Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 09:21
 Téléthon des Primaires de droite : je vote SARKO ! - L'Artothèque 66 - Vendée Globe - Bien GRANDIR - Expo Virginie FONGARO (Le Boulou)
 Téléthon des Primaires de droite : je vote SARKO ! - L'Artothèque 66 - Vendée Globe - Bien GRANDIR - Expo Virginie FONGARO (Le Boulou)
 Téléthon des Primaires de droite : je vote SARKO ! - L'Artothèque 66 - Vendée Globe - Bien GRANDIR - Expo Virginie FONGARO (Le Boulou)
 Téléthon des Primaires de droite : je vote SARKO ! - L'Artothèque 66 - Vendée Globe - Bien GRANDIR - Expo Virginie FONGARO (Le Boulou)

   Téléthon des candidats de droite... ces primaires réactionnaires...

 

Et ça dure et c'est banal, ennuyeux : ils s'appellent par leur prénom et ils se détestent... Ils ont tous les mêmes solutions des réactionnaires : éliminer des fonctionnaires, des profs, travailler plus, augmenter la TVA et bien sûr réduire les impôts des plus riches, supprimer l'impôt sur les grandes fortunes...

Et vous voudriez que ça m'intéresse ? Et que j'aille voter ? C'est pas mon versant; je ne vote à droite qu'en cas de danger : Chirac, Pujol...Avec difficulté et regret: on est toujours déçu par l'ingratitude de ces politiciens...

 

Si j'étais cynique, j'irais voter Sarko, pour qu'il soit ensuite battu face à un candidat de gauche..."Gauche", laquelle ? Lequel ?

Hollande va se présenter pour éliminer Valls et les candidats socialistes de la primaire de janvier. Macron résistera un peu mais battra en retraite à la vue de mauvais sondages...Hollande lui promet d'être premier ministre...

Reste Mélanchon l'obstiné: il faudra que tous les partis "de gauche" réconciliés l'obligent à renoncer...

Enfin, voici Hollande face à Le Pen : je voterai Hollande, of course !

Et si, dimanche, j'allai voter, comme J.M.Pujol, pour SARKO, le mauvais cheval, unique solution pour perpétuer la gauche?  ..?

Merci M.Le maire de Perpignan !!!

 

JPB

***Bonjour,

C'est bientôt Noël ! Pensez à vos cadeaux...

 

L'Artothèque 66 qui à pour objectif de rendre l'art accessible au plus grand nombre, vous propose 3 formules pour emprunter des œuvres d'art contemporaines (peintures, sculptures, photographies, lithographies) à 15€/mois + 20€ d'adhésion.

La formule de base, abonnement sur 12 mois, 1 œuvre tous les 3 mois (4 œuvres/an) à 200€.


La formule découverte, abonnement sur 6 mois, 1 œuvre tous les 3 mois (2 œuvres) à 110€.
La formule spécial noël, abonnement sur 3 mois, 1 œuvre à 65€.

Pour plus de renseignement contactez Evina Blanc Loos au 06 27 18 06 90 ou par mail contact@artothèque66.fr

Notre site internet: www.artotheque66.fr ou vous pouvez visualiser 150 œuvres de 33 artistes disponibles à l'emprunt mais aussi à la vente.

A très bientôt.

L'équipe de l'artothèque 66.

 

 

***Téléthon

 

Chaque jour est un marathon

Où, seul dans ta chaise roulante,

Tu regardes fuir les moutons

Dans le pré bleu que tu inventes.

Tu sais qu'il avance à tâtons,

Le Téléthon.

 

Tu parles sur le même ton

De princesses que tu enchantes,

Sans crainte du qu'en-dira-t-on

Des elfes qui, dans les soupentes,

Surveillent le long feuilleton

Du Téléthon.

 

Tous les musiciens du canton,

Livrés à leurs fêtes galantes,

Dans leurs flûteaux, leurs mirlitons,

Soufflent aux lendemains qui chantent :

"Mais quand donc le gagnera-t-on,

Le Téléthon?"

 

Les danseuses, de leurs petons,

T'offrent une ronde incessante,

Des roses plantées en boutons

Dans leur chevelure enivrante,

Leurs rires dans le peloton

Du Téléthon.

 

Jean Iglesis

 

 

****VENDEE GLOBE

 

Tendu lorsqu'il borde, le skipper coince la drisse entre deux mats.

Le vieux marin grattait le fond de la quille avec le fer d'herminette.

Écartez ce sloop, et vous verrez c'est trImaran

Ce voyage en Mer Égée fait découvrir toutes les faces de la Grèce.

Dès qu'il est question de la Crète, on pense aux pots.

Sous le Pirée, y'a une paire de grosses roussettes, 

Pour l'Afrique, prévoir des tentes.

Attention que la bille d'ébène ne retombe sur l'écoute.

Le vieux pirate pend toujours au bord.

Le capitaine perd la tête à vouloir caréner tous les ponts !

Bouleversé par la beauté de la crique, le navigateur repartit en Thulé.

En Grèce, les pâtres n'ont qu'un but : le football.

La navigatrice met la main sur le plan du lagon 

et  taille l'écoute.  

Quel marin de choix, se dit-elle !

car

Rien de tel qu'une morue pour braquer un calmar

ensuite 

la skipeuse se nettoie le cou à la pompe.....peu ou prou !

 

Guy JACQUET

 

****BIEN GRANDIR

 

Les Mardis de « bien Grandir » : ces ateliers qui font aussi pousser les parents !

 

Devenir «parent» relève d’une des expériences humaines les plus complexes et enrichissantes qui soit. Certains, face à ce challenge, ont parfois du mal à trouver leur voie ou, juste, une oreille avertie. Guidée par ce constat, Florence Fabrégat, psychanalyste spécialisée en maternologie, décide en 2009 de créer «Bien Grandir» à Perpignan (66). Informer, partager et soutenir chacun dans sa parentalité est le but que se fixe d’emblée l’équipe de professionnels réunie autour du projet. Depuis l’association propose tous les mardis, de façon bénévole, de 19h à 21h des ateliers d’informations et de partages liés à la parentalité. Les 4 groupes d’échanges annoncés pour cette année 2017 sont :«Pas toujours facile d’être parent»*, «Les personnes à haut potentiel»** et «Rester Zen quand ça chauffe»*** à la Salle Paul Berga (à Pézilla la Rivière) et «Enfants et adolescents à Haut Potentiel mode d’emploi» ****à Cabestany (2 rue A. de Villeneuve - Médipole). 

 

En guise de préambule, l’équipe de «Bien Grandir» invite tous les parents à découvrir ses ateliers le vendredi 25 novembre prochain, de 18h à 20h dans le cadre d’une soirée organisée avec la MGEN (au Chemin de la Passió Vella - Perpignan) sur le thème : «Etre parent, devenir parent». Une belle occasion de découvrir, lors de trois ateliers-découverte, ce que peuvent vous apporter, tout au long de l’année, les Mardis de «bien Grandir».  

 

Au Programme de ce vendredi 25 novembre 2016 à la MGEN :

 

1. L’Atelier découverte/Une communication non violente, pour prendre soin de la relation parent/enfant, animé par Catherine Lépine et Camille Costeseque. Cet atelier autour de la « CNV » vous donnera quelques clefs pour apprendre à désamorcer les situations de crise au quotidien (chambre en désordre, «mauvaise» note, etc...) et l’occasion d’en savoir plus sur cette méthodologie de la bienveillance. 

 

2. L’Atelier/Les enjeux de la naissance et la construction du lien, est animé par Florence Fabregat, psychanalyste et psychothérapeute et Nicole Fabre, sage femme. Une grossesse et une naissance sont la rencontre avec son enfant. Il arrive bien souvent qu’une souffrance non exprimée lors de ce moment génère des sentiments coupables. En parler et le partager avec d’autres permet d’évacuer ces non dits, de débloquer la parole et de résoudre bon nombre de souffrances. Alors parlons-en. 

 

3. Atelier/Devenir parents d’enfants DYS HPIT DAH*à l’heure numérique, animé par Marie-France Vialat (psychologue clinicienne), Marie-Laure LONG et Noël Diamant-Berger (président de l’association FUSO). Le rapport de ces enfants «DIfférents» au web peut être source d’inquiétude, surtout quand on mesure l’impact des écrans dans nos cellules familiales et les conflits qu’ils génèrent. Alors quel regard porter sur cette «révolution» pour le bien-être de nos enfants, de nous-même et notre relation ?  *Dans DYSHPITDAH, entendez DYS (commedyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyspraxie etc..), HPI (comme Haut Potentiel Intellectuel) et TDAH  (comme Trouble déficit de l’attention et de l’hyperactivité). 

 

Le nombre de place étant limité, faites parvenir votre demande de participation à contact@bien-grandir.org (ou à sd066@mgen.fr) et par tel au 06 06 59 92 58 en précisant bien votre choix parmi ces 3 Ateliers qui auront lieu de façon concomitante. GRATUIT. Entrée libre sur inscription. Contact : Florence Fabregat 06 01 92 64 93. 

 

Retrouvez toutes les infos de Bien Grandir sur :  www.facebook.com/AssociationBienGrandir/ 

 

TOUTES LES DATES DES PROCHAINS MARDIS 

* «Pas facile d’être parent» les 6 décembre - 10 janvier - 21 février - 7 mars - 18 avril - 9 mai - 6 juin 

** «Les Adultes à haut potentiel» 22 novembre -27 décembre -24 janvier -28 février -28 mars -25 avril -23 mai -27 juin 

*** «Rester zen quand ça chauffe» 20 décembre -17 janvier -14 février -21 mars -11 avril -17 mai -20 juin 

**** «Enfants&adolescents à Haut Potentiel» 13 décembre- 17 janvier -7 février -14 mars -4 avril -2 mai -13 juin

 

Nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir nous aider à communiquer auprès de vos réseaux et médias, cette soirée atelier du 25 novembre prochain qui aura lieu de 18h à 20h à la MGEN (Chemin de la Passió Vella à Perpignan) en préambule aux ateliers 2017 "les Mardis de bien Grandir", destinés à soutenir les parents dans leur parentalité.

 

Laure Billard Limbourg

Pour Bien Grandir 

tél : 04 68 34 55 97 / 06 61 57 84 32

 

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 09:51
Sculpture - Flamenco - G.Santis - Expo Barcelone 36, jeux olympiques
Sculpture - Flamenco - G.Santis - Expo Barcelone 36, jeux olympiques
Sculpture - Flamenco - G.Santis - Expo Barcelone 36, jeux olympiques
Sculpture - Flamenco - G.Santis - Expo Barcelone 36, jeux olympiques
Sculpture - Flamenco - G.Santis - Expo Barcelone 36, jeux olympiques
Sculpture - Flamenco - G.Santis - Expo Barcelone 36, jeux olympiques
Sculpture - Flamenco - G.Santis - Expo Barcelone 36, jeux olympiques

Sculpture - Flamenco - G.Santis - Expo Barcelone 36, jeux olympiques

               *André Roger, psychanalyste, animateur, avec moi, de l'ancienne association "Frontières-Catalogne", commencera sa série d'exposés sur la frontière, ce vendredi à 18heures, dans la petite salle municipale située sur le côté de l'église de Villelongue de la Salanque

Contact

06 89 97 79 96

 

 Frontière

 

Les feuilles tombent sur les trottoirs dans les brumes du matin. Au bout de la rue se lève l’église noire avec son horloge dorée par l’automne descendu sur le village.

La forêt est traversée par la frontière, puis taillée par l’autoroute, mais la saison est la même sur l’autre versant du képi du douanier.

 

On a affiché, sur la vitre des bureaux policiers, les compagnons - les complices, ont-ils écrit- de Baader, recherchés sous chaque brin d’herbe, dans l’espoir d’une copieuse récompense…

 

Les flics sont costauds. Leurs muscles jaillissent sous la chemise d’un bleu ciel propre. L’ordinateur va fouiller les fichiers dès qu’un barbu ou un tordu, un chevelu ou une Lulu, se présente à l’huis de ce pays.

 

Ce jeune conducteur ne parle pas le dialecte allemand de la région : il est venu uniquement pour visiter les pompes à essence germaniques : elles se montrent plus généreuses que leurs sœurs ou que leurs cousines germaines de France, à la mamelle asséchée. Accessible à grand renfort de Delacroix…

 

L’âme allemande, les méandres dilettantes du Rhin, le cœur de Werther. Voilà le souvenir, le halo flou des livres lycéens, l’imagerie qui demeure sur l’écran du cerveau, quand on a oublié l’exacte récitation et les détails de la leçon. Le touriste, aujourd’hui, déambule, des vitraux du Moyen Age jusqu’aux pornographes cinémas…

 

Le policier laisse, débonnaire, passer le bonhomme à moustache…

 

L’automne peut mourir et la pluie tomber sur la vallée grise, au ciel plus bas que les toits des usines. Quelqu’un est passé. Quelque chose, presque inaperçue, a eu lieu…

 

J.P.Bonnel (Sarrebruck)

16/11/2016

Écrits et photos sur la ruralité et les communautés libertaires

Écrivains et photographes exposent leur vision du monde rural.

Très riche rencontre entre le photographe Jean-Christophe Milhet, les écrivains Michel Llory, Jean-Pierre Bonnel et Paul Gérard à la médiathèque du Boulou sur la ruralité.

« Néo »

Jean-Christophe Milhet, originaire du Boulou est photographe professionnel depuis 2010. Il est intervenant à l’Université de Perpignan pour les élèves du nouveau Diplôme universitaire de technologie photo-journalisme. Il anime également des ateliers pour l’ensemble des étudiants. Jean-Christophe est membre de l’agence Nature Image et spécialisé dans les thématiques sociales et environnementales. Il collabore aux revues Pyrénées Magazine et Rustica. Il travaille aussi pour l’agence départementale du tourisme et est en charge des hauts cantons et de la montagne. Dernièrement, JeanChristophe Milhet a présenté son reportage Néo exposé à la médiathèque.

« L’expulsion » et « Terres oubliées »

Michel Llory a une double appartenance au monde de la littérature et au monde scientifique. Après 27 ans de travail au centre de recherches d’Électricité de France, il a créé et dirigé un département de recherche sur les grands risques, les accidents industriels et leur prévention et il a été également consultant dans ce secteur. Michel Llory a publié des ouvrages scientifiques et des romans. Il a animé des ateliers d’écriture. En 2011, l’écrivain a été récompensé lors du Prix Méditerranée : il a obtenu pour son livre L’enquête explosive une mention spéciale du jury. Michel Llory a présenté lui aussi à la mé- diathèque du Boulou deux livres. Tout d’abord L’expulsion, son premier roman paru en 1990 aux éditions Stock et réédité cette année. Ce livre relate un fait réel l’expulsion du dernier berger de la vallée du Riuferrer. À sa parution l’ouvrage avait déjà obtenu de très bonnes critiques et fut remarqué au Canada et aux États-Unis. Son dernier roman Les terres oubliées ravive un fragment de cette humanité paysanne, disparue avec l’arrivée du progrès et l’exil des jeunes vers les villes et témoigne de la lutte constante et acharnée des paysans pour leur terre.

Communautés libertaires agricoles

Pour le livre Les communautés libertaires agricoles et artistiques en Pays catalan, Jean-Pierre Bonnel a été le moteur, le scribe et le passeur et Gérard Paul a été le coordinateur attentif des 40 auteurs que rassemble cet ouvrage collectif, symbole de libre parole. Jean-Pierre Bonnel a été professeur de lettres modernes, auteur de plusieurs ouvrages artistiques, poétiques, romans et de trois biographies sur Matisse, Machado et Walter Benjamin. Gérard Paul a été un des fondateurs de la communauté des Carboneras, près de Las Illas. Il a vécu ces nouvelles expériences humaines et sociales qu’étaient les communautés après mai 1968. Les années 70 furent le temps des ruptures, des révoltes, des expériences en réaction contre le mode de production capitaliste et la société de consommation. La rencontre entre tous ces auteurs a été une très belle réussite.

Exposition jusqu’au 30 novembre à la médiathèque, les lundis de 13 h 30 à 18 heures, les mardis, mercredis, jeudis, vendredis de 9 heures à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures et les samedis de 9 heures à 12 heures.

                                                                           Jacques Martinez

Blog.jpg

Photo J. Martinez

 
 
Partager cet article
Repost0
17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 09:32
Claude Portella - La sociale
Claude Portella - La sociale

Claude Portella - La sociale

***IDENTITE du pays catalan - Vendredi 18 novembre 2016

 

INVITATION

Librairie Catalane - Vendredi 18 novembre - 18 Heures

Que sommes nous? Français ou/et Catalans, Catalans et/ou Français? En tous les cas sûrement pas Occitans!!!!

La Librairie Catalane en collaboration avec Les Editions Balzac proposent le vendredi 18 novembre à 18 heures à la librairie Catalane (Place Jean Payra) une Rencontre-débat sur l’identité Roussillonaise à l’occasion de la publication chez Balzac Editeur de : Du Double “Je” en Roussillon , un essai historique de Robert Saut.

 

Le débat sur l’identité des habitants de la partie nord de la Catalogne, appelé populairement depuis le traité des Pyrénées “le Roussillon”  fait rage depuis la décision de la nouvelle région territoriale de s’appeler “Occitanie”. Manifestations, recours auprès du Conseil d’Etat se multiplient afin que soit reconnu l’identité et la spécificité des Roussillonnais dans le cadre de la nouvelle région.

C’est pourquoi Balzac Editeur en cette Rentrée littéraire 2016 propose  d’ouvrir le débat avec la publication de cet essai historique de Robert Saut : Du double “Je” en Roussillon “Histoires d’identité”

 

Dans son ouvrage Double « je » en Roussillon, Robert Saut revient sur ces trois siècles de francisation et lance le débat auquel chaque Catalan « Français » est convié : Que sommes nous? Français ou/et Catalan , Catalan et/ou Français ? En tous les cas sûrement pas Occitans!

 

Librairie Catalane 7 place Joan Payra – Vendredi 18 décembre – 18 heures

Pour tout renseignements : Robert TRIQUERE : 06-72-71-10-02

- - -

 

***Catalunya del Nord

 

Miquel Pujadó drapa Brassens de sang i d'or

 

Diumenge passat, Miquel Pujadó - poeta, escriptor, traductor i cantant emèrit – es va produir al Teatre Jean Piat de Canet de Rosselló, amb motiu de la desena diada organitzada per l'associació «Les copains de Brassens» («Els companys de Brassens»), amb motiu de la desaparició del poeta.

 

Durant la primera part de l'espectacle, el quartet «Les copains d'Après» ("Els amics de després"): Marlène Mas i Michel Mariette al cant, Jean Manuel Moya a la guitarra i Michel Lovighi al contrabaix, van oferir a uns dos-cents espectadors una selecció de les cançons de Brassens, tot testimoniant de la permanència del poeta, nascut a Sète (Hérault) i desaparegut ja fa trenta-cinc anys, i afirmant també la modernitat de la seva obra.

En segona part, Miquel Pujadó va aparèixer a l'escenari, mans a la guitarra, vestit tot de negre, tal com un signe afirmatiu d'un esperit llibertari. L'artista va donar al públic una dotzena de cançons de Brassens, traduïdes i adaptades al català per ell mateix. Recordem que Miquel Pujadó ja ha traduït amb talent i pertinència més de seixanta textos de Brassens. Verba, espontaneïtat, irreverència ... Res no ha faltat a aquest concert, en què la ironia i l'humanisme s'han casat justament, i això a sota la bandera tolerant d'un matrimoni ecumènic i unificador... Alternativament, Miquel Pujadó va retre homenatge als mestres de la cançó francesa, recordant via la serva veu el tremolós i els textos eternals i imprescindibles de Béart, Ferré, Bécaud, Aznavour, Trenet, Moustaki ... Aquesta cita tardorenca, proposada entremig de les paraules i de les emocions va acabar amb l'himne esperat, íntim i universal, clam omplert i ric d’ecos,  tret tot dret de l'ànima i del cor de Georges Brassens: "Les copains d'abord..".

 

Joan Iglesis

 

- - -

 

Présentation-Dédicace

Journal de guerre d’Éloi Arrouy 1914-1918

En présence de l’auteur Miquèl Ruquet

Le mardi 22 novembre 2016, à partir de 18h Librairie Torcatis Rue Mailly, Perpignan

Éloi Arrouy est né en 1895 dans le canton de Trie-sur-Baïse (Hautes-Pyrénées).
Mobilisé en 1915 dans l’infanterie, il décide de « noter journellement les principaux faits » dans des carnets qu’il

cache soigneusement et dépose chez ses parents lors de ses permissions. Après la guerre, il les met au propre, sans tout recopier, et c’est seulement dans les années 1960 qu’il rédige cette dernière version.

Ces « réflexions d’un poilu, d’un soldat de 1ère classe » donnent de nombreux détails sur la vie quotidienne au front.

Miquèl Ruquet a entrecoupé et confronté le récit d’Éloi Arrouy avec le Journal officiel de son Régiment (401e d’Infanterie) et des mises au point historiques restituent le contexte général de la guerre, des cartes et des photographies originales permettent de mieux conceptualiser les évènements.

   

- - -

**Film : La sociale

Cher(e)s ami(e)s

Nous nous sommes rencontrés à Perpignan ou Prades le mois dernier et vous m’avez laissé vos coordonnées afin de nous aider à faire connaitre et voir « La Sociale » au moment de la sortie nationale du film. 

 

Etrangement, alors que le film démarre plutôt bien dans pas mal de villes, à Perpignan, ce n’est pas terrible du tout. Il est encore à l’affiche pour quelques séances. Parlez-en à vos amis, vos enfants, vos parents, vos cousins, etc. Il n’y a rien de mieux que le bouche à oreille. 

Voici les horaires précis au Castillet :

Jeudi 17 à 14h, Vendredi 18 à 14h, dimanche 20 à 18h15 et mardi 22 à 14h.

 

Pour vos amis plus lointains, vous pouvez retrouver toutes les dates et les lieux de projections ici: http://www.lasociale.fr/projections/

Afin de vous aider à communiquer, vous pouvez relayer toutes les informations ci-dessous.

Merci pour votre aide et à bientôt.

 

Gilles Perret

 

Résumé du film : En racontant l’étonnante histoire de la Sécu, La Sociale rend justice à ses héros oubliés, mais aussi à une utopie toujours en marche, et dont bénéficient 65 millions de français.

 

Vous pouvez:

 

- voir la bande annonce : http://www.dailymotion.com/video/x43td1e

- aller sur le site: www.lasociale.fr 

- visiter la page facebook:  https://www.facebook.com/lasocialelefilm/

 

 

 

 

***Camp de Rivesaltes :

 

 

NUIT DU MÉMORIAL

 

 

RUDY RICCIOTTI

 

 

17 Novembre 2016 - 18h30

Né en 1952 dans la banlieue d’Alger d’un père maçon italien qui l’a emmené sur ses chantiers, Rudy RICCIOTTI est l’un des plus brillants architectes de sa génération. Grand prix national d’architecture, passionné par le béton, homme de conviction, revendiquant le fait que « l’architecture est un sport de combat », il a réalisé de nombreux bâtiments en France et à l’international, parmi lesquels le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM) de Marseille et le Mémorial du Camp de Rivesaltes. Deuxième invité des Nuits du Mémorial de la saison, il évoquera son parcours, exposera la manière dont son Mémorial traite de l’histoire du Camp de Rivesaltes, répondra aux questions du public et dédicacera certains de ses livres.

 

 

CINÉMA

L'ORCHIDOCLASTE

 

 

17 Novembre 2016 - 21h00

Réalisation : Laetitia Masson

Production : Nicolas Daguet / Killers film

Musique : Jean-Louis Murat

En présence de la réalisatrice

Ce film réalisé dans le cadre de l'exposition "Ricciotti architecte", est un portrait subjectif et romanesque, esthétique, politique, et poétique, quasi fictionnel.

 

 

 

RÉSIDENCE D'ARTISTE - CONTE

FRANCOIS GODARD R#1

 

 

21 au 26 Novembre 2016

Enfants de mémoire

François GODARD rencontrera les enfants de ceux qui ont vécu à Rivesaltes pour recueillir leurs témoignages et la manière dont l’histoire de leur famille leur a (ou non) été transmise.

 

 

 

 

www.memorialcamprivesaltes.eu

 

***Expressionnisme abstrait aux cimaises de la Maison de la Région de Perpignan
 
Proposée par l'association Concordia Patrimoine et Culture en collaboration avec la Maison de la Région, elle permet de découvrir le travail travail coloré empreint de mouvement et d’émotion.
 
Installé dans les Pyrénées Orientales, Claude Portera a une place prépondérante  dans une certaine conception de la peinture abstraite des années 50 qui perdure maintenant et pour longtemps encore. C'est la solitude d'un peintre au travail, en prise avec les démons ou les anges que sont l'harmonie, la couleur, les rythmes et la tourmente, la matière en pleine expansion chromatique ou au contraire cherchant sa couleur dans un fatras d'amas blanchâtres, gris, sourds. Le geste est sédimenté parfois par un graphisme nerveux, décidé, un peu imposteur mais précis et incisif, et au milieu de cette architecture de masse plane toujours un mouvement. La peinture de Portella n'est pas un exercice de style. Elle est une quête de l'absolu. Ses mouvements colorés sont des vents mystiques. Portella est un peintre chaman, avec toute la résignation que cela comporte, l'humilité mais aussi l'ambition, l'expérience, la force et aussi la sensibilité. Une telle quête implique que la peinture ait été débarrassée de son fondement académique pour se réaliser totalement en temps que peintre "tripal". Une toile de Portella, c'est son corps et son esprit disséqués puis architecturés et transcendés dans le but de communiquer ce qui n'est pas communicable par le langage.» 
 
Claude Portella est aux cimaises de la Maison de la Région de Perpignan du 15 Novembre au 1er Décembre 2016. Vernissage le Jeudi 17 Novembre 2016 à 18h30 à la Maison de la Région de Perpignan.
Partager cet article
Repost0
16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 10:08
Palais de la musique / Palau de la musica à Barcelona (C) jean-pierre bonnel - De Fossa par Nicole YRLE
Palais de la musique / Palau de la musica à Barcelona (C) jean-pierre bonnel - De Fossa par Nicole YRLE
Palais de la musique / Palau de la musica à Barcelona (C) jean-pierre bonnel - De Fossa par Nicole YRLE

Palais de la musique / Palau de la musica à Barcelona (C) jean-pierre bonnel - De Fossa par Nicole YRLE

***BARCELONE : un tourisme massifié

 

Quand Paris perd de nombreux touristes en raison des attentats et quand Perpignan, n'étant plus une fête, en raison du chômage et du dépérissement du centre-ville, cherche à devenir une "destination", Barcelona, la prodigieuse auberge espagnole" (pardon "catalane"), est envahie par un tourisme de masse...

 

Nombre d'habitants, face à l'aubaine de l'afflux de touristes, jouent les loueurs d'appartements illégaux. Les locataires s'adonnent à la sous-location, à la co-location… 

La cité de 1,6 million d'habitants a accueilli l'année dernière 29 millions de personnes, visiteurs d'un jour ou résidents éphémères (17 millions y ont passé une nuit a moins) : le centre-ville est saturé, les touristes vont vers les ramblas, le centre gothique et la mer (les nouvelles plages de la Barcelonnette); le nord a moins de succès: en tout cas, la ville ne peut s'étendre en raison de la mer et de la montagne…

 

Les commerçants s'adaptent à la foule qui aiment les terrasses, les jus de fruits et les barquettes de fruits exotiques au marché de la Boqueria. Souvenirs de mauvais goût: la Barça étale ses produits dérivés, maillots et cendriers… Et la foule aussi pour l'art nouveau, les immeubles de Gaudi : la Pedrera gonfle ses prix d'entrée…

 

On vient à Barcelone pour le week-end : Ryanair et les vols lowcost ont le vent en poupe. Les curieux arrivent aussi par la mer : un gros tourisme de croisière se développe : 2,6 millions de passagers chaque année pour la capitale catalane…ce qui perturbe la vie sociale et a des conséquences sur l'environnement : bruits, saletés, incivilités…

Cependant ces croisières créent 6700 emplois stables… 

Ce nouveau tourisme est massification : un "tourisme hooligan" et non un "tourisme durable", de qualité !!

 

Cette ville attachante, sentimentale, riche en patrimoine, inventions, créations artistiques et autres devient une colonie des temps de la consommation effrénée et la nouvelle mairie dirigée par Ada Colau a pris conscience de cette dépendance…

Elle a décidé d'entamer une campagne énergique de "décroissance touristique"… Mais face aux concurrences de la société "ubérisée" (locations d'appartements avec Airbnb), à la spéculation immobilière, aux agences touristiques parfois dépourvues de morale, que faire..?

Face à cette massification, comment réagir ? Inventer un tourisme "autre", de qualité, fait de circuits artistiques, culturels, historiques, architecturaux et de spectacles de haut niveau…

à suivre...

 

JPB (16 nov. 2016)

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2016 2 15 /11 /novembre /2016 07:25
 Boycotter la maison de la région OCCITANIE..? - Café philo à Banyuls : Baudelaire par W.Benjamin - Art-Thérapie -  RÉUNIONS CITOYENNES pour le Oui au Pays -

*Association Walter BENJAMIN - BANYULS

 Café philo 

 

BAUDELAIRE : 1821-1867 -  Walter BENJAMIN: 1892-1940.

 

Le 16 novembre, à 18 heures, aux 9 caves, avenue Gal de Gaulle (discussion menée par Anne-Marie Llambrich) :

 

 nous nous retrouvons pour échanger sur Baudelaire et W.B. dans le cadre  de la rencontre  "Café philo". Sans formation spécifique en la matière, seule la curiosité intellectuelle soutenue par la découverte des liens unissant W.Benjamin et la mémoire de Baudelaire, motive notre démarche. 

 

C'est avec Hannah Arendt qui nous présente au plus juste ces "hommes de lettres":... " par opposition aux écrivains et littérateurs, (définition dans le Larousse de l'homme de lettres):

"...Ces hommes bien que vivant dans le monde de la parole écrite et imprimée et surtout entourés de livres, n'étaient ni contraints ni désireux de pratiquer l'écriture  et la lecture en professionnels dans le but de gagner leur vie. A la différence de la classe des intellectuels qui mettaient leurs talents à la disposition de l'Etat en qualité d'experts, de spécialistes et de fonctionnaires, ou de la société, pour la divertir et l'instruire, les hommes de lettres se sont toujours efforcés de garder leur distance..." 

Walter Benjamin, ("critique littéraire", comme il aimait à se définir) cite volontiers  Baudelaire, qui déclarait: "Etre un homme utile m'a paru toujours quelque chose de bien  hideux."

 

Baudelaire, le poète de mon adolescence dont la vie  d'homme m'était complètement inconnue et W.Benjamin, celui qui "pensait poétiquement", et dont je découvre avec un plaisir constant, l'oeuvre monumentale, livrent une  pensée commune, celle de la révolte et du désir de justice...  et qui peut nous fournir des outils pour définir les enjeux des luttes politiques de notre présent! 

 

Pour l'heure, dans un souci de chronologie sans doute indispensable à ma démarche de néophyte, j'ai choisi d'entamer la présentation  en faisant référence aux récits de leur enfance: Caroline Aupick, le petit bossu, le flâneur, la modernité, le choc, autant de thèmes qui viendront alimenter, agréablement je l'espère, notre discussion. 

***Entrée libre 

---

Bibliographie:

Baudelaire: Henri Troyat- Flammarion, Livre de poche- 1994.

Charles Baudelaire: Walter Benjamin- Petite bibliothèque Payot- 1990;

Walter Benjamin: Hannah Arendt- Edition Allia- 2015

Paris, capitale du XIX: Walter Benjamin: - Edition Allia- 2015.$

 

*Assoc. W.Benjamin - 06 31 69 09 32 - J.P.Bonnel, président.

(adhésion: 20 euros/an)

 

 

***L'ASSOCIATION COEUR DE MOTS

 

propose une CONFERENCE  et un mini atelier

autour de l'art thérapie : "des débuts"

 

le mardi 15 novembre

 à TERRATS à 18H30      salle des fêtes

 animée par   Mélanie Rabat

 

PARTICIPATION à partir de 2 euros 

pour une séance de 2h environ  et une douzaine de personnes pensez à vous inscrire!!!!

 

 Et pour l'atelier , apportez un livre, de préférence celui en cours de lecture ou le premier venu.

 

et puis,facultatif :  si vous avez sous la main , des papiers (blanc, de couleur, revues..), des tissus ( des bouts, des chutes) , des couleurs (feutres, crayons, craies, pastels, mais pas de peinture), des fils et laines, colle et scotch

(nous aurons aussi ce qu'il faut!!!!!! )

le mot de Mélanie : 

 

"Entre carnets de coloriage, et mandalas, et bien qu’on en parle de plus en plus, l’art-thérapie souffre de méconnaissance. De quoi parle-t-on au juste ? l’art soigne, oui mais comment? comment se déroule une séance? quels sont les langages  artistiques employés? à qui s’adresse cette pratique de santé et développement personnel?

Comme il existe autant d’art-thérapies que d’art-thérapeutes, je vous propose d’expérimenter  un temps de création depuis la détente et sans se soucier du résultat. Nul besoin de savoir-faire, il suffit d`être là. Je répondrai ensuite  avec plaisir aux questions nées de vos ressentis. Et partagerai autour de ma pratique et sur l’enseignement reçu à l’université de Girone et auprès de l’association professionnelle d’art-thérapeutes GREFART www.grefart.es

L’art-thérapie, pratique à la fois ludique et sérieuse, permet de recontacter ses capacités créatrices, revenir au présent, se surprendre, élargir ses comportements en sortant des schémas répétitifs. Faire du nouveau commence en séance et s’amplifie au quotidien. L’art-thérapie permet de redevenir auteur et acteur de son existence. Simplement, au moyen de matériaux et de son corps.

 Créer c’est jouer.  Donald Winnicott                  Crear és hacer. Miquel Izuel  

 Au plaisir d’un partage autour du thème "des débuts" pour donner de l'allant à cette année."

 

Melanie Rabat  art-thérapi e

S éances individuelles et groupes à Perpignan & Prades

www.grefart.es

www.quandjecreejecree.com 

07 77 04 30 69

 

venez découvrir ce qu'est l'art thérapie!!!!!!!!

ADHESION à l'association  10 EUROS

Cette adhésion et Toute participation financière aident à l’achat de matériel , aux dédommagements des personnalités invitées et aux divers frais inhérents au fonctionnement de l’Association.

myriam lazar 

tél 0661781163

page facebook coeurde mots

Cœur de Mots 9 av. du Vallespir 66300 Terrats

 

**OUI au PAYS catalan :

 

Philippe Simon, coordinateur.

 

RÉUNIONS CITOYENNES A LATOUR-BAS-ELNE, CLAIRA ET TORREILLES

Communiqué de presse · Perpignan, 14 novembre 2016

Notre mouvement, fondé le 15 octobre à Perpignan, fait partager son programme auprès des habitants de notre territoire. Une série de réunions publiques décentralisées, entamée avec succès, permet de débattre des préoccupations locales. Celles-ci abordent l’économie et l’emploi, le lien social, les services publics et d’identité. Les premiers de ces rendez-vous citoyens se sont déroulés à Arles-sur-Tech, pour le Vallespir, ainsi qu’à la Llagonne, pour la Cerdagne, le Capcir et le Haut-Conflent.

 

Voici les prochaines étapes :

Latour-bas-Elne, vendredi 18 novembre, 18h30, salle des fêtes.

Claira, vendredi 25 novembre, 18h30, salle des fêtes. 

Torreilles, lundi 28 novembre, 18h30, salle des fêtes.

Saint-Laurent de la Salanque, mardi 6 janvier 2017, 18h30, foyer rural.

 

Ces réunions actives, en présence de quatre intervenants de Oui au Pays Catalan (OPC), durent une heure. Conclues par un apéritif, elles comportent la présentation de notre mouvement, né de l’opposition constructive à notre annexion administrative par la région « Occitanie » qui ne nous représente pas. Notre engagement, notre structure et le profil de nos membres sont abordés, pour familiariser le public à notre mouvement politique. Tournés vers l’avenir en puisant fortement dans le passé et le présent, ouverts au monde, nous développons l’alternative aux partis téléguidés depuis Paris, qui ont enfoncé notre territoire économiquement et culturellement.

 

Arguments et prises de position : www.ouiaupayscatalan.com

Vidéos : www.ouiaupayscatalan.tv

Contacts :

admin@ouiaupayscatalan.com

Tels. 04 68 35 34 54 et  06 75 74 25 49

 

 

***Boycotter la maison de la région OCCITANIE..?

 

Carole DELGA,

Ancienne ministre

Présidente de la Région

OCCITANIE / Pyrénées-Méditerranée

 

Céline MARCADON

Présidente de l'association Concordia Patrimoine et Culture

et les membres du Conseil Régional,

ont le plaisir de vous inviter au vernissage de

 

l'exposition de peinture

"Expressionnisme abstrait"

 

proposée par Claude PORTELLA

jeudi 17 novembre 2016 à 18 h 30

Maison de la Région – 34, avenue du Général de Gaulle

Immeuble « Le Royal Roussillon » - Perpignan

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2016 1 14 /11 /novembre /2016 10:44
* Merci à Jacques MARTINEZ, correspondant de l'Indépendant au Boulou pour ce bel article !

* Merci à Jacques MARTINEZ, correspondant de l'Indépendant au Boulou pour ce bel article !

* Merci à Jacques MARTINEZ, correspondant de l'Indépendant au Boulou pour ce bel article : débat sur les néo-ruraux et collectifs libertaires, avec Michel LLORY, Robert  Garabé, Paul Gérard, Danielle Baulenas...

 

 

***Louise Legrettiant est morte

là bas...loin

à Québec !

Elle n'écrivait pas...ne chantait pas  : elle psalmodiait des lignes de force !


Être un homme et ne pas savoir où habite la douleur,
est-ce cela le bonheur ?

Un silence blanc un silence noir 

oblitèrent des douleurs-poignards 

et le cri majuscule 

que devrait porter chaque conscience.
Devant les écrans 

et les flonflons de vos fêtes, 

passent l’hermine et le vison,
coule le champagne tiédi.
Dehors une douleur cosmique,

venin silencieux, déporte la raison.
Partout les écrans s’agenouillent 

au confort des consciences 

et, 

minuscule,
un cri se meurt d’indifférence… etc… etc…

 

Québec...c'était toi Louise 

ma chance d'alors, quand Beckett me tenait au ventre !

Me revient l'été frileux aux soirs des volutes de foin dans l'odeur de sauge où tu m’entraînais avant de nous asseoir parmi les fantômes des ancêtres dans les flammes de bûches odorantes. 

Les routes longues emmenant les pas et les pensées en des mémoires que je ne savais pas... 

Avec toi traînaient les joies simplement joies et les pommes aux pommiers. 

Et tes fleurs-Québec, tes fleurs sur la table, dans tes champs de soleil inondant 

les pieds dans l'eau des lacs, tes fleurs aux joues dorées dans mes yeux. 

Au bistrot Beau Parlant le fil de tes histoires étaient des ''berceries'' ondulantes, menant la voix du loup loin dans la cour arrière, l'ours à portée de rêve

tes nuits sombres et vivantes approfondies de souffles courts et sans questions. 

Me reviennent tes gens 

et leurs violons 

leurs accordéons

la nostalgie d'harmonicas où se balançait tes cheveux presque trop bleus ... 

Et puis tes mots d'anciennes résonances, tes mains bûcheronnes et chaudes, 

tes gestes au ralenti élémentaire, ton air frais d'après pluie, air de rien qui disait tout 

Tout redevient, Québec ! 

Et moi, enlevé, embarqué, conquis par ton froid, pays de résistance et de belles lumières d'herbe. 

Je te parle de bien loin maintenant et je cherche des mots de souches séculaires,  de racines premières, de pierres solidaires telles des sonailles

Je remonte les accents de ma terre, et j'emprunte l'absolu de mon besoin pour revoir ton St Laurent  qui fait mer et montagnes basses fardées de pastels gras, 

Et tes solides cordes de bois appuyées sur l'hiver que tu aimais . 

Je reconstruis ce temps de pur bonheur simple quand sur ta galerie de planches serrée autour de ta maison, tu me nommais si fort ''Hé, l'Guy,,, ousque tu vas t'enfoumailler !! »

Ah Québec qui roule à mes yeux sans cesser d'être arrondi de feuilles ! 

Louise-Québec

Trace rouge, indélébile … rail d'un ongle sur mon torse en fin de nuit !

 

G.più

- - -

**Catalogne à ANGLET,  15/11/2016: SPORT et Danse 

 

La compagnie du chorégraphe catalan Cesc Gelabert présente à Anglet le spectacle Foot-ball, un hommage dansé au geste esthétique des joueurs du FC Barcelone. Les mouvements des danseurs dialoguent avec ceux de Messi, Neymar et Piqué entre autres, projetés sur grand écran.

Gelabert-Azzopardi fait danser le Barça à la Scène nationale du Sud-Aquitaine

La compagnie du chorégraphe catalan Cesc Gelabert présente à Anglet le spectacle Foot-ball, un hommage dansé au geste esthétique des joueurs du FC Barcelone. Les mouvements des danseurs dialoguent avec ceux de Messi, Neymar et Piqué entre autres, projetés sur grand écran. 

 

Cesc Gelabert trouve dans la danse et le football de nombreuses similitudes. Avec Foot-ball, il met en jeu les formidables danseurs de sa compagnie pour transfigurer quelques-uns des plus beaux gestes des meilleurs joueurs du FC Barcelone, présents sur le plateau aux côtés des danseurs grâce aux images du réalisateur Jordi Morató.

Le fait que ball signifie danse en catalan ne semble pas relever du hasard ! Pasolini décrivait le football comme un langage dans lequel les joueurs écrivent des signes avec leur corps que les spectateurs déchiffrent. Avec Foot-ball, Cesc Gelabert met en évidence une hybridation des deux principaux langages non verbaux de la culture catalane : le football et la danse. Il établit un dialogue époustouflant entre la capacité expressive et la nature poétique des deux performances.

La présence, la grâce, la fluidité des mouvements, qualités les plus remarquables du danseur comme du chorégraphe, constituent à elles seules une raison suffisante pour ne pas manquer ce rendez-vous avec Cesc Gelabert et sa compagnie.

 

COMPAGNIE GELABERT – AZZOPARDI

Foot-ball de Cesc Gelabert

Avec Daniel Corrales, Lluc Fruitós, Cesc Gelabert, Virginia Gimeno, Anna Hierro, Lorena Nogal, Luis Pedraza, Alberto Pineda

Production : Théâtre national de Catalogne, Mediapro, Compagnie Gelabert – Azzopardi avec le partenariat du FC Barcelone

Plein tarif : 25€ | Tarif réduit A : 22€ | Tarif réduit B & enfant : 18€ | Places numérotées | Durée : 1h

mardi 15 novembre à 20h30

Scène national du Sud-Aquitain

Théâtre Quintaou – grande salle

1 Allée de Quintaou, 64600 Anglet

© Institut Ramon LLULL

 

---Langue catalane :

***Vendredi 4 novembre, l’office de la langue catalane porté sur les fonds baptismaux.

 

Elles et ils étaient plus de 40 à participer à ce que l’on peut qualifier de premiers pas de l’office public de la langue catalane, espace tant attendu depuis des années. Élus de la région,  du département dont sa présidente Hermeline Malherbe et moi comme vice-président chargé du catalan, des communes,  présidentes et présidents, membres des associations Applec, Omnium Cultural, Arrels, du Syoccat (syndicat de communes pour l’occitan et le Catalan, Directeur et membre de l’IFCT (Institut Franco Català Transfrontaler), dirigeants de la Bressola, acteurs et créateurs culturels ont très majoritairement opté pour une forme de GIP  (Groupement d’Interet Public) pour un office essentiellement axé sur la langue son enseignement , sa transmission, son usage dans la sphère culturelle et surtout publique à grande échelle. Cette forme GIP permettant à l’Etat d’entrer, de participer et de financer à hauteur des autres collectivités (région et Département). 

Les trois entités étant représentées à égalité de membres et partageant la présidence du GIP, d’autres, comme la commune de Perpinyà, le Syoccat, l’Association Des Maires et l’indispensable IFCT pour la dimension « scientifique », le rectorat … participeront au Conseil d’Administration du GIP Office Public de la Langue Catalane (OPLC). L’idée que j’ai avancée a été bien reçue. Elle consiste à ne pas faire de ce futur OPLC un fourre-tout linguistique, culturel et patrimonial, mais de se concentrer sur la langue et ce qui en découle ainsi pourquoi pas une labellisation axée sur la création culturelle notamment, engageant les financeurs à soutenir les projets labellisés OPLC, ce qui n’empêche pas les collectivités de financer les projets non labellisés OPLC à leur guise. 

Bonne réunion constructive et intéressante où les participants se sont donné rendez-vous début décembre pour le travail en commission et le lancement du GIP.

Nicolas GARCIA - CD 66 - Conseiller départemental chargé de la catalanité

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 09:10
les auteurs et Bénédicte, la bibliothéquaire de Collioure

les auteurs et Bénédicte, la bibliothéquaire de Collioure

COLLIOURE : exposé sur les morts de La Retirada

 

 

Sur ce sujet, il s'avère impossible de passer sous silence l'actualité : la crise des migrants.

Retour 70 ans en arrière, avec l'exode des Espagnols fuyant l'avancée des troupes franquistes; la question de l'accueil; preuves, témoignages : les photos de Manuel Moros, Centelles, Capa, G.Taro…

 

Les cadavres sont omniprésents dans ces clichés; l'enfant photographié est présupposé innocent; c'est une icône de la souffrance: la Retirada a utilisé cette imagerie de l'enfant; l'émotion est extrême face au corps vivant (souvent handicapé) des enfants.

 

La tombe de Machado a donné lieu à un processus mémoriel; la tombe du grand homme est désormais un lieu de mémoire, comme celle d'Asaña à Montauban, mais le culte cache les tombes des autres victimes…

 

10 000 enfants furent accueillis en France de fin 1936 à janvier 39, et 45 000 Espagnols étaient partis en exil avant 39; 20 000 s'étaient réfugiés au Mexique.

 

*La mortalité : les morts de la Retirada ont un statut particulier (peu d'études; cf. un article de Peschanski). Il y eut 14600 décès dans les camps du Roussillon dans les six premiers mois.

Le traitement des corps morts : où sont-ils enterrés..? Il faut ajouter ceux morts à la guerre et les massacres des populations civiles.

 

La mémoire des vaincus demande réparation. De côté franquiste existe l'hommage a Los Caïdos (vallée, basilique…). En 2007 fut votée la loi sur la mémoire historique.

 

*Trois périodes à envisager :

 

1. Le temps des morts, de l'ouverture de la frontière française, le 28/1/39 au 1/9/39 : entrée en guerre de a France.

 

(à noter, le 13/2/39: fermeture de la frontière espagnole par les Franquistes)

 

2.Le temps de la mémoire : (sources : archives du 66 et des communes) Pas de bilan global des morts de la Retirada. Ce qui intéresse : comment ces morts ont été traités, de façon administrative.

Il faut consulter les registres des inhumations, dans les cimetières (rien à Collioure) - les archives des camps (numérisées aux archives du 66) : le décès est indiqué, mais pas le devenir du corps - les rapports des préfets (archives nationales) - les archives hospitalières - celles des associations : le secours suisse, à Berne, la Croix Rouge - le CICR à Genève - les archives des Pompes funèbres (monopole communal) - les sources archéologiques : Cf. Allemands du camp de Rivesaltes.

 

Exposé d'Isabelle Renaudet, historienne à l'université d'Aix-Marseille et de Bruno Bertherat, historien à l'université d'vignon.

Lire : "Les sources funéraires en France à l'époque contemporaine" de B. Bertherat .

 

www.cc-alberes-cote-vermeille-illiberis.fr

 

 

JPB - Médiathèque de Collioure- 3 nov. 2016

***L’Espagne au cœur

 

Au cours de la rencontre 2016 "Camins de la Retirada", Geneviève Dreyfus –Armand et Odette Martinez-Maler ont présenté leur livre L’Espagne, passion française. 1936-1975.

 

Vendredi 19 février, la salle était comble pour écouter les deux conférencières, Geneviève Dreyfus –Armand et Odette Martinez-Maler, présentant leur livre L’Espagne, passion française.   1936-1975. Guerres, exils, solidarités. 40 ans d’histoire partagée dont les auteures témoignent ici, utilisant souvenirs, documents, déclarations officielles, photos, dessins, dans un récit dont les étapes historiques sont nettement marquées et le parti-pris documentaire hautement maîtrisé. L’histoire des liens qui se sont tissés entre l’Espagne et la France, disons plutôt entre les républicains espagnols (au plus large sens du terme) et le peuple français, est une histoire complexe. « Nous avons voulu dans ce livre rendre cette histoire accessible à tous. Il est ouvert et s’adresse au grand public », dit Geneviève Dreyfus-Armand.

 

Années de guerre, destins mêlés

 

La France est le pays qui a été le plus ébranlé par la guerre d’Espagne, l’exil et la domination franquiste. C’est autour d’histoires partagées, abordées au plus près du concret, que s’organise l’ouvrage. La chronologie  ne s’en impose pas moins, structurant quelques grandes périodes historiques. Une introduction nous fait remonter à 1931 lorsque naît la IIe République, avec les grandes espérances qu’elle fait naître. Ce sont ensuite les grandes périodes. 1936-39 : L’Espagne au cœur, et déjà les liens qui se tissent avec de nombreux actes de solidarité. 1939 : le grand exode, avec le parcage derrière les barbelés, mais là aussi la solidarité se glisse. Et pour les exilés, le témoignage, souvenirs et documents à l’appui, de la manière dont désespoir et culture, cœur et intelligence, se nourrissent mutuellement. 1939 -1945 : A l’épreuve de la guerre. Travailleurs forcés, femmes solidaires, frères d’armes, déportations partagées, et le salut à la Nueve dont une plaque à Paris, place de l’Hôtel de Ville, marque la présence au cœur de la Libération.

 

De longues années pour tenter de briser le joug

 

1945-1975. La dernière, longue période est celle de la domination franquiste, de toutes les tentatives pour y mettre fin : opération des guerilleros au Val d’Aran, maquis perdurant de longues années en dépit d’une répression féroce. Et côté français, partagées avec les exilés,

toutes les formes de solidarité avec ceux qui tentaient de briser le joug, ouvriers des usines, universitaires, républicains d’obédiences diverses tous en lutte contre le même ennemi.

En France comme en Espagne, c’est une histoire plurielle. Les clivages existent, ont existé, perdurent et se renouvellent. « Nous n’avons pas voulu les gommer » disent Geneviève et Odette. Ni nous contenter d’exposer les documents et les signes d’une Histoire refroidie. Mais bien au contraire, « faire partager au cœur  de l’espace commun, le souvenir de ce qu’ils ont vécu et au delà des faits accomplis l’élan de leurs espérances ».

    

Dreyfus-Armand G., Martinez-Maler O. L’Espagne, passion française. 1936-1975. Guerres, exils, solidarités. 255p. Les arènes, 2015. 35 €.

 

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 09:28
Cathos et Francs-Maçons : Elne (rénovation de la cathédrale) et Saint-Estève (conférence) - Collioure : fête des langues
Cathos et Francs-Maçons : Elne (rénovation de la cathédrale) et Saint-Estève (conférence) - Collioure : fête des langues

 

 

Lundi 14 novembre 2016 à 18h30 au TDE

 

 

"La Franc-maçonnerie"

 

par Jean-Robert RAGACHE

 

 

 

Agrégé d'Histoire, Jean Robert Ragache a été Grand Maître du Grand Orient de France de 1987 à 1988 et de 1989 à 1992.
Actuellement, il préside diverses associations culturelles, philosophiques, historiques.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Histoire de la Normandie,
La vie quotidienne des écrivains et des artistes pendant l'Occupation,
Vous avez dit Franc-maçon ?

 


Étrange destinée : méconnue, redoutée, raillée, courtisée, condamnée, interdite, la Franc-maçonnerie n'a cessé de susciter, depuis trois siècles qu'elle existe, des interrogations, voire des fantasmes.C'est pourquoi les régimes autoritaires, celui de Vichy en particulier, l'ont toujours condamnée.
La réalité est tout autre.

 

 

 

Dans un monde en proie à la confusion, à l’instabilité et à la violence, elle est l'un des lieux de réflexion privilégié.
Ses rituels et ses symboles peuvent sembler étranges mais, en réalité, ils servent un espace de dialogue et de tolérance qui est la loge maçonnique, où se sont toujours côtoyés des hommes venus de tous les horizons sociaux, professionnels et intellectuels, sous l'égide de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.

 

C.E.P.S. en entrée libre et gratuite

 

 

 

 

 

Renseignements : www.rdvse.fr - rdvse@rdvse.fr - 06 72 80 39 86

 

- - -

**ELNE :

 

La restauration de l’ensemble cathédral d’Elne est imminente. Dans ce cadre, une conférence est prévue lundi 14 novembre. Nous vous la détaillons sur le communiqué joint, accompagné d’une photographie libre de droits disponible ici https://goo.gl/i4fhzg.

 

Un point-presse est organisé lundi 14 novembre à 11h30, à la salle Sainte-Hélène, face à l’entrée Ouest de la cathédrale.

 

COMMUNIQUE DE PRESSE · 7 novembre 2016

 

CONFÉRENCE SUR LE DÉMARRAGE DES TRAVAUX DE LA CATHÉDRALE D’ELNE

 

Après plusieurs années de préparation d’un dossier ambitieux, le chantier de restauration de l’ensemble cathédrale-cloître d’Elne débutera dans les prochains jours. Ces travaux obéissent à un plan de trois ans : rénovation du clocher Nord en brique rouge et déplacement du tableau électrique en 2016-2017, révision de l’ensemble des toitures en 2017, rénovation de la façade Ouest, comprenant le parvis, et du clocher Sud, en 2018.

Afin de présenter le chantier à l’ensemble de la population illibérienne, M. Stéphane Berhault, architecte du patrimoine, maître d’œuvre de l’ensemble du chantier, donnera une conférence lundi 14 novembre 2016 à 18h, salle Vautier, Espace Gavroche, face à l’Hôtel de Ville. L’entrée sera libre.

 

Financement public et participatif

 

Le coût total de restauration de ce site classé au titre des Monuments Historiques, s’élève à 353 797 € H.T. (hors honoraires d’architecte). Ce programme est cofinancé par le ministère de la Culture, le Département des Pyrénées-Orientales et la Région Occitanie.

De plus, une souscription populaire « Elne Mécénat » a été lancée par la Ville d’Elne avec le soutien de la Fondation du Patrimoine. Cette démarche participative a déjà permis de recueillir 22 165 € , soit 15 % du coût de la première tranche HT. Elle continue jusqu’en 2018, pour assurer la préservation de ce joyau de l’Art roman en Roussillon, grâce à tous ses « mécènes ».

 

Contacts : Mairie d’Elne.

Françoise DEIT : 04 68 37 38 36 · servicecommunication@ville-elne.com

Mission Mécénat · 04 68 37 42 82· sylvainecandille@ville-elne.com

 

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 08:29
L'équipe de promesse des sources

L'équipe de promesse des sources

RUE 66 c'est pas Route 66...

 

C'est le nom d'un journal de rue, édité par l'association caritative "Promesse des Sources", située à Perpignan.

L'oeuvre d'aide publie ce bimestriel au format journal, différent du n° 1 paru en mai 2016 (voir ce blog) pour apporter un regard différent, social et culturel sur la ville.

Ce numéro de novembre-décembre est consistant, bien écrit, original, passionnant : l'équipe est solide et s'élargit grâce à quelques pigistes connus ici, personnalités chaleureuses et sincères, comme Pauline, Jean Schmit, Philippe Latger ou Nicolas Caudeville...

Le lecteur pourra trouver ce canard dans les rues, sur les marchés, distribué par des bénévoles. Vous pouvez devenir bénévole, et journaliste et donner 2 euros ou bien plus : lâchez-vous ! C'est pas pour Trump ni pour Pujol, pas pour Sarko ou Le Pen...

Car ces feuilles parlent de solidarité, de mélange des cultures et des religions, pas de crises identitaires !

C'est pour Dupont et Dupond, Durand et Duranton, les sans-dents, les sans-le-sous, les ceusses qui vivent sous les ponts...Mais aussi pour nous tous, peuple loin de l'élite car l'esprit est humain, le style alerte et les rêves gros d'espérance...

En attendant, régalez-vous avec ces dossiers consistants : sur Louis Torcatis, sur la Mosquée de la Fraternité, le témoignage de CALI, les portraits de rue, le réseau pour un boulot, la précarité, la galerie de Roger Castang...

Bonne lecture et bonne action !!!

 

JPBonnel

 

Toute jeune association créée le 31 juillet 2014, Promesse des Sources est à l’initiative d’un groupe de bénévoles sans emplois qui, plutôt que  de subir passivement leur condition difficile, ont pris le pli de l’entraide auprès des plus démunis.

L’association distribue des colis alimentaires (240 colis sont actuellement distribués chaque semaine) les mardis et les vendredis et propose un service de restauration solidaire chaque jour, matin,  midi et soir.. Plus de 50 repas chauds (entrée, plat, désert) sont servis 7 jours sur 7 durant tout l'hiver.

Toute personne bénéficiaire du RSA, des ASS, de l’assurance chômage, ou qui dispose de faibles revenus, peut, si elle le désire, se restaurer pour 3  euros maximum du lundi au samedi.

Promesse des sources est un service de proximité d'entraide. Aujourd'hui plus de 600 bénéficiaires des quartiers Les Romarins, Saint-Martin, Saint-Assiscle et Saint-Matthieu, sont inscrits. 

L'action d’insertion sociale de l’association consiste en une démarche active et positive d’aide à la recherche d’emploi en partenariat avec Pôle Emploi et aux formations  que cet organisme propose.

Une mission authentique, donc, pour Promesse des Sources  qui aide un public en situation précaire pour améliorer son quotidien en retrouvant des valeurs fondamentales. L’idée directrice de l’association est : "Une insertion réussie est une insertion qui passe par le travail !"  

Partenaire de la Banque Alimentaire des Pyrénées-Orientales

Petit déjeuner du lundi au samedi de 8h à 9h30

0,50€

Repas en salle de 12h à 14h et de 18h30 à 20h

de 1,50€ à 3,00€ selon vos revenus

Distribution de colis alimentaires les mardis et les vendredis

Participation demandée :  1 personne 2€ - 2 personnes 3,50€

3, 4 et 5 personnes 5,00€, 1€ supplémentaire par personne

 

Information et inscription les lundis et mercredis de 14h à 17h

Renseignements : de 14h à 17h au 09 86 17 97 87

Une pièce d'identité, une attestation de droits CAF ou MSA, un justificatif de domicile, un justificatif de revenus,

de charges et un livret de famille pour les personnes ayant des enfants à charge seront demandés.

www.promessedessources.fr

1, rue Fontaine Saint Martin – Perpignan

09 86 17 97 8

   Après les articles sur un tourisme de qualité, de quantité, avant la crainte de voir surgir un "tourisme massifié" en Catalogne et partout dans le monde, voici le tourisme social : la pauvreté et l'exclusion dans une des villes les plus en vogue à l'heure actuelle : les squats de Barcelone, entrevus parfois dans un film mais dont les médias ne glosent pas...

Sauf dans des sites, tel cafébabel...

JPB

- - -Les squats de Barcelona

La ville toujours s'étend par les tours, semblant vouloir échapper à sa misère d'espace populeux. Manque de place ? Désir de quelques hommes supérieurs de dominer la foule..? Ou simple désir d'exploiter le  moindre territoire ?

 

Partout, le visiteur constate que Barcelone, c'est Gaudi. Les touristes y vont pour lui, et bien sûr, pour l'ambiance, le mouvement perpétuel de la vie dans les rues, les ramblas, les cafés…mais la misère, les squats, qui les voit, qui les visite..?

 

  ** C’est dans l’ouest de Barcelone dans le district de Vallarca qu’on trouve la plus haute densité de maisons inhabités. En tout, il y aurait quelques 300 squats où s’entassent majoritairement des familles d’immigrants ou des collectivités de jeunes qui y font des activités culturelles. On nomme ces gens les « okupa » qui se traduit littéralement par occupant. Dernièrement, les autorités du district ont soumis un plan pour détruire toutes ces habitations dans le but d’y construire des immeubles municipaux. Évidemment, la grogne a explosé chez les occupants qui revendiquent leur droit de rester dans ces lieux abandonnés. En fait, bon nombre d’entre eux n’arriveraient pas à se trouver un autre toit si on les expropriait. Les loyers étant très élevés à Barcelone il serait impossible pour cette communauté à faible revenu de se relocaliser. Certains propriétaires de ces immeubles souhaitent les rénover afin de les revendre mais sont contraints à se débarrasser des gens qui y vivent. Leur solution? Certains n’hésitent pas à engager des fier-à-bras pour déloger et effrayer ceux qu’ils qualifient de parasites!

 

Ce phénomène n’est pas étranger à la situation immobilière de l’Espagne en général. Après la grave crise des dernières années l’Espagne affiche un taux d’inoccupation de 14%. C’est le taux le plus élevé de toute l’Europe. À Barcelone 20 000 maisons seraient inoccupées alors que ce chiffre grimpe à 3 millions pour l’ensemble de la péninsule ibérique...

Sources : Squatting#Spain

www.cafebabel.co.uk/article/…/squats-vs-sharks-in-barcelona.html

 

*** Je, tu, il, dans les années 1978/85, nous montions en funiculaire pour nous baffrer et boire ! il faut le dire en haut..tout en haut..au restaurant panoramique..se lever de table était dur..et c'était tous les week-ends pour échapper à la morne cité roussillonnaise.. Après..à pied..facile : ça descend..si je me rappelle bien, comme dirait Christian Roger..on traverse les parcs..on s'arrête ou pas..et même que l'on peut suivre les méandres du circuit automobile en faisant vroum vroum avec la bouche..si, si ..je l'ai fait..et après le Paradis..le Parallelo ..et on s'engouffre dans le bario chino...Là, les dames..plein de dames..!!! 

 

Et calle Condé de Asalto..un troquet.."los pajaritos" avec le chant des canaris dans les cages accrochées au mur..

On boit de la biere ou du gin tonic ..c'est selon l'humeur.. On ne "monte" pas avec les dames..

Elles viennent boire un café entre deux clients..elles sont belles. On discute avec elles..elles parlent aussi philosophie..lorsque l'on est un habitué.. 

 

Elles vous aiment bien..on les revoit..elles sont si gentilles..Barcelone était encore un port..mais si mais si..et ça arrivait de partout..et après commençaient trois jours de dérive sans fin des ramblas au barrio gotico, de l'Ascensor au Zeleste.. Et j'arrête là.. Je ne reviens plus à Barcelone.. Les jeux ont tué MA Barcelone.. Fric..tune..indépendance vous dites.. Indépendance de la bourgeoisie catalane..point barre..mais moi..ce que j'en dis.. 

 

IL Y A TOUJOURS UN CARILLON QUI RESONNE SUR LE PORT DE BARCELONE.. ! ! ! 

 L'autre Barcelone

L’autre Barcelone : la périphérie invisible de la ville de Gaudí

 

Barcelone, berceau de l’inachevée Sagrada Familia, du Parc Güell et de Lionel Messi, fascine toujours plus de touristes en provenance de toute l’Europe. Iront-ils un jour sur les flancs de la Collserola ? Même les Barcelonais ne vont pas à Ciutat Meridiana, réputée pour être un ghetto pauvre et mal famé. Les mesures municipales suffiront-elles à le sortir de l’oubli ?

Ciutat Meridiana est le premier quartier que les visiteurs de Barcelone peuvent saluer en arrivant par l’autoroute. Littéralement encaissé entre les flancs de la cordillère de Collserola, il fait partie du district de Nou Barris. Il incarne la vision architectonique de l’ère franquiste : la quantité sans la qualité. On y trouve beaucoup d’appartements empilés les uns au-dessus des autres, sans ordre ni logique. Ainsi a vu le jour la ville satellite, comme les architectes du régime de Franco avaient coutume de l’appeler.

 

L’exclusion à deux pas de la mer

Ce qui allait au début être le nouveau cimetière de la ville s’est converti en un faubourg qui a accueilli l’immigration en provenance du sud dans les années 1960. Manolo Martínez y vit depuis qu’il est arrivé de Córdoba : « Nous sommes arrivés à la fin des années 1970. Presque tous les voisins sont arrivés en même temps, et nous nous sommes installés où nous pouvions ». Pendant les premières années de son existence, le faubourg s’est peuplé de jeunes qui venaient chercher un futur meilleur. Idem pour les jeunes qui ont formé la deuxième vague d’immigration dans les années 80, en majorité en provenance d’Amérique Latine et du Maghreb. Aujourd’hui, sur les 11 121 habitants du quartier, 40% sont issus de l’immigration. Beaucoup d’entre-eux ont ouvert des petits commerces et ont rempli les rues de magasins de fruits, de salons de coiffure ou de petites épiceries.

 

Ambiance sur la place d’El Born, Ciutat MeridianaDepuis le sommet du Tibidabo (512 mètres), la vue est très différente de celle que l’on a en se promenant dans les rues de Ciutat Meridiana. Sur les flancs de la Collserola (cordillère qui traverse Barcelone), on pénètre dans le plus grand parc métropolitain du monde, mais aussi une des zones les plus exclusives de Barcelone. Les immeubles de 17 étages laissent place aux animaux et à la végétation luxuriante. Depuis Pedralbes, un ghetto d’un autre genre situé au nord-ouest de la ville, cela doit demander beaucoup d’efforts de ne pas stigmatiser les citoyens de Ciutat Meridiana. Ils ne se sont probablement jamais promenés dans ses rues, aux pentes allant jusqu’à 15%, ni assis sur la Plaza Roja (appelée de la sorte en raison des actions syndicales menées vers la fin du régime franquiste), mais ils ont une image limpide de Ciutat Meridana : drogues et violence. Ou du moins, c’est ce qu’ils en ont entendu. La rumeur court même que c’est une zone de non-droit et que la police n’ose pas entrer dans le quartier.

 

Problème de c@nnexion

Les services de liaison avec le reste de la ville ont été coupés en raison de la nature peu recommandée de l’endroit. A moins que Ciutat Meridiana ne soit devenue peu recommandable à cause de l’absence de service de liaison. Juan Castillo, qui vit ici depuis 40 ans, prenait le bus chaque matin: « Si je ratais le bus de cinq heures du matin, je devais marcher jusqu’à Sant Andreu. C’était le seul bus du faubourg ». Bonne nouvelle pour ses habitants, deux stations de la L11 du métro de Barcelone ont été construites en 2003. L’Académie royale espagnole définit le mot ghetto comme « faubourg ou banlieue dans laquelle vivent des personnes marginalisées par le reste de la société ». Ses habitants approuvent : le faubourg est oublié. Le peu d’investissement public pour maintenir cette zone isolée du reste de la municipalité fait grincer les dents. Victoria Lindao tient un salon de coiffure et se plaint du peu d’intérêt montré par les autorités pour renouveler les structures du quartier : « Ils nous ont oublié. Les ascenseurs en place pour ne pas devoir monter tous les escaliers tombent en panne à tout bout de champ et il faut attendre des semaines avant qu’ils ne soient réparés ».

Les zones les plus pauvres des villes sont celles où il y a le plus de tension sociale et où l’on vit le plus fréquemment des situations d’insécurité. Carmen López, vendeuse dans une boulangerie, nous assure qu’il y a des petits vols et des troubles entre les différents groupes du quartier. « Avant, on remarquait plus le trafic de drogue. Je suis certaine que le commerce n’a pas disparu, mais il n’est pas aussi visible que lors des années précédentes ». Carmen note une amélioration de la surveillance, mais elle ajoute aussitôt que la criminalité a augmenté ces dernières années en raison, peut-être, de la crise.

Arrêt de métro dans le distric de Nou Barris | Auparavant, le seul moyen d’arriver dans le centre était de prendre un bus à 5h du matin

La périphérie de la périphérie

Ciutat Meridiana est coupée en deux par l’entrée de l’autoroute, sorte de 8 Mile catalane. Au-dessus se trouvent les immeubles du faubourg ; en dessous, on peut apercevoir quelques bâtiments et baraquements. En descendant par un des côtés, on note un changement de paysage radical. Un chemin de terre mène à Vallbona. Des deux côtés de la rue, des coqs et des poules sortent des buissons. Deux édifices de construction récente, deux bars et plusieurs magasins fermés en composent le centre. Mais si on s’aventure un peu plus loin, on découvre une rangée de baraquements situés sous l’autoroute. Cartons, tôle ondulée, et plaques d’aluminium font office de logement dans cette périphérie invisible et pourtant trop réelle : l’autre visage de ma ville.

Le vent, la pluie, et les inondations ont à plusieurs reprises détérioré les logements de la centaine de personnes qui vivent ici. Sans chauffage, sans eau chaude et sans électricité, ses habitants surveillent l’entrée de Barcelone, souhaitant la bienvenue à tous ceux qui ne les verront jamais. Dans la vitrine de Gaudí, il n’y a pas assez de place pour ceux qui vivent en marge de la société.

Principales mesures du Plan de travail sur l’immigration 2008-2011 de la municipalité de Barcelone en faveur de l’intégration des nouveaux résidents :

Programme d’accompagnement des familles plusieurs mois avant la procédure de regroupement familial. 

Renforcement et adaptation du Service d’Attention à l’Immigration et au Réfugié (SAIER). 

Consolidation du réseau d’accueil à Barcelone, composé de quelques 80 associations d’aide linguistique, juridique et d’insertion professionnelle. 

Poursuivre l’accès à l’apprentissage du catalan, à travers l’action du Consorcio para la Normalización Lingüística 

Photos : Une : (cc) Victoria Gracia/flickr; El Born: lefthandrotation/flickr ; arrêt de métro: orionomada/flickr

par Carla Manzanas @ Traduction : Jessica Devergnies-Wastraete @

 

L’autre Barcelone : la périphérie invisible de la ville de Gaudí

www.cafebabel.fr

 

 

 

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 07:25
La Trumperie marine nous pend au nez

La trumperie en marche

 

Avec l'accession de Donald, c'est Disney, le ciné vulgaire et permanent, qui prend le pouvoir.

 

L'Amérique "profonde", des sans-grades, des oubliés, des méprisés de l'Histoire, des chômeurs, des assistés, des handicapés sociaux, et pas simplement les racistes, les fascistes, les populistes, les identitaires...qui prennent la parole. En silence. Une parole qui semblait inaudible tellement les responsables politiques sont dans leur tour d'ivoire, dans leur microcosme de confort et d'orgueil.

 

Face à la corruption, à l'impuissance des maîtres du monde, faiseurs de guerre pour alimenter les usines d'armement, le peuple de l'ombre a tranché...

 

En France, face aux trahisons et aux promesses non tenues de la gauche, face à une droite divisée, rongée par les affaires, qui n'a que des solutions de droite (même Juppé) à proposer, profitant aux riches (suppression de l'impôts sur les grandes fortunes, faire travailler plus longtemps...), la mouvance extrémiste de droite peut espérer.

Oui, le Front national n'a qu'à attendre. Le fruit blet va bientôt tomber de l'arbre de l'inconnaissance. Le loup est tapi, aux aguets. Un peuple de radicaux, mais aussi le petit peuple de France, apeuré par les migrations, les trous dans les frontières, par la mondialisation et la perte des repères, des valeurs traditionnelles, va mettre un bulletin dans l'urne de Marine Le Pen.

 

Alors, dans quelques mois, le peuple de gauche se souviendra que les candidats de droite ont opté pour le "ni-ni" aux dernières élections. En région PACA, dans le Nord, ils ont été élus grâce à l'effacement de la gauche...

Localement, à Perpignan, le maire actuel a été élu par la gauche mais il a oublié, il est partisan du ni-ni, faisant le jeu de FN aux prochaines municipales…

Nous n'aurons pas la mémoire courte, nous avons compris que ces gens-là refusaient le front républicain.

Le succès de Trump, la victoire de Le Pen peut s'expliquer aussi ainsi…

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blogabonnel
  • : Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
  • Contact

Profil

  • leblogabonnel
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...

Recherche

Liens