Merci à cette lectrice fidèle de mon blog :
Merci, Jean-Pierre, de ton intérêt pour le sort des animaux victimes de la cruauté humaine.
Hélas, trop d'humains se croient tellement supérieurs à tout, aux animaux, aux végétaux, tous innocents. Trop d'humains établissent une hiérarchie complètement arbitraire et stupide alors qu'ils font pourtant partie de la nature mais qu'ils détruisent, pour être bien sûrs de se suicider sans doute.
Il paraît que beaucoup d'humains savent lire. Mais ils évitent soigneusement Montaigne, Léonard de Vinci, Pythagore... esprits trop vils sans doute pour ces êtres supérieurs...
Si on jouait à Antifa..?
Antifascisme à la FNAC...
Le jeu "Antifa" pourra bien être sous certains sapins à Noël. Son retrait du site internet et des rayons de la Fnac, lundi 28 novembre, à la suite d'une polémique initiée par l'extrême droite, a mis un coup de projecteur sur ce jeu de société conçu par le groupe antifaciste La Horde et édité par les éditions Libertaria. La Fnac a fait machine arrière mardi, et a finalement acté la remise en rayon du jeu. Franceinfo vous résume cette affaire.
"Antifa", un jeu édité et vendu depuis plus d'un an
Sur son site, le collectif antifaciste La Horde brosse l'historique de ce jeu, "initialement utilisé comme outil de formation pendant plus de deux ans", puis édité en septembre 2021 par Libertalia. "On avait écoulé nos 4 000 exemplaires en l'espace de six semaines", assure Nicolas Norrito, cofondateur de la maison d'édition, auprès de La Dépêche du Midi.
Le jeu a été réédité très récemment, début novembre, sous une forme simplifiée, qui dure 30 et non plus 90 minutes. Vendue par la Fnac, la nouvelle édition de "Antifa, le jeu" est même recommandée le 6 novembre dans L'Eclaireur Fnac, le guide de recommandation du groupe. La critique, retirée depuis mais citée par Libération, faisait ce commentaire :"Pensées au départ comme un simulateur tout à fait sérieux pour les mouvements libertaires, les mécaniques d''Antifa' ont été simplifiées afin de devenir un jeu de société accessible au public."
Libertalia le présente comme "un jeu de simulation et de gestion dans lequel vous faites vivre un groupe antifasciste local" en mettant en place des "actions qui vont vous demander du temps, des moyens et un peu d'organisation". Dans la nouvelle version, les cartes ont remplacé les jetons et les joueurs font face à des situations telles que "des fachos déclenchent une bagarre dans un bar", "un couple gay agressé en pleine ville" ou "un collectif de soutien aux migrants a besoin d'aide". Plusieurs scénarios sont proposés : "rencontre débat", "manifestation", "tractage" ou "action offensive".
Des réactions de l'extrême droite après la sortie de la nouvelle édition
Fin 2021, Nicolas Cresson, membre du conseil national du Rassemblement national (RN), s'était déjà offusqué auprès de la Fnac de la vente de ce jeu. Mais son tweet avait eu un écho limité. Le message du député RN Grégoire de Fournas, dimanche, a eu plus de succès. L'élu, récemment exclu 15 jours de l'Assemblée nationale pour ses propos racistes proférés lors d'une intervention de l'élu LFI noir Carlos Martens Bilongo, décrit ainsi le jeu : "Case 1 : 'je bloque une fac' Case 2 : 'je tabasse un militant de droite' Case 3 : 'j'attaque un meeting du RN' Case 4 : 'je lance un cocktail Molotov sur les CRS' La Fnac vous n'avez pas honte ?"
Un autre député RN, Victor Catteau, a embrayé et déclenché une vague de messages indignés sur le réseau social, en interpellant lui aussi la Fnac. Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) s'en est mêlé à son tour, critiquant le distributeur pour "mettre en avant les antifas, qui cassent, incendient et agressent dans les manifestations".
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