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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 10:04

Clotilde-RIPOULL  Adhérez au comité de soutien de Clotilde Ripoull, merci : 07.82.08.33.17.  (ou J.Pierre Bonnel : 06.31.69.09.32)



 

  Clotilde RIPOULL l'insoumise

 

hors des partis, des clans, des communautés, des clientèles : un engagement pour LE politique, la rigueur pour la cité et l'éthique citoyenne !

 

 

 

Elle ose s'immiscer dans le microcosme politique de Perpignan. Elle s'indigne, s'insurge, agit, conteste, fait des propositions concrètes. Les pouvoirs locaux sont détenus par des hommes âgés, installés, par des politiciens cumulant les mandats et les présidences d'organismes territoriaux. La ville de Perpignan est dirigée par des dynasties, Paul Alduy consacrant son fils Jean-Paul, lui-même choisissant le maire actuel Jean-Marc Pujol, tout en préparant l'avènement de son poulain Romain Grau.

Le maire accède à la mairie sans élections : c'est le coup d'Etat permanent dans la cité catalane !

 

Au milieu de cette tragi-comédie, faisant fuir les électeurs vers la liste de Louis Aliot, vice-président du FN, profitant de la crise et du découragement des citoyens, une femme, jeune et dynamique, fait irruption ! 

 

Elle ose, sans étiquette, sans l'appui d'un parti, confronter ses idées neuves aux basses manipulations des machines traditionnelles. Modérée, candidate de la mesure, voix de l'équilibre, elle se situe au coeur de la mêlée. Venue d'ailleurs, d'une sorte d'extrême-centre, Clotilde Ripoull est désormais le pivot incontournable de la vie politique perpignanaise : "Perpignan, centre du monde" virtuel et dalinien, s'affirme désormais comme le "Monde du Centre"  réel !

 

Elle gêne depuis des années dans l'opposition, au conseil municipal ! Elle critique tous azimuts et personne ne lui fait de cadeau : ce qu'elle dit est donc bien la vérité ! Elle présente le bon diagnostic : Perpignan est plongée dans le malaise depuis des décennies. Perpignan est en déséquilibre, social, économique, financier, environnemental... Clotilde Ripoull a des solutions pour que la belle cité catalane au bois dormant retrouve vigueur et mouvement. 

 

C'est pourquoi, hors du champ politique conventionnel, cette candidate jeune, attentive aux problèmes des femmes, des jeunes, des étudiants, des laissés-pour-compte, crève l'écran d'un décor urbain, qui ne semble s'animer que pour les projections du Festival "Visa pour l'image". Perpignan est plutôt connue pour ses faits divers, son insécurité, ses disparu(e)s, sa gare en déshérence, ses quartiers-ghettos... 

 

Clotilde Ripoull, en se démarquant des pratiques anciennes, mêlant clientélisme et corruption, apporte l'équilibre. Hors des coteries, elle ne veut dialoguer et travailler qu'avec les citoyens, tous les habitants, les hommes et les femmes de bonne volonté : avec cette  société civile tenue en marge depuis si longtemps !

 

Loin des extrémismes, des politiciens, des complots et des compromissions, voici le pôle raisonnable, le centre mesuré, l'équilibre social et urbain tant souhaité par la population ! 

Une candidate libre avec une liste d'EQUILIBRE !

 

 

Clotilde Ripoull, ce n'est pas simplement une candidate "normale", désintéressée, proche des gens et loin de tous les affairismes, c'est la force de la nouveauté, c'est l'urgence  de l'éthique ! 

 

Un maire nouveau, une femme jeune et expérimentée, pour Perpignan, c'est possible ! C'est déjà la réalité puisque les gens, dans la rue, l'affirment, chaque jour un peu plus !

 

Dans le bruit et la fureur des vieux prétendants, la liste "Perpignan Equilibre", c'est la note douce animée par une pointe d'acidité. Au pays des  vins qui ont du corps, elle est le secret des grands crûs !

 

 

Le chemin de Clotilde Ripoull : un destin pour Perpignan

 

 

Elle a choisi d'honorer LE politique, sujet noble, qui traite de la citoyenneté.

 

Honorer aussi LA politique en optant pour les chemins buissonniers, où l'on peut, hélas, rencontrer des loups. Les loups, venus des villages de la plaine, sont entrés dans Perpignan... Ils traînent avec eux scandales et casseroles !

 

C. Ripoull, elle, avance dans le chemin semé des cailloux blancs des vraies valeurs : humanisme, indépendance, liberté, transparence, fraternité, éthique, laïcité...

 

Candidate jeune à la tête d'une liste jeune et expérimentée, elle prône l'honnêteté, première qualité plébiscitée par les Français, dégoûtés désormais par la politique politicienne !

 

En effet, depuis des décennies, le monde politique est pris dans la tourmente des affaires financières et sentimentales : nos politiciens se donnent en spectacle...

 

Ainsi, le peuple se détourne de la politique et, face à la crise, au chômage, des citoyens sincères, sans idéologie extrémiste, se tournent  vers un parti extrémement dangereux... 

 

Face à ce chaos, Clotilde Ripoull a décidé de mettre de l'ordre et de l'équilibre dans notre ville. Face à des clans minés par le clientélisme et la corruption, notre futur maire a le devoir de rassembler les Perpignanais, au-delà des identités, des conditions sociales et des engagements politiques.

 

Hors des partis politiques pour mieux agir dans le politique, la gestion municipale et la cité.

 

Hors des partis, mais au coeur de la ville, pour mieux se situer dans le pôle central des responsabilités et de la gestion d'une ville de plus de cent mille habitants.

 

Dans cette cité du rugby, Clotilde Ripoull convoque le "pack", une équipe soudée et motivée, honnête et désintéressée ! Au-delà, elle fait appel à toute la collectivité des citoyens !

 

Pour réussir ce projet inédit, courageux, humaniste, notre prochain maire (notre "Mairesse" comme disent les Québecois !) elle saura utiliser des atouts nombreux et convaincants :

 

Son aura est indéniable et ses arguments font mouche !

 

Sa personnalité, alliant jeunesse et expérience, s'est nourrie d'actions multiples dans le monde de l'économie et dans la gestion des entreprise.

 

Tout en bénéficiant de fortes relations nationales, elle part du local et connaît bien les spécificités de Perpignan, ville située près de la frontière et riche de ses caractères catalan et méditerranéen.

 

C.Ripoull a la volonté de transformer une cité assoupie en une ville moderne, européenne, qui va se réveiller après soixante ans d'un pouvoir  dynastique.

 

Avec C. Ripoull, c'est plus qu'un pari gagnant, c'est une conviction, la passion pour sa ville!

 

Les citoyens perpignanais, Catalans de souche ou d'adoption, iront à C. Ripoull "comme on va à la fontaine" : en plagiant la belle formule de Picasso, ils vont vers le choix évident. Vers le chemin tranquille et accueillant. Vers le projet raisonnable.

 

Fontaine d'amour, fontaine d'amitié, telle est la liste "Equilibre" !

 

Le mouvement est impulsé : les Perpignanais adhèrent chaque jour un peu plus à la démarche de cette candidate qui trace sa route sans se soucier de la mêlée policarde ! Le "pack" qu'elle a réuni progresse grâce à la force des idées et de la solidarité. L'appel de la victoire est fondé sur les valeurs humaines, pas sur de troubles arrangements entre copains et coquins !

 

Avec Clotilde Ripoull, avec le pack de la liste EQUILIBRE, avec la population, avec des citoyens en mouvement !

 

Clotilde Ripoull, c'est "Perpignan, tout simplement !"

 

 

 

Biographie succinte : 

 

Clotilde Ripoull, âgée de 42 ans, est mariée et est mère trois enfants; elle est agrégée d'économie et de gestion, professeur à Perpignan depuis 20 ans; elle s'est spécialisée dans le management et la liaison avec les entreprises, avec les échanges organisés pour des stages d'élèves pour l'insertion dans le marché du travail après le BTS.

 

Elle a toujours été en contact avec le tissu éco local : domaines des  vins, des PME, de l'agro-alimentaire, des nouvelles technologies...

 

Depuis 2008, elle est conseillère municipale d'opposition à Perpignan.

 

En 2010, elle crée une association nationale d'élus locaux d'opposition : l'AELO, où se retrouvent des élus de toutes tendances, PS, Modem, UMP, et sans étiquette…

 

 

 

 

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 09:51

 

castillet.JPG 

 

Projets culturels pour Perpignan 

dans les programmes des candidats aux élections municipales

 

(article publié dans le quotidien "L'écho du Rousillon" (lundi 10 mars), mais la dernière phrase a été transformée, sans mon avis : "Autant de projets suggestifs, à réaliser avec un budget de la culture qui s'élève à 15 millions d'euros." Ce qui donne à penser que le projet culturel de J.M.Pujol est le plus "suggestif" alors que je parlais de la dette de Perpignan et que j'essayais d'être équilibré dans mon jugement...)

 

La culture n'est pas simplement l'image de marque d'une ville; elle structure les habitants, elle est un moyen d'insérer dans la vie sociale des citoyens qui se sentent exclus, marginalisés. Surtout, et un rapport récent, "L'apport de la Culture à l'Economie en France, décembre 2013", vient de confirmer que les activités culturelles sont le moteur de l'économie, permettant de dynamiser et revaloriser le territoire.

Si l'on compare les programmes électoraux des différents candidats, on constate que, si on ne considère que les propositions réalistes, le visage de Perpignan peut changer. Ainsi, afin d'intégrer le quartier Saint-Mathieu au centre-ville, Jean Codognès suggère de créer un "quartier d'art", encadré par les lieux existants : l'église Notre-Dame des Anges, le Conservatoire (en rénovation) et la galerie dédiée au sculpteur José Bonhomme. 

Louis Aliot, lui apporte son soutien à la réhabilitation du patrimoine religieux et veut le retour des Estivales au Campo santo. Le candidat du FN veut aussi créer une grande médiathèque communautaire au Centre del mon et un Pass culture pour toute lAgglo. Il est enfin pour un musée de lhistoire du Roussillon à lhôtel Pams qui fusionnera avec celui du Castillet. 

La liste de gauche dirigée par Jacques Cresta (tout comme les listes du NPA et du Front de gauche) veut, à l'image de l'action du Conseil général, une "culture pour tous", et s'intéresse surtout à la vie des quartiers, afin d'éviter les ghettos et le communautarisme. 

Dans cette optique, la candidate "sans étiquette" Clotilde Ripoull a la belle idée de créer un "Forum des cultures méditerranéennes" dans les salles réaménagées du Couvent des Minimes : les traditions et civilisations juive, arabe, gitane, catalane, espagnole...pourraient ainsi cohabiter. Parrainé par l'historien Benjamin Stora, qui a donné son accord, ce lieu serait consacré à des soirées musicales, théâtrales, à des colloques, à des expositions...

Quant au maire actuel, il a ouvert de nombreux chantiers culturels : le Centre d'art contemporain, le musée Rigaud, l'agrandissement du Conservatoire, l'installation des "Estivales" sur le parvis de L'Archipel. Le festival d'été reviendra-t-il au Campo Santo ? C'est le voeu de Marie-Pierre Baux (entretien dans L'Indépendante n°2, journal de la liste "Equilibre" de C.Ripoull).

M.Pujol a lancé en décembre, un vaste projet d'achats d’édifices ( Caserne Mangin, mess des officiers et évêché), de restaurations ( Couvent Sainte Claire ou Eglise des Carmes), de création de nouveaux outils culturels : Musée-Tsor de la cathédrale, musée de l’art baroque, maison du grenat, musée de la Sanch...

Autant de projets suggestifs, mais il ne faut pas oublier l'endettement de Perpignan et le coût annuel du fonctionnement de L'Archipel : 9 millions d'euros, alors que le budget de la culture ne s'élève qu'à 15 millions d'euros...

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 08:30

Benjamin-photo-meditation.JPG Walter Benjamin

 

 

Politique culturelle à Perpignan, "La Méditerranéenne"

 

 

1. Echec d'une politique de prestige : théâtre et CAC

 

  Avec la construction de L'Archipel, création d'un musée d'art contemporain, une politique culturelle de prestige est très difficile et vaine pour une ville de 120 000 habitants environnée de villes plus peuplées, plus prestigieuses et dotées d'infrastructures de pointe (Barcelone, Toulouse, Montpellier = BTM). Perpignan ne peut pas, à l'opposé de l'ambition de J.P. Alduy, être le centre d'un triangle BTM. En outre, une ville de moindre importance, Narbonne, commence à concurrencer Perpignan avec sa propre scène nationale...

 

La politique ambitieuse de l'actuelle municipalité a échoué, mais a gagné sur le plan de l'endettement; il faut savoir aussi que le budget du théâtre Nouvel prend plus de la moitié de la somme allouée au budget annuel de la culture, qui est de 15 millions d'euros...

 

Ce qui est positif, ce sont les échanges théâtraux interfrontaliers (spectacles en catalan à L'Archipel), mais il faut ouvrir le nouveau théâtre (et surtout la salle du Carré), sans oublier le théâtre municipal, central et la salle Cocteau, aux acteurs et auteurs locaux, aux troupes d'ici, pour les motiver et leur donner une chance afin de faire connaître leurs créations ! Les spectacles de L'Archipel doivent tous être gratuits : un écran géant installé sur la façade du théâtre permettra au public de la rue d'assister aux spectacles (l'opéra de Vienne le fait bien !); il faudra voir le coût de cette installation (aide de l'agglo) et traiter avec les troupes et la Sacem pour les droits d'auteur.

 

Le théâtre est représenté à Perpignan par de nombreuses compagnies, mais ces salles de quartiers ou de périphérie doivent être aidées : rénovation, matériel, festival inter-quartiers susceptible de leur donner un nouveau public. Autant d'actions en direction des "arts vivants" et d'une culture vivante, populaire !

 

La création d'un "Centre d'Art contemporain", dans les locaux de l'annexe des anciens Beaux-Arts fut prématurée : au lieu d'aller vite en raison des promesses électorales, il fallait doter la ville d'un vrai CAC, plus spacieux (les salles tout en longueur ne sont pas modulables), avec une exposition d'ouverture plus pédagogique et moins "intello-bobo", avec du personnel motivé et formé. Le CAC, avec sa première installation et ses volumes inadéquats,  est un échec complet ! 

 

Nous proposons d'installer cet espace d'art contemporain à côté de L'Archipel, sur la gare des bus, avec la création d'un parking souterrain afin d'accueillir le public (la faisabilité de ce parking est à étudier de façon réaliste en raison du voisinage de la Têt : risques d'infiltration, d'humidité...) 

 

Les expositions, afin de limiter les coûts, doivent être louées (pour Walter Benjamin, venir "clés en mains" du musée du judaïsme de Paris) ou organisées avec d'autres musées (on pense aux musées de Catalogne, pour une expo "Picasso à Perpignan", à des musées français pour une expo "Dufy à Perpignan"...) Le CAC actuel doit être affecté à des ateliers et à des résidences d'artistes, en priorité catalans et méditerranéens.

 

 

2. Le musée Rigaud : patrimoine et art moderne

 

Les travaux au musée H. Rigaud s'éternisent; une polémique se fait jour entre l'architecte Philippe Pous et M.Halimi, adjoint à la culture : où est la vérité ? (cf. L'Indépendant du 9.1.2014).

 

En tout cas, si cet ensemble muséal devait ouvrir dans ... quelques années, il faudra l'inaugurer avec une grande expo du plus grand peintre catalan né à Perpignan : H.Rigaud. Des oeuvres sont disponibles dans des villes proches (Carcassonne...), deux spécialistes, ayant publié une étude récente sur Rigaud (Presses du Languedoc), pourraient venir pour des conférences ou pour un colloque national. 

 

En attendant l'ouverture du musée, Claire Muchir propose, avec des moyens restreints, des expositions intéressantes (Perpignan et la modernité, la famille Job...); elle peut, avec les réserves du musée des Beaux-Arts, faire connaître l'histoire de la peinture locale. Sous la direction de Marie-Claude Valaison, des prêts de l'Etat et une étude de la conservatrice ont permis de montrer Raoul Dufy (séjours à Perpignan), mais de façon lacunaire; de même, il est à regretter que d'autres dépôts de l'Etat aient été renvoyés...

 

 

3. L'art de plein air :

 

Si J.Paul Alduy a voulu faire de Perpignan "la ville de Maillol" (ce qui est assez étrange, car le sculpteur est né à Banyuls), avec l'installation d'une oeuvre sur la promenade (mais isolée, abîmée par un camion municipal !), on regrette l'absence d'un "itinéraire Maillol" qui permettrait au visiteur de parcourir les statues du Maître dans le centre-ville (de même des parcours Dali, Dufy... pour les arts, et Trenet et Claude Simon pour la chanson et la littérature, sont à mettre en chantier).

 

Il faut aussi revenir sur l'affaire Calder : sa sculpture "Les ailes brisées", grâce à une entente avec le CG66, doit être rénovée et placée en un lieu central (place de Catalogne, de la Victoire, ou à l'aéroport, car il s'agit d'un hommage à l'aviation et à Saint-Exupéry). La municipalité à venir fera preuve d'ouverture et de diplomatie afin d'agir de conserve avec les autorités du département (et de la Région) !

 

 

4. La culture estivale :

 

Dans cette optique, on trouvera un terrain d'entente pour faire revenir les "Estivales" au Campo Santo.

 

 Le "parvis" de L'Archipel a été utilisé, en juillet 2013, pour tenter de dynamiser le festival estival enfermé dans le théâtre; or la culture, l'été, a besoin de plein air et de décor nocturne. En outre, pour l'instant, le lieu est restreint et peu aménagé; à terme, avec la construction du nouveau CAC, ce "parvis", remodelé, dans le prolongement de l'espace Méditerranée peut devenir un "espace de création contemporaine". 

 

Dans la direction d'un espace dalinien" à réinventer autour de la gare (expositions de photos, de reproductions ou de quelques tableaux originaux avec l'aide de la fondation de Figueres, installation du célèbre wagon, diffusion de courts-métrages dans une salle d'attente...), et sur le chemin de la galerie "àcentmètresducentredumonde", avec laquelle il faut travailler, cet ensemble de création contemporaine doit plonger la ville dans une douce folie surréaliste et avant-gardiste...

 

Ce "triangle festif" (spectacles à l'Archipel, gratuité toute l'année avec l'installation d'un écran géant sur la façade, expos à "1OOm du centre du monde" et à la gare, happenings au nouveau CAC) complétera "l'offre culturelle" diversifiée de Perpignan; elle sera plus traditionnelle avec le patrimoine à Rigaud, au Castillet (une partie des traditions catalanes doit y être réinstallée), au Museum d'histoire naturelle (à réaménager), à l'hôtel Pams (ouvert à d'autres événements que Visa en septembre ou pour des rencontres d'écrivains avec le CML).

 

Il va sans dire que le "musée algérianiste" doit être réaménagé afin de l'ouvrir à tous les acteurs et toutes les sensibilités de la guerre d'Algérie : l'historien Benjamin Stora sera le parrain de ce musée de l'Histoire franco-algérienne, envisagée de façon objective et l'établissement sera doté d'un comité scientifique indiscutable ! La caution et l'aura de B. Stora donneront de Perpignan une image de marque positive et nationale.

 

 

 

5. Une culture méditerranéenne : les cultures de Perpignan

 

Dans l'optique d'un musée, non plus de l'Algérie française, non plus des seuls "Pieds-Noirs", mais de l'histoire algérienne pour tous, la ville s'enrichira  d'un ensemble ambitieux destiné à faire cohabiter, à faire vivre ensemble, les cultures qui, au fil des passages et des brassages, ont forgé l'image méditerranéenne de Perpignan. 

 

Cité catalane, ouverte sur Barcelone, Perpignan est en effet aussi une ville méditerranéenne : elle doit permettre une bonne entente entre toutes les communautés. Dans cette optique, l'espace du Couvent des Minimes, situé à la confluence des quartiers juif et gitan, sera aménagé; il permettra d'abriter des salles muséales destinées à des cultures qui souvent s'ignorent : la tradition juive (ancienne à Perpignan), la civilisation musulmane (nombreux Maghrébins dans le quartier Saint-Jacques), la présence chrétienne (catholique, avec le quartier St-Dominique, et protestante, avec la communauté gitane). 

 

La catalanité de la ville doit être montrée de façon sérieuse (et non plus seulement son folklore superficiel) en invitant des artistes, auteurs, chercheurs, etc...du sud, dans tous les lieux municipaux disponibles. Les quartiers doivent participer à ces échanges communautaires pour une "vie ensemble, une ville pour tous", avec l'installation de "maisons de la culture", de "maisons des jeunes", de "maisons d'artistes" (la ville dispose de nombreux lieux disponibles) : des moyens (matériel, conseiller, éducateur dans les quartiers difficiles) sont à voter pour rendre crédible la nouvelle "toile culturelle" de la cité, oeuvrant pour une "culture de qualité accessible au plus grand nombre".

 

Il n'est pas question, bien sûr, de privilégier la religion ou le prosélytisme, mais de montrer les réalisations de ces diverses cultures. Le rez-de-chaussée du "Couvent des Minimes" rebaptisé "Espace des cultures méditerranéennes" abritera ces salles rénovées, ouvertes aussi à des conférences, à des échanges d'idées, tandis que l'étage sera toujours réservé aux expositions photo de "Visa pour l'image" ou autres... Le patio et le parvis de ce lieu seront voués à des soirées musicales, théâtrales, ou de danse, dans l'optique du festival "Ida y Vuelta", qui doit être généralisé tout au long de l'année. Gratuits, ces événements inviteront les jeunes et les groupes locaux à manifester leur enthousiasme à faire partager leur passion.

 

La culture, image de marque d'une ville, est aussi source d'emplois et de retombées économiques. Elle ne doit pas se limiter à l'animation touristique et commerciale du centre-ville, mais irriguer tous les quartiers, afin que les citoyens, en faisant la fête, se frottent à la culture de leurs voisins.

 

On fait le pari réaliste d'une culture pour tous, peu dépensière, mais spontanée, active, dynamique, ouverte, festive, conviviale, humaniste : garante d'un renforcement du lien social.

 

 

- - -

 

Actions en direction du livre :

 

* Aider le livre en aidant les auteurs (bourse, résidence dans une villa "Médicis" de la ville, comme la villa Petersen, avenue de Grande-Bretagne.

 

En aidant aussi les éditeurs (par l'achat d'ouvrages), à condition qu'ils utilisent des imprimeurs du département. 

 

La ville participera de façon plus active aux événements du CML. Un bulletin "littéraire" trimestriel pourra faire le tour des manifestations littéraires, annoncer des événements, donner "carte blanche" à un romancier, à un poète, à un polémiste, etc...

 

* Un grand prix littéraire de la ville de Perpignan sera instauré. Pour faire connaître Perpignan : à un auteur national qui aura parlé de la ville dans une de ses oeuvres. (doter ce prix par une résidence à Perpignan). Ce pourra être un auteur parisien, lyonnais...ou un auteur de Catalogne du Sud.

 

Un autre prix permettra la reconnaissance d'un auteur local, déjà publié, en français ou en catalan. (doter ce prix - faire participer des mécènes)

 

Un troisième prix fera connaître un auteur non publié (son manuscrit sera édité par une maison d'édition du département) - La presse locale, régionale et nationale seront sollicités pour médiatiser ces prix et ces auteurs.

 

Les prix seront décernés à l'hôtel Pams : ce lieu doit être ouvert : y installer une "bibliothèque idéale" de la Catalogne et de la Méditerranée et un centre de documentation (cela délesterait ainsi la médiathèque).

 

 

* Ressusciter des "scènes ouvertes", consacrées à la littérature, tout au long de l'année (aux Minimes, près du figuier dans le patio, dans une salle, Cocteau...) : pièces et textes d'auteurs locaux, régionaux, lus ou joués. Dialogues théâtraux, sketches, poèmes, nouvelles, contes, extraits de fictions... Entrée gratuite, possibilité d'un bar, d'une petite restauration)

 

* Aménager un "Jardin des poètes" comme il en existe un à Béziers. A la promenade, près d'un futur "Théâtre de verdure". Sur les allées Maillol, dans les Jardins St-Jacques. Pour des rencontres, lectures, veillées l'été. Créer une rotonde ou utiliser le théâtre en plein air.

 

JPB

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:28

 

 

images-copie-18.jpeg  Roger Coste (C) Philippe Pouath

 

Pour lancer mon nouveau livre "Les saisons de Collioure", j'ai choisi le lieu culturel catalan par excellence : la librairie Torcatis dirigée par Roger Coste. Compétence, dynamisme, sérieux, innovation, telles sont les qualités de cette librairie, la plus ancienne de Perpignan, du nom d'un Résistant d'ici.

 

Face à la concurrence de la Fnac et de Chapitre, à celle surtout, indécente  et déloyale, des sites de ventes de livres (ouverts 24 h sur 24, 7 jours sur 7, ne payant pas d'impôts à l'Etat...), Roger Coste a choisi de ... foncer ! De créer un événement chaque soir, d'aller à la rencontre des lecteurs en suivant les salons, en travaillant avec le CML, en créant des festivals (de BD...).

 

La culture à Perpignan, ce sont d'abord les librairies et les bibliothèques, les théâtres de quartier, qui oeuvrent pour un accès du plus grand nombre au savoir et au divertissement de qualité.

 

La culture, ce n'est pas que L'Archipel, réservé à un public plus élitiste et bourgeois, ce ne sont pas les musées (H.Rigaud en panne, le CAC étriqué, le museum d'histoire naturelle suranné...) !

 

Le touriste vient à Perpignan pour voir quoi ??? D'accord le patrimoine est important, même s'il est partagé jalousement par les "2 cultures" d'ici, la mairie et le CG6...même s'il a besoin d'être rénové, réaménagé... On vient à Perpi pour Visa en septembre et...c'est tout !

 

Or, prenez une petite ville comme Montauban, qui subit la proximité et l'offre culturelle de Toulouse, une ville assez banale, à part quelques beaux bâtiments, on y va, on la connaît à cause du musée Ingres (et Bourdelle en même temps) !

 

Viendra-t-on enfin à Perpi Pour Rigaud ..? (J.P.B.)

 

 

* Rencontre avec Roger Coste (article parur dans le journal de campagne de Clotilde Ripoull "L'Indépendante" n°2)

 

Reportage sur le commerce en ville : la librairie TORCATIS, rue Mailly

 

Entretien avec Roger COSTE

 

 

Roger Coste attend d'une équipe municipale un rapprochement entre les institutions publiques et privées. Il voudrait qu'elle mette en avant la culture et pas le spectacle ! 

 

"La réussite d'un événement ne passe pas par le nombre de personnes qui y assistent; la culture, c'est un travail long, difficile : on essaie, depuis des années, de  créer des échanges, de se structurer au niveau du livre, mais on pourrait faire mieux s'il y avait une vraie volonté politique. Par exemple, en ce qui concerne les problèmes de communication : je ne bénéficie pas des réseaux susceptibles de mettre en avant les rencontres culturelles de la librairie !"

 

La culture et le livre sont des passions pour le responsable de la librairie Torcatis, mais depuis trente-cinq ans de travail, Roger Coste a des problèmes de lieux pour dynamiser son commerce; en 1992, il a réussi à s'agrandir en créant une salle au second étage : pour ces "animations", ces débats et présentations d'ouvrages, Roger fait des choix : il invite les gens qu'il apprécie, mais il est ouvert, car il veut que sa librairie soit une sorte d'agora, où l'on vient discuter, où l'on découvre des créateurs locaux...

 

Il explique : "Je ne bénéficie d'aucune aide pour ces "animations"; je travaille avec les éditeurs et j'accompagne les auteurs dans les bibliothèques de villages, à la Sant Jordi, dans les écoles (Arrels, par exemple), à la médiathèque, etc...Je collabore aussi avec le CML qui fait très bien son travail et qui a son public. 

 

Cependant, il faudrait donner plus d'envergure à la politique culturelle de Perpignan; je suis un peu déçu : je voulais inviter Milan Kundera, mais on m'a répondu "bunyettes" ! On pourrait créer sans problème une sorte de "Comédie du livre" à Perpignan, mais on préfère nous imposer des défilés de grosses têtes avec des pétards dans les rues ! 

 

En 2013, nous avons organisé une Sant-Jordi à Saint-Jacques : il faut aller dans tous les quartiers, avec les auteurs qui le veulent..."

 

Dans la rue Mailly, la librairie organise plus de soixante "animations" par an. Roger Coste estime que chaque commerce, au lieu de se plaindre, peut mener une action...

 

Avec enthousiasme, il propose : "Il faut créer, penser, diffuser ! ! On veut des musées, mettre notre patrimoine en valeur pour que les touristes aient quelque chose à voir et viennent en ville ! 

 

  LE politique a le devoir de faire VIVRE la VILLE !!!"

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 16:34

 

images-copie-15.jpeg Marie-Pierre Baux (C) Nicole Gaspon sur over-blog.

 

 

  Cher Jean-Pierre je viens seulement de lire cet article que vous m'avez consacré et je voulais faire un commentaire PUBLIC sur le point (4) de l'article du blogabonnel.

 

    Comme c'est archi faux, je voulais ajouter que je porterai plainte pour diffamation quiconque répandra cette fausse information: c'est trop facile de salir les gens quand on n'a pas d'arguments a opposer ... Mais jusqu'où iront- ils ?????

 

  Je dis juste que c'est Archi faux, c'est la liquidation précipitée des Estivales de Perpignan par Mr Ferriere, Président de l'association et père de Mme C. Ferriere ( en haut de la liste JMPujol) qui a engendré un déficit ( subventions non reçues,indemnités de licenciement....) confirmé par notre expert comptable qui a tous les documents comptables. Quiconque tiendra ces propos sera poursuivi en diffamation.

 

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'Quand au dépôt du nom du festival c'est vrai il était à mon nom... C'est vrai je l'ai trouvé il y a 25 ans, Estivales de Perpignan car il s'agissait au début plus de nuits "Estivales" que d'un véritable festival..

 

 

 

* Retour sur l'article publié le Mardi 17 DÉCEMBRE 2013

MARIE-PIERRE BAUX RETRACE L'ÉPOPÉE DES "ESTIVALES" DE PERPIGNAN : CULTURE MÉDITERRANÉENNE DE QUALITÉ POUR LE PLUS GRAND NOMBRE

Baux-MPierre.JPG  Marie-Pierre Baux à la Castangalerie de Perpignan (photo J.P.Bonnel)

 

Elle est belle, elle est Baux ! Enthousiaste, passionnée, aussi, Marie-Pierre, animatrice de la culture estivale, pendant 23 ans à Perpignan,  qui vient de publier le récit de cette épopée inoubliable (1)

 

Plus qu'une directrice, qu'une gestionnaire, qu'une acheuteuse de spectacles, cette grande dame fut une créatrice, au goût très sûr et à l'esprit démocratique, désirant offrir, à l'instar de Jean Vilar, qu'elle cite à plusieurs reprises, une culture de qualité accessible au plus grand nombre. Une culture populaire de création, de haut niveau, sans démagogie. 

 

C'est cela peut-être que les autorités locales (2) ne pouvaient accepter : une culture non-bourgeoise, non réservée à un microcosme privilégié. M.P. Baux s'est donc battue avec courage, avec une grande équipe et une armée de bénévoles, auxquels elle rend hommage (3) avec générosité.

 

Elle retrace, avec une écriture fraîche, facile et imagée, la "biographie du festival" des Estivales, en racontant mille anecdotes et en décrivant les dessous d'une histoire passionnantes. A l'origine, cette idée dune culture métissée, méditerranéenne et ce n'est pas par hasard si Pedro Soler est associé à la première création "conçue, produite par "Estivales" (page 43), avec la venue de La Joselito, dont Annie Cathelin nous a parlé récemment, à la maison de la Région, à l'occasion de la sortie de son livre.

 

Marie-Pierre avait saisi l'identité de Perpignan, pas uniquement "La Catalane", mais la plurielle, faite des couches successives du passage et de l'immigration. On regrette alors que l'actuel "Archipel" ne propose pas à toutes les communautés d'ici, aux auteurs et créateurs d'ici et maintenant, des spectacles "méditerranéens" au Carré, sur le parvis, au 7ème étage...

 

Les éclats de mémoire sont parfois des éclats de voix et si l'amertume et le sentiment d'avoir été écartée de façon injuste n'apparaissent pas, la critique discrète se fait jour, ici ou là, sans que les Alduy ou Pujol soient cités pour leurs mesquineries (4) ni cet "adjoint à la culture, médecin arrogant, "patron de clinique, notable caricatural.." On aura reconnu sans peine le docteur Nicolau...

 

A ce propos se rattache le moment le plus pathétique du livre, de cet indispensable album de souvenirs culturels : le handicap d'un des fils de Marie-Pierre et les souffrances qui en découlèrent. Cet incipit vous glace...puis, peu à peu, la poésie et la joie reviennent : le spectateur se souvient de ces nuits d'ivresse sur les gradins de lieux ouverts, sous les étoiles, dans la beauté nocturne du Campo santo ou du palais des Rois de Majorque... 

 

Un page est tournée. Estivales se déroule désormais à l'intérieur, aberration nouvelle, ou sur le trottoir, sur le parvis, ce qui est plus festif, même si le lieu est restreint, inconfortable; on préfère se retrouver dans les hauts jardins de Majorque...On espère un accord intelligent entre mairie et Conseil général, afin de trouver enfin un EQUILIBRE culturel !!!

 

Merci à Marie-Pierre Baux d'avoir ressuscité ce passé proche d'une ville qui semblait avoir de l'ambition.... C'est aux Perpignanais d'écrire à présent le livre du futur...proche, lui aussi...

 

- - -

 

(1) Marie-Pierre Baux : Mes Éclats de mémoire, biographie dun festival - Format : 14 x 21,5 cm – 256 pages + Cahier-photos 16 pages - 17€

(2) mairie de Perpignan, créant "L'Archipel" en faisant appel à un directeur du Sud chassé de tous les théâtres de Catalogne; puis municipalité de Saint-Estève, avec l'aventure éphémère du Théâtre de l'Etang, que les nouveaux édiles ne voulaient pas...

 

(3) En particulier au dynamique Jean-Michel Henric, inspirateur des "scènes ouvertes", conseiller municipal de Perpignan, à qui j'adresse ici un amical bonjour.

 

(4) Ils répondent dans l'intimité que Mme Baux a laissé une sacrée ardoise...

 

 

 

 

 

Cher Jean-Pierre,

 

  je viens seulement de lire cet article que vous m'avez consacré et je voulais faire un commentaire PUBLIC sur le point (4)

 

Marie-Pierre BAUX retrace l'épopée des "Estivales" de Perpignan : culture méditerranéenne de...

leblogabonnel.over-blog.com

 

Comme c'est archi faux, je voulais ajouter que je porterai plainte pour diffamation quiconque répandra cette fausse information: c'est trop facile de salir les gens quand on n'a pas d'arguments a opposer ... Mais jusqu'où iront ils?????

safe_image.php.png

 

Je dis juste que c'est Archi faux, c'est la liquidation précipitée des Estivales de Perpignan par Mr Ferriere, Président de l'association et père de Mme C. Ferriere ( en haut de la liste JMPujol) qui a engendré un déficit ( subventions non reçues, indemnités de licenciement....) confirmé par notre expert comptable qui a tous les documents comptables. Quiconque tiendra ces propos sera poursuivi en diffamation.

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 09:14

IMGP8785.JPG Photo Jean-Pierre Bonnel

 

 

 

Tout ça pour ça ! Mise-en-scène, répétition, public tenu en laisse, journalistes pros, en cravate et micro... On s'attendait à du spectacle. La société du spectacle n'amuse même plus : la montagne technologique a accouché d'une souris !!!

 

Le débat au titre suggestif : "La voix est libre", organisé par la télé régionale n'a pas tenu ses promesses et le public (peu nombreux, 700 personnes invités par les cinq candidats, pour un "show" gratuit !) est reparti frustré...

 

Les organisateurs avaient donc décidé qu'on commencerait par la sécurité et au bout de 54 minutes (tout ça pour faire parler chaque candidat pendant 10 minutes, sans vrais échanges, mais une suite de monologues), on en était encore à l'insécurité... même s'il y eut une incursion vers la circulation.

 

Chacun donna ses solutions pour lutter contre l'insécurité : commissaires, policiers, rondes de nuit, caméras...Pas de solution nouvelle et surtout pas d'analyse globale et approfondie de la situation : l'insécurité progresse car les gouvernements successifs ont choisi l'austérité, la crise, la mainmise des banques et de l'Europe de la finance, plutôt que d'opter pour la relance, la croissance, la lutte contre le chômage... Le problème est considéré par le petit bout de la lorgnette : répression, augmentation des caméras (J.Cresta a eu raison de parler de "Big Brother"), des effectifs de surveillance... 

 

 

En fin de compte, la délinquance crée des emplois...et la discussion donna de Perpignan une image noire, peu sympathique. Ce débat fit le jeu de L.Aliot qui tira son épingle : on ne parla que d'insécurité, thème électoraliste du FN. 


 

Face à toutes les critiques (présentation de la part des journalistes d'une municipalité dirigeant une ville qui décline : un champ de ruines...), le maire fit profil bas : JM. Pujol manqua d'arguments et de charisme.

 

Ce maire n'a pas de style, n'a pas de voix : il n'aura pas celle du Perpignanais obsédé par l'insécurité. M. Pujol n'a pas d'aura et son mentor, JP.Alduy, au premier rang, était consterné...

 

Un Pujol inaudible...On avait presque pitié pour lui, dans son coin, avec sa voix d'outre-tombe...

 

Un Aliot détendu, qui voulut se qualifier de "démocrate" et un frisson parcourut la salle...

 

Un Cresta qui se révéla moins nul que ce qu'on disait...

 

Une Clotilde Ripoull qui affirma sa jeunesse et surtout sa capacité à gérer. Elle n'eut pas l'occasion de montrer sa différence de femme, dans ce débat d'hommes. Le thème était trop lourd, trop contraignant. Il faudra pourtant, pour "sortir de la mêlée", proposer des initiatives originales, inédites, et appuyer la gestion par l'imagination...

 

Un Codognès éloquent, seul candidat à parler de modernité, de vélo, d'écologie et de tramway, unique idée de ce morne débat... Il fut aussi le seul à nous faire rire, malgré lui, en parlant de... "plus belle la vie" ! 

 

 

Nous aurions tant voulu entendre parler de "Perpignan, plus belle la ville !"..

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 14:30

images-1-copie-5.jpeg      * photo : Alain Tarrius, Docteur en sociologie, professeur émérite des Universités, auteur de multiples ouvrages passionnants, dont un, marquant, sur Perpignan et ses dérives (drogues, immigration, clientélisme, bourgeoisie locale...)


 

   ** D'abord, je rectifie mon erreur dans l'article sur Dieudonné qui aurait été invité à Perpignan par "Boitaclous" : erreur de ma part, mauvaise source, traître d'indic ! Que Thierry Meyer veuille m'excuser, lui qui a refusé cet "artiste" (le seul, m'a-t-il confié) : c'est le directeur du parc des expositions qui l'avait programmé; il l'avait signalé à un bureaucrate de la mairie, mais le maire n'a pas été mis au courant...  On comprend alors mieux la colère de M. Pujol, qui a tenté d'interdire ce spectacle ! 

 

 

  *** Je lis ce matin la page entière consacrée à la candidature de Louis Aliot aux municipales perpignanaises : on savait que le journal Le Monde avait dépêché un journaliste, Abel Mestre, dans la cité catalane, une des villes-phares des élections, en raison de la présence du compagne de Marine Le Pen et de la gagnabilité de la ville par le FN.

 

Des approximations et des erreurs : si le journaliste ne suit que L. Aliot, il n'entendra qu'un son de cloche (qu'on me pardonne ce mauvais goût, dans cette formule venue de l'inconscient !), mais pas la vérité vraie... Il accompagna le frontiste dans le quartier de Cassagnes et avance dans son papier que les gitans, trahis par le maire actuel, vont voter FN... Il montre l'influence du parti extrémiste depuis Pierre Sergent...parle de la dynastie Alduy...et nous ressert toujours les mêmes infos et lieux communs...

 

En outre, aucun développement sur les autres candidats, Cresta, Codognès et Ripoull, celle-ci n'étant même pas citée, ce qui est scandaleux, quand on prétend écrire dans un quotidien "objectif"... C'est là, le métier d'un investigateur..?

 

Le journaleux reparle de l'affaire des chaussettes, sans savoir que des bulletins sont sortis aussi des soutiens-seins de Marie Claire, affaire qui devrait rejaillir... (cf. le blog d'hier sur la "mort symbolique" de J.P. Alduy)...

 

Enfin, en raison d'un décalage entre l'enquête et la publication, il dresse des hypothèses sur une union de la gauche conduite par J.Codognès, alors que le marchandage entre le PS et les Verts a été résolu entre les listes de Marseille et d'Arras (je m'étais moi-même, il y a quelques jours, mépris sur ce donnant-donnant !)

 

L'aspect positif de l'article, c'est le recours aux sociologes et historiens locaux, très au fait des manigances et corruptions à Perpignan : les copains Alain Tarrius, Dominique Sistach et Nicolas Lebourg sont cités avec abondance ! 

 

Rappelons que ces chercheurs donnent à lire leurs études dans la nécessaire revue "RUIXAT", publiée par les éditions Trabucaire ( 2 n°s parus, 13 euros chacun, diffusée en librairie - www. trabucaire.com  ).

 

Prions les dieux et les diabledonnés pour que la venue du FN à Perpignan ne dure que l'espace d'un ruixat, ce moment d'averse brutale, suivie rapidement e la réapparition du soleil...

 

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 19:29

images-1-copie-4.jpeg Jean-Paul Alduy

 

  Cavanna et Jean-Paul Alduy sont morts !!!

 

 

Comme mon blog se propage dans le village global, je dois informer mes lecteurs d'outre-Catalogne de l'identité de J.Paul Alduy.

 

Fils de Paul, le grand, ancien maire, député, JPA dit le Petit fut sénateur, maire...président de l'agglo de Perpignan...Il fut trotkiste et un peu socialiste à la façon de Popaul...Il fut du centre et de droite...Fut UDF, UMP, UDI...et j'en passe, car on est là pour parler nécro, pas boulot !

 

Il essaya de tuer le père, qui inventa une ville nouvelle, battue par le vent, créa avec ses conseillers André Bonet et Michel Pinell, le CML, Visa, le Carnaval... Fuyant le père et la ville, il partit, puis revint, l'urbaniste à l'imagination débordante, voulant faire d'une ville calme de province une cité de pépinières d'avant-garde et d'art, de musique et d'architecture, au centre d'un triangle sudiste déjà pléthorique...

 

      De grandes idées, des utopies, avec le cher Archipel, dans une ville-passerelle où les ponts et les passerelles à la Bilbao font tellement défaut... Echec malgré la volonté et ce dynamisme de moulin à paroles et à bras battant le vide, mais il faut saluer son énergie dans un territoire manquant d'élite intellectuelle et entreprenante : difficile de secouer le cocotier politicien et des gens riches préférant la rente et les placements financiers plutôt que le risque !

 

Il voulut faire de Perpignan la ville de Maillol, puis s'arrêta...pensant que Dina Vierny allait lui (nous) donner quelques statues ! Il recentra la ville vers la place de Catalogne, irritant le commerce du pôle historique, en déclin permanent. Il voulut porter l'animation plus loin, vers la nouvelle gare, utilisant les beaux slogans daliniens à des fins mercantiles : le "Centre du monde" ne devint même pas le monde du centre... Echec, ou rêve, projet non abouti, JPA se trouvait bien seul, face aux obstacles étatiques, aux aléas de la situation économique et aux oppositions de ses amis de droite et de ses ennemis de gauche... 

 

Le libertaire remuait trop en lui, il n'a pas l'esprit stalinien d'un Bourquin. Malgré ses stratégies pour contrôler les quartiers, les associations, les communautés...grâce au clientélisme, l'intimidation (je me souviendrai toujours du témoignage de ce jeune candidat catalaniste convoqué par le maire, qui lui propose de l'argent pour renoncer à sa liste !), la corruption (tout le monde, même C.Bouquin - cf. un de mes articles "municipaux") lors de constructions de logements, à la manière des usages de son père, avec Le Moulin à Vent...

 

  Mais ce politicien expérimenté, ce stratège clausewitzien, cet homme cultivé et intelligent, aimant les arts et les spectacles (présent très souvent à L'Archipel, où l'on ne voit jamais JM.Pujol Ou M.Halimi) vit sa carrière s'effriter avec la vulgaire histoire marseillaise de la chaussette, quelques fanatiques du maire fraudant, dont la bien-nommée Marie-Claire, sortant des bulletins de vote de son corsage...Ses amis de l'UMP l'empêchèrent de rester Sénateur... Ne lui restait qu'une petite mort, à lui le bon vivant électrique, qui eut, en quittant La Loge, une pensée romantique pour la Directrice de la Com...

 

Je garderai de lui l'idée d'une ville "plurielle"; hélas, il ne put supprimer ni les ghettos ni les communautarismes, même si l'événement de "Ida i Vuelta" est à démultiplier... Son idée de "ville-archipel" est à garder, sans doute : il faut s'en donner les moyens, s'entourer d'hommes et de femmes qui ne veulent pas se contenter du ronron d'une ville provinciale, nostalgique d'un passé glorieux, mais qui s'interroge, de façon angoissée et paralysante, sur son futur incertain...

 

Je conserverai de lui un style : c'est bien une des rares personnalités d'ici qui ait du style !

 

Car je suis revenu au présent ! Il n'est pas mouru, le bougre ! Petite mort de JPA...On lui en souhaite beaucoup d'autres ! Et une grande mort le plus tard possible, lui laissant le temps d'écrire... 

 

** Quant à Cavanna, c'est plus affectif. Homme de la petite mort, aussi, adorant les femmes et les mots. Ces mots que j'aimais retrouver chaque semaine dans Charlie, dont je garde la collection...Puis je revenais à lui en relisant ses articles réunis dans les recueils de poche de 10x18... Du style, lui aussi, fait de gouaille, de néologismes et d'une syntaxe célinienne, qui ose désarticuler la langue et les préjugés...

 

Je vous souhaite un petit orgasme en le relisant...

 

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 08:31

Louis_Aliot-a-Perpignan2008--C--Belug.JPG  Louis Aliot à Perpignan, par Belug (mars 2008)

 

 

Le dernier sondage secret" vient conforter la rumeur qui circule à Perpignan : le candidat du FN obtiendrait 36 % des votants lors des prochaines élections municipales.  Le maire en place, J.Marc Pujol, n'est crédité que du 26 % des voix environ.

 

Du côté de la mairie, on commence à s'inquiéter sérieusement et on se demande si le Directeur de cabinet (le vrai maire, en fait) n'a pas commis quelques bévues en ouvrant la liste à des transfuges de "gauche". J.Paul Alduy a sans doute encore pesé sur les décisions de Michel Sitja, en perte d'estime depuis qu'il a échoué aux dernières municipales d'Amélie-les-Bains... 

Un JPA (Alduy fils) hésitant entre une liste commune UMP/UDI pour obtenir un gros chiffre au premier tour et une liste autonome, centriste, afin de ratisser large et pour peser lors de la fusion du second tour...

 

Les conseillers du maire ont donc conseillé à un Pujol plutôt plus à droite qu'Aliot le frontiste (mais d'origine populaire, père et grand-père plâtriers, grand-mère pied-noir communiste... désirant changer le visage du FN en éliminant les fascistes...s'inspirant du souverénisme d'un J.Pierre Chevénement...) de se recentrer. 

 

Ainsi s'expliquent l'ouverture avec le souveréniste chevènementiste (tiens, tiens, un parallèle avec L. Aliot) O. Amiel, et la condamnation de "Diabledonné" à Perpignan, invité par le "libertaire"  -et à présent "socialiste" directeur de l'entreprise de spectacle "Boîte à Clous" (c'est le monde à l'envers !)...

 

On veut croire, à droite, au fameux "réflexe républicain", les autres candidats (Cresta, Codognès, Ripoull) se désistant  pour le maire actuel, ou, pour les plus arrivistes, fusionnant avec la liste UMP/UDI...

 

Ce vote républicain, expérimenté pour les présidentielles Chirac versus Le Pen, est hautement improbable :

-F.Fillon, pour l'UMP, a déclaré ne pas vouloir voter pour un candidat de gauche.

-On n'imagine pas le candidat bourquiniste (ni les Communistes) se désister pour M. Pujol. La réciproque est valable, la haine entre les deux clans étant connue...

-On peut croire que le candidat vert Codognès, démocrate, pourra se désister...

   Ainsi que l'espoir féminin, jeune et dynamique, Clotilde Ripoull, représentant la seule alternance démocratique, hors des sphères politiciennes...

 

 

La probabilité d'un succès pour L.Aliot se précise (voir mon blog du 9 décembre 2013) pour ces raisons et parce que l'abstention va être le moteur (passif) essentiel.

 

En effet, les jeunes sont peu motivés, peu politisés et englués dans le chômage et l'absence de perspectives; les gens touchés par la crise sont écoeurés, marginalisés, déboussolés; les partisans du "Parti de Gauche" ne sont pas représentés à Perpignan (en raison de la "trahison" des Communistes du "Front de Gauche", désirant des places et des subventions pour leurs municipalités, et de celle de J.Amiel-Donat, passant par tous les partis du prisme politicien...)... 

 

Et les "classes moyennes", touchées par les impositions auront tendance à se défouler avec le FN : on n'a plus peur de le dire, on va essayer le FN car on a essayé la droite et la gauche, on verra bien ce que va faire Aliot ...

 

 C'est ce que se disent les "gens simples" : se débarrasser des bureaucrates de la mairie, du maillage alduyste, des copains, des requins, des nièces et des neveux placés à La Loge, du Dallas   nymphomaniaque et gay qui règne, sous les hospices de la Directrice de la Communication et du Directeur de Cabinet, omniprésents, omnipotents...

 

Le FN à Perpignan ? Chiche ! Si on se donnait quelque frisson..?

 

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Référence : Les numéros deux du FN (4/4) : Louis Aliot, le mariniste - Le Monde Magazine 31.07.2011 par Joseph Beauregard et Nicolas Lebourg

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 10:27

rois-de-majorque.jpg  Palais des Rois de Majorque, à Perpignan.

 

Une ville, pour attirer les décideurs, les entrepreneurs...doit être dynamique : moderne tout en conservant son patrimoine et ses traditions.

 

En proposant des terrains bien placés, près de noeuds de communications (autoroute, TGV, aéroport), elle peut séduire des PME et des capitaux étrangers.

 

Le climat, la proximité de la mer et/ou de la montagne (ski, infrastructures sportives) peut jouer pour emporter l'adhésion d'une entreprise qui veut s'implanter dans une Sillicon vallée : S. comme sea, sex, sun, ski, sociabilité !

 

En effet, la vie sociale, la convivialité, l'esprit de fête sont essentiels à la réussite d'une cité (je pense bien sûr à Barcelone) : ambiance des rues, animations, musique, présence de salles de concert et de théâtres sont primordiaux, condition pour voir la jeunesse rester au pays (si l'emploi et le dynamisme de l'université suivent...) On pense au film "L'auberge espagnole"...

 

Mais tout est lié et il s'agit de développer la culture, fer de lance de l'économie, image d'une ville (encore Barcelone, avec ses architectes, ses écrivains, ses éditeurs...)

 

Il 'agit de constituer des "grappe"s d'entreprises, avec des liaisons, des coopérations avec Figueres, Gérone, Barcelone...

 

Il faut avancer des propositions en termes de fiscalité locale. 

 

Redonner enthousiasme et confiance aux habitants, première préoccupation. Ensuite chaque citoyen sera le meilleur messager pour dire la bonne nouvelle, alerter les médias et attirer les acteurs économico-culturels !!!

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