La tragédie de Millas révèle encore l'indifférence et le cynisme d'un pseudo-dieu qui aurait engendré notre espèce et les petits anges (peut-être démons en classe..?) qui ont tout perdu, hier, la jeunesse, l'espoir, la perspective de Noël et des vacances...
La vie, surtout.
Comme cela se fait depuis quelques années, les responsables politiques se rendent sur place : montrer que le pouvoir est proche des citoyens ? Peaufiner son image politique..?
Alors les responsables politiques, nationaux ou locaux se fendent d'une belle phrase sur la douleur...
Et sur les réseaux sociaux, chacun de faire rouler une larme et d'apporter son émotion faite de lieux communs...
Vaudrait mieux se taire face à notre impuissance... face à l'obscénité de la mort et à celle des mots vains !
En effet, après la tragédie, tout semble obscène, inutile : déroulez votre journal quotidien, et les articles sur les spectacles, les soirées festives, les dédicaces de livres, les publicités des grandes surfaces sur les pâtés et langoustes…tout est dérisoire. Illisible !
Après ça, plus rien n'existe ! Toute actualité est recalée dans les marges. Le fait divers est devenu tragédie nationale et ce sont les grandes nouvelles mondiales qui ont le rang de "chiens écrasés"…
En marge de cette réflexion rapide, constatons la vision des médias parisiens qui annoncent l'horreur de Millas : ils parlent de MILLAS, mais ce village est inconnu…
Et la nouvelle fait revivre C. Bourquin quand on parle du collège BOURQUIN… Mais qui connaît l'ancien président de région..? La célébrité est une affaire éphémère et le tournoi des infos se déroule à une vitesse folle…Le numérique nous pousse déjà vers un autre tragique...
JPB