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31 mars 2023 5 31 /03 /mars /2023 09:25
PAUSE de l'intelligence ? Macron POSE avec un métavers - Spectacle musique et poésie avec JO FALIEU
PAUSE de l'intelligence ? Macron POSE avec un métavers - Spectacle musique et poésie avec JO FALIEU
PAUSE de l'intelligence ? Macron POSE avec un métavers - Spectacle musique et poésie avec JO FALIEU

PAUSE de l'intelligence ? Macron POSE avec un métavers

 

Les cerveaux de la Silicon Valley demandent une pause pour la recherche en intelligence artificielle. Sont intelligents, mais ont une tactique derrière le bulbe...

 

Le progrès accélère, on ne peut l'arrêter, ça rend fou, ça fait peur !

Où va-t-on avec cette "réalité augmentée"..?

 

On est largué, comme la législation : ce sont là folies technologiques avancées !!!

 

Et puis, gare aux recherches en Chine, en Iran, brefs chez tous ces gentils autocrates ! Veulent tous être le maître du monde, Poutine l'a bien compris et l'a dit, c'est son ambition : l'Ukraine n'est qu'un marchepied. Faut l'arrêter le Popou, qui va le suicider..???

 

Pausons, arrêtons et que les politiques écoutent les spécialistes ! Car on ne comprend rien à cette new intelligence, car c'est immatériel et ça se cache partout...


Please, donnez-moi un kilo d'intelligence ? C'est Anatole France qui serait content. Pauvres Surréalistes, ils ne pensaient pas à ce progrès infernal !!

 

Pause ? Possible ? Non, c'est comme si "un mouvement de la paix" exigeait la paix, la fin des armements, du nucléaire... On ne peut pas tirer le frein d'urgence ! On est claquemuré dans le train de l'Histoire et les machines nous emportent et ça me fait peur !!!

 

Bref, je reste dans mon lit ! Qu'ils aillent au boulot, les autres ! Et les fainéants aux manifs !!

 

JPB

 

- - - - -

Spectacle gratuit ce samedi à 17h, salle Novelty de Banyuls/Mer

 

Une vie engagée

 

Rencontre avec Jo Falieu, philosophe-poète libertaire

 

Rencontrer Jo, ça se mérite ! Il faut rouler jusqu’à Nyer, puis serpenter sur un chemin de terre avant d’arriver au mas l’Itaca, Itaque en catalan. Un nom qui a du sens pour celui qui est retourné à ses racines, philosophe-paysan créant avec un agriculteur et d’autres volontaires une communauté expérimentale.

 

Ne restera plus tard que la famille de Jo et l’esprit du lieu. Un lieu qui, via l’association SERVAS ( Servas- « je sers » en espéranto- Échanger- Rencontrer – Voyager – Servir la paix), et aussi ASF « Vivre sans frontière » pendant 5 ans pour les lycéens, accueille des  voyageurs du monde entier.

 

« Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage… » : ceux d’Itaca sont partis aussi, avec SERVAS, voir ailleurs. Leur fille ira neuf mois en Nouvelle-Zélande avec AFS, un éloignement qui fera écrire à Jo son premier poème, dans l’urgence d’exprimer son amour. Bien d’autres poèmes suivront, édités dans un premier recueil, « Chemins d’Ardoise » aux éditions Dittmar, puis d’autres, édités par sa propre maison d’édition associative, «  Itaca » évidemment.

 

 

Une vie qui bascule en mai 68

Jo et son jumeau naissent à Claira, dans un milieu modeste, une enfance heureuse toujours vivace. Tout jeune il choisit la danse catalane plutôt que le rugby. Hors cette activité inattendue, pratiquée dix années, Jo suit un parcours sans rébellion particulière jusqu’à sa maîtrise de philosophie à Montpellier. Nous sommes en 1968, Jo a 24 ans, et vient ce mois de mai qui change à jamais sa façon d’être au monde et de penser.

 

Maître-auxiliaire dans l’académie, il s’efforce d’enseigner différemment la philosophie, essayant d’appliquer des règles d’autogestion pour rompre avec le cours magistral, peaufinant sa pédagogie.

 

Dans les années soixante-dix il est nommé à Font-Romeu et s’installe avec deux sœurs jumelles rencontrées là-haut. Après quelques années, il choisira l’une d’elle et ils achètent en 1982 le mas, avec le projet d’un retour à la terre et d’une vie différente en communauté.

 

Jo cesse d’enseigner pour s’y consacrer pleinement. Il vivra dix années sans réel contact avec l’extérieur, ceux du village et ceux, paysans pauvres, de la montagne de la Serre, étant initialement réfractaires à la communauté. Hippies pour les uns, trop bourgeois pour les autres… Six à vingt personnes, selon les périodes, s’occupent des bâtiments à reconstruire, des clôtures, des vaches, des chevaux, des cultures, sur les 54 hectares du lieu. Puis, certains sont partis, pour des vies plus traditionnelles ; d’autres sont venus, comme cette jeune femme qui créa une école sauvage pendant 3 ans pour tous les enfants du mas… Une dispersion naturelle. 

 

Début des années quatre-vingt-dix, Jo rompt son isolement et s’empare de la parole.

 

D’abord à l’ALEC, « Les amis de la laïcité en Conflent », association fondée en 94  à Prades pour diffuser le combat laïque, dont il fut président  douze ans et aujourd’hui vice-président. Elle organise des conférences hebdomadaires au sein de son université populaire.  Jo y fait parfois des causeries avec  le psychanalyste Fred Fliege.

 

 Jo est aussi « relanceur de débats » lors des Ciné-rencontres de Prades dans les discussions d’après projection.  Réfléchir, questionner, échanger des idées, pour changer la vie. Écrire aussi, pour rêver la vie autrement ou témoigner différemment des injustices. 

 

« Écrire un poème, c’est faire se rencontrer à la fois des idées et des émotions », dit Jo. Une deuxième structure  est alors créée pour diffuser la poésie : les cercles poétiques du Conflent qui chaque année organisent le Printemps des poètes à Prades. Jo intervient aussi au festival des Rencontres de Nyer et régulièrement au café associatif l’Alchimie à Prades pour lire des poèmes. S’ajoutent quelques spectacles poétiques ici ou là en France, selon les opportunités.

  

Un homme libre.

Par ses écrits poétiques et ses prises de paroles publiques, ses voyages, son expérience de vie, Jo s’est rapproché au fil du temps de ce qu’il voulait être : libertaire au sens premier du terme, anarchiste au sens du XIXe siècle, dans cette volonté de vivre dans une société autogérée, sans domination ni exploitation, communiste dans l’esprit du Manifeste du Parti communiste du jeune Marx et d’Engels  où « le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ».

 

La poésie en tant qu’écriture libre est la parfaite expression pour Jo de sa singularité dans le collectif.     

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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