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29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 09:05
La presse qu'on mérite..? - Des journaux qui donnent une image négative du "Pays catalan"

la "Une" du quotidien "catalan" du 27.8.2015

 

 

* Je reprends la réflexion de 

Steve Golliot-Villers le 27 août 2015 à 07:52 ·(publiée dans facebook) :

 

 

Que voilà donc un titre fort peu à propos ! 

Le rédacteur en chef de l'Indépendant serait-il un inconditionnel de la collection "Harlequin" ?

 

"L'amoureux" ?

"L'assassin présumé" ou "le meurtrier est passé aux aveux" serait plus opportun.

 

Par contre, le terme "amoureux" aurait dû, même si c'est un cliché, figurer derrière le mot "dépit" par ce que pour l'instant on peut considérer d'après ce titre que la victime est morte parce que l'assassin n'avait pas gagné au tiercé, ou avait raté son bus.

On retiendra aussi l'emploi du terme "égorgée", précision tout à fait inopportune, sauf dans une logique bassement sensationnaliste tout aussi déplacée, "assassinée" aurait amplement suffi.

 

Moins choquant certes que l'acte qui le provoque, cet impair journalistique confine à une forme d'indifférence coupable pour la tragique nature des faits au profit de je ne sais quelle routine éditoriale.

In fine, une question de respect, je suppose.

Toutes mes condoléances à la famille de la victime.

 

 

 - - - La presse qu'on mérite..?

 

 

 

Le traitement de l'information (? plutôt du fait divers, faisant d'un quotidien un journal à "sensation"…) à la "une" du journal, cette "info", pendant plusieurs jours successifs...

 

Il faut remarquer que cette triste nouvelle est décrite en 5 petites lignes par le quotidien Le Monde daté du 28.8.2015 (le quotidien s'est contenté de reprendre une dépêche de l'AFP, pas les infos du dossier du quotidien "catalan").

 

 Il ne s'agit que d'un drame passionnel, donc une faire privée. Mais dans le contexte spécial de Perpignan (existence de communautés gitane, maghrébine importante, bagarres et tensions entre elles - cf. un mort en 2005, racisme, vote FN important : 45 % lors des municipales de mars 2014, au premier tour, crimes et disparitions : à la gare, affaire Benitez non élucidée…

 

Le journal entretient un climat malsain qui exploite le thème de l'insécurité et assure des ventes importantes quand un tel événement, sans rapport avec le contexte de la cité, arrive.

 

Cette politique éditoriale (annonce du fait divers en couverture, photos trafiquées montrées en gros plan, recours à des photos sur facebook…) démagogique, exploitant le trouble et le sensationnel fait le jeu des extrémistes et nuit à l'image de la ville que le maire de Perpignan essaie de restaurer par des initiatives positives (Perpignan ville d'art et d'histoire, animation et culture, marchés conviviaux, médiation dans les quartiers : cinéma, casa musicale…)

 

On a la presse qu'on mérite…Soyons juste, le lectorat des P.O. dispose d'organes médiatiques respectant l'éthique et la déontologie (Le travailleur catalan, La semaine du Roussillon, Crème catalane…et quelques sites et blogs intéressants)

Mais, comme il est plus facile, étant donné la crise de l'écrit, de pratiquer la veine "people" au lieu de viser haut et de livrer une info de qualité (comme les pages de Serge Bonnery, dans L'Indépendant), on va dans le sens du lecteur (mais le sensationnel est-il vraiment le désir du lecteur?)

 

La presse qu'on mérite, vraiment? Non, nous ne méritons pas, non plus, cet hebdo peu courageux, qui donne dans la haine, avec des articles anonymes, qui se dit "catalan", lui aussi, et "petit" aussi (là, on est d'accord), insultant un écrivain d'ici ou pratiquant un racisme permanent…

 

J.P.Bonnel

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 09:25

* L'ami Serge LLADO 

 

(plusieurs années avec lui, en classe, au lycée Arago…Parfois, à la sortie du bahut, j'allais chez lui, àSaint-Martin, et il me chantait ses poèmes récents…) le chansonnier talentueux, le poète perpignanais qui fait carrière à Paris (cabarets, TV, radio) et ailleurs, profite de l'été pour revoir le pays et donner des soirées. Hier soir à Sainte-Marie de la Mer, plage "singulière" (pour le pluriel, se rendre en Camargue), il fit l'éloge des correspondants de l'indépendant : ces prolétaires de la presse, sans contrat écrit, sans considération, sans frais de déplacement, gagnant entre 60 et 160 euros par mois, selon la production de textes, structurent pourtant les pages locales du journal et constituent des paroles inestimables… 

Leur seul privilège est d'être abonné au journal gratuitement pendant la durée de leur mandat.

 

Embauché le 1er juillet 2015, j'ai attendu 3 semaines pour obtenir la version internet. Viré 5 semaines plus tard, à peine, il n'a fallu que 3 jours aux services pour me supprimer l'abonnement ! Quand on veut, on peut, surtout quand on veut le pire !

 

A part ça, la page de Collioure demeure vide… Et rien sur la création d'une synagogue au centre de Perpignan.. Et rien sur les départs au journal et sur ce qui se prépare avec l'arrivée de BAYLET, cette gauche si riche et si peu "radicale" qu'elle est devenue la nouvelle droite, décidée à censurer partout pour gagner beaucoup d'argent...

 

 

**L'ami Francisco ORTIZ est un homme humble, un humaniste et un musicien de talent :

 

Collioure - Francisco ORTIZ, guitariste, pour un hommage à Machado - Bonnel

 

 

 

Ce guitariste talentueux, bien connu dans le département et la région accompagnera l'acteur M. Lonsdale, pour un hommage au poète Antonio Machado, enterré à Collioure.

 

Juan Francisco Ortiz est un guitariste classique français né le 11 septembre 1947. Professeur certifié « hors classe » de guitare au Conservatoire national de Région (CNR) de Perpignan, il est désormais à la retraite, mais travaille, en fait, plus que jamais…

 

 

Il étudie avec Ramon Cueto, Ida Presti et Alexandre Layoga et Andrès Segovia, entre autres. Développe depuis une vingtaine d’années une carrière internationale qui le mène dans de nombreux pays : États-Unis, Russie, Espagne, Costa Rica (qui le nomme membre honoraire de la Sociedad Guitarrística Costarricense et lui décerne la distinction "Honor al Mérito" en 1988), Argentine (Citoyen d’Honneur de San Ignacio), Honduras (Citoyen d’Honneur de San Pedro Sula), Salvador, Chili, Mexique, Brésil, Pérou, Turquie, Pologne, Yougoslavie, Biélorussie, Bulgarie, Roumanie, Allemagne, Italie, Suisse, Maroc, Algérie, Finlande …

 

Il joue dans les maisons natales de Claude Debussy à Saint Germain en Laye, Miguel Hernandez à Orihuela, Federico Garcia Lorca à Fuentes Vaqueros, au musée Andrès Segovia de Linares (Espagne), de George Enesco à Tescani (Roumanie). 

 

Il crée en 1974 le stage des « Guitares en Saubestre » qui se prolonge en Alsace et continue actuellement en Andalousie avec el « Curso Internacional del Condado ».

 

Sa discographie comprend six CD de musique inédite, sortant de l’oubli des compositeurs : François de Fossa – l’œuvre pour guitare seule ; Maestro Antonio J.Manjón ; Amigos… ; La guitarra Española de Juan Parga et La Guitarra de Garcia Lorca et Tangos de la Guardia Vieja y Prostibularios…

 

Membre du jury du concours Vicente Ascenció à Valencia, du concours Andrès Segovia à Linares, il est nommé Président du jury du concours Luis Milan à l’Olleria en Espagne et du concours national de Pachuca au Mexique.

 

F. Ortiz est invité par les plus grands festivals, à travers le monde. 

 Cet homme humble, humaniste, a été décoré de la Croix d’Argent du Mérite et Dévouement français. En 2003, il obtient pour son travail la récompense "21st Century Award of Achievement" de l’Université de Cambridge (Angleterre).

 

 

J.P.Bonnel

Michaël Lonsdale et Francisco ORTIZ © photos Mairie de Collioure, Jacques Garseau
Michaël Lonsdale et Francisco ORTIZ © photos Mairie de Collioure, Jacques Garseau
Michaël Lonsdale et Francisco ORTIZ © photos Mairie de Collioure, Jacques Garseau
Michaël Lonsdale et Francisco ORTIZ © photos Mairie de Collioure, Jacques Garseau
Michaël Lonsdale et Francisco ORTIZ © photos Mairie de Collioure, Jacques Garseau

Michaël Lonsdale et Francisco ORTIZ © photos Mairie de Collioure, Jacques Garseau

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1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 11:03
VALMANYA - Nazis et Résistants
VALMANYA - Nazis et Résistants

* La page de Collioure est encore vide ce matin dans L'Indépendant : à part, dans le bloc-notes et, depuis le début de l'été, avec un bel article anonyme…une info sur l'atelier de la pseudo-artiste Cantagrill… Copinage…Publicité déguisée… Cette dame a des appuis et peut-être un amant dans la rédaction...

**Rien, non plus, sur le départ du Directeur de la rédaction, Philippe Campa : l'information arrive lentement dans le journal des "Coups de Baylet"...

---

***A propos d'indépendance, j'ai été "viré", dernier argument, parce que j'écrivais dans le journal de C. Ripoull et de l'association Equilibre : "L'Indépendante".

Ce titre irrite notre rédacteur en chef préféré et il déteste dame Clotilde. Pourtant, il faut lire son journal (gratuit, distribué dans les quartiers, sinon contactez moi: 06 31 69 09 32) : j'avais écrit ces textes il y a 6 mois et le journal est sorti en retard. Je n'avais rien écrit contre M. Pujol depuis mon travail à Collioure (là, sérieux et objectif, je crois, aucune critique ne m'a été formulée). Mais je ne regrette rien...

- - -

***Un article bienvenu, hier, vendredi :

Pourquoi votre journal s’appelle-t-il L’Indépendant ?

Certains s’appellent Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Télégramme de Brest, Le Parisien, Le Monde, Nice Matin... Pour l’originalité, on repassera. Mais avec le vôtre, de journal, le mien, le nôtre, c’est un autre cachet ! «L’Indépendant»... Alors de quoi est-il «indépendant», justement?
Pour comprendre de quoi notre quotidien se dit affranchi, il faut remonter à avant sa naissance, c’est-à-dire à sa conception, il y a presque 170 ans. A l’époque, la France vit sous le régime de la royauté. Le célèbre François Arago, plutôt républicain, joue sa place de député des P.-O. aux législatives d’août 1846 face aux monarchistes. Ses amis proches décident alors de fonder pour lui un organe de soutien : ce sera un périodique,

qui paraîtra les mercredis et samedis... et qui sera
« indépendant ». Indépendant du Journal des Pyrénées-Orientales, très célèbre à l’époque mais d’obédience royaliste, et

surtout indépendant de la préfecture, tournée vers la monarchie elle-aussi : le nouveau-né veut être aussi libre que critique. Son premier numéro paraît donc le 1er janvier 1846 sous le nom de

La chronique d'Emilie Hoerner

L’Indépendant des Pyrénées-Orientales. Le bi-hebdomadaire sortira durant deux ans et demi, puis finira par imploser à l’été 1848. Il renaîtra vingt ans plus tard, par la volonté de ses fidèles de la première heure. Près d’un siècle et demi plus tard, et malgré les heures sombres de Vichy, votre journal est toujours présent dans le paysage catalan, entre vos mains et sous vos yeux...

Ah, oui, petit détail pour finir... Figurez-vous qu’à sa conception, parmi les seize administrateurs du journal, se trouvait un homme d’affaires perpignanais du nom de François Rivière. Mais il est vrai qu’à l’époque de la création de L’Indépendant, le ballon ovale n’était pas encore la religion de nos villages...

- - -

***Rien non plus sur la nouvelle synagogue : il est évident qu'un dossier bien objectif et documenté se prépare…Cela fait 10 jours que j'ai éventé l'affaire et le mécontentement du voisinage… Des dossiers se préparent à L'Indépdépendant : sur le club de basket qui a coûté aux Perpignanais 500 000 euros (cadeau de J.M.Pujol à son amie Fatima… Sur l'argent que copte L'Archipel… Sur les malfaçons pour la passerelle conduisant au Vernet… Sur les pots de vins lors de constructions d'hypermarchés et du Carré d'or, route de Canet...

****Rien sur l'action (?) de nos élus, mairie et conseil départementale, qui ont été oubliés par la réforme territoriale; les 2 régions jumelées ont oublié le pays catalan...

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 11:34
Fabrice Thomas © L'Archipel contre-attaque
Fabrice Thomas © L'Archipel contre-attaque

La naissance d'un journal constitue un événement très important, à l'heure où les médias de papier souffrent de la concurrence du numérique et d'internet, au moment où, dans le 66, la presse est en danger (achat de L'Indépendant par la famille Baylet, après avoir subi les fantaisies du Monde et de Sud-Ouest - Un "Petit journal" consacré aux faits divers - Un "Travailleur catalan" très peu diffusé- une "Semaine du Roussillon" insipide, décevante, ayant renoncé à son esprit critique, des organes de propagande inutiles, tels les mensuels de la mairie et du CG66…).

C'est pourquoi il faut saluer l'initiative courageuse de Fabrice Thomas, personnalité connue à Perpignan pour avoir lancé de nombreux journaux, de Terres Catalanes à Place à ragots, en passant par les sites de "Perpignan tout va bien" (critiquant surtout J.P.Alduy) et "C.politique (qui fait la satire du PS et du CG66).

F. Thomas est un journaliste rigoureux, patient, privilégiant l'enquête sérieuse, visant à l'objectivité et à un lecteur exigeant, qui ne redoute pas l'analyse longue et précise. La préface à "Crème catalane" revient sur ces valeurs et nous ne pouvons qu'acquiescer.

Cependant, beaucoup d'amertume demeure chez F.Thomas : il revient avec un portrait de JP.Alduy, après avoir écrit, naguère, un beau livre sarcastique sur ce politicien mégalo et mécano… En outre, il ne se remet pas de son passage par "L'accent catalan" socialiste; il est à présent, travaillant pour la mairie, (*) un peu handicapé pour critiquer J.Marc Pujol : d'ailleurs, la seule personnalité politique éreintée dans ce n°1 est Clotilde Ripoull, qui, pourtant, a pris du recul par rapport au monde politicien local… Cet hommage de la revue, en ouverture, signifie donc que cette jeune femme dérangeante est importante et indépendante, et elle est critiquée une seconde fois par l'invité de cette revue passionnante : Nicolas Caudeville, amer de n'avoir obtenu que la 17° place sur la liste Modem de l'animatrice de l'association "Equilibre"..!

C'est dommage d'entamer ce média agréable, en couleur, à la belle couverture pelliculée, par quelques phrases sur la dette de Perpignan : la situation économique de la ville méritait un dossier plus approfondi… On s'attendait d'ailleurs à plus de prospective : la situation des quartiers, la menace du FN (Louis Aliot est d'ailleurs épargné, Nicaudeville le présentant comme son "ami"…mais F.Thomas n'épargnant pas lui l'ami Nico, avec un portrait "dur", p.46 !)

Ce n°1 est tourné vers le passé (Alduy, l'enfance catalane de M. Valls, l'histoire de la place Arago), même si un reportage photo rappelle la manif pour Charlie (mais aucune analyse du phénomène et son impact ici)… Cependant, je dois remercier au passage FT de citer un de mes livres, page 84, sur les "Peintres en Catalogne, du local à l'universel")...

La revue, comme son titre l'indique, se tourne vers la gastronomie et la cuisine politicienne locale: une enquête costaude sur les restaus asiatiques est dirigée par Isabelle Goupil, et on est heureux de lire cette journaliste de talent, rejetée par Midi Libre, puis par L'Indép… Mais les autres sujets ressemblent à des pubs déguisées ; le Mas St-Pierre (qui défigure la perspective du mas Vermeil), les Rivesaltes ambrés ou le restau "Les ateliers", bien bruyant !!!

Sinon des commerces de luxe font leur pub et même la mairie de Perpignan (4° de couverture) ce qui met en doute la volonté d'objectivité du directeur de la publication…

Pour que les lecteurs répondent à son appel louable de participation, il faudra se montrer moins hargneux à l'égard de C. Ripoull (ou alors expliquer le contentieux, dresser un vrai portrait), se libérer des attaches municipales, expliquer la montée du FN dans les quartiers-ghettos, analyser les forces de "gauche" dans le département…

On attend aussi qu'une place soit faite aux arts et à la littérature : donner la parole à des peintres ou à des écrivains, afin de conférer plus de poésie et de fantaisie à ce nouveau média, que nous devons tous défendre, même s'il nous déçoit, parfois… Bon vent, bel avenir à Crème catalane !!!

J.P.B.

(*) Démenti ou précision sur ce point : F. Thomas n'est pas salarié de la mairie de Perpignan. Il a certes fait des piges pour la municipalité ou écrit des textes rémunérés pour des proches du maire actuel (UMP), mais cette activité ne remet pas en cause l'indépendance de ce journaliste qui se bat seul depuis plus de vingt ans...

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 11:22
médias
médias

Plus d'écho pour ce quotidien annoncé en 2013 et lancé en février 14 par Pierre Ginabat, ancien directeur administratif et financier du quotidien L'Indépendant. Vendu à 50 centimes, mais très mal diffusé (sur Perpignan, un peu sur la côte, pas dans les hauts cantons), ce nouveau quotidien axé sur l'économie, désirant montrer le positif des entreprises, le dynamisme des entrepreneurs, n'a jamais su s'imposer, n'a jamais trouvé son lectorat, les ventes plafonnant à 300 exemplaires environ sur Perpignan.

Pourtant, ce journal de 25 pages était aidé par le patronat (J.Font), était imprimé en Catalogne du sud, était écrit par 8 jeunes journalistes dynamiques : des emplois aidés, mais ces jeunes sont renvoyés au chômage sans traitement plein ni indemnités de déplacements...

L'échec était attendu : on ne fonde pas un journal avec un esprit de vengeance : P. Ginabat avait quitté L'Indép à l'arrivée de P. Campa, l'actuel directeur. Avec ses indemnités et l'argent de son épouse, il s'était lancé dans l'aventure installant son siège au Chemin de la Fauceille, mais on ne rivalise pas ainsi avec un journal implanté depuis des siècles, bénéficiant d'un carnet d'adresses pour la pub et d'un riche réseau de correspondants.

On ne créé pas un journal avec un chemin de fer si flou, oubliant la vie des villages, la vie culturelle, insistant sur l'économie tout en désirant s'intéresser à tout : les lacunes, les oublis étaient patents !

On ne part pas seul, accompagné par quelques journalistes qui ne sont pas originaires du département et ne connaissent pas l'état d'esprit local.

Ce quotidien vite lu devait s'intéresser à "ce qui marche", or lui-même ne marchait pas, ne vendant qu'à 500 exemplaires alors que sa viabilité était fixée à 10.000 exemplaires quotidiens.

Ce quotidien était un projet à haut risque; il aurait pu se transformer en hebdo, même si le créneau est occupé par "La Semaine du Roussillon" (et le projet de La Gazette a capoté…), mais son image est désormais ternie.

Quand j'avais rencontré P. Ginabat pour lui proposer mes services (publier des articles sur la culture, de façon bénévole), il avait avancé un oui timide, puis hésité sans cesse, et finalement ne me rappelant jamais comme il l'avait promis…

Il avait publié mon texte sur le "projet culturel des candidats aux municipales de Perpignan", mais sans mon nom et en transformant la dernière phrase…Lui faisant remarquer ce tripatouillage, M. Ginabat a fait l'innocent…. Il faisait comme on fait dans notre quotidien local catalan et républicain… Il avait de mauvaises habitudes…On ne se change pas…

"L'Echo", avec de telles bases, ne pouvait qu'échouer…

Dommage : il est toujours dangereux de voir un media disparaître; il est surtout dangereux de laisser le monopole quotidien à un journal dont les paniques sont souvent contestables (recours au fait divers…), mais qui, aiguillonné un temps par son modeste concurrent, a fait de réels efforts pour informer...

J.P.Bonnel

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