Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 18:08
à Pézénas (photo Jean-Pierre Bonnel)
à Pézénas (photo Jean-Pierre Bonnel)

**leblogabonnel, journal quotidien personnalisé, de plus en plus collectif (aujourd'hui 2 participations amicales ) : blogue qui se veut un accélérateur d'alertes, de prises de conscience.

Lors d'une séance théâtrale

à l'Institut Français de Kaboul

un kamikaze shooté jusqu'aux yeux

s'est fait exploser, tuant un spectateur et faisant plusieurs blessés...

Décidément l'art et la culture font mal au tripes

des ''fous de dieu'' du pseudo état islamique

et ils savent nettoyer avec une efficacité radicale

tous les "infidèles" ou assimilés,

au nom de leur moyen-âge cérébral !

Si demain on joue "La Tempête" de Shakespeare à Kaboul,

ils feront pareil (ou pire)

car aucune actrice ne voudra de

Caliban dans sa troupe (contrepèterie de la nuit ...noire !)

Guy*più - (G.Jacquet)

** Patrimoine mondial : Indiens du Brésil :

Indiens du Brésil - Simplisme Pataxos

2000 hectares de la MATA ATLANTICA (Sud de Salvador-Brésil) viennent encore d'être arrachés en quelques mois, aux peuples des Pataxos, sans aucune concertation.

Cette forêt, où vivent depuis des milliers d'années ces tribus pacifiques, a diminué de 85 % depuis les années 1950, au profit des commerces du bois et de la canne, chassant les êtres vivants, hommes et animaux, qui y vivaient en symbiose. Les Pataxos, entièrement démunis de toute forme de survit, s'exilent dans les grands villes(Bahia, Recife...) et se clochardisent progressivement, perdant sous l'alcool de Cachaça pourrie, leur dignité et leur identité ancestrale.

Ils n'en sont même plus se demander si on a le droit de vivre libre et chez soi.

On en est à lancer des pierres au ciel en tentant de savoir si le simple droit de vivre, est un acquis définitif... quand les usufruitiers de la richesse, que ce soit les grands propriétaires du Brésil ou d'autres pays ''émergents '' (quel mot à la con !!) et les multinationales, tirant les fils des gouvernements-marionnettes, pensent que le monde est un bien vacant à privatiser.

Le sort des Indiens du Brésil, comme celui des 'sans voix' de l'Inde, d’Afrique ou de partout d’ailleurs, ILS le tiennent dans une main de fer qui, inexorablement, écrase l’homme naturel, l’homme dépouillé d’agressivité et de technologie guerrière.

L’homme naturel dans ses prairies, dans ses steppes, dans ses forêts,,dans ses îles, n’a pas de parole... C'est un masque sans bouche ! La richesse, mariée à la puissance des armes des puissances foncières, se donne le droit de spolier et polluer sans aucune considération des modes de vie culturelle, et des formes ancestrales sacrées.

Des puissances financières achètent des armées privées. Milices autonomes !

L’émergence d'une philosophie "monsantiste" , affirme, avec une incroyable arrogance, que l’on peut privatiser la vie et parquer les peuples ''ce qui n’est pas encore à moi je vais le prendre'', est l’article premier de la bible du libéralisme !

Et, pendant ce temps, la foule des "panurgiens", les hypnotiques du 20 h, les illuminés de la téléréalité, les décérébrés hooligans du stade, chantent leur vacuité misérable en cuvant leur bière et l’avenir de leurs enfants.

Mais putain, l’amour et la fraternité, c’est quand ? Quand comprendra–t-on que chacun de ces Indiens est mon frère ? Que chaque homme qui souffre s’inscrit dans une douleur collective ?

Quand comprendra–t-on que les hommes ne sont qu’une seule famille et que ceux qui pillent la terre détroussent l’humanité ?

Quelle philosophie non frelatée leur apprendra qu’aucune richesse vraie ne se bâtit sur la douleur, la spoliation ou l’exploitation de l’autre ?

Qui leur dira que les hommes, tous les hommes, les animaux tous les animaux et la terre, toute la terre, ont un droit de vie digne et à un respect total de cette Et que ceci n'est pas négociable

Guy Jacquet ( Les Rencontres de EthnoSavhana – Le Cannet des Maures)

La légende de l’attrape-rêves

Il y a bien longtemps, lorsque le monde était encore récent, un ancien guide spirituel Pataxo eut une vision alors qu’il était sur une montagne au dessus de la forêt,

Dans sa vision, Iktomi, l’esprit farceur et grand sage, apparut sous la forme d’une araignée. Iktomi, alors, lui parla dans une langue sacrée.

Alors qu’il parlait, Iktomi prit le cerceau de saule de l’ancien, fait de plumes, de crins de chevaux, de perles et d’offrandes, et commença à tisser une toile.

INCLUDEPICTURE "http://stjosephdudakota.fr/images/La_legende_de_lattrape_reves.jpg" \d


Il parla à l’ancien des cycles de la vie; comment nous commençons notre vie de bébés, pour puis l’enfance et l’âge adulte. Finalement, nous atteignons la vieillesse, âge auquel les autres doivent s’occuper de nous comme des enfants, complétant ainsi le cycle de la vie.

« Mais, » dit Iktomi alors qu’il continuait de tisser sa toile, « chaque étape de la vie connaît ses propres forces; des bonnes et des mauvaises. Si tu écoutes les bonnes, elles te guideront vers les bonnes terres. Mais si tu écoutes les mauvaises, elles te guideront dans la mauvais cailloux et risqueront de te faire du mal. Donc ces forces peuvent aider, ou interférer avec l’harmonie de la Nature. »

Alors que l’araignée parlait, elle continuait à tisser sa toile.
Après avoir fini de parler, Iktomi donna la toile à l’ancien et lui dit,

« La toile est un cercle parfait avec un trou au centre. Utilise la toile pour aider ton peuple à atteindre ses buts, en faisant bon usage de ses idées, ses rêves et ses visions. Si tu crois au grand esprit, la toile attrapera tés rêves et tes bonnes visions et les mauvaises passeront au travers du trou. »

L’ancien fit part de sa vision au peuple et désormais,l es Indiens Pataxos accrochent un attrape-rêves au-dessus de leur couche pour filtrer leurs rêves et leurs visions.

Les bons sont capturés dans la toile de la vie et portés par le peuple, mais le mal présent dans leurs rêves tombe dans le trou au centre de la toile et disparaît de leur vie.

Le Pataxos savent que l’attrape-rêves détient le destin du futur.

Mais vous êtes pas obligés d'y croire…

Guy Jacquet

G.più

*** Acentmètresducentredumonde - galerie :

Pour commémorer sa première décennie de présence sur la scène culturelle de Perpignan, l’exposition « 10 ans » se fixe pour objectif d’offrir au public un résumé foisonnant et multiforme des tendances, expériences et productions des artistes ayant investi le Centre d’Art Contemporain àcentmètresducentredumonde depuis sa création en juin 2004.

Elle vient de lancer, pour la troisième année une action dont le projet est d’établir un dialogue entre le patrimoine et l’art contemporain. In situ couvre le territoire du Languedoc-Roussillon. Dans notre département trois sites ont été choisis : le prieuré de Marcevol avec le sculpteur Arnaud Vasseux ; l’abbaye de Saint-Michel de Cuxa où Bertrand Gadenne expose « La Bougie », une œuvre de 2006 ; le prieuré de Serrabona où intervient le peintre Claude Viallat, avec une peinture digigraphique sur plexiglas imaginant des vitraux prenant place dans les ouvertures du prieuré.

Le sculpteur s’est inspiré de l’histoire mouvementée du Prieuré. Le monument avait subi un tremblement de terre en 1428. Reconstruit à l’époque il a subi ensuite les dégradations du temps. Vers 1970 une fondation l’a remis en l’état, tel qu’on le visite aujourd’hui.« Arnaud Vasseux porte toute son attention aux propriétés physiques des matériaux qu’il utilise - résistance, tensions, souplesse, fluidité, etc. - leurs possibilités comme leurs limites techniques, à partir desquelles sont élaborées des procédures et des manipulations inhabituelles pour réaliser le projet initial. Au caractère expérimental de la production de la forme s’ajoute l’échelle des œuvres qui souvent dialoguent avec celle du lieu. Chaque intervention offre ainsi au visiteur les conditions d’une expérience où le lieu et l’œuvre s’informent, se nourrissent et s’enrichissent mutuellement », lit-on sur le site web de l’artiste.

Celui-ci intervient dans les absides latérales de l’église, il s’est inspiré de la technique du béton romain : il utilise un mélange de béton et d’argile pour réaliser son installation; celle-ci, grâce à ses tons ocre rosé, s’harmonise subtilement avec les tons de sable et de marbre observés in situ.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blogabonnel
  • : Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
  • Contact

Profil

  • leblogabonnel
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...

Recherche

Liens