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Lorquin en BD - Entre les maires de Banyuls (Solé) et Collioure (Moly) sur la tombe de Maillol (C) JPB
Olivier Lorquin, fils aîné de Dina Vierny, entre Paris-Rock et Banyuls-Maillol
Entre Paris (bureau de D. Vierny rue de Grenelle) et Banyuls (musée Maillol à la Métairie), nous l'avons rencontré à plusieurs reprises. A l'occasion d'une brochure dédiée à Dina et vendu à la fondation de Paris et au musée de Banyuls….En 2000, vendue à 8000 exemplaires…
Récemment, Olivier Lorquin est revenu à Banyuls/Mer pour l'installation des Trois nymphes sur le front de mer de la ville natale du sculpteur pour qui Dina posa pendant dix ans et puis géra le patrimoine et la succession, après la mort de Lucien, le fils unique d'Aristide.
Si le fils cadet de Dina, conservateur du musée parisien, handicapé physiquement, fut plus froid qu'Olivier, ce dernier, héritant de l'immense patrimoine (ferme dans la vallée de Chevreuse, fondation, statues, tableaux, collections diverses, maison, vignes et musée à Banyuls...) est un personnage éclectique et bon vivant, amoureux de la culture des années 60, même si les apparences sont trompeuses...
La presse lui consacre de beaux articles à l'occasion de la sortie de son nouveau disque !
JPB
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Enfant du rock, du blues et de la country, Olivier Lorquin confie le plaisir qu’il a eu à confectionner son disque, son premier après plusieurs autres vies. Claude Gassian
PORTRAIT - Le directeur du Musée Maillol expose sa passion pour le rock’n’roll avec «La Drôle de route», un premier album qu’il sort à l’aube de ses 75 ans.
«J’ai eu plusieurs vies», annonce Olivier Lorquin tout de go en nous accueillant à la porte du Musée Maillol, qu’il dirige. Le fils aîné de Dina Vierny, qui fut la muse du sculpteur Aristide Maillol, est le gardien de la mémoire de cette femme, qui marqua l’histoire de l’art comme celle de la Résistance. « Nous sommes arrivés ici en 1955, dans un petit appartement, avec mon père, ma mère et mon frère. Il y avait encore la Fontaine des quatre saisons» se souvient-il.
Le cabaret fondé par les frères Prévert - Pierre et Jacques - dont Boris Vian, Guy Bedos ou Jean Yanne furent des habitués, avait aussi accueilli Barbara en qualité de… plongeuse! C’est sur une des banquettes de cette cave historique de la rive gauche qu’Olivier Lorquin nous invite à prendre place. Les fantômes nous entourent et nous couvrent de bienveillance.
Le septuagénaire est en train de réaliser un rêve: sortir son premier album. «Ma mère avait une voix merveilleuse, on passait notre temps à chanter. Elle s’accompagnait…
Par Olivier Nuc - Publié le 28/02/2024 © Le Figaro
Le président de la Fondation Dina Vierny-Musée Maillol, bientôt 75 ans, vient d’enregistrer un album, « La Drôle de route », qui va de l’énergie électrique à la ballade mélancolique.
L’air malicieux, Olivier Lorquin, dans son bureau du Musée Maillol, rue de Grenelle, dans le 7e arrondissement parisien, le redit, à deux ou trois reprises : « Improbable. » Enregistrer, à bientôt 75 ans, un album de rock qui vient d’être commercialisé, La Drôle de route, entre approche tendue, énergie électrique et ballades mélancoliques, avec ses textes et quelques reprises, dont une de Georges Chelon – pas le plus rock des chanteurs –, quand on est président de la Fondation Dina Vierny-Musée Maillol, consacrée aux œuvres du sculpteur et peintre Aristide Maillol (1861-1944), cela peut être qualifié d’« improbable ».
« J’ai perdu un peu des aigus, mais ma voix est toujours là, estime Olivier Lorquin. Je pense que je m’en sers de façon plus agréable qu’au début des années 1980, dans mes 45-tours. » Un peu du grain de Bill Deraime ou de Paul Personne, un peu d’Eddy Mitchell quand il ne force pas trop l’aspect crooner. Lorquin revient vers ses premières passions musicales, à l’adolescence. « J’écoutais Brassens, et puis j’ai découvert Ricky Nelson, Gene Vincent ou Eddie Cochran, qui a été une grande révélation. Puis il y a eu Johnny, Les Chaussettes noires, avec Eddy Mitchell, et les Beatles, les Stones… Tout à coup, ma génération avait son identité musicale. » Plus tard, ce sera le pub rock anglais du début des années 1970, les punks, l’amitié aussi avec Willy DeVille (1950-2009).
Aîné des deux enfants de Dina Vierny (1919-2009) et Jean Lorquin (1924-1999) – Dina Vierny, muse de Maillol, pour qui elle posera durant une dizaine d’années, a gardé son nom d’un premier mariage –, Olivier Lorquin fait une rencontre « déterminante », au début des années 1970. Celle d’Olivier Kowalski, alors bassiste du groupe Komintern (album Le Bal du rat mort, en 1971). Tous deux participent à l’enregistrement de chansons… à l’initiative des situationnistes. « C’était en 1973, une idée de Jean-Louis Rançon, le bras droit de Guy Debord. On est allés au studio Saravah de Pierre Barouh. Ça n’est jamais sorti, mais Olivier et moi, nous ne nous sommes plus quittés. Il a composé une bonne partie des musiques du disque, fait les arrangements. » (extraits)
Les nocturnes rock d’Olivier LORQUIN
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