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2 juin 2021 3 02 /06 /juin /2021 10:12
Mémorial Dani Karavan (cimetière de Port-Bou) JPB

Mémorial Dani Karavan (cimetière de Port-Bou) JPB

hommage à l'architecte qui vient de mourir...

 

Le monument de Dani Karavan

    ou

la métaphore du destin de W.Benjamin. 

 

 

    Cet hommage à W.B., inauguré le 15 mai 1994, n’est pas, comme l’a si bien écrit Ingrid Scheurmann (dans le livre de D.Karavan : Passages, Mayence, 1995) un « monument expiatoire ou commémoratif, dans le sens classique du terme…mais un signe d’insistance silencieuse. »

Il s’agit d’une sorte de calvaire, mais esthétique, épuré, se fondant dans le décor naturel du paysage méditerranéen. Autour de la figure emblématique du philosophe (l’exilé, l’émigré, l’expulsé, l’apatride, le sans-papier, l’exclu, le persécuté…) et de la présence invisible de milliers d’anonymes, passés par là, en raison de guerres, civiles ou autres, Karavan organise une discrète architecture symbolique, en respectant l’environnement naturel: la mer, l’olivier, la terre de garrigue…

Il ne perturbe pas non plus cette sorte de zone franche séparant le village et le cimetière marin, auquel on accède par un petit chemin, et qui propose des points de vue sur la colline d’en face, servant de frontière, et sur l’immensité de la mer. Avant de pénétrer dans le cimetière, un escalier d’acier descend jusqu’à une vitre montrant le tourbillon de la vie, la danse abyssale de la mort, créé par l’énergie des vagues sur la côte rocheuse : après l’ascension vers la frontière, à travers terre et montagne, c’est le retour vers la mère.

Les vivants remontent ce couloir brut, non peint ou décoré, mais recouvert d’une rouille naturelle, signe que le temps et les éléments sont passés, eux aussi, par là. 

 

      A l’air libre, le promeneur

- Orphée se retournant pour dévisager son amour de mer-

débouche sur le parvis du cementerio municipal, face à un mur de pierres, qui prolonge l’axe du couloir souterrain. Face à lui, il poursuit sa visite initiatique sur un sentier raide et terreux menant à l’entrée supérieure de la partie réservée aux défunts non-catholiques; un court escalier d’acier porte le regard sur un olivier solitaire qui, entre les assauts de la tramontane ou des vents marins, tente de s’abriter contre le mur chaleureux -peint à la chaux- du cimetière: il symbolise la vie,ou , comme l’écrit encore Ingrid Scheurmann, « le combat pour la survie, et la survie elle-même: le destin s’est inscrit dans les formes noueuses de son tronc. » 

       Enfin, un ultime passage, une place est à découvrir dans le maquis situé à l’arrière du cimetière: il s’agit d’une plate-forme de seize mètres carrés en acier au milieu de laquelle se dresse un cube représentant le dixième de la base; le promeneur peut arrêter sa marche là, et méditer à deux pas de la chapelle du cimetière; se reposer dans le silence de l’environnement méditerranéen naturel, interrompu à peine par le remous de la mer ou la fébrilité du village en période estivale.

Il faut, à présent, entrer dans l’espace mortuaire, dans le repos patient des morts, dans le silence indicible du cimetière: un passage a été opéré entre les deux parties, autrefois séparées: comment peut-on aussi diviser les morts…

Se rendre vers la niche n°563 qui, pendant cinq ans, servit d’abri à la sépulture de Benjamin. Mais il faut tenter d’apercevoir son ombre près de la pierre blanche, en forme de montagne, et de la plaque noire, qui lui sont dédiées; c‘est la municipalité de Port-Bou qui installa cette pierre commémorative en 1990, à l‘occasion du cinquantième anniversaire de la mort de l‘étranger, sur une des trois fosses communes. Il est peut-être là, dans la terre commune, mêlé aux autres hommes communs, parmi le peuple des apatrides et des exilés, des sans-grade et des sans-nom: lui, le personnage illustre, à jamais anonyme parmi les anonymes. Le destin de Walter B. est une leçon d’humilité.

J.P.Bonnel

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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 06:19
Pour mémoire, la Retirada - Banyuls : café philo sur le thème de « la connaissance de soi par la drogue »
Pour mémoire, la Retirada - Banyuls : café philo sur le thème de « la connaissance de soi par la drogue »
Pour mémoire, la Retirada - Banyuls : café philo sur le thème de « la connaissance de soi par la drogue »
Pour mémoire, la Retirada - Banyuls : café philo sur le thème de « la connaissance de soi par la drogue »
Pour mémoire, la Retirada - Banyuls : café philo sur le thème de « la connaissance de soi par la drogue »

L’Association Walter Benjamin propose un café philo sur le thème de « la connaissance de soi par la drogue », avec le récit des expériences du philosophe, par André ROGER, psychanalyste.

 

Vendredi 2 février, à partir de 18h158, salle Novelty, Banyuls, (entrée libre et gratuite).

 

"L’ivresse gagne en clarté", selon Walter Benjamin.

 

Les premiers protocoles expérimentaux avec le haschich, Walter Benjamin les observe et les décrit dès 1927, à Berlin, avec les psychiatres Friz Frankel et Ernst Joêl. 

 

Jusqu’en 1934, il consignera avec précision de nouvelles observations sous l’emprise du hachich et occasionnellement de la mescaline ou de l’opium, à Marseille et à Ibiza.

 

Ces considérations subtiles indiquent "des rapports étroits entre ivresse et savoir : l’un nourrit l’autre et réciproquement». C’est "Une illumination profane d’inspiration matérialiste et anthropologique », à laquelle peuvent servir de propédeutiques, le hashich, l’opium ou toute autre ivresse du même genre, selon Walter Benjamin.

 

*Contact : 06 31 69 09 32

 

MEMOIRE La Retirada

 

*Voici le programme des journées de FFREEE pour "los Camnos de la Retirada" 2018, en théorie vous trouverez toutes les informations nécessaires pour vous organiser avec toutefois un oubli (et oui) : à Port Vendres, le  vendredi 2 février 2018, un hommage sera rendu sur la stèle dédiée aux Républicains Espagnols morts sur cette commune à 17 h.

Merci de votre indulgence.

Il y a, pour celles et ceux qui souhaitent en profiter, un bus (5 euros/personne) au départ d'Argelès Sur Mer à l'espace Jean Carrère pour se rendre sur le lieu de la marche à Saint Laurent de Cerdan 8 h du matin et qui nous ramènera à l'espace Jean Carrère à midi. Si cela vous intéresse, il vous suffit de me le dire par mail ou téléphone.

 

Bien amicalement  

Pour FFREEE

Emita

 

Port-Vendres se souvient : La Retirada

Du 2 au 5 février : hommages, exposition, 

Projection du film « Les enfants volés d’Espagne »

 

Vendredi 2 février :

Hommage à la stèle du cimetière à 17h 

Visite de l'exposition au centre culturel vers 17h30

Projection du film « Les enfants volés d’Espagne » à 18h au Vauban

Apéritif de clôture au centre culturel à 19h 

Exposition au Centre Culturel :

Du 2 au 5 février 

Horaires 10h/12h – 14h30/17h

 

Film « Les enfants volés d’Espagne »

Un film de Sandrine Mercier et Juan Gordillo Hidalgo

 

Synopsis : en Espagne, des milliers d’enfants ont été volés, déracinés entre 1939 et 1996. L’enfant déclaré mort-né à la naissance était en réalité vendu à une autre famille.

 

Derrière ce commerce juteux, se cachaient des médecins, mais aussi des curés et des religieuses.  Aujourd’hui, les bébés sont adultes et veulent savoir. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Les gens se cherchent.

 

Pour retrouver leurs proches, ils doivent fouiller le passé. Mais les cliniques et les hôpitaux gardent leurs archives bien cachées. L’Etat fait la sourde oreille, la justice traîne les pieds.

 

Toutes ces victimes ont donc décidé de mener leur enquête, seules. Elles sont parties à la rencontre des témoins de l’époque, à la recherche des « coupables » et à la découverte du modus operandi.

 

Paroles de réalisateurs, Juan Gordillo Hidalgo et Sandrine Mercier

Nous avons eu connaissance de cette histoire, à travers les journaux espagnols, jusqu'à ce que nous rencontrions les victimes pour un reportage d'actualité. Nous avons été touchés par leur souffrance, leur envie de parler, de savoir, d'être écoutés. Quand on parle de l’affaire des bébés volés en Espagne, on s’imagine qu’il faut se plonger dans l’Histoire, dans le franquisme et dans les images en noir et blanc. 

 

Or, les victimes sont toujours vivantes, certaines ont à peine 30 ans… et d’autres ne savent toujours pas aujourd'hui, qu’elles ont été volées. Cette histoire nous l'avons racontée à nos familles, à nos amis, à des collègues. Mais ce n'était pas suffisant, à chaque fois, nous entendions "mais c'est incroyable, on ne connait pas cette histoire en France." Alors nous avons voulu écrire une part de cette histoire manquante de l'Histoire espagnole. Il nous fallait entreprendre un récit, une enquête, un vrai processus documentaire où nous allions avoir nous aussi à trouver notre place.

 

Pour mémoire, la Retirada : 

La retirada, bref aperçu historique

 

La retirada signifie retraite ou exil en espagnol. Elle évoque l’exode des réfugiés espagnols de la guerre civile. Retour sur cette période douloureuse de l’histoire d’Espagne.

 

Le déclenchement : en 1936, avec l’appui d’Hitler et de Mussolini, le général Franco renverse la république espagnole et s’empare du pouvoir. Dès lors, une guerre civile sanglante éclate. Elle dure 3 ans. Les civils forment la résistance et combattent la dictature et le fascisme. 

 

Le chemin de l’exil : le 26 janvier 1339, Barcelone tombe aux mains des nationalistes. Dès la chute de la capitale catalane, c’est la chronique d’une mort annoncée pour l’armée républicaine. Franco s’empare de Barcelone et proclame la fin de la guerre civile. Ce sont les prémices de l’exil. Près de 500 000 espagnols, civils et militaires, sous la pression de l’armée franquiste, traversent la frontière. Ils seront internés dans les camps régionaux comme ceux d’Argelès-sur-Mer, Saint-Cyprien, Le Barcarès, Bram, Agde…

 

**Subject: NUEVO DESTINO DE LA EXPOSICIÓN "ENTRE ESPAÑA Y RUSIA. RECUPERANDO LA HISTORIA DE LOS NIÑOS DE LA GUERRA" - AHPGU 6/02/2018

To: "S. Rusia" <entreespanayrusia@gmail.com>

 

***Estimados compañeros y compañeras:

 

Una vez más nos ponemos en contacto con vosotros/as para haceros partícipes de un nuevo destino de nuestra exposición itinerante “Entre España y Rusia. Recuperando la historia de los Niños de la Guerra”. Tras su paso por Alcalá de Henares, Salamanca, Murcia, Segovia, Madrid, Santander, Sevilla, Oliva (Valencia), Las Palmas de la Gran Canaria, Argelés-sur-Mer, Perpignan, Elne, La Junquera (Girona) y Terrassa (Barcelona) la muestra continúa su periplo y llega ahora a Guadalajara.

 

Con la presente comunicación queremos invitaros a la inauguración que tendrá lugar el martes 6 de febrero de 2018 en el Archivo Histórico Provincial de Guadalajara (C/ Julián Besteiro, 1 y 3, 19071, Guadalajara), donde permanecerá expuesta hasta el 10 de abril de 2018, en horario de 9 a 14 h. de lunes a viernes y de 16:30 a 19:30 h. los martes y jueves.

 

Con motivo del paso de la exposición por este nuevo destino se celebrarán diversos actos. El 6 de febrero a las 19 h., tendrá lugar el acto inaugural con las conferencias de Verónica Sierra Blas y Alicia Alted Vigil, además del recital de Canciones rusas de Elena Nikonorova. El 6 de marzo a las 19 h. habrá una mesa redonda con testimonios de “Niños/as” de Guadalajara, y el 20 de marzo a las 19 h. se proyectará el documental El último maestro ruso (2016)presentado por Anaís Berdié (directora y guionista) y Ángel Gutiérrez (protagonista y “Niño de Rusia”). Finalmente, el 10 de abril a las 19 h.  tendrá lugar el acto de clausura con la conferencia de Josefina Cuesta Bustillo y el testimonio de Araceli Ruiz (“Niña de Rusia”).

 

Como novedad, la muestra irá acompañada de documentación inédita procedente del Archivo Histórico Provincial de Guadalajara sobre los niños/as evacuados de Guadalajara. Además, se realizarán visitas guiadas junto con actividades escolares.

 

En el documento adjunto os hacemos llegar el cartel y el folleto, donde podéis encontrar toda la información relativa tanto a la exposición como a las actividades que tendrán lugar en el marco de la misma.

 

Os rogamos que le deis la máxima difusión posible a este evento.

 

Un cordial saludo,

 

Verónica Sierra Blas

Directora Científica           

 

Elena Fernández Gómez             

Érika Fernández Macías

Coordinadoras de la exposición

 

****

 

 

DATES : Jeudi 15 février

TITRE :

Vos jeudis au théâtre

DESCRIPTIF : “ Federico(s)” de Filip Forgeau par la compagnie Création éphémère. Mise en scène

 de Philippe Falhaut, avec Kevin Perez.

Spectacle autour de la guerre d’Espagne.

Il a tout à la fois 30 ans, 60 ans et 90 ans. Il est tout à la fois le fils, le petit-fils, le

 père et le grand-père. Né trois fois dans le même siècle. Trois naissances pour forger une même mémoire. Celle de ceux que l’on a exilés, déportés, refoulés, abandonnés, assassinés.

Federico c'est la somme de trois naissances, de trois hommes, de trois être venus au monde dans

 la fureur et dans les cris d’un siècle plus turbulent que les enfants auxquels il a donné naissance.

ORGANISATEUR : Amis de la médiathèque

CONTACT : Michelle Andréani - 06 61 75 05 35

PUBLIC : Tout public

TARIF : 6 euros (adhérents), 12 euros (non adhérents), gratuit jusqu’à 15 ans

HORAIRES/ LIEU : 20h30 au cinéma Jaurès

 

Site internet (et dossier téléchargeables) :

http://www.creation-ephemere.com/creation-ephemere--federico-s.html

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 08:40
Spectacle à Banyuls, au Mas REIG, vendredi 25.9.2015 à 20h30 (12 euros- 8 pour les adhérents de l'association) Contact : 06 31 69 09 32

Spectacle à Banyuls, au Mas REIG, vendredi 25.9.2015 à 20h30 (12 euros- 8 pour les adhérents de l'association) Contact : 06 31 69 09 32

* L'Association Walter Benjamin vient de naître à Banyuls, lieu symbolique dans le destin tragique du philosophe allemand.

 

Cette association, unique en France, se veut internationale, mais d'abord transfrontière, associant l'Allemagne, pays natal de WB, la Catalogne, terre de sa mort, et la France, pays d'exil...

 

   Le dernier passage de Walter Benjamin. Un projet à multiple facettes

 

 

    Projet Walter Benjamin en Catalogne (à partir de Banyuls, vers Port-Bou, La Jonquera, Gérone, Barcelone...) et en Europe :

 

 

Avec Reinhard Dietrich, spécialiste des médias à l'université de Berlin, nous avons un grand projet européen (Allemagne, France Catalogne) autour de la figure intellectuelle de Walter Benjamin. 

 

 

Bénéficiant de contacts solides à Berlin (Archives W.B.) et à Paris (IMEC), R.Dietrich m'a contacté après avoir lu mon livre sur "Le chemin ultime de WB" (Cap Béar éditeur). Nous nous sommes rendus à Port-Bou (association Pasatges) et à La Junquera (au Musée de l'exil, MUME, entretien avec son directeur Jordi Font).

 

 

Avec notre structure "Association Walter Benjamin - chemins de mémoire en Europe", nous allons déposer des dossiers à tous les niveaux (locaux, en Catalogne, CG66, conseil régional, Europe) afin de réaménager et moderniser le chemin WB, de Banyuls à Port-Bou : visualisation, création d'événements (installations, lectures, mises en scène théâtrales…) tout au long de l'itinéraire, applications pour portables…Le travail portera d'abord et surtout sur le côté français pour magnifier le chemin, labellisé, reconnu par la communauté européenne et l'organisme de consultation et de certification au Luxembourg) En effet, il s'agit d'aménager le chemin d'après les standards européens. Cet itinéraire culturel, historique, artistique servira bien sûr le tourisme pour l'essor des Pyrénées-Orientales, la ville de Perpignan et la Côte vermeille. 

 

Des journées commémoratives et des colloques ont lieu chaque année, autour du 25 septembre, pour commémorer la mort du philosophe dans le petit port catalan. 

 

Notre projet s'inscrit donc dans les manifestations prévues cette année pour l'anniversaire exceptionnel des 75 ans du passage de W. Benjamin par Banyuls et Port-Bou. 

 

Des relais (Université, Centre d'art contemporain WB à Perpignan, Chaire de Gérone, MUME, associations autour de la Retirada, FFREEE, le mémorial de Rivesaltes, la Coûme à Mosset, Cinémaginaire, Jean Vigo, hôtel du Rayon-Vert, les Archives de Berlin, la Fondation Rosa Luxembourg, INA…) pourront permettre de donner à ce 75° anniversaire un écho particulier.

 

Nous savons déjà que les médias allemands (la télévision, en particulier) seront présents dans la région (Port-Bou et Banyuls, Barcelone et Perpignan) afin de rendre compte de l'événement. La ville de Banyuls (qui a déjà installé des repères, panneaux et sculptures) ainsi que la ville de Perpignan (avec le CAC W.Benjamin) ne peuvent pas rester en-dehors de ces manifestations ! 

 

Nous désirons par conséquent agir avec ces municipalités et leurs délégués à la culture et au tourisme, pour que la culture -de qualité, mais accessible aussi au plus grand nombre- permette à ces lieux incontournables d'être perçues comme des destinations touristiques et culturelles…

 

Nous proposons une ou deux journées (25 et 26 septembre 2015) consacrées à une introduction à l'oeuvre de WB, à des lectures, à un itinéraire benjaminien dans Banyuls jusqu'à Puig del Mas, à 9 heures, suivi ensuite d'un parcours dans Port-Bou (en voitures individuelles - repas sur place pour ceux qui le souhaitent).

...

 

En 2016, notre association a l'intention de collaborer avec l'Office franco-allemand pour la jeunesse : il s'agit de rapprocher les peuples; avec des élèves des trois nations (France-Allemagne-Catalogne), un jumelage (occasion pour réactiver le jumelage ancien entre Hanovre et Perpignan) permettra d'organiser un parcours en Catalogne sur les traces de WB. Hébergement et conférences, ateliers, échanges, cours… pourront être abrités par les lycées de La Junquera, de Berlin et de Perpignan (Lycée Maillol - à ce propos, Madeleine Claus, professeur d'Allemand ayant l'expérience d'échanges scolaires, pourra intercéder).  On pourra aussi organiser des stages de quelques jours pour des professeurs d'Histoire, dans le cadre institutionnel  (MUME, Chaire de Gérone, Université de Perpignan… Ce sera aussi l'occasion d'implanter l'office franco-allemand en Catalogne…

 

 

 

Jean-Pierre Bonnel

 

- - -

 

Profil de l'Association WB   

 

Association Walter Benjamin

 

 

Association d'intérêt collectif à but non-lucratif – Loi 1901

 

 

La structure de l’association :

 

 

Président : Reinhard Dietrich 

 

Président d'honneur: Dani Karavan

 

Secrétaire: Isabelle Calis

 

Vice-président : Jean-Pierre Bonnel

 

Trésorière: Michèle Martel

 

Membres fondateurs: Président(e), Jean-Pierre Bonnel (écrivain. journaliste), Reinhard Dietrich (curateur, directeur de projet), Michèle Martel (gestionnaire),

 

Conseil consultatif: Jorg Zimmer (Université de Gérone), Jordi Font (Museu Memorial de l'Exili), Pilar Parcerisas (Associació Passatges de Cultura Contemporània), Olivier Corpet (l'Institut Mémoires de l'édition contemporaine),  

 

Partenaires: Centre d'Art Contemporain Walter Benjamin, Perpignan; Universitat de Girona, Càtedra Walter Benjamin, memòria i exili; Museu Memorial de l'Exili (MUME), La Jonquera;; International Walter Benjamin Society, Berlin; Walter Benjamin Archiv, Berlin; Institut Mémoires de l'édition contemporaine (IMEC), Abbay d’Ardenne; Goethe Institut Paris / Barcelone; Ajuntament de Portbou; Mairies de Perpignan, Banyuls et Cerbère; Associació Passatges de Cultura Contemporània, Portbou/Barcelone; Office de tourisme Région Languedoc-Roussillon et Generalitat de Catalunya,

 

 

* Contact - blog de l'association : "www.association-walter-benjamin.fr" <no-reply@canalblog.com>

 

 

Association Walter Benjamin Secrétariat

7, route de Bages 

66180 Villeneuve de la Raho

Tel 0033-4 68 559639 

 

- - -

L’association   

WALTER BENJAMIN

 

L’association   

WALTER BENJAMIN

 

                          Organise les 25 et 26 septembre 2015

           A l’occasion du 75° anniversaire de son décès 

       à la fin du chemin d’évasion de Banyuls à Portbou                                 

                     

 

 

                                       Correspondances                                                                    

                               Le Vendredi soir 25 septembre 2015       

 

                      Anne Alvaro et François Marthouret lisent des extraits

                               de la correspondance de Walter Benjamin 

                                              Pedro Soler à la guitare

                Présentation Reinhard Dietrich, président de l’association

                 Au Mas Reig de Banyuls sur mer à 20 heures 30                         

                                                   Entrée 12 € ; 8 € pour les membres

                              Le samedi matin 26 septembre 2015

 

                                  L’ultime chemin 

                                   De Banyuls sur mer à Portbou - samedi 26

                           Départ de la mairie de Banyuls à 9 heures

                                  Visite du chemin à Banyuls puis à Portbou

                          Transfert en voiture personnelle regroupements possibles

 

                                  

(à suivre...)

 

**11 et 12 septembre, à la librairie Torcatis:

à la librairie TORCATIS de Perpignan :

DANS LE CADRE DE L'EXPOSITION VISA DE MICHEL HANDSCHUMACHER

sur le Camp de Rivesaltes

RENCONTRE-DEBAT avec Nicolas Lebourg et Abderahmen Moumen, auteurs de

Rivesaltes, le camp de la France de 1939 à nos jours

Editions Trabucaire

Réfugiés, guerres, que nous apprend le camp de Rivesaltes?

LE VENDREDI 11 SEPTEMBRE 2015 A PARTIR DE 17H30

LIBRAIRIE TORCATIS RUE MAILLY PERPIGNAN

**RENCONTRE AVEC ALEXIS ALATIRSEFF

SAMEDI 12 SEPTEMBRE A PARTIR DE 15H00

Pour son dernier roman paru aux Presses Littéraires:

PERDRE LA TRAMONTANE

Des personnages attachants et pittoresques peuplent les 12 nouvelles de ce recueil. Ils nous content la solitude, l'amour, les peines d'enfance et les soubresauts d'une société en mal de tolérance, mais aussi nos rêves et nos émerveillements, dans un style imagé, tout en rythmes.

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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