ROBERT CAPA : 18 MARS 1939, L’ARMÉE OUBLIÉE DU CAMP D’ARGELÈS
DU 01 SEPTEMBRE 2021 AU 15 NOVEMBRE 2021
Robert Capa : 18 mars 1939, l’armée oubliée du camp d’Argelès
Robert Capa va réaliser son dernier reportage sur la Guerre d’Espagne derrière les barbelés des camps français. Le 18 mars 1939, le photo-reporter y retrouve une partie des combattants républicains enfermés à Argelès-sur-Mer et au Barcarès. Le lendemain, Capa poursuit son parcours à Bram et à Montolieu, à la rencontre de réfugiés mis aux arrêts alors que le conflit continue de l’autre côté des Pyrénées. Il réalise en deux jours près de 300 photographies.
Le Picture Post publie le 15 avril 1939 vingt-quatre clichés que Robert Capa a pris dans les camps des Pyrénées-Orientales et de l’Aude, dont près de la moitié dans celui d’Argelès-sur-Mer. Le prestigieux magazine britannique titre sur « The Forgotten Army » (l’armée oubliée). Le reste des négatifs de ce reportage sera aussi longtemps oublié. Peu de temps avant son départ pour New-York en septembre 1939, Robert Capa confie l’ensemble de ses photographies sur l’Espagne à un ami qui quitte à son tour l’Europe en guerre.
En 2007, c’est au Mexique que ce fonds, connu sous le nom de « Valise mexicaine », fut retrouvé. Le Centre international de la photographie (ICP) de New-York a ainsi récupéré trois boîtes contenant 4500 négatifs datant de la Guerre d’Espagne. Parmi ce trésor figurent les dix films sur les camps. En collaboration avec l’ICP, le Mémorial du camp d’Argelès-sur-Mer présente à partir du mois de septembre 2021 une partie de ces images dans une exposition exceptionnelle. Des tirages, majoritairement inédits, dans les pas de Robert Capa sur les traces de cette armée oubliée.
- Du 1er septembre au 15 novembre 2021 Galerie Marianne (rue du 14 Juillet, Espace Liberté) à Argelès-sur-Mer. Ouvert du mardi au samedi inclus de 10h à 13h et de 14h à 18h. Entrée libre.
La Semaine du Roussillon (N° 1302 daté du 21/27/juillet/2021)
a le courage d'évoquer, face au silence des médias bénis-oui-oui, le scandale du "nettoyage "du port de Portus Veneris, antique cité grecque devenue une station populaire sans grande vie économique, ou commerciale...
En effet, après l'action du CG66 qui a voulu draguer le port des destructions archéologiques ont eu lieu (amphores, statues...soit 3000 tonnes de débris susceptibles de contenir des vestiges ! L'enquête avait été, c'est bien étrange, classée sans suite par le Parquet de Perpignan en août 2020...
On apprends à présent une bonne nouvelle : le Procureur général près la Cour d'Appel de Montpellier a ordonné la réouverture de l'enquête...
Port-Vendres, qui a toujours été incapable de créer un musée local sur son passé ancien admirable, n'avait pas besoin de cette lamentable affaire...
Port-Vendres n'a plus rien du "port de Vénus", mais c'est plutôt le "port du virus"..!!!
J.P.Bonnel