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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 11:46

IMGP0004-copie-1.JPG   Samedi à Prats, soleil du marché, des remparts, des livres disséminés dans les ruelles. Auteurs et éditeurs sous les parasols. Bob Trique est toujours en excellente forme et Philippe S. un peu taciturne...

   Il y a de quoi : Imbernom veut plus que Claude Simon. A quoi bon la littérature : faites plutôt du rugby... 

  Si vous avez un nom, c'est le succès, pas la peine de savoir écrire !

 

  Puis le bon apéro sous les platanes. Et le repas, les calamars à l'orange et à l'aïl olli... Envie d'aller au lit, faire la sieste dans la citadelle... Hélas, la pluie, les prés mouillés, et les livres aussi ! L'orage sonore et mouillant vous prend tout l'après-midi et chasse les écrivains, et les autres, au fond de la vallée. 

 

   Encore un salon du livre bien arrosé !!!

 

  IMGP0008-copie-1.JPG

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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 18:24

hopital-militaire.jpeg    A l’occasion de la visite consacrée aux ex-voto marins à la chapelle de Notre-Dame des Anges, à Perpignan, je suis revenu dans la cour de l’ancien hôpital militaire. J’avais passé là mes années de primaire, dans des classes préfabriquées, détruites depuis bien des années…

 

      Le lieu, rénové, avec goût, c’est vrai, faisant apparaître quelques rares vestiges d’un cloître franciscain, m’a soudain semblé bien petit…Alors qu’il devrait être plus spacieux ! En effet, il manque les platanes qui, dans mon souvenir, étaient énormes et noyaient cet espace grâce à leur ombrage...Ont été rasés les géants ! Place nette est faite afin de pouvoir installer le parking si utile aux employés du conseil général.. Les mains de maître (d'un Cabestany moderne), les bras opulents d'une mère Denis du grattage et du nettoyage du patrimoine civil et religieux m'ont fait perdre la mémoire..

 

Je ne sais plus où était posé le baraquement frustre de ma classe...  Je ne sentais plus le poêle qui empestait notre espace quotidien et enfumait, à nous étouffer, les jours de tramontane...Je ne revoyais plus M.Atgé, ce maître jovial et rondouillard, dont la sévérité était acceptée car cet instituteur apportait le savoir sur le plateau ludique d'un pédagogie humaniste...

 

De même, la silhouette de l'inénarrable M. Gazeux, dont le patronyme disait bien la sonorité et les bruitages du corps; en fait ce long et fluet personnage, caché dans un éternel costume trois pièces et sous un feutre décadent, était moins un pétomane qu'un spécialiste des crachats sonores et verdâtres, aussi gros que des huîtres, expulsés, sans crier gare, de la coquille de sa bouche : ils venaient échouer au fond des travées de la classe, dans un râle libérateur qui n'en finissait pas de nous effrayer...Il maniait aussi une badine flexible en passant derrière chacun de nous afin de vérifier l'état de notre orthographe naissante...

 

De ce hussard d'un autre temps, il reste une photo, que je viens de trouver ces jours-ci dans le très bel album consacré aux souvenirs et et images de Jean Ribère, témoignages inépuisables sur les années 1960-80, à Perpignan et dans les Pyrénées-Orientales...

 

   (Ce texte n'a pas été publié dans mon roman, ou autobiographie déguisée, paru au printemps 2009, aux éditions Cap Béar : L'Infini de l'enfance...)

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 19:45

 

* Ecrivains de "Autres plumes" : présents au salon du livre de Prats-de-Mollo, le 11 août, toute la journée. 

 

 

 

 

 

      * Michèle Vert-Nibet jusqu'au 20 août à Cadaquès :vert-ibet.jpg

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4 août 2012 6 04 /08 /août /2012 12:18
1-6cff75cf0c.jpg
 
Festival «Un livre à la  mer-Collioure 2012»
La liberté de pensée...
 Jeudi 23 Août 2012 :
- 17h30 - INAUGURATION du estival - centre culturel
 par M. Michel Moly Maire de Collioure  et 1eVice président du Conseil Général des Pyrénées-OrientaleM. Guy Llobet président de la  fondation Antonio Machado
- 18h30 -  Conérence, «Diderot, l’humaniste» - Henri Lhéritier  ( ed. Trabucaire)- 20h30 - Brassens, libre penseur - Janine Marc-Pezet - Lettres à Toussenot 1946-50 (ed. textuel)
Vendredi 24 Août 2012 :
 
- Conérences :  - Au Square Caloni :- 17h30  Joséphine Matamoros - Tom Carr ; Visualisation de la pensée ( ed.Balzac- en langue rançaise)- 19h00 L’histoire des totalitarismes  - Nicolas Lebourg (ed. Denoël)- 20h30 Quelle liberté de penser au  quotidien ? -  Dominique Sistach- Nocturne des éditeurs de 19h30 à 00h00, sur les quais
Samedi 25 Août 2012 :
Sur les quais :- Nocturne des éditeurs de 18h00 à 00h00, sur les quais- Rencontres et dédicaces d’auteurs- Conérences Square Caloni :- 15h00 Héros et libres penseurs - Hélène Legrais - Les ailes de  la tramontanes (ed. Calman-Lévy)- 16h30 L’héritage du siécle des lumiéres - Raoul-Marc Jennar La trahison des élites (ed. Fayard)- 18h00 La non violence comme acte politique - Jean-Pierre Barou - Le courage de la non violence (ed. Indigéne)20h30 au Château Royal  Soirée des libres penseurs, avec chansons et musiques« La liberté de pensée:  acte de rébellion, acte citoyen »débat animé par Hélène Legrais  avec: : Jean-Pierre Barou - Nicolas Lebourg - Raoul-Marc Jennar - Dominique Sistach
Dimanche 26 Août 2010 
:
10h - Hommag à Antonio Machado (Sépulture - cimetière de Collioure)
Dépôt d’une gerbe  par M. Michel Moly Maire de Collioure  et 1er Vice président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales M. Guy Llobet président de l a fondation Antonio Machado
Square Caloni :16h30 -  L’histo ire des 80 - Jean Sagnes - Le vote des 80 (ed. Talaia)Sur les quais :- Présentation des collections des éditeurs 10h00 - 17h00- Rencontres et dédicaces d’auteurs
C
lôture
 
du
 
festival 
Dimanche 26 Août 2010 à  18h30Les enants des écoles de Collioure partent à bord d’un Sardinal et jettent à la mer une bouteille contenant un texte de Diderot .
 
Henri Lhéritier  JaninMarc-Pezet
 
Nicolas Lebourg 
 
Dominique Sistach
 
à gauche :
 
Raoul-Marc Jennar
 
Hélène Legrais Jean Sagnes Jean-Pierre Barou Joséphine MatamorosClairSala MartinFlaissierLoïc Robinot
2-ed4262decc.jpg
 
of 2
 
 

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corrections : la tramontane - indigène - siècle...

 

 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 15:05

rocades.JPG

  * Villégiature tranquille dans un transat du Prado. A Marseille, la drôle de mort de Rimbaud. Dans le jeu de quilles de la vie, il perd la sienne. Mort d'une jambe, perte d'un poète...

 

  Arthur toujours ivre sur sa dune d'olive. Harar, Roucas blanc, Lolla Touareg. Il peut écrire tous les déserts des pages, ailleurs la vraie mort...

 

   L'écriture rimbesque court sur le sein des vagues. Elle est happeuse, pressante, exigeante, sans concession : elle est la mer, dirait Rimbald le Marin, elle écrit du haut de ses épées d'écume !

 

  *  L'été des oiseaux sur la plage. Pattes et poitrines calcinées par le soleil. Les ailes dans le goudron du vent. La cage noire des cheveux. Quelques filles, qui détiennent la vocation du bonheur, voltigent dans leurs dentelles, dont le geste aérien est charnel. La peau se lit à la pointe d'un sein qui cogne à l'enveloppe de l'air. Un désir nu se visse dans cette rougeur à la chair de poule.

 

   Eté des arbres crachés à la mer; elle rend pourtant un jour, toujours, ses excréments d'hommes et d'objets. Au-dessus des têtes, un manège de cuivres. Une musique d'eau sur l'enclume du sable. La chaleur habite la surface des lèvres, tout à leur récitation du silence. Sculptures immobiles des corps marins. L'été referme ses demeures de noix sous une rapide voûte de bras.

 

     Il se tient où navigue l'écriture. Il mine le crayon de la parole...

 

  * Chemins de l'été. Carrières abandonnées. Ardoises de la maison liquide. Nomadisme de par les plaines. Camis ramaders de Catalogne. Canaïres de Provence. Trazzere de Sicile. Drumul oilor de Roumanie. Canadas de Castille. Drailles du Languedoc...

 

  * Je me souviens, Le Lavandou...Ces gens multicolores, hôtels éventrés, cuisses boursouflées, coquillages blancs, mondes du large, des nuits humides et des sexes ouverts...

  Devanture sans vitrine, un décor de sable et un café posés dans un théâtre fin de siècle...

 

   * Miettes d'un été.

 

 * Après le lever brutal du matin gorgé de soleil, l'écriture se renouvelle, dans l'ombre des tuiles et des lauses...

 

  * J'apprécie, lors des matins estivaux, l'effet duveteux de l'évaporation, de la dissipation des mots nocturnes. Je l'attends, la guette, cette fuite des brumes, pour découvrir enfin les lignes du village, du paysages, les courbes de la mer. Mais la brume se change en un brouillard intense, qui monte, vite, vers les collines et, même en courant vers les hauteurs, les vignes, les tours de guet, elle monte plus rapidement que moi, la brume insoupçonnée, même en courant sur le toit du décor, je n'ai guère le temps d'apercevoir la vergue de la mer, le découpage du littoral, la cambrure de la Méditerranée, la ligne obstinée de l'horizon, l'improbable voile hasardée dans les cotons trompeurs... Il faut fendre les vapeurs de l'impossible jour pour revenir chez soi, avant l'intégrale invisibilité...

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 12:28

Alexis-Jenni.jpg  Le Prix Goncourt Alexis Jenni, vendredi 27 juillet à Perpignan

De la baie d'Along à la casbah d'Alger, en passant par Vénissieux, Alexis Jenni, Prix Goncourt 2011 propose une vision polémique de l'Histoire de France. Un récit passionnant que l'auteur psentera et dédicacera vendredi 27 juillet à 11h à l'hôtel Pams à Perpignan,  à l'invitation du CML et de la Ville de Perpignan (avec le concours de la librairie Torcatis)

 

Le premier roman d'un professeur de biologie, L'Art français de la guerre d'Alexis Jenni, est un coup de maître. «Qu’'est-ce qu'’un héros ? Ni un vivant ni un mort, un être qui pénètre dans l’autre monde et qui en revient.» À la lumière de cette citation de Pascal Quignard, on mesure mieux la personnalité du capitaine Victorien Salagnon, personnage central et ambigu de ce gros roman, et le dialogue qu'’il noue avec un jeune homme désoeuvré, reclus dans la banlieue lyonnaise, qui passe son temps à trafiquer ses arrêts de travail, à faire l'’amour, à boire et à regarder des films de guerre. L'’ex-parachutiste raconte avec un mélange d'’horreur et de pudeur, à son cadet fasciné, les conflits où il a servi. En échange, il l’'initie au maniement de l'’encre.

    L’'Art français de la guerre : un titre bien rébarbatif, où Alexis Jenni, né en 1963, et dont c'’est le premier ouvrage, parcourt vingt-neuf ans de colonisation française. L'’Indochine, le Viêtnam, l’'Algérie. On pourrait croire à une réflexion sur l’'absurdité des conquêtes, si l’'auteur ne portait son récit à des hauteurs spirituelles, avec un style parfait d’'équilibre. Il va plus loin que Camus, lequel n'’envisageait pas une Algérie non française.

    Les guerres de colonisation ont fait couler autant d’'encre que de sang. C'’est à l'’encre que s'’attache l'’ex-officier. Celle dont il tirait, sur le papier, entre deux coups de canon, la pureté que la confusion générale interdisait. Celle qui noircit les Mémoires du général de Gaulle, baptisé «le Romancier», champion du mentir-vrai, quand il travestit ce qui gêne et passe sous silence ce qui dérange. De Gaulle est le plus grand menteur de tous les temps, mais il l'’était comme mentent les romanciers. Il construisit par son verbe, pièce à pièce, la légende dont nous avions besoin pour habiter le XXe siècle».

     De Gaulle menteur ? Avant mai 1968, il avait écrit que l’'Algérie française était une utopie ; quand il a constaté à Alger l'’immense ferveur des pieds-noirs et la possibilité d'’une amitié franco-musulmane, il a cru un moment que la chose était possible. Il a très vite déchanté. Son « Je vous ai compris » était-il sincère, avant sa volte-face, ou bien voulait-il faire avaler progressivement la couleuvre ? Les avis ont toujours divergé. Mais Alexis Jenni tient à la thèse de l’'anagogie. Dans la jungle des partis pris, avoir un ennemi simplifie et rassure. Dans les livres, on en triomphe toujours. Ni Bodard ni Kessel, Jenni condamne l’'héroïsme. Les guerres de colonisation sont de sales guerres, suivies de parfaits exemples de décolonisation ratée.

    Le maître et l’'élève trouvent la source de la sauvagerie coloniale dans l'’exacerbation des différences et de l'’identité nationale, dans l'’obsession de la race et de la « ressemblance héréditaire », d’où découle le sectarisme. L’'amour, le désir sexuel, l'’art leur paraissent de saines alternatives, capables de transfigurer la haine aveugle : « Comment supporterais-je cet encombrement qu’'est l'’autre, si le désir que j'’ai de lui ne me fait pas tout lui pardonner ? » Et sans désir de l’'autre, que reste-il, sinon l'’envie de le voir disparaître ? L’'identité selon Alexis Jenni est à trouver dans le langage et le sexe, sous un ciel de neige peint à l'’encre noire.

    Mais tout est guerre, selon lui ; « la taupe cannibale » de la furia francese rampe et gronde partout, même en temps de paix. Dans le couple ; lors des émeutes ; dans les files d'’attente devant une pharmacie de nuit où l’on cherche à grappiller une place ; dans l’'acte de consommer (le narrateur lit le mot « enfant » sur une barquette de viande, à côté d’'abats étiquetés « animaux »). Violence partout tapie, partout à l'’oeuvre. L’'État lui-même « veut que l'’autre se taise ; il faut le réduire à quia, trancher sa gorge parlante ».

     La torture est au coeur du débat, jamais décrite, non plus que le compagnon du narrateur ne s’'englue dans la poliorcétique des combats (l'’art d’assiéger les villes). Il rappelle que «le français est la langue internationale de l’interrogatoire». L'’impossible situation des pieds-noirs installe la perfide question de la race, « l'’idée visible qui permet le contrôle. La ressemblance physique, confondue avec l'’identité, permet le maintien de l'’ordre ». Quand le narrateur demande au vétéran s'’il a torturé, l'’autre répond qu’il a fait pis : «Nous avons manqué à l’'humanité.» Tout ce livre tient au creux d’'une phrase : «On n'’apprend pas impunément la liberté, l’égalité et la fraternité à des gens à qui on les refuse».

      Inconnu dans le milieu de l’'édition, Alexis Jenni ne l'est pas resté longtemps. Ce premier roman, chef-d’oeuvre de mesure, que rehaussent l'’art et le désir salvateurs, est un coup de maître.

 

Le programme:

Jeudi 26 juillet à Prades - Rencontre avec Alexis JENNI, le jeudi 26 juillet à Prades à 17 heures dans les Jardins de lʼhôtel Hostalrich pour une séance de dédicaces de :« Lʼart Français de la Guerre » (Gallimard) Prix Goncourt 2011à partir de 20h30 dans lʼAbbaye Saint Michel de Cuxa dans le cadre du Festival Pablo Casals, en psence de Chrsitian Bourquin, Président de Région et Jean Castex, Maire de Pradres.

Vendredi 27 juillet à Perpignan  - Rencontre avec Alexis JENNI, le vendredi 27 juillet dans les Jardins de lʼhôtel Pams à 11 heures pour une séance de dédicaces et débat autour de :« Lʼart Français de la Guerre ». Débat ani par André Bonet psident du CML et Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan. Dédicaces sur place avec le concours de la librairie Torcatis (Entrée libre)

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 19:34

DIMEY--.jpg   Le Théâtre de la Rencontre joue

 

‘’Et Remettez nous ça ... !’’

 

 

Vendredi 20 juillet  / Samedi 21 juillet  

à 22 heures

 

31 rue des Romarins–66000 Perpignan

 

Décidément, Le Théâtre de la Rencontre prend plaisir à vous donner rendez-vous :

 

Vendredi 20 juillet  / Samedi 21   juillet à 22 heures

 

‘’Et Remettez nous ça ... !

Le Bestiaire de Paris ; Le Milieu de la Nuit ;  Poèmes Voyous-Chansons voyelles, Syracuse ...etc.

 

avec André Stuber (orgue de barbarie) - Bernadette Boucher (comédienne) - Guy Jacquet (comédien)

Lumière Jacky Solé

 

« Je vis mon temps comme un roi nègre /Superbement désargenté

Allant de l’élite à la pègre / Sans me plainde ni me vanter »

Voilà, tout Dimey est là-dedans !

Alors les acteurs de La Rencontre vous invitent en promenade d’orgue et lumières, chez l’ami Bernard, pour le plaisir, le sourire et les frissons.

Ceux croient qu’il n’a écrit que ‘’Syracuse’’ et ‘’Mon truc en plume’’ doivent venir s’asseoir à la terrasse, au bord du quai où le bon-homme regardait la vie  avec étonnement, humour et gourmandise !

Bernard Dimey était un être démesuré qui se demandait pourquoi il vivait parmi les cons. Et n’y voyez là aucune prétention mal placée...Que nenni : 

« J'ai trop bu, trop fumé, trop vécu ..» rigolait-il en éclusant son bourgueil.

 

Bernard Dimey était plus qu’un poète, c’était un enchanteur. Ses vers de 8 ou 12 pieds font toujours le tour du monde (de son monde !) de Louxor à Montmartre et Québec et des bistrots nocturnes aux éclairs de Caraïbes...là où les buveurs ne sont plus tout à fait paumés et  deviennent lumineux. 

Il ne pouvait travailler que dans le bruit entre le percolateur et la messe de l’anisette. Entouré de truands, de rigolos, de feignants, de terribles... et il y parle, il en parle, pour déplacer l’air putride de la bêtise, pour faire reculer les ombres de l’angoisse, pour se régénérer la peau des dents. 

Il trace sans cesse comme un Nil sans fin et sans remords, des lignes vibrantes pour exorciser la solitude. 

La vague de yéyé évince les chansons à texte. Le fisc, que Bernard a toujours trop négligé, lui vide les poches et son compte en banque. Les huissiers font des courants d'air dans sa maison, sa femme le quitte.
Sur la péniche de l'Armée du Salut, les clochards l'appellent, mais Il rencontre Yvette Cathiard et la vie repart : cabarets, trois par soir, où Dimey se donne, s'ouvre, le cœur éclaté sous les projos de petites scènes.
S'ensuivent sept Albums où Bernard dit ses textes et quinze ans d'amitié, de repas pantagruéliques, de jouissance du verbe et de voyages dans le verres en pyrex... Il obtient le prix Charles Cros avec "Ivrogne et pourquoi pas", qu'il clame comme une profession de foi. Le cinéma lui fait de l'œil, il impressionne un peu la pellicule, produit une série d'émissions de télé, multiplie les galas.

Dominique, sa fille, arrive dans sa vie, elle a vingt-deux ans ... Et puis, alors que les cinquante ans de Bernard s'apprêtent à sonner, au petit matin du 1er juillet 1981, ses amis Michel Simon et Edith Piaf, déjà partis aux galaxies  depuis longtemps, le réclament sur leur petit nuage. 

Au Théâtre de la Rencontre, deux soirs durant, l’orgue à manivelle jouera les complaintes, les chansons d’André en appelleront à la voix  ample et douce de Bernadette et aux sonorités graves de Guy, pour baguenauder sous les arcades rafraîchies de ruisseaux,  où glissent des bateaux en papiers-poèmes, ne sombrant jamais !

A preuve : Gréco, Montand, Mouloudji, Salvador, Aznavour, Michel Simon... en firent des chansons insubmersibles, qui hantent toujours les nuages au dessus de Syracuse, l’île  Pâques et Kairouan, où les grands oiseaux s’amusent à glisser l’aile sous le vent ... ». On n’a fait pas plus populaire que lui, depuis Prévert ! 

Dimey, l’inconnu célèbre !

 

Le Théâtre de la Rencontre

               31 rue des Romarins–66000 Perpignan

              Tel :04*68*55*54*07- 06*80*01*63*70 - courriel: theatrerencontre@gmail.com 

 

 *** 

 

ELNE

 

 

 

 

 

« La Librairie Solidaire » vous accueille au Marché de Gros

« La Librairie Solidaire » à Elne, située au 15 Place du Marché de Gros vous propose un panel de livres en littérature jeunesse pour les enfants de 1 an à 15 ans. Au programme albums illustrés tout format, livres de poche littérature classique, bande-dessinée, magazines d’apprentissage à la lecture, revues spécialisées pour juniors, jeux de société, puzzles et jouets. De plus des travaux d’'écrivain Public sont proposés ainsi que des cours d'’anglais, d'’allemand, de français, d’orthographe et d’'alphabétisation. Pour les activités un espace de conversation anglaise est ouvert une fois par mois avec nos amies Teena et Ghislaine. Appelée « Tea Time » thé ou café et petits fours sont de la partie !

   L'’association Aile Universelle est l’'hébergeur de ces nouvelles initiatives. En achetant vos livres et jouets chez nous, vous participez à nos actions solidaires et humanitaires dans le monde, vous faites donc en même temps une bonne action. Vous pouvez aussi découvrir tout notre programme sur facebook dorénavant et sur notre site internet, pour ce qui est de notre agenda et de nos interventions en tant que sponsor en Inde du Sud, au Ghana, au Burkina Faso et au Congo Brazzaville auprès des plus défavorisés. 

Ouverture de « La Librairie Solidaire »

Lundi-Mardi-Vendredi de 10 heures à 14 heures -Mercredi de 14 heures à 17 heures 

Tél. 04 68 22 34 74 ou 06 32 51 14 22 - Facebook : www.facebook.com/aileuniverselle - Site Web : http://aileuniverselle.free

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 12:57

La-nuit-du-poissonier.jpg  

 

      Heureux événement : Marie Volta est heureuse de vous annoncer la naissance de son 1er roman publié : La nuit du poissonnier.

 

   Adhérente active des "Amis de Brassens" -elle a participé, l'été dernier au Château royal de Collioure- à un hommage à Georges, l'intégralité de ses chansons- Marie VOLTA vient de publier un "roman du terroir", qui par le style, dépasse les frontières de ce genre étroit et à la mode !

 

 


Toutes les infos à la page http://www.marievolta.com/index.html 

Disponible sur amazon.fr, atheneum.com, chapitre.com,

decitre.fr, gibertjoseph.com, libfly.com, leslibraires.fr, ombres-blanches.fr et sur commande en librairie.

 

 

    * La nuit du poissonnier - chap.1 - extrait :

 

   On était pas assez riche pour s’offrir le train, alors c’est le poissonnier qui nous hissait jusqu’à Olette. On partait le matin tôt, bien

avant le lever du jour, on se serrait dans la

charrette, mémé, ma mère, ses soeurs, mes cousines et tous les poissons qui sentaient

pas très bon. Quand une des soeurs était enceinte, c’était le cas cette année-là, on se demandait comment elle faisait pour garder

intacts jusqu’en haut, ses tripes et ses boyaux.

   Il refusait jamais le poissonnier de nous

conduire, même si la charge était lourde, si ses chevaux peinaient, il était joyeux, il

chantait, il disait :

« Une fois l’an c’est rien, et puis avoir d’un coup tant de jolies femmes qui me suivent... » Mémé rougissait à tous les

coups et refusait son aide pour monter. Il nous soulevait en rigolant : «

Hop mes petites plumes, en avant pour le grand voyage ! »

 

TDO Éditions - Collection Terroir du Sud

 

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 11:00

Cet été la Librairie Torcatis offre aux auteurs de la région une place au soleil.

Pour ce faire seront organisées devant la librairie tous les samedis de juillet et d'aout, des séances de dédicaces,

le matin de 10 heures à 12 heures et l'après midi de 15 heures à 18 heures.

Le passant chaland lecteur ( ou pas ) pourra rencontrer les auteurs de façon informelle dans un échange plus détendu, chacun s'appliquant alors à comprendre comment de chemins de traverses en sentiers différents ils se retrouvent à la même

page d'un livre.

 

 

samedi 7 juillet : yrle-nicole-copie-1.jpg


10h-12h Gérard Salgas, Simone Salgas, « Les Verbieuses » éditeur de Narbonne


15h- 18h : Anaïs Bonnel (Catalogue Pere Creixams)  Nicole Yrle (Les dames de Paulilles) et Jean Pierre Bonnel (Je te haine)... (photo ci-contre devant la librairie Torcatis)

  

AGENDA DE L'ETE :


samedi 21 juillet

10h-12h Eva Pyrène et Terrry éditions Alexandra de Saint-Prix ana.jpeg

15h-18h Jean Rifa et Jacques Allemand

samedi 28 Juillet

10h-12h Gérard Jacquet et Emilie Hoerner       (Photo : Anaïs Bonnel)

15h -18h Kamash

samedi 4 août

10h-12h Philippe Georget

15h-18h Stéphane Babey

samedi 11 août

10h-12h Gildas Girodeau

15h-18h Françoise Delmon et Dani Boissé

samedi 18 août

15h-18h Jacques Issorel et Marion Poirson

samedi 25 août

15h-18h Philippe Bringel, Joël Cimarron et Maryse Alonso

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 19:09

       anthologie-autres-plumes.jpgLes auteurs de l'association littéraire "Autres Plumes" ont deux stands samedi 30 juin (Place de la Cathédrale et rue des 3 Journées) pour montrer leurs livres, dédicacer, vendre leurs oeuvres et rencontrer les habitants de Perpignan (de 14 heures à 19 heures) :

Nicole Yrle
Jean-Pierre Bonnel - Aissa Ouachek - Marie Prouvost
Jean Tixador - Jean-Pierre Ferrer - Marie-Jo Garand
Evelyne Crétier - Loïc Robinot - Miquel Perpinya ... Venez nombreux à la découverte d'auteurs édités ou auto-édités du Roussillon !

 

photo : anthologie 2011 de "Autres Plumes" (17 auteurs publiés)  - Affiche (montage et photos Loïc Robinot) pour la manifestation littéraire de l'association :affiche-du-30-juin-LOIC.jpg

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