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2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 10:50
Collioure, par Serge Kamké
Collioure, par Serge Kamké

Les Colliourencs sont des vipères !!!

par René Barjavel*

"Il y a à Collioure, trésor ardent, une étoile bleue -des plus chaudes- tombée au bord de la Méditerranée...

Et il y a les Colliourencs. Les Colliourencs sont aimables comme une poignée de vipères.

Ils nous considèrent avec un mépris et une hostilité qu'ils ne prennent pas la peine de cacher.

Ils ont raison. La sardine et le raisin leur suffisent. L'eau et le soleil…

"Mon vieux Willy, que nous allions en enfer ou en Paradis, nous y retrouverons Collioure."

René Barjavel.

* écrit par le romancier dans le livre d'or de Willy Mucha, le 12 décembre 1950.

- - -

Non, ils ne sont pas tous ainsi, mais on retrouve ce mépris des touristes que l'on a fait venir… Si les "étrangers" sont à Collioure, c'est que certains habitants ont vendu des caves, des appartements, des terrains… Certains voudraient le beurre et l'argent du beurre...

Un sorte de racisme affleure dans l'esprit catalan ou "catalaniste"...

Il existe aussi cette haine ancestrale entre les clans, entre le Boramar/Moré, chics et bobos, artistes...et le Faubourg, plus populaire...

Il y a la présence d'une quinzaine de familles très riches qui font la loi et ne veulent surtout pas que ça change à Collioure : "Collioure sera toujours surtout pour mon porte-monnaie, mon patrimoine, mes vignes…" D'où une certaine paralysie de l'économie, de l'innovation…et le recours au tourisme pour pallier le manque d'emplois...

Clivage entre les jeunes qui partent, amers face à l'attitude des parents, et les "anciens", ces sénateurs qui parlottent mais n'agissent pas vraiment...

La beauté est apparente mais quand on connaît un peu la vie intérieure du village, on est déçu… Par ces politiques qui ont recours au clientélisme, comme partout, hélas, et placent des copains, des militants de leur clan, de leu parti, à diverses fonctions...

Avec ce fossé entre le village et le Château, alors que tous les lieux de Collioure devraient appartenir aux citoyens !

Mais cela semble un peu changer et une collaboration entre la nouvelle mairie de M. Manya et le Conseil départemental de M.Moly premier vice-président) se dessine : concertation pour la programmation des spectacles, rencontre pour que le film "Meurtres à Collioure" (on n'en est pas là, avec ces "vipères" - qui les qualifiait de lubriques ?- mais quand on déverse des poubelles et excréments dans le jardin du nouvel élu, ce n'est pas trop respecter la démocratie !) soit projeté dans la cour du Château royal...

(à suivre..?)

J.P.Bonnel

- - -

* COLLIOURE : la fête !



CAFE SOL - 2 Rue de la Republique, 66190 Collioure




  • Restaurant familial - 04 68 82 55 02

Très sensible à l'expression artistique le CAFE SOLA organise une Fête pour Nous Artistes de Collioure pour soutenir l'excellente santé dans notre créativité... qu'on se le dise !

**

298 Commentaires (le blogabonnel)

carli • 08-31-2015 19:57

Perpignan (7) Les enfants gitans de la place du Puig :

Bonjour, c'est article est exact, mais je voudrais, approfondir un point qui est " l'échec scolaire " des gitans . Quand un enfant gitan viens au monde , la première ( langue ) qu'il entend est la (langue des gitans ) .Comme ils ne vont pas à l'école maternelle, quand ils arrivent en CM1, ils ne possèdent que très peu de mots en Français, et donc ils ne peuvent intégrer une classe normale. ils sont donc orientés dans des classes où ils sont en majorité de la même communauté.

D'après certaines études un enfant issu de la classe moyenne connaît environ 900 mots quand il rendre en CM1, un enfant gitan ne connaît même pas 150 mots. Quand je passe dan la rue et que j'écoute ces enfants gitans, ils ne s'expriment j'aimais en français quel que soit leur âge. J'ai des amis gitans qui font ce même constat ( il y en a peu).

Je pense que la seule solution est de scolariser dès la maternelle les enfants gitans, pour qu'ils intègrent ensuite une classe normale, sinon rien ne pourra changer. Mes propos ne visent qu'à trouver une solution pour arrêter cet échec total et qui dure depuis trop longtemps.

Ces propos ne sont pas de nature communautaire ( le sang est rouge pour tous les humains et plus encore ). Mais certaines fois, je me demande pourquoi des évidences aussi simples, si logique ne sont pas appliquées ?

Bien à vous Carli .

" ps "

désolé pour les fautes d'orthographes" , moi même je ne suis pas trop allé à l'école, mais j'avais une passion " la musique " comme les gitans " j'ai compris très vite que pour réaliser mon rêve, je devais travailler pour apprendre le solfège, il n'y a pas que le don pour être musicien, il faut être doué bien sûr, mais il faut beaucoup travailler aussi. Bien à vous, Carli…

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 08:10
Daniel Berehulak

Daniel Berehulak

  •  

 

 

- - - Visa pour le droit à l'image

 

 

Depuis 27 ans, c'est la rentrée rituelle pour le festival photo de Perpignan : grâce à "Visa pour l'image", c'est l'occasion de beaux discours sur la misère du monde, un moment de bonne conscience, les cocktails, les repas en ville, la médiatisation du roi de la fête, la récupération politique, un effet d'annonce : depuis 10 ans, la création d'un centre mondial du photo-journalisme au couvent des Minimes...

 

Depuis 27 ans, rien n'a changé, ni le rituel indécent ni les guerres, injustices et catastrophes du monde…

 

 VISA ne sert à rien, oui aux "retombées" économiques pour cafés, restaurants, hôtels, commerces et loueurs à la sauvette… Oui, retombée médiatique : Perpignan se fait connaître en septembre, et par des crimes et disparus tout le reste de l'année...

 

Rien ne change dans le monde et Visa n'est pas une prise de conscience, ou alors éphémère, dans la société de spectacle. Le public du samedi fait le tour des expositions, se sent voyeur face à cet étalage de vies privées saccagées, voudrait agir mais ne fait rien… 

Et the show continue, et l'exhibitionnisme… et les fameuses "retombées" qui suggèrent les radio-actives de nos chères centrales ou au napalm de nos chères guerres coloniales...

 

Comment changer ? En ne faisant plus confiance (ne plus voter pour eux) aux gouvernements qui vendent des armes aux tyrans que nous, Occidentaux, anciennes nations coloniales, avons mis au pouvoir : quand ces dictateurs se font moins conciliants, on les bombarde (Khadafi..), on détruit nos propres armes (qu'ils nous ont achetées) pour mettre en selle un autres dictateur, à qui on va vendre nos nouvelles armes (rafale, etc…) et ainsi de suite… Et M. Leroy et consorts, vous pourrez montrer vos belles photos !!!

 

J.P.Bonnel

 

C'est dit mais je voulais au départ répondre à mon collège écrivain et ami : sur le droit à l'image

 

 

 

Henri Lhéritier, le 31.8.2015 (blog et facebook) - merci à lui pour publication de son point de vue (droit au texte...)

 

« VISA » SANS VISAGE :

 

Selon que l’on est puissant ou misérable notre visage, son image plutôt, n’a pas la même valeur.

Les modèles involontaires des photos exposées à travers de la ville, lors du festival « Visa, » à Perpignan, ignorant l’exploitation que l’on fait d’eux, ont peu de chance de trouver un de ces avocats tonitruants, défendeur du droit à l’image, qui se déciderait soudain à protéger leur visage, si grossièrement exposé, aux fins d’émotions spectaculaires, dans tous les lieux de la cité. Ce serait pourtant une belle cause humanitaire.
Quelle désinvolture, celle qui consiste à afficher, sans autorisation, les traits de la misère, de la peur ou du désespoir, en les captant, gratis, au bout du monde, tandis qu’à notre porte, sous peine de procès, on ne peut plus se permettre de publier la photo d’un passant anonyme, sans que la justice n’ait son mot à dire. Même la gueule du chien de telle ou telle starlette est floutée au nom du droit des animaux.
L’homme d’Occident serait-il plus fragile ? Serait-il plus respectable que l’homme du tiers monde ? Plus susceptible ? Plus timide ?
La misère a un visage, la richesse n’en a plus ou ne montre le sien qu’en le monnayant.
Avec nos photos, monsieur, nous faisons une bonne œuvre, nous plaidons, auprès de l’Occident, la cause des humains abandonnés aux quatre coins du monde, nous sensibilisons les citoyens aux malheurs qui frappent là-bas. Se donne-t-on bonne conscience avec cet argument ? D’ailleurs, ajoutera-t-on, cynique, avant leur droit à l’image, il est nécessaire de songer d’abord à les soigner et à les nourrir.
Or, on ne fait rien de cela, on les repêche en mer en pestant contre leur nombre, leur sans-gêne, et on les expose pour titiller notre voyeurisme. Ne serait-ce point un néo-colonialisme, cette utilisation artistique du malheur ?
Ne faudrait-il pas donner les mêmes droits que nous à ces damnés, des droits supplémentaires même car leur déchéance nous fait un spectacle ?
Voici un projet intéressant pour «Visa »: œuvrer à la création d’une fondation du droit des sans droits, une Sacem de la misère.

 

**

 

C'est en lisant Le Monde daté d'aujourd'hui (mardi 1er septembre 2015) que je me réconcilie un peu avec Visa et surtout que je peux rendre hommage au photographe qui est interrogé par le quotidien (page 16, culture) :

 "J'aime être proche de les sujets, passer du temps avec eux, établir une relation de confiance, et c'était compliqué."

 

…et plus loin : "Je n'ai pas essayé de faire de belles images, mais des images nécessaires."…

 

On sent là la sincérité de Daniel BEREHULAK, loin de l'ego, du show et des photos truquées, embellies… Loin de la mort revue par photoshop…


J.P.B.
 
PS. Sur le droit à l'image, j'ai oublié de citer ce passage très intéressant de l'article : "Après avoir photographié une petite patiente da,s une clinique; il a fait un voyage en voiture de neuf heures dans la brousse pou obtenir de sa mère l'autorisation de publier l'image "C'était une histoire positive, la fillette s''en est sortie." Témoignage essentiel ! Ethique du journaliste !
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31 août 2015 1 31 /08 /août /2015 11:51
Meurtre à Collioure 2 sept 2015, 20h30, Château royal
Meurtre à Collioure 2 sept 2015, 20h30, Château royal

Film de Bruno GARCIA, avant-première (entrée libre : projectioncollioure@gmail.com -

- - -

Aragon : La halte de Collioure

``à Antonio Machado qui vint à Collioure dormir

…A jamais ici demeure

de qui les yeux se fermèrent

au bruit amer de la la mer

Machado qu'ailleurs l'on meure

Machado qu'ailleurs les flammes

le saccage e l'épouvante

ailleurs les camps la mort lente…

O mort la voie est ouverte.

(dans le recueil Les Poètes, Gallimard, 1960)

- - -

Pinceaux de Collioure

* Dufy disait, en admirant l'éclat des barques catalanes : "Collioure sans voiles est une nuit sans étoiles !"

* Matisse : "Il n'y a pas en France de ciel plus bleu que celui de Collioure; je n'ai qu'à fermer les volets de ma chambre et j'ai les couleurs de la Méditerranée en moi."

* Willy Mucha : "Si mes racines ne sont pas dans la terre, elles sont dans ton ciel, Collioure."

* J.H. Lartigue : "La mer et le clocher sont toujours là, mais plus la société du bonheur de vivre modeste, plus la civilisation de la peinture, mais celle du bronzage, la société du corps consommé à petits feux de soleil dans les yeux et de crieuse musique dans ce qui pourrait servir d'oreilles… Quelques cadavres de barques, mais la scène est vide quand l'arène est jonchée d'humains en sursis."

- - -

Reflets sur la plage

Toute la plage du port du Boramar se reflète dans les ballons minéraux que vend la fillette aux longs cheveux roux.

Quand le regard n'est plus obnubilé par ce spectacle, surgit le musée rose de l'église habillée de terres rouges.

Une autre fille, allongée à même la promenade, vend des poèmes : de modestes feuilles de cahier quadrillé sont étalées sur une vieille table en formica. Les textes parlent des thèmes éternels : le soleil, la mer, la lune et les petits oiseaux…

Dans cet espace calme survient soudain un groupe de musiciens de jazz. La musique crève l'abcès sournois de la sérénité des vacances. Chaud saxo menant le motif, cuivres ivres reprenant au vol la dernière note du sax, nette trompette, airs aigus à couper le beurre, jazz qui jazz et nous fait bondir dans le sable chaud ou dans l'eau tiède…

Les bruits sonores des instruments sont répercutés par les solides remparts du château et la longue enceinte de l'église baroque amarrée en amont du port. Les ruelles qui montent et ont, parfois, l'idée de redescendre, sont, elles aussi, investies.

Pour réintégrer la réalité, il faut retourner nos regards, épris de soleil et d'espace vagabond, vers la mer. Aux barques pesantes et colorées, se sont substitués de frêles embarcations et de luxueux bâtiments de plaisance, sans oublier la flottille un peu ridicule des planches à voile qui font prendre conscience à l'Homme de son pauvre sens de l'équilibre…

D'autres regards, c'est indéniable, préfèrent se pencher, entomologistes, les pupilles quelque peu enflées, sur la foule protéiforme des seins libres, érigés, flasques ou en apesanteur… Reflets de l'âme sur la plage

J.P.B.

- - -

Transparence de Collioure

Avant…Quand ? Homme des vieilles écritures !

L'âge quand le bourg antique, la plate aux filets, le faubourg aux salaisons, la couronne de vignes vertigineuses et cascadantes…contenaient fort dans leurs remparts jaloux la beauté des intimités…

Le cerveau se heurtait à un tenace mystère.

Désormais, aujourd'hui, où en sommes-nous de cette mémoire des hommes..?

Qui parle ici ?

Qui ose se prononcer sur l'éternité utopique des lieux..?

On peut parler de transparence de Collioure : chaque été, je la retrouve féminine au seuil de chaque soleil.

Mais je peux écrire ce qui a changé : une maison neuve, un commerce, une cave aménagée, un mur, des murs, d'autres horizons…

Je peux constater ce qui a changé : les gestes modernes sont des simulacres, blancheurs désespérantes.

Les visiteurs ne lisent plus les signes dans les vents, les cartes à jouer, les chemins des collines.

Mon seul bonheur, mon dernier espoir : j'essaie de regarder toute la mer et je ne comprends pas tout…

JPB

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30 août 2015 7 30 /08 /août /2015 06:53
Pierre Bourdieu

Pierre Bourdieu

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29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 09:05
La presse qu'on mérite..? - Des journaux qui donnent une image négative du "Pays catalan"

la "Une" du quotidien "catalan" du 27.8.2015

 

 

* Je reprends la réflexion de 

Steve Golliot-Villers le 27 août 2015 à 07:52 ·(publiée dans facebook) :

 

 

Que voilà donc un titre fort peu à propos ! 

Le rédacteur en chef de l'Indépendant serait-il un inconditionnel de la collection "Harlequin" ?

 

"L'amoureux" ?

"L'assassin présumé" ou "le meurtrier est passé aux aveux" serait plus opportun.

 

Par contre, le terme "amoureux" aurait dû, même si c'est un cliché, figurer derrière le mot "dépit" par ce que pour l'instant on peut considérer d'après ce titre que la victime est morte parce que l'assassin n'avait pas gagné au tiercé, ou avait raté son bus.

On retiendra aussi l'emploi du terme "égorgée", précision tout à fait inopportune, sauf dans une logique bassement sensationnaliste tout aussi déplacée, "assassinée" aurait amplement suffi.

 

Moins choquant certes que l'acte qui le provoque, cet impair journalistique confine à une forme d'indifférence coupable pour la tragique nature des faits au profit de je ne sais quelle routine éditoriale.

In fine, une question de respect, je suppose.

Toutes mes condoléances à la famille de la victime.

 

 

 - - - La presse qu'on mérite..?

 

 

 

Le traitement de l'information (? plutôt du fait divers, faisant d'un quotidien un journal à "sensation"…) à la "une" du journal, cette "info", pendant plusieurs jours successifs...

 

Il faut remarquer que cette triste nouvelle est décrite en 5 petites lignes par le quotidien Le Monde daté du 28.8.2015 (le quotidien s'est contenté de reprendre une dépêche de l'AFP, pas les infos du dossier du quotidien "catalan").

 

 Il ne s'agit que d'un drame passionnel, donc une faire privée. Mais dans le contexte spécial de Perpignan (existence de communautés gitane, maghrébine importante, bagarres et tensions entre elles - cf. un mort en 2005, racisme, vote FN important : 45 % lors des municipales de mars 2014, au premier tour, crimes et disparitions : à la gare, affaire Benitez non élucidée…

 

Le journal entretient un climat malsain qui exploite le thème de l'insécurité et assure des ventes importantes quand un tel événement, sans rapport avec le contexte de la cité, arrive.

 

Cette politique éditoriale (annonce du fait divers en couverture, photos trafiquées montrées en gros plan, recours à des photos sur facebook…) démagogique, exploitant le trouble et le sensationnel fait le jeu des extrémistes et nuit à l'image de la ville que le maire de Perpignan essaie de restaurer par des initiatives positives (Perpignan ville d'art et d'histoire, animation et culture, marchés conviviaux, médiation dans les quartiers : cinéma, casa musicale…)

 

On a la presse qu'on mérite…Soyons juste, le lectorat des P.O. dispose d'organes médiatiques respectant l'éthique et la déontologie (Le travailleur catalan, La semaine du Roussillon, Crème catalane…et quelques sites et blogs intéressants)

Mais, comme il est plus facile, étant donné la crise de l'écrit, de pratiquer la veine "people" au lieu de viser haut et de livrer une info de qualité (comme les pages de Serge Bonnery, dans L'Indépendant), on va dans le sens du lecteur (mais le sensationnel est-il vraiment le désir du lecteur?)

 

La presse qu'on mérite, vraiment? Non, nous ne méritons pas, non plus, cet hebdo peu courageux, qui donne dans la haine, avec des articles anonymes, qui se dit "catalan", lui aussi, et "petit" aussi (là, on est d'accord), insultant un écrivain d'ici ou pratiquant un racisme permanent…

 

J.P.Bonnel

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 00:17
ARGELES SUR MER : l'affaire DENIS CARDONNE  - Collioure, cité des peintres (2) - Nuits d'Eus -
 
Argelès-sur-mer : Que se passe t-il ? le Député Maire ne soutient plus l’Athlète Denis Cardonne

Le « puissant  » député maire contre le « petit »rameur Argelésien. Denis Cardonne, le célèbre athlète catalan se retrouve désormais sans local et sans soutien venant de sa commune, il fait appel aux internautes afin d’obtenir gain de cause.

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Denis Cardonne :

« En 2012,  le Maire en conférence de presse soutenait mon projet en expliquant qu’il était normal que la commune s’associe à mon défi car je cite :  » Denis est un enfant d’Argelès sur Mer  »
Aujourd’hui, pour la défense de mes convictions environnementales, je suis sanctionné …
Aidez moi à conserver mon local en signant la pétition ».

« Pour mes engagements concernant la défense de l’environnement et du cadre de vie de ma commune,
Pour la défense de mes convictions sur le terrain,
Pour la liberté d’expression et pour la mise en place d’une démocratie participative sur Argelès sur mer,
Je suis sanctionné par le Maire qui a soutenu mon projet en 2012 et qui me retire aujourd’hui la possibilité de stocker mon matériel sportif dans un petit local aux abords du Camping Roussillonnais.
Le local permet le stockage de mon matériel pour mes entraînements : pas de local, pas d’entrainements possibles.
Soutenez mon défi à travers cette pétition ! Merci à tous ».

Vous souhaitez aider Denis dans son combat, venez signer la pétition !  (C) Jonathan Dutilleul le 24 août 2015 

- - -
 
** - - Collioure : La cité des peintres (?) suite...

 

 

 

Cette appellation, de plus en plus galvaudée, fut une aubaine pour le petit port pauvre en poissons bleus. Il se reconvertit en empruntant la mode du tourisme et le commerce pictural. Grâce à Signac, Matisse et Derain, puis à quelques autres, tel Picasso, dont la halte, ici, fut éphémère, Collioure fut baptisée cité des arts et des dizaines d' artistes s'installèrent sur le port ou dans les caves terreuses transformées en ateliers lumineux…. 

 

 

Signac, Paul,  fait escale à Collioure à l'automne 1887...

Cet amateur de bateaux et de navigation peindra quatre toiles ici; ébloui par la lumière fauve, ce peintre de "la couleur pour la couleur" écrit, à l'été 1904, à Matisse pour lui conseiller de venir à Collioure…

 

Ce que fera l'homme du Nord, en juillet de l'année suivante, invitant Derain à le rejoindre… Ils vont inventer la nouvelle modernité… (JPB)

 

- - - - - 

 

 

* NUITS d'EUS : LES NITS D'EUS SAMEDI 29 et DIMANCHE 30 AOUT

 

Pour tout renseignement  - Réservations : http://www.lesnitsdeus.org/

 

 

- Samedi 29 Aout 21h Eus Maison du Temps Libre

De Fossa , Boccherini, Mozart

René Lagos Diaz, guitare ancienne d'époque

La Fidelíssima :

Martin Reimann et Yoann Guérin violon,

Brigitte Clément alto,

 Joël Pons violoncelle,

Michel Maldonado contrebasse,

Carole Parer clavecin 

tous les détails sur le site internet des Nits d'Eus

 

 

- Dimanche 30 Août 18h Eus Maison du Temps Libre

Autour de la vie à Paris de François de Fossa :

Haydn,Fernando Sor, Napoléon Coste, Méhul et de Fossa.

Causerie de Bruno et Catherine Marlat

René Lagos Diaz, guitare ancienne d’époque

Duo Tarantelle : Stijn Konings et Romaric Martin, guitares anciennes

 

 

 

*C’est dans le cadre d’une double exposition que nous vous invitons à venir découvrir les œuvres récentes de

 

- - - 

 

 

** Exposition de Fabien Boitard

 

 

du 28 août au 9 octobre 2015

sous l’égide du Département, en partenariat avec la galerie Odile Oms 

à la Maison de la Catalanité, place Joseph Sébastien Pons à Perpignan

 

Vernissage  le vendredi 28 août à 18h15.

 

 

du 18 septembre au 31 octobre 2015

à la galerie odile oms à Céret.

 

Vernissage  le vendredi 18 septembre à 18 h

 

 

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 07:51
Fabien Boitard
Fabien Boitard

* DALI :

On fête Dali à Perpi, enfin, mais sur le site de la mairie, sur les réseaux sociaux ("culture perpignan), aucun nom d'auteur : les photographes de l'époque (Cance, Rivière…) ne sont pas respectés !

La municipalité n'a pas la culture, la mémoire de l'histoire picturale et culturelle du pays catalan. On peut s'inspirer de l'album publié par Mare Nostrum ou relire L'Indépendant : Serge Bonnery, à partir de l'article anonyme de l'époque, a bien fait revivre l'arrivée de Dali à Perpignan...

- - - Lettre d'Alain Gélis (maison De FOssa, rue Na Pincarda, quartier de la Révolution française)

(voir dans ce blog pour le legs de la maison De Fossa/Geli à la ville)

Geli de Na Pincarda à M. Jean-Marc Pujol,

"Cher ami, le maire de Perpignan",

Votre noble autorité ses lit d'agir et de donner l'ordre à vos représentants de recevoir le chef du "Recherche Mondial Art", qui est mon humble personne, pour un grand dessein culturel, à la Casa Fossa Geli De Na Pincarda, dont la finalité, épris restauration, est de réaliser un grand musée à vocation mondiale, pour contrer ce suicide de la culture; en cause une idéologie homicide contaminée par le culte de la Mort de l'Art.

Mais qu'attendez-vous de l'Homme, l'Homme contemporain appartient à tous ceux qui vont tenter de le créer ensemble…

L'Esprit ne connaît que la Fraternité !

- - -

*C’est dans le cadre d’une double exposition que nous vous invitons à venir découvrir les œuvres récentes de

- - -

** Exposition de Fabien Boitard

du 28 août au 9 octobre 2015

sous l’égide du Département, en partenariat avec la galerie Odile Oms

à la Maison de la Catalanité, place Joseph Sébastien Pons à Perpignan.

Vernissage le vendredi 28 août à 18h15.

du 18 septembre au 31 octobre 2015

à la galerie odile oms à Céret.

Vernissage le vendredi 18 septembre à 18 h

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REUNIÓ PÚBLICA ANC CATALUNYA NORD:

Dimecres 12 d' agost a les 18h 30 al Casal de Perpinyà

Les eleccions que són "normals" pels uns, "plebiscitàries" pels altres i "constituents" i "refrendàries" i tutti quanti, ja estan convocades!

No, el nom no fa la cosa, però la cosa és que Catalunya, en aquestes eleccions s'ho juga tot.

En cas de fracàs, sabem com serà d'implacable la repressió de Catalunya i del català i la seva assimilació a Espanya, després del que ells consideren el major desafiament de la història.

En cas de majoria independentista sabem que per primer cop s'obre el camí cap a la independència total de Catalunya.

Com sempre, però més que mai, des de CATALUNYA NORD, nosaltres cridem que sem catalans i que sem catalans del nord a la vegada

I això ens fa participar en aquesta empenta i en aquesta campanya perquè sabem que guanyar o perdre és determinant per un català d' allà com d' aquí com de terra endins com de mar enllà.

CALENDARI:

Com ho sabeu, estem treballant actualment sobre tres dates importants:

Ja hi ha una pila d'inscrits per la manifestació i pels autobusos. Recordeu que si ho voleu fer heu d'entrar a : inscripcions 11S

També us ajuntem una opinió d' Alà Baylac, professor de la Universitat de Perpinyà

https://cntambe.wordpress.com/2015/08/04/opinio-d-ala-baylac-professor-a-la-univesitat-de-perpinya/

Aquí va també un article perquè ens sembla especialment interessant

http://www.tribuna.cat/opinio/politica-catalana/la-marxa-de-la-sal-de-catalunya--30-07-2015.html

Aquí podeu trobar les primeres reaccions internacionals a la convocatòria d'elecions:

http://www.naciodigital.cat/noticia/92020/convocatoria/27-s/premsa/internacional

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* Les rencontres culturelles de Riquer continuent dans leur diversité, après les cantates napolitaines avec Léandro Marziotte et le trio articoolazione, le théâtre avec Néry, le concert sous l'orage du 31 juillet avec la pianiste Min- jung KYM et le quatuor pastel, les 2 concerts du 7 août avec les amis de Katarzina Alemany, nous avons accueilli hier soir Convivencia à 5 ( chansons méditerranéennes et irlandaises) quel bonheur de voir sur scène Friederike et Bernard et leurs trois garçons.

Nous vous donnons rendez vous le 30 août à 18h à Riquer à Catllar pour un concert en deux parties.

La première partie naît de rencontres, Sveltana, violoncelliste et Vincent danseur ont eu envie de cheminer avec la poésie et ont fait appel à Marielle et voici en création le trio Caminante.

En deuxième partie Carole et Manolo nous offriront des musiques et chants inouïs, venant du Moyen Age..

10e Festival Les Troubadours chantent l'art roman en Languedoc-Roussillon

Rappel : vos prochains événements dans les Pyrénées-Orientales.

Cordialement, Trob'Art Productions 06 19 10 92 89

DIMANCHE 30 AOÛT

à 18H

Chapelle Sainte-Marie de Riquer

Catllar

Duo Seraphim et Caminantes

Duo Seraphim

Musique sacrée et musique profane

Carole Matras, harpe et chant et Manolo Gonzale, organetto et chant, forment le Duo Séraphim, qui partage ses programmes entre musique sacrée et musique profane, entre le spirituel du plain-chant et la fin’amor des troubadours. On en appelle autant au « fonds ancien » du répertoire grégorien des VIIIe – IXe siècles, qu’aux visions, aux « extases » d’Hildegard von Bingen, contemporaine des premiers grands troubadours du XIIe s. Mais l’on invoque également les trobairitz des XIIe et XIIIe siècles, car avant tout, c’est bien la ferveur qui importe ; dans ces deux univers, il s’agit bien souvent d’honorer la femme, la domna, la fiancée, la sœur, la mère, l’amante, la Vierge !

Ici, les deux instruments, la harpe et l’organetto évoquent assurément les psalmodies du roi David, pendant que les deux voix tentent d’atteindre celles des anges, des archanges, des chérubins et des séraphins. A l’audition de ce chant millénaire, nul doute que l’auditeur sera surpris – agréablement – étonné, extrêmement ému, bouleversé même, par la force de cette musique « romane », qu’il sera frappé par l’extrême complexité de ses contours mélodiques, de son ornementation, mais aussi, à la fois par sa douceur et sa puissance, par la profondeur des sonorités et de la vocalité si particulière qu’il met en œuvre.

Mélismes spirituels, amoureux, invocations extatiques, nous voilà bien plongés au cœur du haut moyen âge, en présence de musiques proprement « inouïes » !

Caminantes

Marielle Baus, Svetlana Tovstukha, Vincent Colomes

Caminantes ce sont trois langages la musique, la poésie, la danse.

Chacun a son identité.

Mais les trois partagent ce besoin de créer et dire leurs chemins.

La virtuosité d’une violoncelliste russe vivant à Barcelone rencontre celle d’un danseur nomade et d’une comédienne catalane.

Tarifs : de 10 à 8 €

Réservations Trob’Art Productions

09 72 95 90 46 – 06 19 10 92 89

reservations@festival-troubadoursartroman.fr

Renseignements et Réservations

Association Notre-Dame-de-Riquer

04 68 96 27 21 / 06 15 43 50 60

Consultez le programme complet du

10e Festival Les Troubadours chantent l'art roman en Languedoc-Roussillon

www.festival-troubadoursartroman.fr

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 08:00
Création d'une association des artistes de Collioure (LADC)

Création d'une association des artistes de Collioure (LADC)

Collioure au MOMA de N.Y. (Derain)
Collioure au MOMA de N.Y. (Derain)

Collioure, cité des peintres ?

Plus d’un siècle déjà que la cité et les peintres entretiennent un rapport particulier. Depuis 1887 où Paul Signac fit un séjour de quelques mois, conseillant ensuite à Matisse de s'y rendre. On le sait, ce fut le début d'une aventure, la naissance du Fauvisme et d'une période très riche de créations pour Matisse, Derain et beaucoup de leurs camarades.

Grâce au soutien et à l'amitié de quelques familles dont la famille Pous et des Templiers, le village est devenu à l'époque un rendez-vous d'artistes.

On connaît la suite. Mais la connaît-on vraiment ? Bien sûr, les peintres payant leur ardoise en tableaux, les peintres sur le Boramar, les portraitistes, les peintres locaux, les premiers ateliers... Et les années fastes.

Combien de peintres et d’artistes amateurs ou professionnels se sont installés ou ont séjourné plus ou moins longtemps ? Escale ou tremplin pour les uns, moyen de survie ou source d'inspiration pour d'autres, amour ou fascination pour la beauté du site...

Personne ne le sait. Hormis certaines périodes précises et quelques notoriétés se trouvant dans les collections du Musée, de la Mairie ou chez des particuliers, aucun répertoire ou inventaire n'existe pour la mémoire de cette dite « cité des peintres » si ce n'est des mémoires individuelles.

Le fait qu'un mouvement ou un groupe ou une école n'ait pu voir le jour malgré quelques initiatives ou projets ponctuels, n'a pas arrangé les choses. Collioure est représentée partout dans le monde sans qu'on puisse l'assimiler à un mouvement de peinture depuis le Fauvisme, ce qui est dommage et suscite une image de « carte postale ».

Les années passant, beaucoup de peintres ou d'artistes ont disparu et, vu le prix excessif des locaux, bien des ateliers ont fait place à des boutiques diverses et variées. Et si on n'y prend garde les produits importés (peinture « Taiwan », reproductions, objets, sculptures) feront illusion de vie artistique.

Malgré tout, un foyer de créateurs et d'artistes subsiste. On vend cette image dans les dépliants touristiques mais concrètement il n'y a pas de projets d'envergure.

La situation économique ne facilite pas cette expansion. D'un côté, les pouvoirs publics ont d'autres priorités de gestion et, d'un autre côté, le public n'achète de l'art qu'après les dépenses dites nécessaires.

Au vu de ces difficultés, plusieurs artistes et créateurs ont pris l'initiative de fonder une association (Union des artistes et créateurs de Collioure) qui verra le jour très bientôt. Une première réunion a eu lieu pour fixer ses objectifs. Avoir une meilleure visibilité, organiser un salon des arts, créer un « label », avoir un suivi des activités de chacun par les réseaux sociaux, favoriser un meilleur dialogue avec l'Office de Tourisme (promotion) et avec la Mairie (communication, occupation de l'espace public, taxes, locaux d'expos, aide aux projets, etc.).

Des partenariats avec l'UCAC – dont les commerçants viennent d'élire les nouveaux administrateurs – seront envisagés. Mais pour éviter toute confusion ou assimilation de la part de certains membres des pouvoirs publics, les artistes dans leur grande majorité tiennent à avoir leur propre représentation afin de rappeler que leur statut, leur fonctionnement et leur rôle sont différents de ceux des commerçants. Bien sûr, depuis tout temps, ils cherchent à vendre et à vivre de ce qu'ils créent, mais on est loin des règles de gestion commerciale.

Enfin, cette association rassemblera bien entendu les artistes travaillant en extérieur et les artistes étant en atelier.

Beaucoup est à faire pour revaloriser une corporation qui participe largement à la vie du village et qui attire la curiosité touristique. Beaucoup est à faire aussi pour valoriser le patrimoine artistique et préserver l'âme de ce village qui devrait « réellement » être la cité des peintres.

Marc GILMANT

Brigitte Bourgognon
Brigitte Bourgognon

* Le théâtre de la Rencontre est en deuil

Le Théâtre de la Rencontre est dans un immense chagrin d'avoir perdu Brigitte (Marie) Bourgognon, compagne depuis 20 ans de Guy Jacquet, actuel directeur du théâtre.


De fait, elle participa aux premières destinées de la Salle des Romarins.
Maquilleuse, visagiste et parfois habilleuse, Brigitte (notre Pépette,,,!) a toujours été un éclat de vie radieux lors de toutes les expériences auxquelles elle fit don de ses compétences et de sa joie créatrice.


Elle apporta également sa contribution aux acteurs des Estivales qu'animait Marie-Pierre Baux durant des années.


Par ailleurs, praticienne très appréciée de soins alternatifs doux, (sur les bases énergétiques chinoises), Brigitte conférait à sa pratique une générosité et un désintéressement admirables, qui furent si souvent bénéfiques aux acteurs !.
Excellente nageuse, (elle pratiquait la plongée avec son compagnon), c'est pourtant l'eau d'une très mauvaise mer qui l'a vaincue le week-end dernier, alors qu'elle se baignait prés d'un bateau de plaisance, au large de Puerto de la Selva.


Malgré le courage et la résistance d'un équipier qui sauta dans les vagues et resta près d'elle plus d'une heure pour la soutenir, l'épuisement l'a emporté avant l'arrivée des secours. Toute autre tentative a été vaine.


La troupe du Théâtre de la Rencontre tient à remercier particulièrement cet homme d'équipage qui a tout tenté pour sauver Brigitte avec une résistance admirable.
Par ailleurs nous nous rassemblons, plus que jamais, pour nous associer à la douleur de Guy Jacquet (compagnon de troupe et de vie de Brigitte,,,) en l'entourant de ce qu'une troupe peut donner de plus chaleureux dans son amitié émue.

La Rencontre

- - - Meurtre à Perpignan :

*Perpignan : le corps d'une jeune fille retrouvé

Le corps d'une jeune fille de 17 ans égorgée et atteinte de plusieurs coups de couteau a été découvert aujourd'hui en fin d'après-midi dans le parc attenant au lycée Maillol à Perpignan, selon une source proche du dossier.

La découverte du corps en contrebas d'un ruisseau a été effectuée par un joggeur vers 17h, a-t-on indiqué plusieurs témoins. L'accès à la zone est bouclée par d'importantes forces de police. La police scientifique, le maire Jean-Marc Pujol, la préfete des Pyrénées Orientales Josiane Chevalier sont sur place.

Personne n'a vu le corps, ont rapporté des témoins du quartier venus en masse, en particulier nombre de mères. Il ne semble pas qu'une jeune fille de ce quartier résidentiel du nord de la ville ait disparu. De source proche du dossier, on n'a pas non plus fait état, pour l'heure, d'une disparition de personne.

La ville du sud-ouest catalan a été secouée ces dernières années par l'affaire des "disparues de Perpignan". Un homme, Jacques Rançon, a finalement avoué deux meurtres dans l'affaire des trois disparitions, dont le second en juin dernier, soit presque deux décennies après les faits. Il a aussi été reconnu par une jeune femme qui avait survécu à une tentative de meurtre.

© Le Figaro.fr avec AFP - Mis à jour le 25/08/2015 à 21:32

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25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 08:56
Lieu insolite : le wagon de Dali (Céret, Perpignan, Font-Romeu) - ERASMY - Jean-Claude CARRERE (Une journée de GALA)

Lieu insolite :

 

 

 Le "Wagon de Dali" est enfin arrivé à Perpignan  (1965/2015)…après un tour de France, après Font-Romeu...

 

 

 

La première phase de l'été dalinien dans les Pyrénées Orientales s'est  terminée le 28 juillet, à Font-Romeu. Près de 4.000 estivants enthousiastes sont montés au site grandiose du prestigieux Grand Hôtel pour visiter le "Wagon de Dali". Ils ont pu découvrir au passage le cadre architectural classé du "paquebot des cimes", ouvert exceptionnellement aux peintres régionaux du mouvement créatif "Les Héritiers de Dali" et au grand public. 

 

Perpignan la dalinienne va entrer dans la danse surréaliste pour entamer un mois d'août brûlant, promis à des animations délirantes. Le "Wagon de Dali", principal témoin du voyage historique de Dali dans le Roussillon, est d'ores et déjà arrivé. 

 

Amené le 29 juillet depuis Font-Romeu sur le plateau du camion-grue de la société Padrosa de Figueras, ce fourgon hybride a été déposé dans l'après-midi sur la Place de Catalogne, face à la gare de Perpignan, située à l'autre extrémité de l'Avenue du Général de Gaulle. 

 

Salvador Dali y est passé le 27 août 1965 avec sa muse Gala dans une calèche, ovationné par une foule euphorique de 10.000 personnes. Il faut savoir que le fabuleux fruit du passage triomphal de Dali par la principale station ferroviaire du Roussillon fut un tableau, une oeuvre monu-mentale de 406 x 295 cm, intitulée "Le Mystique de la gare de Perpignan", présentée officiellement à New York en décembre 1965. (Photo Jacques Barde, L'Indépendant  1965)  

 

Dans ce tableau emblématique en forme de croix de Malte, le génial artiste catalan a reproduit un étrange véhicule  rail-route, bardé de codes chiffrés. C'est le "Wagon de Dali", unique symbole ferroviaire de l'oeuvre de Dali. Dans le cadre de mes recherches sur les sources de l'inspiration dalinienne, j'ai retrouvé le fourgon-modèle en 1986 sur la gare de tri de Saint-Assiscle, grâce à l'aide de la Préfecture des P.O. et aux indications du propriétaire, les Transports Raymondis (dont le nom figure sur la toile). A l'époque, le véhicule, déclassé et laissé à l'abandon, était en très mauvais état et servait de refuge à un clochard. 

 

Des projections culturelles constructives ont voulu que ce véhicule bizarre soit réhabilité et transformé - à mon initiative - en espace culturel vivant. De 1995 à 2013, le "Wagon de Dali" a circulé en Europe comme "plus petit espace surréaliste du monde", véritable antenne mobile de la gare de Perpignan. La carrière de ce fourgon surréaliste avait commencé en 1995 comme attraction touristique du "Triangle dalinien" à Rosas sur la Costa Brava (E). La tournée européenne s'est achevée en décembre 2013 par un accueil officiel au Grand Palais  des Champs-Elysées. Le rayonnement de cet espace populaire est en fait un reflet magique de l'incomparable "phénomène Dali", qui continue depuis 1989.   

 

J'ai  veillé à ce que ce véhicule-modèle de 1965 soit présent en 2015 à Perpignan pour figurer au centre des célébrations à titre de témoin majeur des commémorations daliniennes. A l'heure actuelle, j'ignore le programme d'animation réservé à cet espace culturel représentatif. L'intérieur du "wagon" est décoré d'une douzaine de reproductions des principales oeuvres picturales de Dali. (*)

 

En plus, le fourgon est accompagné d'une magnifique réplique du tableau "Le Mystique de la Gare de Perpignan" de 1965, réalisée par Kodak-France aux dimensions originales (406 x 295 cm). Bref, cet ensemble iconographique exceptionnel a pour objectif d'ouvrir l'univers créatif de Salvador Dali au grand public des Perpignanais et aux estivants du mois d'août. 5O ans après le passage du Maître, son wagon-modèle de-viendra un incontournable "lieu de mémoire", qui attend  des milliers de visiteurs en mal d'émotions surréalistes.

 

 

Roger Michel Erasmy, le 29.7.2015

 

 

- - -

 

**PERPIGNAN : le « Wagon de Dali » 

 

Le « Wagon de Dali » est stationné depuis 16h sur la place Catalogne à Perpignan. Le témoin historique du voyage triomphal de Salvador Dali de 1965 est donc maintenant en place, face à la gare de Perpignan, dont il fut depuis 1995 l’antenne mobile en Europe.

 

 

ouvert au grand public dès mardi prochain 4 août 2015

 

Perpignan 2015 Presse le Wagon arrivé

 

 

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- - -  A LIRE :

 

 

**JEUDI 27 AOUT A PARTIR DE 16H00, dédicace Librairie Torcatis

 

Rencontre avec Jean-Jacques CARRERE pour son roman UNE JOURNEE DE GALA Paru aux éditions du Rouergue.

 

 

images.jpg

 

 

Le 27 août 1965, Dali est venu à Céret, délicieuse cité du pays catalan. Sous le prétexte de célébrer l'anniversaire de cette visite restée dans les annales, Jean-Jacques Carrère réunit entre l'Espagne franquiste et la France du général de Gaulle de vrais personnages et des organisations officiellement douteuses (le SAC, l'OAS) en une rocambolesque histoire d'arnaque artistique. Aussi loufoque qu'un Dali, aussi joyeux qu'une sardane, ce roman tisse une attachante galerie de portraits où se mêlent figures célèbres, héros postiches et gloires locales.

 

 

À l'occasion du cinquantenaire de la visite de Dali et Gala, ce 27 août je ferai une signature de cet ouvrage devant la librairie Torcatis, de 16h à 17h.  Jean-Jacques Carrère

 

 (lescarrere@gmail.com)

 

 

**** 

 

 

***** LE PÉRIPLE DE DALI DU 27 AOÛT 1965  À PERPIGNAN

Dali-caleche.jpg             (J.P.Bonnel)

 La calèche de Dali à Perpignan -

 

 

dali--reception-a-sant-vicens-1965.jpg Réception à sant-Vicens (photo de R.Julia- Ville de Perpignan)

 

 

 

 

 

Il fallait désormais rendre hommage au "Centre de monde", à ce lieu ferroviaire, noeud pictural et financier unique, par où transitaient les chefs-d'oeuvre du Génie, en partance pour l'Europe entière !

 

On emprunta donc un train, affrété spécialement pour l'occasion, un wagon de marchandises transformé en décor baroque, et on arriva vite à Perpignan. Auparavant, les foules pressées aux arrêts d'Elne et du Boulou, purent apercevoir le couple installé dans un fauteuil posé sur un tapis d'ocelot : ils faisaient, depuis la vitre du côté droit, ouvert pour le voyage mémorable, de grands signes aux foules frénétiques venues les voir, l'espace d'un soupir...

 

    A quelques encablures de Perpinya, on troqua le peu poétique Diesel qui amenait l'inqualifiable cortège pour une loco diaprée : pavoisée de drapeaux catalans, elle pénétra enfin dans l'antre mythique du "Centre du Monde" ! Dali et Gala ne s'égarèrent pas dans la salle des pas perdus : une réception préméditée et solennelle les accueillit, avec les discours de bienvenue des élus et un échange rapide avec le Docteur Pagès, savant local, grand théoricien de la gravitation; les micros et caméras enregistrèrent cette phrase superbe de Dali : "La gare de Perpignan devait servir de point de rencontre à nos deux cerveaux."

 

    Le discours hyperbolique, dans la cour de la gare, ne fut hélas, sauvegardé par aucun média social, culturel ou convivial, twitter, youtube et facebook dormant encore, en cette année mémorable, dans les limbes... Seuls, quelques photographes intrépides du quotidien L'Indépendant, purent capter des image mémorables du Maître !

 La foule Hénorme, Gala et le capitaine Moore firent silence, puis le trio de l'Ampurdàn se glissèrent dans une calèche, comme à Céret, même si la sobriété, à l'exception de la baratine écarlate du conducteur ! Parmi les Perpignanais ébahis et heureux, le cortège descendit l'avenue jusqu'à la Place de Catalogne, puis se rendit au centre historique de la cité catalane : place Arago, la Loge, la rue Louis Blanc et le Castillet... 

 

Avant d'atteindre le porche de l'ancienne porte médiévale, la calèche fit halte devant la bijouterie citée plus haut : je vis alors une jeune fille apporter une bague ornée d'une mouche (déplacée de Gérone..? ) d'or et de grenat (bien de la ville de Perpignan, ciselée par les artisans des ateliers Ducommun !). Ce bijou était destiné au doigt de Gala, qui apprécia sans doute l'objet d'art symbolique. Je vis le Maître donner un tendre baiser à la jeune fille, fière de frôler ainsi les joues mates et la moustache érectile du peintre !

 

  La station suivante était située dans les jardins de Sant-Vicens, haut lieu des artistes et artisans roussillonnais : on parla, en ce lieu, d'apothéose ! En effet, le propriétaire, Firmin Bauby, la foule fidèle et la cour esthète firent une aubade au génie de Port-Lligat : la cobla accompagna les pas daliniens en direction du patio; là, une estrade, recouverte d'un immense tapis fleuri et dressée avait accueilli deux rouges fauteuils royaux parés de velours... Le théâtre surréaliste n'aurait été complet sans un décor composé d'objets faisant référence à l'oeuvre picturale, une cage d'osier renfermant un rossignol en céramique, un chou-fleur disproportionné et la présence de nymphes virginales et de jeunes éphèbes désirables... En outre, deux adorables filles en collants noirs apportèrent un brasero de cuivre somptueux : l'encens qui en émanait conféra alors une dimension mystique au discours unique de Dali : il s'agissait d'une interminable logorrhée, à l'accent dadaïste et catalan, tissé d'onomatopées, de vocables insolites et de borborigmes indéfinissables... 

 

  La foule émerveillé en eut pour son argent ! Les danseurs du Roussillon pouvaient alors ouvrir les bans et inviter les curieux à un vernissage roboratif ! Les jardins s'animèrent grâce aux danses traditionnelles et au masticage de dents alléchées par les tables qui regorgeaient d'anchois, de    et de vins Muscat... Dali ne montrait pas la moindre émotion et couvait d'un oeil égaré la belle réception... Tout ne fut que féerique, surréaliste, métaphysique et gastronomique !

 

  Le Maître et sa douce amie ne repartirent qu'après la cérémonie des cadeaux : parfum de grande marque, pendule en céramique et captation de l'événement -pour l'éternité- grâce aux nombreux techniciens de la télévision qui avait tenu à préparer une émission, diffusée quelques jours plus tard dans les lucarnes locales...

 

   Ce fut, en ce mois d'août 1965, la seule apparition populaire et collective du Maître dans les hauts-lieux de la Fidelissima via de Perpinya...

 

 

 

**** à lire aussi : Dali à la gare de Perpignan en 1963 - Dali et la politique : idéologie ou idiologie - Chez Dali à Port-Lligat - etc...

 

 

 

  Articles publiés par J.P.Bonnel dans

 

"L'Indépendant, édition Costa Brava - dans "La Semaine du Roussillon" - dans les recueils "Catalogne en peinture", "CatalognARTS" et "Peintres en Catalogne, du local à l'universel" -

 

  

 

© Jean-Pierre Bonnel (article déjà publié dans le blogabonnel du 9 JUILLET 2012 (lire la première partie sur Céret).

 
Le wagon de Dali © Erasmy

Le wagon de Dali © Erasmy

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24 août 2015 1 24 /08 /août /2015 09:21
la plage de l'Ouille

la plage de l'Ouille

Collioure - Portrait d’une plage :

 

L'OUILLE entre Collioure et Le Racou,

 

             La crique de l’Ouille est un petit paradis 

Mais ne le dites surtout pas…

  

 

            Son nom prête à rire : on pense à l’onomatopée « aïe, aïe ! », ou au plat catalan traditionnel appelé « l’ouillade » ; l’étymologie du mot « ouille » est sans doute la suivante : il s’agirait de le francisation de Olla, qui signifie marmite, ou pot-au-feu. La désignation s’expliquerait par la forme du terrain en cuvette ou par la situation de cette belle plage qui, bien qu’exposée au nord, est abritée et ensoleillée. 

 

           Elle est petite, cette crique, et méconnue de la plupart des touristes ; pourtant, ils s’arrêtent dans un virage de la nationale 114, qui descend en lacets vers Argelès. C’est vrai : le point de vue est admirable : de cette position élevé, on découvre aussi le Canigou, toute la plaine du Roussillon, la chaîne des Corbières et, si l’horizon est dégagé, le cap de Leucate, jusqu’au cap d’Agde…

 

 On alors plonge vers les campings, vers l’imposante villa blanche, la belle "Villa Capricorne", où Charles Trénet, dit-on, organisa naguère de sacrées soirées…

 

 On plonge vers cet entonnoir, qui mène à la grande bleue ! 

 

            En effet, en contrebas de la route se niche la secrète plage de l’Ouille. Le touriste se demande comment on accède à ce coin de verdure qui ressemble à la représentation qu’on se fait du paradis ; le moins courageux peut s’y rendre en voiture, par l’étroite route qui indique « les criques de Porteil », près du Racou, sur la commune d’Argelès. Celui qui vient de Collioure, et qui se montre plus aventureux, peut emprunter le chemin de Charlemagne, ou, à partir du « Pla de les Forques » (ou « Hauteurs de la Justice », témoignant de l’emplacement d’un gibet), il peut emprunter un parcours de santé, hélas quelque peu dégradé, laissé à l'abandon par la municipalité ! Au passage, il est possible de rêver à la réhabilitation de ce lieu féerique, qui domine Collioure et plonge sur la côte rocheuse ; là, le fort de l’Etoile et le fort carré témoignent de l’histoire des dix-sept et dix-huitièmes siècles…

 

            Vous voici arrivé à bon port, sur les galets de l’ouille et vous êtes convaincu d’avoir atteint cet éden tant convoité ! Pourquoi ? D’abord parce que le lieu a conservé son aspect sauvage, qui tranche avec le béton de la côte sablonneuse et la foule touristique de Collioure ; ici, des tentes, simplement et un modeste « casot », au nom bien choisi « L’imprévu », en guise de restaurant, ouvert à midi, et proposant du poisson frais ; ensuite, parce que cette plage conviviale est un havre de paix et, en basse saison, un lieu d’extrême solitude.

 

           Pourtant, pourtant…tout, ici, n’est pas que repos, calme et volupté ! En effet, servant de frontière aux deux communes, le Ravaner, ce torrent qui roule et ravine, en débouchant de la fière Albère, un jour de gros orage, peut se montrer violent ;  sinon, par temps de canicule, ses eaux se changent en marécage, où des canards, amateurs de vase et d’eau croupie, font la joie des gosses de l’été. 

 

   Paradis, et pourtant ! L’espace est limité, vite investi, et les campeurs de « La Girelle », d’origine nordique, fort nombreux : il s’agit là de l’unique camping de Collioure, tenu à distance raisonnable par l’altière station catalane. Eldorado ? 

 

Pourtant, le sentier, qui se fraie un chemin pittoresque dans les rochers, en bas de la vertigineuse falaise, domine par Le Miradou et la garnison d’un régiment de choc, est des plus dangereux. Le visiteur peut rejoindre le centre de Collioure par ce parcours fauve, en flânant : il traverse le domaine des pêcheurs, des plongeurs, des adeptes de l’aventure à travers les rocailles ; cependant, notre Candide ne sait pas qu’une douzaine d’imprudents, depuis quelques décennies, ont péri dans ces trous de pierre, dans ces tourbillons de mer, car elle est capable, ici, la Méditerranée, de se déchaîner et de happer le passant. 

 

C’est ainsi qu’il y a cinq ou six ans, un papi belge s’est noyé en voulant se porter au secours de sa petite-fille ; la grand-mère a par la suite poursuivi le maire de Collioure en justice ; depuis ce jour, l'ancien édile, Michel Moly, a interdit l’accès au sentier. Malgré les grilles et la menace d’une forte amende, le chemin à obstacles, qui mène de l’Ouille à la Moulade et à la plage Saint-Vincent, est encore envahi de curieux et de sportifs naïfs…

 

On espère un aménagement susceptible de sécuriser cette bande littorale : cela coûtera cher, mais donnera naissance à une promenade unique, prélude logique au « Chemin du Fauvisme », empruntable à travers les venelles du petit port, et nécessaire initiation à la peinture de Matisse et Derain.

 

           Matisse, en effet, qui de 1905 à 1914, ne s’y est pas trompé : il venait avec son épouse Amélie et sa fille Marguerite faire des croquis de l’Ouille; il s’installait dans ce triangle de sable, sous les fraîches frondaisons ; quand le soleil déclinait, il se posait sur les promontoires, en compagnie de l’ami Derain, pour travailler ; c’est là que, habillée d’un kimono japonais, Amélie se dévouait et jouait au modèle ; Matisse fera là les premières ébauches de son célèbre « Bonheur de vivre »…C’est sans doute Etienne Terrus, le paysagiste d’Elne, qui le guida jusqu’à ce paradis : ilavait un cabanon sur la colline du Racou et il connaissait les mille criques de la côte rocheuse naissante…

 

 Plus tard, c’est le peintre Augustin Hanicotte, qui s’installa à Collioure, dès 1917, et vint poser son chevalet sur les escarpements de l’Ouille ; il s’intéressa aux scènes populaires et en particulier aux courageuses « lavandières » catalanes qui venaient dans cette anse laver le linge de leurs maris de pêcheurs ; en effet, à l’époque, les plages de Collioure étaient nauséabondes : les saleurs d’anchois et les habitants rejetaient les excréments directement dans l’eau…

 

            L’Ouille, elle, a toujours bénéficié d’une eau pure et claire. Cette crique secrète demeure encore présente dans le cœur et la mémoire des Catalans. Ainsi, comme l’a déclaré le romancier Jean-Paul Mari, qui a obtenu le « Prix Méditerranée: « …L’Ouille où j’allais plonger avec des copains pour ramasser des oursins. C’était notre paradis, les pieds dans l’eau à savourer notre caviar catalan… » 

 

Cette plage fut le paradis des amours enfantines, et elle est encore un lieu privilégie pour les Robinsons de l’âge des foules estivales.

 

            C’est vrai, la crique à l’appellation étrange et quelque peu ridicule, est toujours synonyme de paradis, mais s’il vous plaît, ne le répétez pas…

 

 

                                                             Jean-Pierre Bonnel

 

 

Adresse de la Plage de l'Ouille : Plage de l'Olla 66190 Collioure

 

 

La plage de l’Ouille de Collioure se situe au nord de la petite station balnéaire, à la limite d’Argelès sur Mer.  Cette plage confidentielle (non indiquée sur les guides touristiques ou par l’office du tourisme) est surtout fréquentée par des locaux ou par les clients des campings voisins. Composée de petits galets, elle s’étend sur environ 100 mètres en contrebas des falaises de la côte Vermeille. Très calme même en pleine saison. Par contre, la baignade n’est pas surveillée et il est assez difficile de se garer.

 

Pour vous rendre sur cette plage depuis le centre-ville de Collioure, prendre la D114 en direction d’Argelès. A l’extérieur de la ville, au rond-point, prendre la première sur la droite en direction du camping la Girelle (la plage est indiquée sur le panneau en petit, sans doute pour ne pas attirer l’attention des touristes …). Après 100 mètres prendre sur la gauche en suivant les indications du camping. Dès que vous trouvez une place, garez-vous. L’accès le plus facile se trouve à droite de l’entrée du camping des Girelles (marqué accès à la mer – attention pas de parking dans cette zone).

 

 

l'Ouille vue du ciel

l'Ouille vue du ciel

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