la figure de la Bohémienne, de la corrida ou de l’Art – marqué du sceau de la beauté grecque – Vénus apparaît encore et toujours en filigrane. L’Espagne des bohémiens et de la corrida, de l’errance et du combat, la terre promise de l’authenticité et de l’énergie, surgit alors du calame de Mérimée que seul un « Espagnol à outrance » comme l’érudit écrivain Serafín Estébanez Calderón pouvait vraiment apprécier.

   C’est que la péninsule ibérique, ou la Corse, offrent aux Romantiques l’image d’un monde archaïque où Mérimée, toujours en quête des mystères de la nature humaine, peut s’adonner à une sorte d’archéologie, anthropologique celle-là.

 

   Un ensemble de varia complète l’ouvrage : intertextualité et démarquage avec Pouchkine, Mme de Staël, Holmes, Labiche, Dumas, Djâmi, Fulgence Fresnel, échos mériméens dans les pages de Maurice Sand et de Joseph-Sébastien Pons, des précisions sur le gaspacho, fort goûté par Mérimée, et enfin une évocation de son entourage familial.

 

Clarisse Réquéna, docteur ès lettres, est une spécialiste reconnue de Mérimée auquel elle a consacré sa thèse (Unité et dualité dans l’œuvre de Mérimée. Mythe et récit, Paris, Honoré Champion, 2000), dont le présent ouvrage approfondit certains thèmes. Depuis lors, elle poursuit des recherches, notamment dans les Pyrénées-Orientales, sur La Vénus d’Ille. Elle en diffuse le résultat dans des revues universitaires, françaises et étrangères, et au cours de conférences.

 

Url de référence :
http://www.euredit-editions.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=245

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4 février 2024 7 04 /02 /février /2024 09:30
C. Réquéna écrit aussi dans la revue universitaire HB (Stendhal) -
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C. Réquéna écrit aussi dans la revue universitaire HB (Stendhal) -

Actualité de la chercheuse (docteur ès-lettres) et conférencière

 

Clarisse REQUENA

 

- Vient de paraître son livre :
 

Mérimée sous le signe de Vénus : Thème et variations

Réquéna Clarisse

Éditeur : Eurédit - Prix de vente au public (TTC) : 85.00€ - 592 pages ; 24 x 16 cm ; broché (Parution 29/01/2024 - en librairie - dans les bibliothèques universitaires, dans les bonnes médiathèques...)


Comme son titre l’indique, le présent recueil consacre une large place à « La Vénus d'Ille », nouvelle que Mérimée considérait, à juste titre, comme son chef-d’œuvre. Si Vénus s’avère le thème majeur de cet ouvrage, c’est que la signature ou l’empreinte de celle-ci semble partout présente dans l’œuvre à travers les métamorphoses mériméennes qu’incarnent ses héroïnes, comme Clara Gazul, Colomba ou Carmen. À partir de 1834, Mérimée devient inspecteur des Monuments historiques. C’est alors que l’œuvre littéraire de notre auteur puise son inspiration dans l’archéologie. La quête se double d’une enquête. Et si « La Vénus d’Ille », pour notre érudit inspecteur, renvoyait comme en miroir à la découverte de la Vénus de Milo ? D’autres aspects de la production mériméenne sont abordés dans ce livre.

Qu’il s’agisse de la figure de la Bohémienne, de la corrida ou de l’Art – marqué du sceau de la beauté grecque – Vénus apparaît encore et toujours en filigrane. L’Espagne des bohémiens et de la corrida, de l’errance et du combat, la terre promise de l’authenticité et de l’énergie, surgit alors du calame de Mérimée que seul un « Espagnol à outrance » comme l’érudit écrivain Serafín Estébanez Calderón pouvait vraiment apprécier.

   C’est que la péninsule ibérique, ou la Corse, offrent aux Romantiques l’image d’un monde archaïque où Mérimée, toujours en quête des mystères de la nature humaine, peut s’adonner à une sorte d’archéologie, anthropologique celle-là. Un ensemble de varia complète l’ouvrage : intertextualité et démarquage avec Pouchkine, Mme de Staël, Holmes, Labiche, Dumas, Djâmi, Fulgence Fresnel, échos mériméens dans les pages de Maurice Sand et de Joseph-Sébastien Pons, des précisions sur le gaspacho, fort goûté par Mérimée, et enfin une évocation de son entourage familial.

 

 

**Extrait d'un étude de Clarisse Réquéna :

 

LES BOHÉMIENS DE PROSPER MÉRIMÉE

 

 

« Hier, on est venu m’inviter à une tertulia, à l’occasion de l’accouchement d’une gitana. […] Nous n’échangions nos idées qu’au moyen de quelques mots de bohémien qui plaisaient grandement à l’honorable compagnie. Es de nostres, disait-on. »

P. Mérimée à Mme de Montijo, 15 nov. 1846.

 

Dans plusieurs de ses œuvres, et pas seulement dans Carmen où l’héroïne est une Gitane d’Andalousie, Mérimée évoque les Bohémiens – jusqu’à son testament dans lequel il lègue à Valentine Delessert un portrait de Bohémien par Maréchal. Les Bohémiens, ce sont ces groupes nomades dont l’origine n’est pas formellement connue, diaspora visible dans toute l’Europe mais aussi en Afrique du Nord et en Asie, dont les traits physiques présentent des constantes (yeux et cheveux noirs, peau sombre, yeux obliques), dont la langue n’est parlée que par eux et au sujet de laquelle se posent bien des questions.

Leur relative liberté à l’égard des religions qu’ils adoptent, au moins pour l’aspect extérieur, au gré de leurs installations, leur liberté à l’égard du confort matériel et du travail, leur amour de la musique, constituent encore des traits qui les distinguent du reste de l’humanité. « La Bohémienne est autre », synthétise Pascale Auraix-Jonchère dans l’avant-propos de La Bohémienne, figure poétique de l’errance.

Comme pour Béranger que Mérimée admire, c’est sans doute cette liberté toujours recherchée et pratiquée qui a fasciné l’auteur de Carmen. Mais chez le philologue Mérimée, la question de la langue, à une époque où la notion d’indo-européen voit le jour, où la question d’origine commune aux langues indiennes et européennes trouve des réponses, a sans doute été un élément fondamental qui a nourri un intérêt jamais démenti.

 

Précisons d’emblée que Mérimée – que Milena Fucíková classe à part parmi les Français ayant pris de l’intérêt pour les Bohémiens parce qu’il entreprit « de véritables recherches sur les Tsiganes et rentr[a] en contact direct avec eux » – désigne « ces nomades dispersés dans toute l’Europe » tantôt sous le nom de Bohémiens tantôt sous le nom de Gitans, par exemple dans Carmen. Au chapitre IV, ajouté à la deuxième édition de 1847, l’auteur précise que ces nomades sont « connus sous les noms de Bohémiens,Gitanos, Gypsies, Zigeuner, etc. »

Dans ce même chapitre, il parle « des Bohémiens allemands » (Pléiade, p. 989) ; des « Bohémiens d’Espagne » et de « horde de Bohémiens établis dans les Vosges » (p. 990) ; d’« une Bohémienne des Vosges » (p. 992) ; d’« un Bohémien de la Forêt-Noire » (p. 993) ; de « Calé » ou « les noirs », de « Gitanas d’Espagne », de « Romané tchavé » pour les Allemands (p. 989) ; de « Gitana » et de « Romé » ou « les époux » (p. 990) ; il appelle « Rommani » la langue bohémienne (p. 994). « Ajoutez encore le mot romanichel qui dans l’argot parisien désigne les Bohémiens. C’est la corruption de rommané tchavé, gars Bohémien » (p. 994).

Bref, tout le chapitre est une synthèse des connaissances dont le XIXe siècle dispose sur ceux que nous nommerons pour notre part « Bohémiens », en tant que terme générique tel que l’emploie Mérimée, comme nom que le français emploie selon le traducteur de l’Histoire des Bohémiens de Grellmann, ou selon D. M. J. Henry, tout en ayant bien conscience qu’en Espagne ils sont connus comme Gitanos, ou Égyptiens (comme aussi en France) ; dans l’Est de l’Europe comme Tsiganes ; au Royaume-Uni comme Gypsies, etc., et que les associations internationales les regroupant préfèrent aujourd’hui parler de Rom qui est le nom d’un groupe majoritaire.

Peu importe finalement, puisque, comme le note Mérimée, les langues de ces nomades, malgré l’altération liée au phénomène de diaspora, gardent les traces d’une origine commune qui serait le sanskrit. « Aujourd’hui, précise-t-il, les bohémiens ont presque autant de dialectes différents qu’il existe de hordes de leur race séparées les unes des autres »...

 

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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