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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 09:43

  Collioure - Portrait d'Hervé Donnezan, auteur photographe

 

 

    Ses photos sur Dali et sur Collioure enneigée sont des images insolites

 

 

 

Fraternité est un joli nom pour une rue étroite. Il s'agit d'une des plus célèbres ruelles de Collioure, où artistes et commerçants savent vivre en harmonie. Là, fraternise aussi un photographe : mieux, un "auteur photographe", comme l'indique l'enseigne de sa boutique.

 

 

Le promeneur est attiré par ce petit local, bourré d'images, belles et insolites, qui montre Collioure sous la neige ou Salvador Dali, dans sa maison de Port-Lligat, près de Cadaquès…

 

Depuis plus de douze ans, Hervé Donnezan montre ses créations, photos d'art, affiches, cartes postales qui donnent une vision complète et esthétique du pays catalan.

 

Ce photographe professionnel a commencé comme amateur au photo club catalan, à Perpignan, dans les années 1960. Il côtoie les grands photographes de l'époque, tels Fabrice Giu, Gabarou, Bastide ou Pierre Parcé…

 

 

La photo de presse

 

 Sa carrière commence vraiment en 1969 quand il est embauché par le quotidien L'Indépendant pour son édition en Costa Brava, en 1969. Il sillonne avec Pierre Sourbès, ancien rédacteur en chef, la Catalogne, de Gérone à Barcelone, de Playa à Roses…

 

 

La photo publicitaire

 

H. Donnezan décide ensuite d'ouvrir un petit studio de photo publicitaire : il va travailler pour le tourisme, avec son agence de presse Rapho : "La photo d'illustration marchait très bien à l'époque; j'allais souvent à Barcelone et, en 1973, je rencontre Dali..!", raconte H. Donnezan. "Je vais prendre beaucoup de photos du maître et faire un grand reportage sur lui dans le magazine Payboy… Je suis photographe indépendant tout en collaborant avec l'agence : j'avais beaucoup de clients dans la région…"

 

Un autre moment important, ce furent les Jeux olympiques de Barcelone et l'expo universelle de Séville, les années 1991/92. Le travail, à cette époque, était plus facile et je vendais des images pour les agences en Espagne, Italie, USA…"

 

 

Le professionnel

 

En 1981, H.Donnezan monte un studio important avec du matériel professionnel; il va travailler avec des agences de Montpellier car il a désormais sa propre chaîne de traitement: il a trois salariés; c'est l'époque de la photocopie couleur. Tout était basé alors sur la communication virtuelle.

 

 

Le cinéma et l'édition

 

Sa carrière de photographe professionnel se diversifie puisque H.Donnezan est embauché sur le tournage du film "L'Ingénu", de Norbert Carbonneaux. De plus, en 1984, c'est l'édition, chez Daniel Briant, avec Guy Lormand, d'un des premiers livres complets sur le Roussillon…Sans oublier les premières campagnes publicitaires avec Havas Turbo Communication "Bali ? Non, Pyrénées-Orientales"…

 

 

Le tourisme

 

En 1993, les choses changent, c'est une nouvelle orientation : H. Donnezan va travailler avec les stations touristiques, d'abord dans les Alpes, en illustrant les brochures des Tours Operators. Ensuite, avec les stations du littoral : Canet, Le Barcarès…mais il est confronté à de gros problèmes avec l'Office de Tourisme d'Argelès ! D'ailleurs, la carrière de ce photographe aux mille talents sera jalonné de procès car, souvent, les entreprises ou pouvoirs locaux ne règlent pas les factures de l'artiste…

 

 

L'exil

 

Déçu, désorienté, H. Donnezan part alors à Paris, il va voyager… En 1994, il essaie de s'installer aux Etats-Unis et va travailler pendant huit ans avec des architectes. Il proposera plus tard à "Visa pour l'image" ses reportages sur la "Route 66", sur l'obésité aux USA, sur des paysages magnifiques… Le photographe va suivre l'évolution du numérique qui permet la conservation des images. Il se lance dans la digraphie, label technique d'Espion qui garantit la conservation des photos pendant cent ans ! Avec, comme supports, des papiers spéciaux texturés, H. Donnezan se spécialise dans la reproduction d'oeuvres d'art.

 

Le site www.digigraphie.com présente des oeuvres de musée authentifiées : "Cette mutation m'a demandé un investissement en formation et en matériel nouveau, avec une mise à jour des logiciels…", explique H.Donnezan.

 

 

Collioure sous la neige et Dali

 

En 2002, c'est le retour en France et l'installation à Perpignan, puis à Collioure, où il travaille depuis douze ans. Il a créé une boutique en divers lieux : avenue de la gare, rue Berthelot, rue des Treilles et, ) présent, dans la belle rue de la Fraternité, où se côtoient plusieurs plasticiens.

 

Dans son local, il ne vend que son propre travail : tirages d'art, affiches, photos, les anciens clichés scannés (tout un long travail d'archives !) et, bien sûr, ses séries fameuses sur Barcelone, Collioure sous la neige, Paysages perpignanais, Dali à Port-Lligat…Ce sont d'ailleurs ses photos préférées, comme celles de Dali avec son égérie Amanda Lear, rencontrés au lac de Banyoles, en Catalogne du sud, à l'occasion des championnats du monde de ski nautique… Dali, il l'expose en 2004 pour l'anniversaire de sa naissance : grâce à Jean Casagran, il montre sa série dalinienne au palais des Congrès de Perpignan jusqu'en mars 2005.

 

H. Donnezan aime aussi ces paysages retenus pour des pochettes de disques, de cassettes, lors du Midem de Cannes…Surtout, il était là, à Collioure, lors de la tempête de neige de 2010 : ce furent trois jours insolites et incroyables, un décor inédit pour le petit port catalan, mais on se dit, face à ces clichés, que Collioure est belle aussi habillée de blanc !

 

L'identité du pays catalan

 

C'est sans doute cela, l'image de marque de ce pays, l'identité du Roussillon et des Pyrénées-Orientales, que recherche Hervé Donnezan. Dans cette optique, il aime travailler avec les restaurateurs et les hôteliers sensibles à un tourisme de qualité, à la quête de la vraie identité de Collioure et du département.

C'est ainsi que l'on peut retrouver les photos remarquables de ce sympathique "auteur photographe" à "La table d'Aimé", à Rivesaltes et, à Collioure, à "L'Amphitryon", au "Sant-Vicens", "Chez Simone" ou dans la boutique des "Vins d'auteurs", place du marché….

 

 

Jean-Pierre Bonnel

(article enviyé au journal L'Indépendant il y a 3 semaines, non publié)

 

 

*Contact : 1 rue de la Fraternité-Collioure - www.couleurs-roussillon.com

 

** Page Facebook : "Nous, artistes de Collioure" - Le site sur la digigraphie -

 

 

 

 

 

 

Hervé Donnezan dans sa "boîte à images", à Collioure (photo J.P.Bonnel)
Hervé Donnezan dans sa "boîte à images", à Collioure (photo J.P.Bonnel)

Encore un concours abusif dans notre si belle région, ...: AVIS AUX AMATEURS PHOTOGRAPHES... ne vous faites pas pigeonner...

Lisez bien le règlement de ce concours... Syndicat mixte Canigo Grand site http://www.canigo-grandsite.fr/wa_57.html ) voici les conditions abusives...: Article 12: Cession des droits d’auteur.

La photographie étant communiquée au Syndicat mixte Canigó Grand Site, il convient que le participant déclare expressément être l’auteur de photo

soumise et donc titulaire des droits d’exploitation existant sur la photo.

Concession du droit à l’image:

Les participants restent propriétaires de leurs photos

mais autorisent l’organisateur du concours à :

• utiliser leurs noms, les photos soumises, leurs titres à des fins de communication, dans un cadre non commercial

, dans le respect de la propriété artistique, sans aucune forme de rémunération, permission ou avis.

•utiliser, à reproduire, à adapter et à publier leurs images dans le cadre de la valorisation des actions du Canigó Grand Site et ce dans divers formats et sur tous types de supports

: magazines, affiches, livrets, exposition, site internet, insertion

presse, etc.

Quelques professionnels avaient émis un message de précaution sur leur page... résultat tout a été effacé, ...censuré il est impossible de commenter maintenant...

Massif du Canigó - Grand Site de France

Site officiel du Syndicat Mixte Canigó Grand Site, établissement administratif en charge de la gestion de la démarche Grand Site pour le Site classé du massif du Canigó.

canigo-grandsite.fr

- - - - Mercredi 12 aout :

REUNIÓ PÚBLICA ANC CATALUNYA NORD:

Dimecres 12 d' agost a les 18h 30 al Casal de Perpinyà

Les eleccions que són "normals" pels uns, "plebiscitàries" pels altres i "constituents" i "refrendàries" i tutti quanti, ja estan convocades!

No, el nom no fa la cosa, però la cosa és que Catalunya, en aquestes eleccions s'ho juga tot.

En cas de fracàs, sabem com serà d'implacable la repressió de Catalunya i del català i la seva assimilació a Espanya, després del que ells consideren el major desafiament de la història.

En cas de majoria independentista sabem que per primer cop s'obre el camí cap a la independència total de Catalunya.

Com sempre, però més que mai, des de CATALUNYA NORD, nosaltres cridem que sem catalans i que sem catalans del nord a la vegada

I això ens fa participar en aquesta empenta i en aquesta campanya perquè sabem que guanyar o perdre és determinant per un català d' allà com d' aquí com de terra endins com de mar enllà.

(à suivre, pour le 29 août)

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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 07:50

    Collioure - Le Salon du livre "D'une mer à l'autre" se prépare : hommage à Reiser, à la Méditerranée, à Machado, à P. O'Brian -

 

 

 

"Ça bouge !", s'enthousiasme Gildas Girodeau, l'animateur du salon du livre de Collioure, nouvelle formule et deuxième année. Cet écrivain de talent, marin, oléiculteur, est devenu animateur et a repris le salon du livre, lancé par l'éditeur de "Cap Béar" Jean-Pierre Gayraud : "Un livre à la mer", devenu "D'une mer à l'autre".

 

Les bénévoles se mobilisent autour de G.Girodeau et de la Présidente du festival, l'adjointe à la culture Denise Snodgrass. Une réunion récente à la mairie faisait le point sur les préparatifs et le rôle de chacun...

 

Les relais médiatiques s'activent : une page "Facebook", une conférence de presse à Gérone, pour les médias catalans : "Punt, Avui, La Vanguardia"…

 

Les billets pour la venue des quatre auteurs méditerranéennes sont prêts… Une seconde conférence aura lieu le 11 août à 11 heures, au Centre culturel de Collioure : Gildas Girodeau fera un représentation plus détaillée à la presse; ce remdez-vous sera aussi l'occasion de présenter un court-métrage de dix minutes sur le romancier Patrick O'Brian, qui passa les dernières années de sa vie dans le petit port catalan.

 

En outre, le site dédié au festival est mis en ligne par la commune et un compte twitter est ouvert, pour les plus "branchés"…

 

Le festival aura lieu, comme l'année dernière, place Maréchal Leclerc : le fond de l'espace est consacré à la restauration tandis que la partie Agora" sera réservée aux éditeurs, installés autour des libraires (Torcatis, Libreria catalana et le bouquiniste Lou Florian)…

 

L'espace restant est réservé aux ateliers à vocation maritime, comme l'explique Gildas Girodeau : 

"La Méditerranée n'est pas, pour moi, une frontière, mais un pays; les gens vivent autour de cet espace commun; dans cet espace, on a eu plus de bateaux que de trains ou de voitures… Collioure est un port de l'Antiquité qui doit revendiquer cette vocation maritime. Il faut considérer la Méditerranée comme un espace commun…"

 

On ne peut qu'être enthousiaste avec cet état d'esprit et le thème de cette année 2015 doit permettre de matérialiser cette thématique de la mer, bien commun, espace collectif…

 

Dans l'espace de la place du marché (il aura lieu le mercredi, comme toujours,  puisque le festival du livre est présent les vendredi 4 et le samedi 5 septembre), un restaurant "familial" et convivial, "où va se jouer l'esprit festif et amical du salon, avec une ambiance bon enfant, où chacun puisse se retrouver…", comme l'explique si bien Gildas, permettra aux bénévoles, aux auteurs et éditeurs de se parler. 

 

Ce salon littéraire et maritime organisera aussi des ateliers : le travail du bois, la charpente navale, et le public pourra participer à la construction d'un mat, ainsi qu'au ravaudage des filets…

 

Le salon commencera donc le vendredi soir 4 septembre, à 30h30, avec la projection, au centre culturel, d'un documentaire de Rémy Michelin, qui viendra parler de son travail…

 

Le samedi soir rassemblera les quatre auteurs invitées autour d'un film libanais; une discussion s'instaurera autour de la journaliste Suzette Bloch, de l'AFP et du thème : "Pourquoi la Méditerranée au féminin..?"

 

Enfin, le dimanche sera consacré à une randonnée littéraire depuis le village du Faubourg jusqu'à la maison de Patrick O'Brian, le "plus catalan des auteurs irlandais", selon la formule de Ellen Hall, "la plus Américaine des Catalanes"…

 

Le chemin se poursuivra, au rythme de lectures et d'évocations, en passant par le Château Royal, si le conseil départementale prête ses clés, le temps, d'un matin poétique…pour finir avec un hommage au dessinateur Reiser, en se rendant jusqu'à son casot, vers les crêtes, ce qui permettra d'avoir une pensée pour les compères du journal "Charlie-Hebdo"… On achèvera l'itinéraire en visitant l'auberge Quintana, où le poète Machado et sa mère trouvèrent un toit, en février 1939, avant la halte éternelle, le sommeil, comme l'écrivit Aragon, au cimetière de Collioure…

 

L'idée de G. Girodeau est juste : montrer que les écrivains ont vécu, montrer ces lieux insolites, qu'ils ont hantés, au lieu de se rendre, de façon un peu trop nostalgique et traditionnelle, au cimetière…

 

 

Jean-Pierre Bonnel  (article envoyé au quotidien L"Indépendant - non publié)

 

 

- - -P.S. La municipalité de Saint-Cyprien copie celle de Canet pour les lectures à la plage...Et celle de Collioure, enreprenant le titre "Un livre à la mer" !!!

 

- - - - 

 

*Présentation de l'écrivaine turque invitée au salon de Collioure : Mine G. KIRIKKANAT 

 

«Je suis militante, mon arme est ma plume acerbe qui tape et fait mal là où il faut » affirmait Mine Kirikkanat au quotidien Sud-Ouest en 2011.

 

 De fait, à la voir gentiment assise dans un des salons du Festival du Livre de Paris, on se demande quelle force la pousse. Mais son éducation dans un milieu laïque turc, combinée à une personnalité hors du commun, la propulsent 3 fois comme lauréate du prestigieux titre de « Journaliste la plus courageuse de l’année » en Turquie. Il faut dire que ses prises de positions lui ont valu l’inimitié de groupes aussi différents que les milieux islamistes, la communauté kurde, ou les militants de l’AKP, parti du Président Erdogan actuellement au pouvoir en Turquie. 

 

Mais Mine Kirikkanat est aussi une écrivaine de renom, remarquée en France par les éditions Métailié. Elle viendra à Collioure nous parler de son pays, de son œuvre littéraire forte de 17 romans, et notamment de ceux traduits en français : La malédiction de Constantin, et sa suite Le sang des rêves

Un grand moment en perspective !

 

 - - -

 

* Contact : Sophie Savary 

Attachée de presse du Festival du livre de Collioure "D'une mer à l'autre"-

Cap de premsa del Festival del llibre de Cotlliure "D'una a l'altra mar"

0033 686 85 39 66

TW @fdlcolliour

Les bénévoles du salon du livre de Collioure autour de Gildas Girodeau - Denise Sodgrass, Ellen Hall, Michèle Bayard…© J.P.Bonnel
Les bénévoles du salon du livre de Collioure autour de Gildas Girodeau - Denise Sodgrass, Ellen Hall, Michèle Bayard…© J.P.Bonnel
Les bénévoles du salon du livre de Collioure autour de Gildas Girodeau - Denise Sodgrass, Ellen Hall, Michèle Bayard…© J.P.Bonnel
Les bénévoles du salon du livre de Collioure autour de Gildas Girodeau - Denise Sodgrass, Ellen Hall, Michèle Bayard…© J.P.Bonnel

Les bénévoles du salon du livre de Collioure autour de Gildas Girodeau - Denise Sodgrass, Ellen Hall, Michèle Bayard…© J.P.Bonnel

Edition 2015 du Festival du livre de Collioure « D’une mer à l’autre »

Monsieur Jacques Manya, Maire de Collioure, Denise Snodgrass, Conseillère à la Culture, Présidente du festival, et Gildas Girodeau, Coordinateur du festival, vous invitent à la conférence de presse où sera présentée la nouvelle édition du Festival 2015 des 4, 5 & 6 septembre, dont le thème principal sera :

La Méditerranée au féminin.

le 11 août à 11h00

Centre culturel de Collioure 13 rue Jules Michelet

La Conférence de Presse sera suivie de la projection du court métrage «Hommage à Patrick O’Brian » (13 minutes),
tourné lors du festival 2014, après laquelle nous partagerons le verre de l’amitié.

Merci de nous informer par mail de votre présence auprès de l’attachée de presse, Sophie Savary (sophiesavary@1jardin2livres.com)

www.collioure.net/dunemeralautre

/ FB Festival du livre de Collioure /@fdlcollio

- - - -

GILDAS GIRODEAU

Né à Collioure, Gildas Girodeau, passionné de mer et de voile, breveté de la Marine Marchande, a participé à de nombreuses compétitions et traversées de l'Atlantique en voilier.

C'est au lycée Arago de Perpignan que son enthousiasme pour l'écriture puise ses sources, ainsi que dans le bouillonnement politique et culturel des années 1970.

Cet auteur engagé,également producteur d’huile d’olive bio à Argelès, militant catalan, inscrit souvent ses personnages dans les ambiances et décors catalans, qu’il utilise pour délivrer un message plus universel, sur le nucléaire, la françafrique, les relents du franquisme par exemple. Curieux de nature,passionné d'Histoire,de politique,il passe avec bonheur et plaisir,du Polar social (pour lequel il a obtenu de nombreux prix) à l’Heroic Fantasy, voire au Roman.

Quelques mots au sujet d' "Antonia" Au delà du raisonnable édition entre roman et polar :

"En montrant son souci du détail humaniste qui rend les personnages attachants, Gildas Girodeau, après un diptyque intelligent sur l'implication française en Afrique, offre ici un roman sensible et attachant".

Gildas Girodeau nous rappelle que la grande Histoire, l’officielle, est d’abord un récit écrit par les vainqueurs, et que l’Histoire, la vraie, est celle qui marque les hommes dans leur mémoire, qui chamboule leurs vies et redistribue les rôles."

Surnommée la Pistolera par la presse des années70, Antonia une jeune activiste, et ses camarades des Brigades mettent tous les carabiniers d’Italie sur les dents. Contrainte de fuir son pays, la jeune femme se jette dans une carrière d’humanitaire au sein d’une congrégation religieuse. Mais la traque que mettent en place les deux officiers italiens qui la pistent est faite pour durer toujours. Dans sa cavale effrenée, Antonia est tiraillée entre la force inaltérable de ses engagements, son amour pour son cousin Anselme, prêtre dont elle ne partage pas la foi, le devoir de garder le silence pour sa survie et l’impérieux besoin d’agir dans les pays qu’elle traverse. Au Rwanda, elle crie pour chasser les premiers fratricides… Il était une fois une lanceuse d’alerte,elle s’appelait Antonia.

Bibliographie non exhaustive :

Antonia, éd. Au delà du raisonnable, 2015 (roman).

Tempête sur la Belle Maria, éd. du Jasmin, 2013 (polar).

La Paix plus que la vérité, éd. Au-delà du raisonnable, 2012 (roman).

Les Cafards se rebiffent, éd. Cap Béar, 2011 (policier).

La Saga de Xavi El Valent, Volume 1, Le glaive de justice, coauteurs François Darnaudet et Philippe Ward, éd. Black Coat Press, 2010 (SF).

Pas de répit pour les cafards, éd. Cap Béar, 2009 (policier).

Nuclear parano à Port-Vendres, éd. Cap Béar, 2008, version catalane, 2009 (policier).

La Dernière fanfare, éd. Mare Nostrum, 2007 (nouvelles).

Malaguanyat : terminus Béar, éd. Cap Béar, 2006 (policier).

Rouge tragique à Collioure, éd. Cap Béar, 2005 (policier).

© Association des Amis de la librairie Diderot

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10 août 2015 1 10 /08 /août /2015 10:41
Séduction du livre...

Séduction du livre...

**Marie Costa, journaliste, écrivaine, andienne directrice de la culture à la mairie de Perpignan :

 

Pour info je viens de lire le royaume d'Emmanuel Carrère, je traduis l'ensemble des interviews et lettres de Pau Casals ( une lecture absolument passionnante.). Je relis aussi Celan que j'adore. Quand je n'écris pas, je lis. Et toujours en musique. toujours avec moi, sur la table de nuit et la table basse, St John Perse, Lévinas, Hannah Arendt, Rilke et ce bon duc de La rochefoucault et Colette.

 

- - -

 

Didier Goupil : écrivain, romancier

 

Bonjour Jean-Pierre ! Merci de ton message et de ton attention ! Pour le choix de lectures, le voici :

 

L'écrivain toulousain Didier Goupil publiera le 20 août son dixième roman, «Journal d'un caméléon» (Le Serpent à plumes), une biographie, explique-t-il, «fantasmée et mouvementée» du peintre Roger Cosme Estève. 

Pour l'heure, il nous fait part de ses trois coups de cœur littéraires de l'année, à emporter dans les bagages de vacances :

 

« Soumission » de Michel Houellebecq (Flammarion). ‘Je l'ai lu au Maroc, après les événements de janvier dernier, en alternance avec des poèmes de Mahmoud Darwich. Il y a différentes manières d'être un grand écrivain, celle de Houellebecq est d'être dans le tempo de l'époque. Quoi que l'on pense de lui, il a le sens de tomber pile sur les braises chaudes de l'actu, et il fait coïncider le réel et la littérature. Et ce n'est bien sûr pas un livre islamophobe, mais une charge violente contre cette époque sans vision et sans esprit.»

 

« Les lois de la frontière »(Actes Sud). «Ce livre est mon gros coup de cœur de l'année. C'est le quatrième roman de Javier Cercas. Cela se passe à Gérone, dans les années 50-60, et le personnage principal est un délinquant de la classe moyenne. Ça fait 400 pages, c'est haletant, il y a du suspense, une belle langue, une vérité des personnages, et les méandres de l'adolescence qui te ramènent à la tienne…»

 

« La végétarienne » de Han Kang. «Un clin d'œil à la maison d'édition du Serpent à plumes, qui a déjà publié plusieurs de mes romans, et chez qui sortira mon prochain livre, «Journal d'un caméléon». Il s'agit d'une jeune femme qui ne veut plus s'alimenter pour devenir végétale. Ce chemin vers le végétalisme est ponctué de rêves oniriques, sexuels… C'est écrit dans une langue particulière mais envoûtante, et ça dit que la planète transpire et qu'il va falloir maigrir !»

 

www.didiergoupil.com

 

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- samedi 5 septembre / Nits d'Eus (lecture spectacle), près de Perpignan :

http://www.lesnitsdeus.org/#!journal-dun-camlon/chyq / Libraire Roger Costes / Torcatis

 

- dimanche 6 septembre / présentation du livre à Collioure (salon du livre D'une mer à l'autre) Libraire Roger Coste / Torcatis

 

 

- samedi12 septembre / vernissage exposition de Cosme Estève à la galerie Thérèse Roussel 

+ intervention à l'Hôtel Pams avec la librairie Torcatis et sous l'égide du CML (Centre Méditerranéen de Littérature) : http://www.prixmediterranee-cml.com/

 

 

- samedi 26 septembre, présentation à la Libraire Ombres Blanches, Toulouse.

 

 

- samedi 17 octobre, présentation du livre à la Bibliothèque des Minimes, Toulouse. Libraire Ombres Blanches

 
Corrida basta !
Corrida basta !

* Corrida BASTA !

A Millas, ils ont remis ça ! Les fanatiques de "Viva la muerte", les nostalgiques de la boucherie franquiste, les pseudos Catalans qui croient que la tauromachie est une tradition d'ici !

A Millas la barbare, la maudite, la bourquinesque, ils ont sorti la dague, les piques…Et banderilles, ils sortent, ceux qui bandent pas !

Alors que Collioure (avec Michel Moly maire) la courageuse a supprimé la folle féria, alors que la Catalogne a interdit, il y a 5 ans, la corrida et réaménagé les arènes de Barcelone !

Mais comme la tauromachie a été classée par l'Unesco (biens immatériels ! la culture de la mort !), le gouvernement droitier de Madrid veut restaurer la tuerie ! Comme pour embêter les Catalans ! Rien que pour l'interdiction des jeux du cirque (parrainés par les autorités religieuses, lors des fêtes patronales), je suis prêt à être indépendantiste ! Na !

J.P.B.

- - -

*Les soirées musicales du Café SOLA, à Collioure

AOUT : mercredi 19, Karaoké

Vendredi 21 : Les four nights

samedi 22 : DJ 45

mardi 25 : Gino Forralba

mercredi 26 : Karaoké

vendredi 28 : Les Four nights

samedi 29: DJ 45

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8 août 2015 6 08 /08 /août /2015 10:40
 

* Jean-Michel Henric, conseiller municipal de Perpignan :

 

"Couleur d'août" de Paloma Pedrero, auteure contemporaine espagnole, qu'un metteur en scène carcassonnais veut produire.

 

Les oeuvres et le travail (immense) de l'écrivain occitan Ives Roqueta, décédé en janvier dernier et à qui nous rendrons hommage en novembre prochain.

Je ne lis pas tout, je te rassure.......loin de là !!! D'abord, je ne trouve pas certains titres. Disons que je butine le meilleur nectar.

Enfin, j'ai relu avec plaisir, "l'incontournable" "la crue" de Michel Maurette, auteur paysan catalano-audois, objet d'une conférence donnée dernièrement dans notre village par Jean Esparbié.

Voila, cela reste en fait, de la lecture dans le cadre d'un "travail-plaisir".

 

Amitiés.

Jean Michel Henric.

 

- - -Dominique SISTACH, sociologue, politologue, professeur d'université :

 

***J'ai lu plusieurs livres depuis le début de l'été. Notamment, « Shakespeare n'a jamais fait ça », de Charles Bukowski. C'est une sorte de carnet de bord de la tournée promotionnelle européenne qu'entreprennent l'auteur et sa compagne de l'époque en 1978. Le tout est illustré de photographies prises par Bukowski et son entourage. 

Le texte est vif, comme à l'accoutumée, entre lâcher-prise total et amertume récurrente. Le célèbre épisode de l'émission Apostrophes n'est qu'une des multiples péripéties que vit le couple dans sa traversée du vieux continent (Bukowski est tellement saoul que c'est sa compagne, Linda Lee, qui lui raconte ses frasques sur le plateau de la chaîne publique française). 

Très plaisant à lire, l'itinéraire de voyage, est aussi un périple familial. Un improbable voyage à Nice, dans le Sud de la France, à la rencontre de parents de Linda Lee, s'achève en eau-de-boudin. Un long périple en Allemagne ramène Bukowski sur ses propres traces (Il y est né alors que son père était militaire dans l'US Army). 

La pudeur domine chez un auteur que l'on critique souvent pour son déballage intime. Tout est dérision, rien ne permet de déployer de la grandeur et de l'estime. Bukowski n'est pas homme sans valeur ; il est bien trop malin. 

Tel le boxeur calamiteux qu'il fut, il esquive tout ce qui pourrait constituer chez lui quelque chose de bien. Je crois, et notre époque ne fait que renforcer ma conviction, que c'est ce qu'il a de plus estimable.

 

- - - 

 

 

****Eric FORCADA, historien, professeur d'université, commissaire d'expositions :

 

…Cap problema... mais c'est très ringard... et plutôt utilitariste car je suis dans l'écriture du texte biographique sur Josep Narro après avoir bouclé "Perpignan libéré" qui sera présenté le 19 août prochain... tu me dis...

 

Ce soir je dine avec Bruno Giner (fils et petit-fils) et je viens de finir son ouvrage qu'il présente demain matin dans le cadre du festival Casals:

 

 http://www.berg-international.fr/accueil_histoires.php

 

BERG INTERNATIONAL ÉDITEURS : histoire des mentalités : LES MUSIQUES PENDANT LA GUERRE...

 

LES MUSIQUES PENDANT LA GUERRE D'ESPAGNE, Les enjeux culturels et musicaux sont dune importance capitale pour la jeune république espagnole de 1931. Vecteur éducatif essentiel, la musique permet déduquer un peuple encore très analphabète et offre aussi à lEspagne, par lintermédiaire dune nouvel…

berg-international.fr

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Giner

 

 

****Germinal REBULL, architecte, fils de la chanteuse catalane Teresa Rebull :

 

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En général la saison n'est pas un critère de choix dans mes lectures. Je relis "la castration mentale" de Bernard Noël , tout  à fait d'actualité. J'ai fini "la stratégie du choc" de Naomi Klein. Plus littéraire j'ai beaucoup beaucoup aimé "Karoo" de Steve tesich. Et ces dernière soirées je me régalais de "rencontres" de I. Calvino.* Mais comme je suis patient j'ai entamé pour la quatrième fois Don Quichotte de Cevantès , mais en Espanol ancien...lenteur et patience sont de rigueur pour saisir toutes les beautés de ce monument. Comme l'ancien espagnol devient accessible, je prépare un petit commentaire sur "El  gran teatro del mundo" de Caldéron de la Barca, là aussi d'actualité.

 

Les saisons politiques sont des critères de choix, et si c'est pendant l'été que le politique s'implique plus fortement, alors mes lectures sont de l'été... Ainsi achevant « La stratégie du Choc » de Naomi Klein j'ai pu entrevoir la suite de la situation grecque comme le prochain laboratoire de l'école de Chicago et de l'érosion de la démocratie.

 Mais comme il n'y a pas que le collectif, la re-lecture de « La castration Mentale » de Noël Bernard permettait de mieux comprendre les « chocs » de niveau individuel. Et surtout ce chapitre jubilatoire que celui sur l'art et les artistes. Remarque : le mot « art » au sens beaux-arts, des choses belles que nous consommons dans les musées et qui fait florès, tout le monde étant artiste, (quoi Zlatan n'est-il pas un artiste du ballon rond ?), oui ce mot là date de 1740. Il y a donc un avant... 

Je m'étais promis de visiter la grotte Chauvet car comme « avant » c'est assez bien. Malheureusement le fait qu'il ne s'agira que d'un fac-similé, décrédibilise toute tentative de réflexion, c'est comme d'aller visiter un concept, alors je me contenterai de lire sur le sujet.. Bernard Noël parle de cet avant et de cet après...

 

Comme tout est politique et quand ce mot est envisagé selon sa plus belle noblesse, le Don Quichotte est une référence. En plus c'est divinement musical et surtout en castillan du XVème. Ne quittant pas le pays Ibère, le Calderon de la Barca (pas le Barça, ça va..) « El gran teatro del mundo » tombe à pic. Une adaptation contemporaine pourrait intéresser.

 Sur recommandation d'un écrivain très discret ou ignoré, Nicolas Morel, j'ai dévoré « Karoo » de S. Tesich, exploit de la description de l'espace intime de nos réflexions, celles qui ne s'arrêtent jamais dans la boîte crânienne. 

 

Sur le bord du lit il y a Calvino, « rencontres ». Calvino fait partie pour moi des chirurgiens, comme Musil. Ceux là font mal, c'est des lectures sans anesthésie.

 

*Je viens de reprendre la lecture de Calvino..et là, je regarde le titre du livre que je disais être "rencontres", or c'est  "Aventures". 

Erreur intéressante, car il s'agit d'une somme de" rencontres". J'ai osé corriger Calvino, quelques heures seulement...il ne m'en voudra pas.

Germinal

 

 

*****Nicolas LEBOURG, universitaire, historien, spécialiste des extrêmes-droites (du FN en particulier) :

 

Ah ça va être difficile ! Je suis sur la rédaction de "L'Europe des extrêmes droites" que nous publions au Seuil cet automne avec Jean-Yves Camus. résultat je n'ai absolument pas le temps de lire des romans ou même de nouveaux livres d'histoire : je passe d'un article de revue l'autre, d'un bouquin annoté à un autre, le tout en Anglais, en Italien, Portugais, Espagnol etc. : je suis une petite Europe à moi tout seul :)

 

 Le dernier bouquin lu est dans ce cadre, c'est le Marlène Laruelle dir., Eurasianism and european far right : reshaping the Europe-Russia relationship, Lexington books, Lanham, 2015, qui vient de sortir et auquel j'ai collaboré (j'ai fait le chapitre sur l'Espagne) quant aux réseaux néo-eurasistes entre la Russie et les extrêmes droites d'Europe occidentale ; on y trouve plein de choses passionantes mais je crains que ce ne soit globalement jugé un peu délicat pour l'amener à la plage. 

 

Ah j'ai commencé dans le train un livre reçu (voir ici http://www.editionslibertalia.com/charles-martel-et-la-bataille-de-poitiers) c'est une excellente initiative : un historien médiéviste et un contemporanéiste font l'histoire de Charles Martel de sa vie... à nos jours, avec toutes les modifications des représentations. très belle initiative, et ça se lit très plaisamment. Voilà, désolé de ne pas avoir un chouette roman à conseiller mais je suis trop pris par le manuscrit en cours !!! (mais je regarderai quels bouquins tu conseilles)

 

Charles Martel et la bataille de Poitiers (W. Blanc & C. Naudin) // Les éditions Libertalia

Préface de Philippe Joutard Ceux d'en bas n° 4 328 pages — 17 € + Cahier couleurs 16 pages Parution : 16 avril 2015 ISBN : 9782918059608 De (...)

editionslibertalia.com

 

 

*****Henri LHERITIER, écrivain, blagueur, vigneron à Rivesaltes :

 

Je partage mes lectures entre Le Journal Littéraire de Léautaud, la guerre d'Espagne de Hugh Thomas et les romans de Hubert Haddad, le lauréat des Vendanges Littéraires.

 

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Puisque tu veux aussi un peu de littérature osée, Les Onze mille verges d'Apollinaire, mais à petites doses, sans secousses, il fait déjà si chaud.

 

Nicolas Lebourg, Eric Forcada présente l'expo Pau Casals
Nicolas Lebourg, Eric Forcada présente l'expo Pau Casals

Nicolas Lebourg, Eric Forcada présente l'expo Pau Casals

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7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 10:49
Passerelle à Perpignan - Symbole : la littérature peut, elle aussi, servir de passerelle...

Passerelle à Perpignan - Symbole : la littérature peut, elle aussi, servir de passerelle...

Lectures estivales de quelques personnalités :

 

J'ai contacté quelques personnalités du monde de la politique et de la littérature. Je remercie celles qui ont bien voulu me répondre de façon si chaleureuse…

 

 

* Michel SITJA, directeur de cabinet du maire Jean-Marc Pujol :

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Bonjour,

 

Me concernant pour les livres de l'été, je relis "l'acacia" de Claude Simon ; "le vicomte de Bragelonne" d'alexandre Dumas et "au delà de cette limite votre ticket n est plus valable" de Romain Gary…

 

Merci de votre demande 

Bonne journée. M.S.

 

**Clotilde Ripoull, ancienne conseillère municipale de Perpignan, animatrice de l'Association "Equilibre" et du journal "L'Indépendante" :

 

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Je suis en train de terminer Umberto Eco Numéro : Zéro parce que c'est un auteur que j'ai toujours beaucoup apprécié, en particulier les 2 premiers que j'ai lus, le Roman de la Rose et le Pendule de Foucault et que j'avais plaisir à le retrouver ... Puis en voyage pour ne pas être trop chargé j'ai découvert à Bruxelles une revue "Books" avec un numéro spécial été " 5000 ans de cuisine" ... " et de recettes inattendues" qui est particulièrement intéressant et truculent pour qui aime manger mais aussi l'histoire la culture ou plutôt les cultures etc... Enfin toujours dans une librairie belge de Balzac " : L'art de ne pas être dupe des fripons"...

 

- - -

 

***Nicolas Garcia, ancien maire d'Elne, conseiller département (CD66), directeur de l'hebdo "Le Travailleur catalan" (PCF):

 

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Je lis le livre d'une amie qui refait le parcours de son père Vicente Blasco durant la guerre d'Espagne et la résistance maquis de Valmanya.

Ce sont des amis. J'avais bien connu le papa (le héros du livre) et c'est un peu l'histoire des miens.

 

- - -

 

**** Michel Pinell, délégué à la culture et à la médiation à la ville de Perpignan :

 

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Bonjour Jean-Pierre,

 

J'ai terminé le 2 ème tome de "Vernon Subutex"" que j'ai trouvé moins fort que le premier mais je suis fan de Virginie Descentes depuis toujours. J'ai eu beaucoup de plaisir à lire le "Journal d'un caméléon" que m'a offert Didier Goupil. Bon moment de partage aux côtés de notre ami Roger Cosme Estève avec qui nous avons un projet qui se profile. 

Et parce que je lis souvent plusieurs livres en même temps, en fil rouge, "Ceci n'est pas qu'un tableau" de Bernard Lahire. Réflexion sur le rapport entre l'art et le sacré. 

Au Musée Paul Valéry, à l'occasion de belles expos, j'ai aussi acheté "La figuration libre", Historique d'une aventure qui, avec un raccourci curieux, rapproche Combas et Basquiat. Mais, pourquoi pas !

 

 Le prochain sera "Jacob, Jacob", Prix Méditerranée. J'oubliais "Gustave Fayet, l'oeil souverain" offert par la Présidente du Cercle Rigaud. Voilà !

 
- - 
Demain : Nicolas LEBOURG ) Jean-Michel HENRIC - Eric FORCADA - Henri LHERITIER - Germinal REBULL ...
Puis Ségolène NEUVILLE, Pierre AYLAGAS, Jean-Marc PUJOL...Doinique SISTACH - Gildas GIRODEAU, Nina Bouraoui...
 
- - - PRADES, CASALS :

 

VENDREDI  7 AOÛT

 

11H – CINÉMA LE LIDO | PRADES | ENTRÉE LIBRE

 

« PARIS, PHARE DE LA MUSIQUE MONDIALE DANS L’ENTRE DEUX – GUERRES ».

 

Conférence animée par François Porcile, musicologue. 

 

Signature du livre « Les Musiques pendant la Guerre d’Espagne » aux éditions Berg International, dans lequel est précisé l’engagement militant et pacifique de Pablo Casals. En présence des auteurs Bruno Giner, compositeur et François Porcile.

- - -

 

*

 Racontez- moi Collioure Programme des Visites Guidées : Art, patrimoine, histoire (Office du tourisme & Chemin du Fauvisme)

 

Juillet - Août 2015

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 Mardis 04/11/18 août

10h : Collioure Histoires

10h : Collioure Histoires

« Découverte de l’histoire de Collioure et de son riche patrimoine » par Florian Planas

« Découverte de l’histoire de Collioure et de son riche patrimoine » par Florian Planas.

 

Jeudis 06/20 août

10h : Collioure Fauve

10h : Collioure Fauve

« Le chemin du Fauvisme : sur les pas de Matisse et Derain » par Florian Planas ou Anne Carrère

« Le chemin du Fauvisme : sur les pas de Matisse et Derain » par Florian Planas ou Anne Carrère.

 

Vendredi 07 Août

10h : Collioure Baroque

10h : Collioure Baroque

« Visite-Conférence Eglise Notre Dame des Anges : une perle Baroque » par Florence Casanova-Delaunay

« Visite-Conférence Eglise Notre Dame des Anges : une perle Baroque » par Florence Casanova-Delaunay.

 Vendredi 21 Août

10h : Collioure Patrimoine

10h : Collioure Patrimoine

« Le Cloître Retrouvé » par Anne Carrère

 

*Contacts : Renseignements Réservations

Office de Tourisme : 04 68 82 15 47

Maison du Fauvisme : 04 68 98 07 16

Départ de la Maison du Fauvisme (à partir de 6 personnes) Tarif : 6 euros
Moins de 12 ans : Gratuit

 

 

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 09:25

* L'ami Serge LLADO 

 

(plusieurs années avec lui, en classe, au lycée Arago…Parfois, à la sortie du bahut, j'allais chez lui, àSaint-Martin, et il me chantait ses poèmes récents…) le chansonnier talentueux, le poète perpignanais qui fait carrière à Paris (cabarets, TV, radio) et ailleurs, profite de l'été pour revoir le pays et donner des soirées. Hier soir à Sainte-Marie de la Mer, plage "singulière" (pour le pluriel, se rendre en Camargue), il fit l'éloge des correspondants de l'indépendant : ces prolétaires de la presse, sans contrat écrit, sans considération, sans frais de déplacement, gagnant entre 60 et 160 euros par mois, selon la production de textes, structurent pourtant les pages locales du journal et constituent des paroles inestimables… 

Leur seul privilège est d'être abonné au journal gratuitement pendant la durée de leur mandat.

 

Embauché le 1er juillet 2015, j'ai attendu 3 semaines pour obtenir la version internet. Viré 5 semaines plus tard, à peine, il n'a fallu que 3 jours aux services pour me supprimer l'abonnement ! Quand on veut, on peut, surtout quand on veut le pire !

 

A part ça, la page de Collioure demeure vide… Et rien sur la création d'une synagogue au centre de Perpignan.. Et rien sur les départs au journal et sur ce qui se prépare avec l'arrivée de BAYLET, cette gauche si riche et si peu "radicale" qu'elle est devenue la nouvelle droite, décidée à censurer partout pour gagner beaucoup d'argent...

 

 

**L'ami Francisco ORTIZ est un homme humble, un humaniste et un musicien de talent :

 

Collioure - Francisco ORTIZ, guitariste, pour un hommage à Machado - Bonnel

 

 

 

Ce guitariste talentueux, bien connu dans le département et la région accompagnera l'acteur M. Lonsdale, pour un hommage au poète Antonio Machado, enterré à Collioure.

 

Juan Francisco Ortiz est un guitariste classique français né le 11 septembre 1947. Professeur certifié « hors classe » de guitare au Conservatoire national de Région (CNR) de Perpignan, il est désormais à la retraite, mais travaille, en fait, plus que jamais…

 

 

Il étudie avec Ramon Cueto, Ida Presti et Alexandre Layoga et Andrès Segovia, entre autres. Développe depuis une vingtaine d’années une carrière internationale qui le mène dans de nombreux pays : États-Unis, Russie, Espagne, Costa Rica (qui le nomme membre honoraire de la Sociedad Guitarrística Costarricense et lui décerne la distinction "Honor al Mérito" en 1988), Argentine (Citoyen d’Honneur de San Ignacio), Honduras (Citoyen d’Honneur de San Pedro Sula), Salvador, Chili, Mexique, Brésil, Pérou, Turquie, Pologne, Yougoslavie, Biélorussie, Bulgarie, Roumanie, Allemagne, Italie, Suisse, Maroc, Algérie, Finlande …

 

Il joue dans les maisons natales de Claude Debussy à Saint Germain en Laye, Miguel Hernandez à Orihuela, Federico Garcia Lorca à Fuentes Vaqueros, au musée Andrès Segovia de Linares (Espagne), de George Enesco à Tescani (Roumanie). 

 

Il crée en 1974 le stage des « Guitares en Saubestre » qui se prolonge en Alsace et continue actuellement en Andalousie avec el « Curso Internacional del Condado ».

 

Sa discographie comprend six CD de musique inédite, sortant de l’oubli des compositeurs : François de Fossa – l’œuvre pour guitare seule ; Maestro Antonio J.Manjón ; Amigos… ; La guitarra Española de Juan Parga et La Guitarra de Garcia Lorca et Tangos de la Guardia Vieja y Prostibularios…

 

Membre du jury du concours Vicente Ascenció à Valencia, du concours Andrès Segovia à Linares, il est nommé Président du jury du concours Luis Milan à l’Olleria en Espagne et du concours national de Pachuca au Mexique.

 

F. Ortiz est invité par les plus grands festivals, à travers le monde. 

 Cet homme humble, humaniste, a été décoré de la Croix d’Argent du Mérite et Dévouement français. En 2003, il obtient pour son travail la récompense "21st Century Award of Achievement" de l’Université de Cambridge (Angleterre).

 

 

J.P.Bonnel

Michaël Lonsdale et Francisco ORTIZ © photos Mairie de Collioure, Jacques Garseau
Michaël Lonsdale et Francisco ORTIZ © photos Mairie de Collioure, Jacques Garseau
Michaël Lonsdale et Francisco ORTIZ © photos Mairie de Collioure, Jacques Garseau
Michaël Lonsdale et Francisco ORTIZ © photos Mairie de Collioure, Jacques Garseau
Michaël Lonsdale et Francisco ORTIZ © photos Mairie de Collioure, Jacques Garseau

Michaël Lonsdale et Francisco ORTIZ © photos Mairie de Collioure, Jacques Garseau

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5 août 2015 3 05 /08 /août /2015 16:07
Florence Casanova-Delaunay (à gauche) avec un groupe de visiteurs (Itinéraires de Collioure)

Florence Casanova-Delaunay (à gauche) avec un groupe de visiteurs (Itinéraires de Collioure)

Collioure - Itinéraire du baroque, avec Florence Casanova-Delaunay

 

 

(Ce texte était destiné au journal L'Indépendant de Perpignan…)

 

 

 

Tandis que la foule s'est échouée sur les galets du Boramar et que les corps s'exposent à la morsure du soleil, sans rien savoir des richesses de l'église marine, vaisseau fragile, agressé sans cesse par le temps et les embruns, une visite culturelle essentielle a lieu dans la pénombre de ce navis à la nef modeste...

 

 

Florence Casanova-Delaunay est à l'origine du projet "Le chemin du Fauvisme", parcours sur les pas des "Fauves" Matisse et Derain, à partir des panneaux signalant les ateliers et les lieux hantés par les peintres. Ensuite, la guide et spécialiste du patrimoine a travaillé à L'hospice d'Ille-sur-Têt dédié à l'art sacré, pendant douze ans. 

 

A présent, appelée par la nouvelle municipalité, elle revient à Collioure pour des visites, pour communiquer autour du Chemin du Fauvisme et surtout pour re-dynamiser le projet initial. Grâce à de nouveaux moyens financiers : un local nouveau pour l'association, des études préparant la réfection des panneaux, des moyens numériques (diffuser en plusieurs langues) elle va repenser l'itinéraire, organiser des visites guidées plus amples et plus diversifiées; de même, un parcours individuel sera ainsi possible, permettant une promenade au rythme de chaque visiteur. Enfin, une visite virtuelle est envisagée. Des initiatives suggestives à suivre…

 

J'ai suivi le groupe du 24 juillet afin de découvrir l'itinéraire du barque dans l'église Notre-Dame des Anges.

 

Le discours de F. Casanova fut passionnant, à la fois historique, artistique, religieux…

 

Le retable de Collioure, oeuvre de Joseph Sunyer, originalre de Manresa, en Catalogne, est un modèle de la naissance et du développement de l'art baroque. L'église est insolite car "flottante" : c'est en 1672 que l'église paroissiale d'origine fut rasée sur ordre de Vauban, afin d'aménager les glacis du château. Après bien des péripéties, Louis XIV  offrit un emplacement près du phare et une somme d'argent pour la construction de la nouvelle église : elle sera bénite, cet édifice méridional à nef unique et quatre chapelle latérales, le 6 avril 1691…Consacré, ce lieu sacré, bâti sur le modèle de la cathédrale Saint-Jean de Perpignan, avec son vaisseau et les  chapelles qui la ceignent. 

 

A la fin du 17° siècle, l'architecture est simple, avec ces chapelles qui constituent des niches où s'insèrent les signes du baroque : à comparer avec l'église des Jésuites de Rome.  C'est l'époque, alors, du grand schisme religieux : la réforme  et l'église catholique de la contre-Réforme…

Le baroque va illustrer la contre-Réforme. 

 

Avec ce courant artistique original, le thème de l'extase se développe, pensons aux "orgasmes" spirituels de Sainte Thérèse d'Avila, entre autres… L'iconographie se transforme : le saint devient un "séducteur" qui attire les fidèles (pensons aussi à la représentation de Saint Sébastien qui, du martyr réaliste, évolue vers l'image de la beauté). 

 

C'est Ignace de Loyola qui, retiré dans le premier couvent jésuite d'Europe, va réfléchir à l'impact de l'image dans la liturgie : le relation à dieu se fait en fermant les yeux et en imaginer Jérusalem. Il s'agit de créer un théâtre intérieur. 

 

En 1698, Sunyer reçoit une commande : il s'engage à exécuter le travail en quatre ans. Il réalise d'abord la sculpture, puis les dorures : il obtiendra environ 15 000 euros pour le retable de Collioure; on lui octroyait aussi chaque matin une ration de thon…Il réalisa en outre les barques reliquaires…

 

Le triptyque de J. Sunyer s'ouvre comme un grand livre, avec la victoire de la Vierge sur les forces du mal. Au-dessus, Saint-Pierre, incarnation de tout le pouvoir du Vatican et enfin, tout en haut de l'oeuvre d'art, Dieu.

Sur les côtés, les saints entourés d'angelots, de végétaux, de poissons avec, en bas, le symbole de Collioure : les trois tours, une barque catalane). Voici la puissance de l'émotion, grâce à l'image !

 

Le premier retable du maître-autel, composé par Sunyer, est d'abord installé à Prades, puis c'est la consécration : 25 retables sont installés dans les églises du Roussillon. 

 

 Baroque : ce mot à l'étymologie portugaise, était à l'origine un terme de joaillerie; puis le mot est chargé d'un sens péjoratif, exprimant l'ostentatoire, la lourdeur, la brillance excessive. Il retrouvera ses lettres de noblesse à partir de 1960 grâce à Eugenio d'Ors, penseur catalan né à Barcelone, à la fin di 19° siècle; il va côtoyer Dali et l'architecte Josep Puig i Cadafach. D'ors écrit que c'est un art éternel, art récurrent quand la société est en crise; il parle de Baroque pour l'art romain décadent et pour le gothique de la cathédrale de Milan…

 

Le baroque va s'exprimer pleinement à travers les volutes et architectures osées de Gaudi ainsi qu'avec les métamorphoses que Picasso fait subir au corps humain…

 

Tant à dire sur ce sujet ! Il faut se rendre aux itinéraires fauves, baroques et historiques de Florence Casanova-Delaunay (contacter l'office de Tourisme de Collioure)…

 

 

 

J.P.Bonnel (visite du 24.7.2015)

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 10:44

 

    Collioure - Retour des marins-pêcheurs  grâce à Caroline Cavalier 

 

 

 

Les marins pêcheurs sont de retour dans le petit port ! Collioure sera toujours Collioure ! Grâce à la plasticienne Caroline Cavalier, 

 

 

    La jeune artiste a voulu rendre un hommage insolite aux anciens marins de Collioure et elle a choisi l'humour et la nouveauté. Au départ, l'intention était ludique et partait des personnages de ses tableaux mis en volumes. Cependant, on comprend vite que le projet est chargé de sens : plus que la nostalgie d'un temps révolu, c'est la préservation de la mémoire du lieu, la prise de conscience que des hommes et des femmes d'ici ont travaillé dur, en pêchant, en ravaudant les filets…

 

 

 Ces souvenirs doivent être ravivés par les livres, des oeuvres d'art plus qu'avec des cartes postales ! Avec Caroline Cavalier, la sculpture et la peintures ne sont pas des rendez-vous touristiques, mais des traces authentiques du labeur des hommes. 

 

Il est vrai que l'artiste nous avait habitués à des tableaux réjouissants et à des scènes de farniente remplies de personnages caricaturaux truculents. La joie s'exprime dans l'enflure du trait. Les plaisirs et l'épicurisme ont recours souvent à l'ubris, cette "démesure" chère à cette plasticienne talentueuse !

 

Il faut dire que Caroline Cavalier a longtemps hésité entre la bande dessinée et la peinture; finalement, elle s'est dirigée vers la "figuration libre".

 

 

Caroline à la plage

 

Ses personnages, en polos bleu Matisse, le fauve omniprésent ici, ces marins aux lèvres sensuelles et écarlates, ont à voir à la fois avec la peinture et avec la sculpture. 

Mais Caroline a la parole modeste : "Le terme exact est assemblage, une oeuvre faite de bois de récupération, des palettes, pour donner vie à un objet mort, inerte, rejeté par la société de consommation. Grâce à cette espèce d'art "brut", la matière ressuscite et donne naissance à des personnages cocasses : Gédéon, Célestin; Marcel La Dégaine, Juanito de Cadaquès, Fifi la rengaine, Jojo Palangrote et Frédo la sardine ont attiré les regards lors de leur prestation inattention au Boramar, près des cafés remplie d'une foule étonnée… (photos JPB)

 

Ces gars-là, ces Colliourencs d'antan revus et sublimés par C. Cavalier, ils ont regagné des lieux abrités des embruns : on peut les contempler tout l'été au restaurant "Le Neptune", route de Port-Vendres et à "La plage rouge", le magasin de Valérie Creamer, 6 rue Colbert.

 

Le promeneur peut, jusqu'en septembre, voir ces objets de plein air, peints à l'acrylique, ces pêcheurs enfermant les poissons dans leurs poches, ces marins aux lèvres en forme de coeur…

 

Coeur, en effet : C. Cavalier nous offre, grâce à la lumière de ses couleurs et au dynamisme de son style, reconnaissable au premier coup d'oeil, un été de bonheur, une belle peinture de l'amour…

 

Jean-Pierre Bonnel

 

 

**Contact : 06 28 67 54 46 (sur RV)

 

* photos JPB

 

***Actualité de Caroline Cavalier : vernissage de son exposition à la Galerie D'Oc le jeudi 06 août à partir de 18h30 

 

Galerie d'Oc, route de Béziers 

34710 Lespignan 

Tel 04 67 37 03 72

 

Le bonheur à Collioure, selon la plasticienne Caroline Cavalier
Le bonheur à Collioure, selon la plasticienne Caroline Cavalier
Le bonheur à Collioure, selon la plasticienne Caroline Cavalier
Le bonheur à Collioure, selon la plasticienne Caroline Cavalier
Le bonheur à Collioure, selon la plasticienne Caroline Cavalier

Le bonheur à Collioure, selon la plasticienne Caroline Cavalier

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2 août 2015 7 02 /08 /août /2015 10:16

Collioure - Marc Maillet et les associations de préservation de la nature (Frene, Apsec…) prennent de la hauteur au Fort Saint-Elme

 

(article envoyé au journal L'Indépendant de Perpignan-non publié)

 

Invitées par M. Jean-Claude Ducatte, le propriétaire du Fort Saint-Elme, qui domine Collioure et la Côte vermeille, les associations de défense de l'environnement ont d'abord visité les salles consacrées à l'Histoire et aux armes. 

 

 

Un itinéraire passionnant, à partir de la tour médiévale, jusqu'aux terrasses, en passant par la salle des casques, celle consacrée à Charles Quint, qui fit construire le château, la salle de l'Empire ottoman, et, enfin, celle qui est dédiée à Vauban, qui réaménagea le fort., au 17° siècle

 

Le groupe mené par Marc Maillet et le photographe Raymond Roitg, de l'AFP, composé d'un quinzaine de correspondants locaux d'associations écologistes, ont été accueillis par M. Ducatte, autour d'un sympathique apéritif. 

 

La discussion porta sur le PLU (Plan local d'urbanisme) refusé en partie au maire de Port-Vendres, et sur l'article intrépide du journaliste Vincent Couture (notre édition du 23 juillet) parlant des "copains et des coquins"; les maires de la côte, anciens ou actuels (sauf M. Manya, à Collioure, qui veut jouer la transparence, pour l'instant) firent les frais de l'ironie générale : M. Ducatte commenta les "chefs-d'oeuvre des promoteurs", tels l'hôtel de la colline Matisse, les lotissement de l'Oli et des Batteries sur le domaine du littoral, le Pont de l'Amour, à l'entrée de Port-Vendres, la prolifération des parkings dépourvus d'esthétique…

 

 

  M. Ducatte et son frère, à la mort de leur père, qui fit beaucoup de travaux dans les années 1950/60, décidèrent de conserver le bâtiment, ce "fort hybride entre Bourguignons et Espagnols", comme le dit avec humour l'hôte à l'origine de cette rencontre, avec Joiselle Duhamel, Secrétaire de l’APSEC, membre du bureau de FRENE 66. 

 

Les propriétaires n'ont eu aucune subvention pour réaménager le château : "Au pire, je n'en veux pas ! Je préfère rester libre !", confia J.-Claude Ducatte, personnalité au verbe bien trempé...

 

 

M.Ducatte, qui vient d'adhérer à FRENE 66, a rénové le fort selon les normes historiques; il espère qu'aucune opération immobilière ne viendra dénaturer le site, la loi interdisant une construction à 500 mètres d'un monument historique. Collioure peut compter sur lui pour veiller à l'environnement…et pour avoir des idées, comme une illumination générale du fort et des tours, en accord avec l'association des Sentinelles Vauban.

 

 Un beau projet, à suivre, si les municipalités voisines acceptent ce feu d'artifice insolite et énorme…

 

 

Jean-Pierre Bonnel

 

- - -

 

* Information : www.fortsaintelme.com

 

*Pour s'y rendre en voiture, depuis Port-Vendres, suivre la direction de la gare SNCF, prendre à droite juste après la gendarmerie et suivre sur deux kilomètres au milieu des vignes. Sinon, à pied, partir du chemin qui se trouve à côté de la colline du moulin : le fort est à 500 mètres environ, vingt minutes de marche. 

On peut redescendre sur Collioure par les crêtes, à droite du château, en passant près du fort Dugommier (futur centre d'art contemporain) et par le chemin de la Galère, jusqu'à l'embranchement du chemin de Consolation. Belles perspectives. Compter deux heures de descente.

 

 

- - photos J.P.B. * M. Jean-Claude Ducatte, le propriétaire du fort Saint-Elme (à gauche) avec Marc Paillet (de l'association Frene)

 

*Le lotissement décrié des Batteries, sur le domaine littoral, à l'entrée de Port-Vendres, depuis le fort St-Elme.

 

Collioure - Marc Paillet et les associations de préservation de la nature (Frene, Apsec…) prennent de la hauteur au Fort Saint-Elme

 

 

 

Invitées par M. Jean-Claude Ducatte, le propriétaire du Fort Saint-Elme, qui domine Collioure et la Côte vermeille, les associations de défense de l'environnement ont d'abord visité les salles consacrées à l'Histoire et aux armes. 

 

 

Un itinéraire passionnant, à partir de la tour médiévale, jusqu'aux terrasses, en passant par la salle des casques, celle consacrée à Charles Quint, qui fit construire le château, la salle de l'Empire ottoman, et, enfin, celle qui est dédiée à Vauban, qui réaménagea le fort., au 17° siècle

 

Le groupe mené par Marc Maillet et le photographe Raymond Roitg, de l'AFP, composé d'un quinzaine de correspondants locaux d'associations écologistes, ont été accueillis par M. Ducatte, autour d'un sympathique apéritif. 

 

La discussion porta sur le PLU (Plan local d'urbanisme) refusé en partie au maire de Port-Vendres, et sur l'article intrépide du journaliste Vincent Couture (notre édition du 23 juillet) parlant des "copains et des coquins"; les maires de la côte, anciens ou actuels (sauf M. Manya, à Collioure, qui veut jouer la transparence, pour l'instant) firent les frais de l'ironie générale : M. Ducatte commenta les "chefs-d'oeuvre des promoteurs", tels l'hôtel de la colline Matisse, les lotissement de l'Oli et des Batteries sur le domaine du littoral, le Pont de l'Amour, à l'entrée de Port-Vendres, la prolifération des parkings dépourvus d'esthétique…

 

  M. Ducatte et son frère, à la mort de leur père, qui fit beaucoup de travaux dans les années 1950/60, décidèrent de conserver le bâtiment, ce "fort hybride entre Bourguignons et Espagnols", comme le dit avec humour l'hôte à l'origine de cette rencontre, avec Joiselle Duhamel, Secrétaire de l’APSEC, membre du bureau de FRENE 66. 

Les propriétaires n'ont eu aucune subvention pour réaménager le château : "Au pire, je n'en veux pas ! Je préfère rester libre !", confia J.-Claude Ducatte, personnalité au verbe bien trempé...

 

 

M.Ducatte, qui vient d'adhérer à FRENE 66, a rénové le fort selon les normes historiques; il espère qu'aucune opération immobilière ne viendra dénaturer le site, la loi interdisant une construction à 500 mètres d'un monument historique. Collioure peut compter sur lui pour veiller à l'environnement…et pour avoir des idées, comme une illumination générale du fort et des tours, en accord avec l'association des Sentinelles Vauban.

 

 Un beau projet, à suivre, si les municipalités voisines acceptent ce feu d'artifice insolite et énorme…

 

 

Jean-Pierre Bonnel

 

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* Information : www.fortsaintelme.com

 

*Pour s'y rendre en voiture, depuis Port-Vendres, suivre la direction de la gare SNCF, prendre à droite juste après la gendarmerie et suivre sur deux kilomètres au milieu des vignes. Sinon, à pied, partir du chemin qui se trouve à côté de la colline du moulin : le fort est à 500 mètres environ, vingt minutes de marche. 

On peut redescendre sur Collioure par les crêtes, à droite du château, en passant près du fort Dugommier (futur centre d'art contemporain) et par le chemin de la Galère, jusqu'à l'embranchement du chemin de Consolation. Belles perspectives. Compter deux heures de descente.

 

 

- - photos J.P.B. * M. Jean-Claude Ducatte, le propriétaire du fort Saint-Elme (à gauche) avec Marc Paillet (de l'association Frene)

 

*Le lotissement décrié des Batteries, sur le domaine littoral, à l'entrée de Port-Vendres, depuis le fort S

Marc Paillet et J.Claude Ducatte en grande discussions sur les PLU (plans locaux d'Urbanisme) en Côte vermeille...
Marc Paillet et J.Claude Ducatte en grande discussions sur les PLU (plans locaux d'Urbanisme) en Côte vermeille...
Marc Paillet et J.Claude Ducatte en grande discussions sur les PLU (plans locaux d'Urbanisme) en Côte vermeille...

Marc Paillet et J.Claude Ducatte en grande discussions sur les PLU (plans locaux d'Urbanisme) en Côte vermeille...

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1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 11:03
VALMANYA - Nazis et Résistants
VALMANYA - Nazis et Résistants

* La page de Collioure est encore vide ce matin dans L'Indépendant : à part, dans le bloc-notes et, depuis le début de l'été, avec un bel article anonyme…une info sur l'atelier de la pseudo-artiste Cantagrill… Copinage…Publicité déguisée… Cette dame a des appuis et peut-être un amant dans la rédaction...

**Rien, non plus, sur le départ du Directeur de la rédaction, Philippe Campa : l'information arrive lentement dans le journal des "Coups de Baylet"...

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***A propos d'indépendance, j'ai été "viré", dernier argument, parce que j'écrivais dans le journal de C. Ripoull et de l'association Equilibre : "L'Indépendante".

Ce titre irrite notre rédacteur en chef préféré et il déteste dame Clotilde. Pourtant, il faut lire son journal (gratuit, distribué dans les quartiers, sinon contactez moi: 06 31 69 09 32) : j'avais écrit ces textes il y a 6 mois et le journal est sorti en retard. Je n'avais rien écrit contre M. Pujol depuis mon travail à Collioure (là, sérieux et objectif, je crois, aucune critique ne m'a été formulée). Mais je ne regrette rien...

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***Un article bienvenu, hier, vendredi :

Pourquoi votre journal s’appelle-t-il L’Indépendant ?

Certains s’appellent Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Télégramme de Brest, Le Parisien, Le Monde, Nice Matin... Pour l’originalité, on repassera. Mais avec le vôtre, de journal, le mien, le nôtre, c’est un autre cachet ! «L’Indépendant»... Alors de quoi est-il «indépendant», justement?
Pour comprendre de quoi notre quotidien se dit affranchi, il faut remonter à avant sa naissance, c’est-à-dire à sa conception, il y a presque 170 ans. A l’époque, la France vit sous le régime de la royauté. Le célèbre François Arago, plutôt républicain, joue sa place de député des P.-O. aux législatives d’août 1846 face aux monarchistes. Ses amis proches décident alors de fonder pour lui un organe de soutien : ce sera un périodique,

qui paraîtra les mercredis et samedis... et qui sera
« indépendant ». Indépendant du Journal des Pyrénées-Orientales, très célèbre à l’époque mais d’obédience royaliste, et

surtout indépendant de la préfecture, tournée vers la monarchie elle-aussi : le nouveau-né veut être aussi libre que critique. Son premier numéro paraît donc le 1er janvier 1846 sous le nom de

La chronique d'Emilie Hoerner

L’Indépendant des Pyrénées-Orientales. Le bi-hebdomadaire sortira durant deux ans et demi, puis finira par imploser à l’été 1848. Il renaîtra vingt ans plus tard, par la volonté de ses fidèles de la première heure. Près d’un siècle et demi plus tard, et malgré les heures sombres de Vichy, votre journal est toujours présent dans le paysage catalan, entre vos mains et sous vos yeux...

Ah, oui, petit détail pour finir... Figurez-vous qu’à sa conception, parmi les seize administrateurs du journal, se trouvait un homme d’affaires perpignanais du nom de François Rivière. Mais il est vrai qu’à l’époque de la création de L’Indépendant, le ballon ovale n’était pas encore la religion de nos villages...

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***Rien non plus sur la nouvelle synagogue : il est évident qu'un dossier bien objectif et documenté se prépare…Cela fait 10 jours que j'ai éventé l'affaire et le mécontentement du voisinage… Des dossiers se préparent à L'Indépdépendant : sur le club de basket qui a coûté aux Perpignanais 500 000 euros (cadeau de J.M.Pujol à son amie Fatima… Sur l'argent que copte L'Archipel… Sur les malfaçons pour la passerelle conduisant au Vernet… Sur les pots de vins lors de constructions d'hypermarchés et du Carré d'or, route de Canet...

****Rien sur l'action (?) de nos élus, mairie et conseil départementale, qui ont été oubliés par la réforme territoriale; les 2 régions jumelées ont oublié le pays catalan...

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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