VERNET-Les-Bains en Avril
par Daniel CAPDET
Ici, prochainement
Dans 2 ans, sortira du sol le projet de la Mission d'Observation pour la Récupération d'Urgence des Eaux (MORUE). Organisation internationale qui a pour objet de valoriser l'eau partout où elle fait défaut à condition que ce soit une eau humide.
Vernet possède une telle eau dans le Cady, humide et de surcroît, liquide. Donc la solution vernetoise consisterait selon la MORUE à barrer le chemin à cette eau humide. Quelques ingénieurs du village ont tenté une expérimentation. Elle était basée sur une observation : « l'eau chaude remonte dans les tuyaux de chauffage central ». Or à Vernet, personne n'ayant inventé l'eau chaude puisqu'elle surgit naturellement, ces pionniers ont essayé de barrer le chemin de l'eau chaude et liquide qui coulerait vers le haut. En construisant un barrage. Mais l'eau du Cady étant froide, à Vernet, elle descend (toujours vers le bas) et se trouve donc piégée à l'amont du barrage qui reste sec à l'aval. Alors qu'il était conçu pour retenir l'eau du bas qui monte...
La MORUE pour rattraper l'initiative malheureuse des ingénieurs vernetois mal inspirés a trouvé une réponse à ce problème : « ce n'est pas la bonne face du barrage qui retient l'eau ! » Donc si l'on retourne le barrage ce sera sa face aval qui se retrouvant alors tournée vers l'amont retiendra alors l'eau humide et liquide qui descend vers le bas.
Mais construire un barrage pour le retourner ensuite a un coût prohibitif pour la commune. La MORUE a donc adapté son choix avec une autre solution : Construire (tant pis) un barrage qui retient l'eau en amont (ainsi pas besoin de le retourner après sa construction) en un endroit ou son sommet existerait déjà... Il suffit donc de combler un trou sous un pont.
C'est donc ce pont qui a été retenu pour cette expérience unique en Europe, en ce lieu où on n'a pas inventé l'eau chaude puisqu'elle coule naturellement : « Stocker l'eau liquide qui descend vers le bas ». Il ne reste plus qu'à songer à quoi en faire.
Pont des thermes,vue actuelle vers Casteil Pont des thermes dans 2 ans
Photos Pioc Escoltellufa
COLLIOURE / Débat le 5 avril
avec Eliane BEDU au cinéma le Mondial pour son analyse pointue :
"Djihad et terrorisme, vérités et légendes".
L’Algérie islamique, le déni français, l’ouvrage que la jeune journaliste du média libanais Ici Beyrouth vient de publier aux éditions du Cerf, pointe la réflexion sur une cause complexe, brûlante d’actualité voire dérangeante. "L’évolution du djihad comme élément fédérateur des mouvements nationalistes et fondateur de l’Algérie moderne a été occulté par la politique française", explique Éliane Bedu, "le déni français est l’héritage de la politique coloniale mise en place en 1830, avec sa politique musulmane restrictive imposée à un pays où l’islam était dominant".
Diplômée d’une licence en théologie de l’Université de Cambridge et d’un master en Anthropologie sociale de la religion de la London school of economics, actuellement étudiante de master en Études de la migration à l’Université d’Oxford, Éliane Bedu s’est jetée à corps perdu dans l’étude des religions, toutes les religions.
Saint-Estève
|
||
|
|
||||
|
commenter cet article …