Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 18:26

images.jpeg     Sète sous la pluie, en ce décembre après-midi. La pluie n'est pas faite pour le midi. Adieu couleurs et façades, nuances de la mer, que du gris...

 

Jour singulier en cette île, bras séparé par les canaux. Ville, darse, écluse entre mer et étang, Thau et méditerranée...

 

On se perd dans le labyrinthe des canaux, des rues reliées par les bras des ponts. Passerelles vers la ville qui monte vite, alors, par les rampes et la colline claire, vers les sépultures marines...

 

Ville poisson, baleine, cétacé, l'ancienne Cette plongeant vers Baléares et afrique du Mord.

 

Brassens, Vilar, Bobby Lapointe, Valéy ont dû vagabonder sur les douze ponts, qu'il suffit de passer, en écrivant poèmes et chansons ! 

 

Sète est une ville jetée dans les brumes de l'infini. Je ne voyais pas, cet après-midi, son Théâtre de la Mer.

 

Sète est une ville de pêche, de tournois et de musée : l"art est à Valéry, au centre contemporain, la société de consommation décomposée au MIAM !! 

 

Sète, tu es jazz, tu es fête. Tu n'étais pourtant ce jeudi que grisaille de décembre marin. Par chance j'étais avec des auteurs réunis pour leurs droits, le respect que doit montrer, à leur égard, un éditeur. Avec Chantal Alibert, Antoine Barral, Eliane Comelade et combien d'autres, bafoués, qui finiront par recouvrer leur honneur. Ce fut, aujourd'hui, un début dans les entrepôts des Presses du Languedoc. 

 

L'éditeur se trouve dans une sacrée impasse ! Il doit réagir, se remettre en question, gérer son métier ou quitter la partie !

 

Sète, lieux communs, Venise du Midi, île singulière, archipel au pied du Mont-Saint-Clair et ses 183 mètres... Ville du cinéma avec Agnès Varda, amoureuse de la Pointe courte, cité de la peinture avec Combas et les frères Di Rosa...

 

Le mépris de la pluie, inutile et bête sur l'eau, c'est manger un frescati, gâteau pour le café, ou une tielle, chausson au poulpe haché noyé dans la sauce tomate... Adieu les canaux, voici la corniche, la longue plage aux éternels coquillage, en route vers Agde, ce qui ne nous rajeunit pas...

 

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 15:07

Yann-Moix.jpg   Pour son texte courageux en hommage à Madame Toubira, pour ses romans originaux, allons écouter ce jeune et brillant romancier...

 

Communiqué du CML (Perpignan, hôtel PAMS) - ce jeudi à 18 h :

 

 

YANN MOIX, PRIX RENAUDOT 2013 POUR "NAISSANCE"  LE 18 DECEMBRE A PERPIGNAN 

 

Le CML finit son l'année littéraire 213 débutée le 4 janvier dernier avec la venue de Bernard Pivot par l'accueil cette fois-ci de Yann Moix, prix Renaudot le 18 décembre à 18h à l'hôtel Pams.

 


Yann Moix est un écrivain et réalisateur français né le 31 mars 1968 à Nevers. Il a obtenu le prix Goncourt du premier roman pour Jubilations vers le ciel en 1996. Son premier long-métrage, Podium, adapté de son propre roman, a remporté un important succès commercial en 2004. Le prix Renaudot récompense cette année la folie personnelle de ect écrivain.

 

Les jurés ont sans doute également goûté sa culture littéraire et théologique : dans son roman Naissance, lauteur se lance avec tumulte à la recherche dune filiation pour donner un sens à sa venue au monde. Pour scruter le mystère de son origine, Yann Moix cherche ses pères parmi les écrivains classiques et se dessine un chemin entre le judaïsme et la figure du Christ. En nos temps de réflexion intense sur les divers modes de la parentalité, le prix Renaudot honore probablement, aussi, une réflexion dactualité.

 

   Les parents Moix détestent leur fils s le premier jour. Le père est veule, brutal et injuste, la mère est « salope ». Demblée, ces deux anti-héros refusent le garçon. Le père aurait préféré une fille, la mère prévoit de se venger à vie des souffrances que lui a causées laccouchement. Mais pour aggraver les choses, voilà que lon découvre sur le garçon une effrayante particularité anatomique : il est né sans ppuce. Non seulement cest un fils, mais en plus il est juif Sen suivent des passages plutôt comiques : les parents consultent un administrateur municipal, un abbé, puis finalement le grand rabbin dOrléans (ville où se déroule le récit et où lécrivain a, en effet, passé sa jeunesse) pour organiser à leur garçon une greffe de ppuce, censée résoudre laffaire.

   Labbé s’appelle Chacoupé, tous les autres personnages sont dotés également de très amusants patronymes. Sous couvert dune pieuse tolérance, le prêtre refuse dadmettre la naissance dun enfant juif de parents chrétiens. Le rabbin, lui, arrive en retard à son rendez-vous avec les parents, mais il se montre finalement conciliant et prêt à récupérer le ppuce dun petit juif nouvellement circoncis. Cest compter sans les doutes dun talmudiste, psent à la scène, qui préfère insister sur la signification de cette naissance surnaturelle. Que veut-elle dire ? Il rappelle aux parents l’importance dune transmission en bon ordre, celle de la succession des générations, et leur responsabilité face à ce destin en devenir.

 

La haine filiale


Le père, lui, hait le fils. Il ne le déteste pas en raison de son judaïsme de naissance, mais en tant quarchétype de lenfant : « Je suis pour létablissement dune race adulte pure », annonce-t-il à la nounou. Il ne considère jamais son garçon comme un sujet à qui transmettre ce qui compte à ses yeux, mais comme un risque pour son intégrité. Il aurait voulu une fille, dit-il :

   « Si vous me donnez un enfant, faites en sorte, je vous en conjure, que cela soit une fille ! Un fils, je ne pourrais le supporter. Jaurais trop peur, soit qu’il me ressemble et me vole la vedette, soit qu’il me dissemble et que je le prenne en grippe. » Aux yeux du père, le fils est un miroir. Afin de laccepter, il lui eût fallu admettre lordre des choses, cest-à-dire son propre chemin vers la mort. Or, lui et sa femme refusent le temps qui passe. Celui qui refuse lagencement des générations condamne sa descendance au chaos et à la mort. Le narrateur de Naissance, privé dorigines par ses parents, condamné à la super-subjectivité, se révèle en permanence beaucoup trop « lui-même », toujours à vivre chaque instant sans être capable de le relativiser.

 

Cest précisément cette émotion non contrôlée qui lui confère une sensibilité magique dhomme resté enfant. Tout au long du livre, le verbe est plein, fertile. Lun des personnages a tendance même à le rendre assourdissant : un certain Marc-Astolphe Oh, parrain improvisé qui apparaît dès les premières pages. À peine aperçoit-il le bébé Moix dans les bras de sa mère, qu’il se prend damour pour le nourrisson. À tout bout de champ, il exprime une vision du monde excessivement personnelle, lui qui nutilise pas les mots de tout le monde mais s’exprime uniquement par périphrases. Le narrateur doit reconnaître à différentes reprises qu’il « pense et parle comme » son tuteur, dont lunique ouvrage publié, de manière cruciale, s’avère un traité technique sur la photocopie dans la collection « Que sais-je ? ». Le livre lui est peut-être un hommage. Mais Naissance s’achève justement sur la mort du parrain. Marc-Astolphe Oh, en un dernier long poème, grandiloquent, étourdissant, déclame un adieu au monde avant de se suicider. Alors prend fin son épuisante accumulation de mots. Enfin, vient le silence. Yann Moix, lécrivain, le juif de littérature, adorateur de la parole, est né.


Rencontre avec l'auteur 18 décembre, 18h Hôtel Pams (Entrée livre, dédicaces sur place avec la Librairie Torcatis. Yann Moix, Naissance, Grasset, 1152 p., 26 EUR.


CML infos : 04 68 51 10 10  www.prixmediterranee-cml.com



Emmanuelle Malé
Administration du CML - Secrétariat des Prix Méditerranée
CML - Hôtel Pams - 18 rue Emile Zola - 66000 Perpignan
Tél. +33 4 68 51 10 10
P
ort. +33 6 69 79 15 01
www.prixmediterranee-cml.com

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 11:02

Baux-MPierre.JPG Marie-Pierre Baux à la Castangalerie de Perpignan (photo J.P.Bonnel)

 

Elle est belle, elle est Baux ! Enthousiaste, passionnée, aussi, Marie-Pierre, animatrice de la culture estivale, pendant 23 ans à Perpignan,  qui vient de publier le récit de cette épopée inoubliable (1)

 

Plus qu'une directrice, qu'une gestionnaire, qu'une acheuteuse de spectacles, cette grande dame fut une créatrice, au goût très sûr et à l'esprit démocratique, désirant offrir, à l'instar de Jean Vilar, qu'elle cite à plusieurs reprises, une culture de qualité accessible au plus grand nombre. Une culture populaire de création, de haut niveau, sans démagogie. 

 

C'est cela peut-être que les autorités locales (2) ne pouvaient accepter : une culture non-bourgeoise, non réservée à un microcosme privilégié. M.P. Baux s'est donc battue avec courage, avec une grande équipe et une armée de bénévoles, auxquels elle rend hommage (3) avec générosité.

 

Elle retrace, avec une écriture fraîche, facile et imagée, la "biographie du festival" des Estivales, en racontant mille anecdotes et en décrivant les dessous d'une histoire passionnantes. A l'origine, cette idée dune culture métissée, méditerranéenne et ce n'est pas par hasard si Pedro Soler est associé à la première création "conçue, produite par "Estivales" (page 43), avec la venue de La Joselito, dont Annie Cathelin nous a parlé récemment, à la maison de la Région, à l'occasion de la sortie de son livre.

 

Marie-Pierre avait saisi l'identité de Perpignan, pas uniquement "La Catalane", mais la plurielle, faite des couches successives du passage et de l'immigration. On regrette alors que l'actuel "Archipel" ne propose pas à toutes les communautés d'ici, aux auteurs et créateurs d'ici et maintenant, des spectacles "méditerranéens" au Carré, sur le parvis, au 7ème étage...

 

Les éclats de mémoire sont parfois des éclats de voix et si l'amertume et le sentiment d'avoir été écartée de façon injuste n'apparaissent pas, la critique discrète se fait jour, ici ou là, sans que les Alduy ou Pujol soient cités pour leurs mesquineries (4) ni cet "adjoint à la culture, médecin arrogant, "patron de clinique, notable caricatural.." On aura reconnu sans peine le docteur Nicolau...

 

A ce propos se rattache le moment le plus pathétique du livre, de cet indispensable album de souvenirs culturels : le handicap d'un des fils de Marie-Pierre et les souffrances qui en découlèrent. Cet incipit vous glace...puis, peu à peu, la poésie et la joie reviennent : le spectateur se souvient de ces nuits d'ivresse sur les gradins de lieux ouverts, sous les étoiles, dans la beauté nocturne du Campo santo ou du palais des Rois de Majorque... 

 

Un page est tournée. Estivales se déroule désormais à l'intérieur, aberration nouvelle, ou sur le trottoir, sur le parvis, ce qui est plus festif, même si le lieu est restreint, inconfortable; on préfère se retrouver dans les hauts jardins de Majorque...On espère un accord intelligent entre mairie et Conseil général, afin de trouver enfin un EQUILIBRE culturel !!!

 

Merci à Marie-Pierre Baux d'avoir ressuscité ce passé proche d'une ville qui semblait avoir de l'ambition.... C'est aux Perpignanais d'écrire à présent le livre du futur...proche, lui aussi...

 

- - -

 

(1) Marie-Pierre Baux : Mes Éclats de mémoire, biographie dun festival - Format : 14 x 21,5 cm – 256 pages + Cahier-photos 16 pages - 17€

(2) mairie de Perpignan, créant "L'Archipel" en faisant appel à un directeur du Sud chassé de tous les théâtres de Catalogne; puis municipalité de Saint-Estève, avec l'aventure éphémère du Théâtre de l'Etang, que les nouveaux édiles ne voulaient pas...

 

(3) En particulier au dynamique Jean-Michel Henric, inspirateur des "scènes ouvertes", conseiller municipal de Perpignan, à qui j'adresse ici un amical bonjour.

 

(4) Ils répondent dans l'intimité que Mme Baux a laissé une sacrée ardoise...

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 10:31

Download.html.jpg    

 

> Pour trouver le programme des 3 semaines en cours :   <http://www.cinemaginaire.org/www/images/news/progA.pdf>


> Pour trouver toutes les infos et en savoir plus sur Cinémaginaire :   <http://www.cinemaginaire.org/www/index.htm>


> Pour trouver le programme de toutes les salles de cinéma programmées par Cinémaginaire sur :   <http://www.allocine.fr/salle>


> Pour trouver l’agenda des évènements marquants Cinémaginaire septembre 2013 – juin 2014 :   <http://www.cinemaginaire.org/www/images/news/progF.pdf>

 

vos  prochains rendez-vous  du 17 décembre 2013 au 7 janvier 2014

 

----------------

 

mercredi 18 décembre à 14h30       

Cinéma Novelty – Banyuls sur Mer

LE CINÉ DES ENFANTS <

L’HISTOIRE DU PETIT PAOLO

4 films d’animation (France - Belgique 2012 – 59’) à partir de 3 ans

Tarif : film + jeu + goûter : 2,50 euros pour tous

---------------------------------------------------------------------------------------------------------

Vendredi 20 décembre 2013 18h30

Cinéma Vautier - 66  Elne

ADOCINÉ <

TURBO

Film d’animation de David Soren (USA 2013 - 1h36) avec José Garcia

Turbo est un escargot qui n’a qu’un seul rêve en tête : être incroyablement rapide ! Son obsession pour la vitesse l’a rendu quelque peu impopulaire chez les siens, où lenteur et prudence sont de rigueur. Il s’embarque dans une aventure extraordinaire pour accomplir son invraisemblable destinée : courir contre le plus grand champion de course automobile, Guy La Gagne.

Tarif : 4 euros et 2,5 euros (PIJ)

---------------------------------------------------------------------------------

 

 

Vendredi 27 décembre 2013 21h

Cinéma Vautier - 66  Elne

Soirée spéciale au profit de Lyliö et Vince <

ENTRE CIEL ET MER

Film de Cyril Tricot (Roussillon 2013) en présence de Cyril Tricot

Soirée au profit de Lyliö et Vince (4 et 5 ans) atteints de maladie génétiques rares et d’IMC. Projection du film événement sur les P.-O., vues du ciel et sous l'eau ... Le pays catalan comme vous ne l'avez jamais vu ! Avec une séquence sur la maternité d'Elne et ses environs. En présence du réalisateur Cyril Tricot. Entrée payante (2€) au profit de l’association «Lylio L'ange Illibérien». A l’issue de la projection, vente du DVD reversée à l'association pour permettre au petit Lylio, 4ans, atteint d'une maladie génétique rare, de suivre un traitement exclusif dans une clinique de Barcelone qui accueille des patients du monde entier.

Tarif : 2 euros

-------------------------------------------------------------------------------------

Jeudi 9 janvier 2014 à 19h

Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer    

LE CINE FORUM <

avec  les  Amis de Cinémaginaire

chaque premier jeudi du mois

Formule du Forum : Présentation + Film + Casse-croûte tiré du sac + Débat

THE IMMIGRANT

Film de Nabil Ben Yadir (France 2013 - 2h) avec Djamel Debbouze et Olivier Gourmet  (EN SORTIE NATIONALE)

En 1983, dans une France en proie à l’intolérance et aux actes de violence raciale, trois jeunes adolescents et le curé des Minguettes lancent une grande Marche pacifique pour l’égalité et contre le racisme, de plus de 1000 km entre Marseille et Paris. Malgré les difficultés et les résistances rencontrées, leur mouvement va faire naître un véritable élan d’espoir à la manière de Gandhi et Martin Luther King. Ils uniront à leur arrivée plus de 100 000 personnes venues de tous horizons, et donneront à la France son nouveau visage.

Tarif : 5  euros

 

 

*** gensane-205-2-.jpg L'association culturelle Les Rendez-Vous de Saint Estève, en partenariat avec le Théâtre de l’Étang, vous propose le

 Lundi 16 décembre, à 18h30, au Théâtre de l'Étang, à Saint Estève,

(Attention, exceptionnellement, ce C.E.P.S. n’a pas lieu un vendredi)

 

le quatrième C.E.P.S. (Cours d’Éducation Populaire Stéphanois) :

  Homère et la civilisation mycénienne, conférence donnée par Georges GENSANE.

 

 

Qui était Homère ? Dès l’Antiquité la question fut âprement débattue. Les incertitudes sur la biographie de l’auteur de l’arrangement final de cette merveilleuse composition d’ensemble, ce rhapsode qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler « Homère », étaient telles qu’il n’était de cité de la côte égéenne qui ne revendiquât d’avoir donné le jour à l’illustre poète.

Mais l’Iliade et l’Odyssée partagent avec un certain nombre d’œuvres majeures de la littérature mondiale le privilège d’avoir un auteur... dont on ne sait presque rien.

Pourtant tous les Anciens étaient persuadés qu’Homère avait dit vrai, et visitaient déjà les lieux où la littérature et la légende situaient les hauts faits des poèmes homériques, Troie, Mycènes, Argos, Tirynthe, prestigieuses cités qu’Henri Schliemann parvint à exhumer à la fin du XIXème siècle.

Que pouvons-nous dès lors prétendre savoir de cette extraordinaire civilisation qu’Homère est censé avoir mise en scène dans ses poèmes ?

 

*** Maillol, dans "Le temps, ce grand sculpteur" de Marguerite Yourcenar *

 

 

"L'écrivain parle des statues érodées ou brisées, pages 62/63 : "Les dieux mutilés ont l'air de martyrs..."

 

"Un faux aspect d'art moderne naît de ces transformations involontaires de l'art antique  : la Psyché du musée de Naples, au crâne coupé net, scindé horizontalement, a l'air d'un Rodin; un torse décapité tournant sur son sol fait penser à un Despiau ou à un Maillol; ce que nos sculpteurs imitent par volonté d'abstraction, à l'aide d'un habile artifice de plus, est ici intimement relié à l'aventure de la statue elle-même." 

Et page 65, cette constation assassine : "De tous ces changements causés par le temps, aucun n'affecte davantage les statues que les sautes de goût de leurs organisateurs."

 

* NRF Gallimard, 1983.

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 20:28

JLSOLE-150x150.jpg

 

 Blog del "Punt-Avui" - Joan Iglesis


La nova veu de Catalunya-Nord

Nova veu de la cançó catalana, Joan-Llorenç Solé acaba de presentar el seu nou àlbum, titulat “Tot somniant “… El 24 de novembre, al teatre Lavigne de Peyrestortes, el jove artista va donar un concert molt remarcat, envoltat dels onze músics de l’orquestra AMOGA. El nou CD « Tot somniant » comprèn 15 cançons, atractives i eclèctiques, enfortides de ritmes eixits de melodies pop, de balls populars, de melodies greus, d’influències country i d’havaneres … Inscrit resoludament en el marc de la nostra identitat, el nou CD de Joan-Llorenç Solé presenta composicions melòdiques tals com « Tira Endavant » , « Llibertat », « Festa Major » i « Tot Somniant », títol genèric del disc. « Parla-me diguis-me coses » de Joan Pau Giné, «Tan com me quedarà », de Joan Cayrol i de Jordi Barre,« Si Pot ser» (duet virtual amb Jordi Barre, « el mestre » desaparegut fa tres anys) donen a l’àlbum la seva força perenne, tot homenatjant els qui van lluitar – a Catalunya-Nord – per una nova cançó lliure, necessària, constructiva i revendicativa.
Pròxim concert de Joan-Llorenc Solé el diumenge 2 de febrer del 2014 a Elna
Joan-Llorenç Solé, acompanyat de l’Orquestra AMOGA, oferirà el eu proper concert el diumenge 2 de febrer del 2014 a les 15:30 a la sala de festes d’Elna. Aquesta manifestació, proposada pet Comitè d’Animació de la vila, obre una sèrie de recitals que Joan-Llorenç donarà a través l’espai infinit dels Països Catalans… I això amb la seva veu jove i alta, prometedora i imprescindible avui a Catalunya-Nord

 
Joan-Llorenç Solé, benjamí dels cantants de Catalunya-Nord presenta el seu 4t CD : « Tot Somniant »
Partager cet article
Repost0
14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 15:03

AVT2_Goupil_9488.jpeg  Didier Goupil - 

Biographie

 

Auteur de nouvelles. Lauréat de la Fondation del Duca en 1990.

000310290.jpg Nationalité : France
(e) à : Paris , 1963 

 

Didier Goupil vit actuellement à Toulouse. Professeur de lettres, il est aussi scénariste et dramaturge. 

 

Son premier ouvrage, « Maleterre » un recueil de nouvelles, a reçu le prix Thyde Monnier de la Société des Gens de Lettres. « Femme du monde », son roman paru en 2001 chez Balland, a fait lobjet dune pièce radiophonique produite par France Culture, et dune adaptation théâtrale, avant dêtre réédité en 2003 au Serpent à plumes : une écriture épurée et ciselée pour décrire le portrait dune femme née avec le 20ème siècle. Son dernier roman, "Castro est mort", a paru aux éditions du Rocher.

Femme du monde, roman

Didier Goupil

Naïve

 

000562601.jpg

La lettre à Anna, roman

Didier Goupil

Le Serpent À Plumes

 

000167347.jpg

Castro est mort !, roman

Didier Goupil

Éd. Du Rocher

 

000067974.jpg

Maleterre, nouvelles

Didier Goupil

Le Serpent À Plumes

 

000787325.jpg

La lettre à Anna, roman

Didier Goupil

Fayard

 

000064864.jpg

Le jour de mon retour sur terre, roman

Didier Goupil

Le Serpent À Plumes

Nouvelles du XXe siècle, France, avec : 

Marie-Céline Rey

Hatier

 

 

******  Le 14 décembre, à partir de 16h00 à la LIBRAIRIE TORCATIS,

Présentation et dédicace de son ouvrage:

Les Tiroirs de Visconti,
éd. Naïve
15/12/2013 : RENCONTRE AVEC DIDIER GOUPIL

2335_936965.jpg

De11h00 à 12h30 à la LIBRAIRIE TORCATIS,

P
résentation et dédicace de son ouvrage:

Les Tiroirs de Visconti,
éd. Naïve

Le portrait d'un authentique collectionneur, vivant reclus au fin fond de la lande girondine, habité de la même passion, la folie analogue à celle d'un Pierre Bergé. Comme lui, il décidé d'échapper au temps humain, à la banalité de l'existence et la vulgarité du monde pour se réfugier et se multiplier, « s'éterniser » dans l'univers des objets et des oeuvres d'art.

 

Des vestes Arnys, des oiseaux empaillés de la boutique Deyrolle, une multitude d'objets et de vieilles photos de famille chinées sur eBay… Au fils des années - à l'instar de Pierre Loti, il a métamorphosé sa maison, créant ici une pièce néo-gothique, là une galerie de portraits imaginaires ou un salon oriental inspiré des intérieurs bohêmes de la fin du XIXème siècle La vie ne vaut d'être vécue que si on la transforme en fiction, pense-t-il, et cette maison, « inventée de toutes pièces », est la fiction qu'il s'est choisie. 

 

Paul M est aussi collectionneur de patronymes. Ainsi emprunte-t-il les identités de Breitweiser, de Weiller ou du mystérieux Gaspard Ziegler 

Cet inventaire alphabétique nourrit une intrigue au suspense croissant. Que cherche-t-il à dissimuler derrière les objets qui s'accumulent ? 

Comme le réalisateur Visconti, lors du tournage du Guépard, a réclamé que les commodes et les tiroirs soient remplis de linges et de documents d'époque, même si on ne les voyait pas à l'écran, les armoires et les tiroirs des secrétaires de Paul M. sont pleins des objets et des identités qu'il a choisi de revêtir.

 

Le roman de Goupil

Le drôle de roman dun esthète insolite qui fascine de bout en bout.

Par Jacques Aboucaya*

 

"Dans ce roman mais en est-ce bien un ? difficile de dire ce qui importe le plus, le cadre ou les personnages. Le contenant ou le contenu.

Dabord, le décor. Une ancienne maison bourgeoise, sur la place dune bourgade girondine. Altière, agrémentée dun jardin de curé. Lintérieur, une véritable caverne dAli Baba où sacré et profane se marient, se confrontent, se complètent. Chasubles brodées dor, candélabres de cristal. Mobilier de style rapporté de chez les meilleurs antiquaires. Gravures et tableaux, oiseaux naturalisés quon dirait prêts à prendre leur envol. Fantaisie, raffi- nement. Dilection pour linsolite. Chaque pièce a sa fonction et son atmosphère propres. Didier Goupil y entraîne son lecteur, détaillant avec gourmandise les trésors découverts au fur et à mesure dune promenade qui nomet aucune pièce, aucun recoin. Jusquà la salle de bain, délicieusement baroque, dont la fonction est de marier, avec le calme, le luxe et la volupté. Et puis, un peu partout, des livres. Sulfureux, souvent, Duvert, Matzneff, Apollinaire. Revêtus de cuirs somptueux, imprimés sur les papiers les plus précieux. Rien de gratuit dans ces descriptions minutieuses.

 

 Elles vont permettre de découvrir peu à peu celui qui sert de cicérone, le maître de céans. Un esthète aussi original et mystérieux que la demeure quil a faite sienne, aménagée selon ses passions les plus intimes. À laquelle, en définitive, il a fini par ressembler. Le récit, dépourvu de toute intrigue autre que lenchaînement de ses confidences, prend des allures dinvestigation psychanalytique, sans la lourdeur inhérente à la chose. Le lecteur est pris par le personnage qui se dévoile peu à peu. Par les plongées dans le passé que suscite telle page dun livre saisi au hasard sur un rayon de bibliothèque, tel bibelot de prix évocateur dun épisode de son existence. Rien de plus ? Rien de plus. Pourtant, le livre entamé, on ne le lâche plus. Cest sans doute cela, le talent."

J.A.

Les tiroirs de Visconti, de Didier Goupil, Naïve Livres, 123 p., 17

 

***Un livre, c'est encore et toujours un cadeau qui fait plaisir. 

Découvrez, ou faites découvrir un ce bel ensemble de nouvellistes toulousains :

Mais vous pouvez aussi commander ce livre ou d'autres titres de notre 

 

"http://webmail1e.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?

IDMSG=161354&FOLDER=SF_INBOX&SEARCH=NOK&check=&ORIGIN=" \o "Click to Continue > by Vid-Saver" 

 

  L'autan des nouvellistes - 17 écrivains toulousains, dont Didier GOUPIL


 

"http://vidsaver-a.akamaihd.net/items/it/img/arrow-10x10.png" \* MERGEFORMATINET  sur  

 "http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/-Atelier-du-Gue,22-.html" \t "http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/-Atelier-du-Gue

Martine et Daniel Delort / Editions Atelier du Gué

 

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 09:27

14-dec--RIFLE.jpg LA RIFLE SPECTACLE

 

est un événement typique des fêtes de fin d'années à Perpignan inventé par le Théâtre de la Rencontre voilà plus de 10 ans  et qui attire chaque fois un peu plus de ''rifleurs'' qui savent passer une soirée à nulle autre pareille...

 

En effet les lots sont toujours étonnants, ludiques, rigolos, musicaux ou poétiques...  et parfois même mélo-dramato-comiques... et c'est dire !!

 

Tous les gagnants sont des privilégiés qui,  outre l'honneur de s'asseoir dans le beau fauteuil d'avant-scène, partagent dans la bonne humeur leur lot avec la salle entière..

 

Et de toute façon,  à part vider les gradins à chaque quine gagnée : comment faire autrement ???

 

Allez, on vous attend

le SAMEDI 14 DÉCEMBRE À 20 HEURES

au

THÉÂTRE de la RENCONTRE   -  SAINT-MARTIN

31 rue des Romarins – 04 68 55 54 07

 

*** Rifle et humour : 1= tout seul,

22 = les flics

6 = "La queue en l'air,

18, les pompiers

51, le pastis

14, l'homme fort

13, ma soeur Thérèse

etc.....

La taille d'un carton est généralement de 9,6 cm x 14,6 cm, cependant il n'y a pas de taille fixe. Son prix est aux alentours de 2/3.

Un joueur achète un ou plusieurs cartons (autant qu'il le souhaite), chaque carton est composé de 27 cases (3 lignes, 9 colonnes), seules 15 cases possèdent un numéro (5 par ligne).

La première colonne peut contenir des chiffres de 1 à 9, la deuxième des nombres de 10 à 19 ainsi de suite..

530301d6cf6eb778d2ed10c38f3fe8fe.jpg

 

***Ens plau d’informar-vos que el proper dissabte 14 de desembre, a les 11h, tindrà lloc al MUME la presentació dels següents llibres:

 

Josep Maria Corredor, Converses amb Pau Casals (Edicions de la l·l, 2012) i Josep M. Corredor, Contra la valoració de la mediocritat (Acontravent, 2012).

 

Aquesta presentació és una activitat complementària a l’exposició “JOSEP MARIA CORREDOR (1912-1981): DE CASA A EUROPA”, que es pot veure al MUME fins al 12 de gener de 2014.

 

La presentació anirà a càrrec d’ Oriol Ponsatí-Murlà, comissari de l’exposició i editor de Converses amb Pau Casals, i Francesc Montero, comissari de l’exposició, i curador de l’edició de Contra la valoració de la mediocritat. Aquest acte comptarà amb la intervenció de Maria Rosa Corredor, filla de Josep Maria Corredor

 

Lloc: Aula Pedagògica del MUME

 

 

Download.html.jpg

 

 

Converses amb Pau Casals, editat per primera vegada el 1955, és un dels llibres catalans amb més projecció internacional a la segona meitat del segle XX. Josep M. Corredor, a partir del seu talent assagístic i l’amistat que l’unia al músic exiliat, va saber transmetre el que és fins ara la millor porta d’entrada a la vida i pensament de Pau Casals. L’acurada reedició d’Edicions de la Ela Geminada és una nova oportunitat per accedir a una obra que és pot considerar com un clàssic de la cultura catalana.

 

Contra la valoració de la mediocritat és una selecció de textos de Josep M. Corredor que reflecteix la vigència i l’interès que encara té avui el seu pensament. El volum, amb l’orientació per al lector que suposa l’edició crítica de Francesc Montero, recull un seguit d’articles i assaigs breus de l’intel·lectual gironí. La realitat cultural i lingüística catalana de l’exili i l’interior durant el franquisme, juntament amb el plantejament de quina Catalunya construir després del franquisme, són algunes de les principals qüestions que apareixen en els textos seleccionats.

 

 

Museu Memorial de l'Exili

Carrer Major 43-47

17700 La Jonquera

www.museuexili.cat

0034 972556533

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 11:27

IMGP0004-copie-1 (C) Jean-Pierre Bonnel

 

* DIRE la GUERRE

 

 

Dire la guerre, mais on ne peut pas, la guerre ça se fait, ça ne s'écrit pas.

 

Et quand on est dedans, quand on la fait, c'est trop tard, c'est perdu pour l'écriture.

 

A moins d'en sortir, de l'incendie, de l'enfer et de trouver les mots qui diront ses traumatismes...

 

Ou sa beauté, ses pétards, ses feux d'artifice, comme certains poètes ont osé l'écrire ! Poétisant la guerre, lui conférant des lettres de noblesse, une raison d'exister.

 

Alors que la guerre n'existe que parce que nous existons; cautionnons; il suffirait d'un rien pour l'anéantir, dire non, refuser, seul, puis en groupe, mais manquons de courage, d'enthousiasme à nous insurger; nous fait défaut la volonté d'être unis dans l'amitié.

 

La guerre mourra quand serons morts. Seul moyen de la tuer, l'oublier, l'enterrer. Et tous les hommes, avec elle !

 

Tous les jours la guéguerre se nourrit de nos mesquines disputes, de nos fraternelles guerres civiles... 

 

Les chefs vivent de nos discordes et de nos bêtises, avec les marchands de canon, les proxénètes du marché, les faiseurs d'opinions, les propagandistes de la haine et des nationalismes en tous genres...

 

Alors, alors, oui encore la guerre, la faire et la dire à l'infini...

 

 

La guerre des mots... (J.P.Bonnel)

 

 

 

** Texte malais sur la guerre

 

De son lit, c'est là qu'on voit le mieux.

 

Je me fonds dans le décor et pourtant j'existe.

 

La vie est un trait continu. La mort, le retour à la ligne.

Vite se cacher, ne plus regarder !

 

Ai-je dormi une minute ou un siècle ?

 

Quelque chose au fond de moi chante et s'accomplit.

 

Toute la pièce a la chair de poule.

 

La guerre ne peut se dire. (J.P.Bonnel)

 

 

 

*** La guerre des mémoires : la guerre des mémoires, vue par le New York Times

rubon113-0f6df.gif 

 

article de la rubrique histoire et colonies > Perpignan : un centre de la présence française en Algérie 

date de publication : mardi 17 mars 2009 ( http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article3166 )

 

 

Dans son édition du 4 mars 2009, le New York Times a publié un article de Michael Kimmelman intitulé « In France, a War of Memories Over Memories of War », consacré notamment aux polémiques qui se développent à propos des monuments et du projet de musée de Perpignan autour des mémoires de l’Algérie française.

Le texte a été repris dans l’édition du 14 mars 2009 du supplément du Monde constitué d’articles repris du New York Times ; il reste accessible sur le site internet du journal. Nous en proposons ci-dessous une traduction libre.

Nous complétons ce petit dossier avec la réponse adressée à Michael Kimmelman par Jacques Pradel, président de l’association des pieds noirs progressistes et leurs amis.

[Mise en ligne le 7 mars 2009, complétée le 17 mars 2009]

 

En France, une guerre des mémoires se superpose aux mémoires de la guerre

par Michael Kimmelman, New York Times, 4 mars 2009

 

Perpignan, France – Dans la cour d’un ancien couvent, le Mur des Disparus présente une liste d’environ 2700 « pieds noirs » – ainsi que l’on désignait les anciens colons blancs d’Algérie.

La plupart des pieds noirs (l’origine du terme est obscure, mais il renvoie peut-être à des bottes noires) avaient émigré d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne, de Malte et d’autres pays européens, souvent comme ouvriers agricoles. Ils acquirent la nationalité française au cours des 130 ans de domination française en Algérie.

Puis, au cours des semaines et des mois de chaos qui ont suivi mars 1962, quand de Gaulle mit fin à la guerre coloniale contre les nationalistes algériens, plus d’un million de pieds noirs s’enfuirent pour gagner des villes comme Perpignan. D’autres, restés sur place, furent massacrés, comme à Oran. D’autres encore disparurent.

Jean Scotto, enseignant retraité d’origine pied noire (il préfère se qualifier de « Français d’Algérie »), avait alors 23 ans. L’autre jour, sous un ciel bleu, il a ouvert la porte du jardin du couvent. Des flots de musique arabe s’échappent des balcons des immeubles qui nous entourent, où sèche du linge multicolore.

M. Scotto est vice-président de la section locale du Cercle algérianiste, organisation qui supervise la mise en place du Centre pour la présence française en Algérie, un musée dédié à la mémoire de la vie quotidienne des pieds noirs, qui devrait ouvrir, dans l’ancien couvent, à la fin de cette année ou en 2010.

De Marseille à Montpellier, des militants nostalgiques, comme M. Scotto, poussent à l’ouverture de musées consacrés au colonialisme et à la vie des pieds noirs, à la grande consternation des Français qui estiment que l’histoire des pieds noirs, telle que leur frange d’extrême-droite la raconte, est explosive et qu’il n’est pas opportun de l’évoquer. Il y a peu, certains Algériens ont évoqué des ripostes économiques pour le cas où le projet de musée à Marseille serait repris comme il était prévu [1].

Bien que vieux de 46 ans, l’héritage algérien correspond pour les Français à la guerre civile pour les Espagnols. Tout ce qui concerne la domination coloniale française reste une blessure ouverte, surtout la longue et cruelle guerre par laquelle elle s’est terminée. Il en est de même pour l’héritage des pieds noirs, occupants ou victimes, selon le point de vue. Qu’elle le veuille ou non, la France doit assumer une histoire qu’elle a souvent semblé vouloir occulter, comme elle avait tenté d’oublier la période de Vichy.

Le problème ne vient pas seulement de la floraison récente de musées et de mémoriaux, comme le Mur de Perpignan inauguré en 2007. Voici quelques années, le général en retraite Paul Aussaresses avait publié ses mémoires de guerre, où il évoquait le meurtre d’Algériens ordonné par ses supérieurs. « La meilleure manière de faire parler un prisonnier quand il refuse de dire ce qu’il sait est de le torturer », avait écrit le général dans Services spéciaux, Algérie 1955-1957 : Mon témoignage sur la torture [2].

Les tribunaux français ont condamné le général, non pour ses actes – couverts par une amnistie – mais pour « délit d’apologie de crimes de guerre », un curieux concept juridique français. Fin janvier 2009, la Cour européenne des droits de l’homme a donné tort à la justice française, en partie au nom de la liberté d’expression [3].

« Le fait qu’il y a eu torture et que Aussaresses n’a pas exprimé de regrets à ce sujet, mais qu’il a déclaré au contraire qu’il devait le faire, que c’était son devoir, déclare Xavier Bartillat, l’éditeur du général, en écho à l’unanimité de la décision de la Cour, fait partie de l’histoire, de notre histoire, de notre mémoire collective ».

Mais pourquoi tout ceci resurgit-il maintenant ? La raison est à rechercher du côté des nouvelles générations et dans l’évolution du climat culturel.

Michel Tubiana, président de la Ligue des droits de l’Homme, a attaqué en justice le général et s’oppose au Centre pied noir de Perpignan. « Les troubles dans les banlieues ont contribué à rouvrir la plaie du passé colonial français », a-t-il avancé, en évoquant les émeutes survenues de 2005 en banlieue parisienne, avec notamment la jeunesse arabe et africaine. « Il y a aujourd’hui en France une compétition des mémoires – qui a été le plus victime. Lorsqu’un pays doute de son avenir, de son identité, des groupes cherchent à se légitimer en invoquant le passé. »

Selon Benjamin Stora, historien de l’Algérie française, lui-même descendant d’une famille juive algérienne, «  l’historiographie française est en crise, dans la mesure où la France s’est toujours vue comme un lieu d’assimilation et d’intégration, alors qu’aujourd’hui les minorités remettent en cause cette histoire. Les émeutes y sont pour quelque chose. Dans cette ambiance, les pieds noirs, qui regardent avec nostalgie la période coloniale précédant la guerre – une époque, insiste M. Stora, au cours de laquelle les musulmans algériens ne bénéficiaient pas de l’égalité des droits – veulent être considérés comme les gardiens du nationalisme, du jacobinisme français d’autrefois. »

« Mais le paradoxe, poursuit M. Stora, est qu’ils sont une partie de la France multi-culturelle, puisqu’ils forment eux-mêmes un groupe minoritaire. Le gros problème est qu’ils proposent une vision édulcorée du passé, alors que la grande majorité de la jeunesse française, aujourd’hui, est anti-colonialiste. » La résurgence récente de la notion de négritude parmi les jeunes Français noirs est un exemple parmi d’autres de ce changement d’état d’esprit parmi les minorités culturelles, comme les pieds noirs, qui mettent l’accent sur leurs racines au moins autant que sur leur identité française.

Musées et mémoriaux comme le Mur des disparus sont les champs de bataille de cette guerre des mémoires.

Selon Jean-Marc Pujol, premier adjoint au maire de Perpignan, les pieds noirs ont été les premières victimes du FLN. Lui-même pied noir, il est l’homme politique qui a encouragé la construction du Centre et a rassemblé pour sa construction environ 2,5 millions de dollars de fonds publics, à savoir l’État et sa propre municipalité.

« Il a fallu cinquante ans pour que le pays reconnaisse sa responsabilité dans ce qui est arrivé aux Juifs pendant la deuxième guerre mondiale », dit M. Pujol, en faisant allusion à la demande de pardon pour le rôle de la France dans la déportation des Juifs, formulée pour la première fois par un président français, Jacques Chirac, en 1995. « Nous pensons qu’un jour nous aurons à prendre nos responsabilités pour ce qui est arrivé aux pieds noirs. »

Ce point de vue, qui oublie les Algériens victimes des pieds noirs, va de pair avec une vision « heureuse » de la vie quotidienne, paisible et bien intégrée, en Algérie avant la guerre. Elle ne correspond pas à la réalité ; le vote d’un Européen valait ceux de dix musulmans, 14 % seulement des enfants musulmans étaient scolarisés, et les revenus des musulmans étaient cinq fois moindres que ceux des Européens.

Mais M. Pujol promet que le centre sera « un lieu de recherches et de débats ». Les critiques émanant de la gauche « ne veulent retenir de la présence française que la période de la guerre, dit-il. Nous voulons tout montrer. Personne ne parlait de la Shoah avant les années 1960 ou 1970, parce que les victimes alors ne parlaient pas. Je ne compare pas, s’empresse-t-il d’ajouter, mais la nouvelle génération veut des explications. »

Une nouvelle génération – ou peut-être une génération qui prend de l’âge, celle de M. Pujol - se redresse avant que la France ne change encore plus profondément. Suzy Simon-Nicaise est présidente de la section du cercle algérianiste de Perpignan, et vice-présidente du bureau national qui compte 10 000 membres, dont 550 ici à Perpignan. Elle avait huit ans quand sa famille a quitté l’Algérie. Son père était un homme d’affaires dans une compagnie pétrolière. « Nous avons une culture, une identité, dit-elle en parlant des pieds noirs. Et nous avons le droit de faire connaître notre mémoire. »

Dans un immeuble de bureaux de Perpignan, le Cercle algérianiste rassemble les objets et documents qui prendront place dans le Centre qui sera installé dans l’ancien couvent : albums de photos de famille poussiéreux, médailles enrubannées, uniformes militaires éculés habillant des mannequins désarticulés, drapeaux en lambeaux, cartes géographiques, bustes et autres souvenirs familiaux identifiés par des étiquettes manuscrites, exposés dans de vieilles vitrines. Tout cela remplit quelques pièces fermées, formant un musée du colonialisme romantique, un chemin de mémoire pour pieds noirs.

M. Stora, l’historien, compare les pieds noirs comme M. Pujol, Mme Simon-Nicaise et M. Scotto, aux Cubains anticastristes qui rêvent de leur foyer perdu. « Mais, ajoute-t-il, il y a une grande différence. Car les Cubains anticastristes espèrent vraiment revenir, mais de quoi rêvent les pieds noirs ? Revenir en Algérie ? Certainement pas. »

« L’Algérie française, l’Algérie blanche, c’est fini, dit M. Stora. C’est pourquoi ils se réfugient dans des musées. »

 

Une réponse du Président de l’Association des pieds noirs progressistes et leur amis

Marseille, le 13 mars 2009

Cher Monsieur,

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article, intitulé “ In France, a War of Memories Over Memories of War”, paru le 5 mars dernier dans le New York Times. J’ai trouvé votre article très pertinent, je tiens cependant à vous adresser ces quelques commentaires.

Permettez-moi d’abord de me présenter. Je suis le président d’une association de Pieds noirs, l’Association des Pieds Noirs Progressistes et leur Amis (ANPNPA). Né à Tiaret, une ville du centre de l’Algérie (où mes ancêtres avaient émigré vers 1850), j’ai quitté l’Algérie en 1962 et vis actuellement à Marseille où je suis directeur de recherche au CNRS.

L’ANPNPA, fondée en novembre dernier, entend prendre part à la ‘guerre des mémoires’ qui se développe aujourd’hui au sujet de l’histoire commune de la France et de l’Algérie, le cœur même de votre article. Notre analyse de ce passé commun est bien différente de celle de Pieds noirs et d’associations nostalgiques de l’Algérie française ; et ceci sur trois points majeurs, qui, à mon sens, sont insuffisamment mis en avant dans votre article :

  • La dure et détestable réalité du régime colonial imposé au peuple algérien, et la légitimité de la guerre qu’il a menée pour sa libération.
  • Les pieds noirs en Algérie étaient divisés en classes sociales antagonistes, et la plupart d’entre eux ne tiraient pas directement profit du régime colonial. Un mot à propos de la ‘Nostalgie’, un sentiment si largement répandu parmi les pieds noirs ! Plutôt que nostalgie du régime colonial, elle réfère à la perte du pays natal et à la désorganisation de la micro-société banalement heureuse dans laquelle chacun évoluait (Camus décrit bien cela) ; mais aussi au souci d’occulter le traumatisme de la fin tragique de la guerre.
  • La folie meurtrière de l’OAS a terriblement assombri la fin de la guerre de libération d’un peuple, les Algériens, et forcé un autre, les pieds noirs, à l’exil.

C’est pourquoi l’ANPNPA s’élève contre les initiatives et manifestations des nostalgiques bornés de l’Algérie française, comme ces stèles ou murs érigés à la gloire des assassins de l’OAS (dont plusieurs ont été démantelés ou interdits). Nous leur refusons la prétention de représenter l’ensemble des Pieds noirs à travers des prises de position rétrogrades cherchant à réhabiliter un passé colonial et une conception de l’histoire révolus et qui relaient en France aujourd’hui les idées de racisme et d’exclusion développées par l’extrême droite.

J’espère, en vous félicitant à nouveau pour votre article, que ces quelques remarques auront retenu votre intérêt.

Sincèrement à vous,

Jacques Pradel, président de l’ANPNPA

 

Notes

[1] Voir notre dossier consacré à mémorial de la France Outre-mer, à Marseille.

[2] Paul Aussaresses, Services spéciaux, Algérie 1955-1957 : Mon témoignage sur la torture, éd. Perrin, mai 2001.
Ouvrage traduit en anglais sous le titre The Battle of the Casbah : Terrorism and Counter-Terrorism in Algeria, 1955-1957, by General Paul Aussaresses, New York : Enigma Books, 2002.

[3] Voici le texte d’origine du New York Times : « French courts convicted the general, though not for his actions — those were covered by an amnesty — but rather for “trying to justify war,” a curious French legalism. In late January the European Court overturned the conviction, partly on free-speech grounds. »
Sur ce sujet, on pourra se reporter à cette page de notre site.

 

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 11:42

Download.html.jpg      vendredi 13 Décembre à 21h

Nous avons le plaisir de vous convier à la Soirée Lecture:

Pablo NERUDA, voyageur du siècle

                                                                                    Lecture par Cédric DEBARBIEUX

 

Pour cette lecture intitulée « Pablo Neruda, Voyageur du Siècle », j'ai choisi des textes extraits  de trois recueils: Le Mémorial de l'Île noire, La Centaine d'Amour et Résidence sur la Terre. Certains poèmes sont d'inspiration surréaliste, d'autres sont des témoignages engagés, d'autres encore portent en eux une trace de magie profonde, presque animiste; la femme y est présente, l'enfance, la terre aussi, avec son cortège de feuilles luisantes, d'eaux tumultueuses, avec ses odeurs de pluie, de feu, de lave; et la paix, et la joie des hommes devant l'eau et le pain, et la guerre (celle qui ravagea l'Espagne). On y goûte le limon des siècles, la splendeur des feuilles phosphorescentes,   la sueur et la dureté du travail, on y partage les espoirs et les tristesses d'un homme totalement engagé dans notre vingtième siècle.

 

Cédric DEBARBIEUX

 

Réservations au 0663570155 - 0468614029.

Mode d'emploi de la soirée:
Participation: 10 euros; 8 euros pour les adhérents et groupes+ untrucàgrignoter+untrucàsiroter

 

 

*** Communiqué de presse de l'association CATALANS ENDAVANT 

Merci à tous de bien vouloir diffuser sans modération !!!!

Amicalement, Lluis COLET

 

VENDREDI 13 DECEMBRE 2000/XIII,  LLUIS COLET BOUCLE LA SERIE « XIII » : ET AJOUTE UNE 13ème EDITION A SA « FABULEUSE HISTOIRE DU RUGBY A XIII » AVEC UNE RIFLE EN CATALAN ET FRANÇAIS

Tout a commencé le 13 janvier 2013 au Restaurant « Le Bon Coin », route de Thuir. Ensuite, Lluis COLET a continué tous les 13 de chaque mois à parler durant 13 heures daffilée de sa « Fabuleuse histoire du Rugby à 13 », jusquaux cimes du Pic du Canigou, en passant par Barcelone, sans oublier la Cité de Carcassonne, etc…Pour terminer la boucle de cette série des « XIII », de ses origines à nos jours, Lluis COLET retournera au bercail, cest-à-dire dans le lieu de travail de son association qui est aussi un club de supporteurs des Dragons Catalans : la  penya « Catalans Endavant ». A la CYBERBODEGA, aussitôt la 12ème édition des « XIII » terminée, à 20h13, le prochain VENDREDI 13 DECEMBRE 2013, il nommera lui-même une inédite rifle à lancienne en catalan et en français sous le signe « Au pays catalan, le 13 porte bonheur », et bien entendu, la surprise sera la 13ème partie !!!La penya « Catalans Endavant », qui défend tout aussi bien la culture et le sport catalans, vous attend pour cette journée pas comme les autres, placée sous le signe du « 13 », à la :

CYBERBODEGA,

26 rue de lAvenir,

Perpignan (quartier gare/Lycée Arago).

Horaires : de 7h13 à 20h13  « Parlement » de Lluis COLET

De 20h13mn 13secondes à ..h13 Rifle bilingue en catalan et français

Prix du carton 3 grilles (25 parties et quines) : 13 - Bar/snack ouvert.

Renseignements / réservation: 06 72 07 62 58 04 68 52 32 54.

 


 

*** El proper dissabte 14 de desembre, a les 11h, tindrà lloc al MUME la presentació dels següents llibres:

 

Josep Maria Corredor, Converses amb Pau Casals (Edicions de la l·l, 2012) i Josep M. Corredor, Contra la valoració de la mediocritat (Acontravent, 2012).

 

Aquesta presentació és una activitat complementària a l’exposició “JOSEP MARIA CORREDOR (1912-1981): DE CASA A EUROPA”, que es pot veure al MUME fins al 12 de gener de 2014.

 

La presentació anirà a càrrec d’ Oriol Ponsatí-Murlà, comissari de l’exposició i editor de Converses amb Pau Casals, i Francesc Montero, comissari de l’exposició, i curador de l’edició de Contra la valoració de la mediocritat. Aquest acte comptarà amb la intervenció de Maria Rosa Corredor, filla de Josep Maria Corredor

 

Lloc: Aula Pedagògica del MUME

 

 

Download.html.jpg

 

 

Converses amb Pau Casals, editat per primera vegada el 1955, és un dels llibres catalans amb més projecció internacional a la segona meitat del segle XX. Josep M. Corredor, a partir del seu talent assagístic i l’amistat que l’unia al músic exiliat, va saber transmetre el que és fins ara la millor porta d’entrada a la vida i pensament de Pau Casals. L’acurada reedició d’Edicions de la Ela Geminada és una nova oportunitat per accedir a una obra que és pot considerar com un clàssic de la cultura catalana.

 

Contra la valoració de la mediocritat és una selecció de textos de Josep M. Corredor que reflecteix la vigència i l’interès que encara té avui el seu pensament. El volum, amb l’orientació per al lector que suposa l’edició crítica de Francesc Montero, recull un seguit d’articles i assaigs breus de l’intel·lectual gironí. La realitat cultural i lingüística catalana de l’exili i l’interior durant el franquisme, juntament amb el plantejament de quina Catalunya construir després del franquisme, són algunes de les principals qüestions que apareixen en els textos seleccionats.

 

 

Museu Memorial de l'Exili

Carrer Major 43-47

17700 La Jonquera

www.museuexili.cat

0034 972556533

 

**Stage écriture // théâtre

Week-ends des 18,19 et 25, 26 janvier 2014 

Quel goût ça a un prince charmant qu'est-ce qu'il en reste en vrai ?

Et la jeune fille, c'était quoi son rêve ? Le baiser qui emporte tout, non ?

Mais bon...Ça marche pas toujours comme t'as envie. Pas souvent même.

 

 

Dans le cadre de sa résidence de création à Alénya, la compagnie Les Trigonelles vous propose un stage sur le mythe du Prince ou de la Princesse charmant(e). L'atelier consiste à retrouver ces moments réels ou imaginaires où le coeur part au galop sur un beau cheval blanc (ou pas…) et à les transcrire en mots, en gestes ou toutes autres propositions comme un simple regard. Ce travail liant le théâtre, l'écriture et la vidéo sera présenté sous forme d'installation en février dans le cadre des représentations de notre spectacle Le goût amer des petits princes.

 

Atelier gratuit sur réservation pour un public à partir de 14 ans.

 

Renseignements et inscriptions - Martine Solère - service culturel

04 68 37 38 00 / 06 35 58 24 79 mairie.alenya.solere@orange.fr

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 14:48

yrle-copie-1Nicole Yrle vient de nous annoncer la publication d'un court roman policier, intitulé Le secret de Lorca : il vise plus particulièrement les ados entre 11 et 15 ans. Sur cette page de mon site  http://www.yrle.com/nic/index-sdl.php 

 

 

-------- Message original --------

 

 

Download.html.jpg

Conférence:

 

« Le Premier homme de Camus :

de l’'intime à l'’universel », par Nicole Yrle

Jeudi 12 décembre à 18h00

à la bibliothèque municipale de Cabestany

Dans ce roman inachevé, dernière œoeuvre de Camus trouvée dans sa voiture, fusionnent de nombreux thèmes chers à l’auteur :

l’absurde, la révolte, la mort, la guerre et la violence, la sensualité et le soleil, l’attachement à la terre algérienne et à son peuple

De cette fusion jaillit une recherche de ce qu’est fondamentalement l’Homme.

Ainsi, une réflexion née de l’expérience individuelle la transcende pour aboutir au collectif.

Dans le cadre du centenaire de la naissance d’Albert Camus, en partenariat avec la société d’Etudes Camusiennes et les Amitiés Internationales André Malraux.

Bibliothèque municipale André Stil

Avenue du 19 mars 1962

66330 Cabestany

Téléphone : 04.68.50.82.95

bibliotheque.cabestany@wanadoo.fr

 

**L’association Les Rendez-Vous de Saint Estève vous propose le deuxième SPOT de la saison (Spectacle Populaire Ouvert à Tous) :

 

Entrer en musique, concert donné par l’ensemble vocal féminin Sempre Legato, jeudi 12 décembre, à 20h30, au TDE, en partenariat avec le Théâtre de l’Étang et avec le parrainage de Netto.

Entrée : 7€

La particularité des SPOTs est d’être des spectacles commentés par les artistes et suivis d’une discussion entre les artistes et le public.

Comment les musiciens ont-ils joué avec les procédés de composition au fil de l'histoire de la musique ?

Comment font-ils entrer les différentes voix dans les polyphonies ?

La période baroque, au centre de ce programme, fait écho au Moyen-âge, qui lui-même jette des ponts jusqu'à notre époque. Au fil du concert, les voix de l'ensemble Sempre Legato jouent avec cette variété. On entre en canon, en imitation, en dialoguant... ou tout simplement en solo !

SEMPRE LEGATO est le fruit de plusieurs années de technique vocale et de travail polyphonique mis en commun. Il donne des concerts plusieurs fois par an, accompagné selon les pièces, par les musiciens Elisabeth et François Picard (clavecin, violoncelle baroque) car il aime partager le plaisir de chanter ensemble avec un public.

Le chef Emmanuel VINCENT, lui-même chanteur contre-ténor, enrichit le langage musical du groupe, par le travail qu’il propose tout en finesse, en nuances.

Le répertoire de SEMPRE LEGATO se décrit comme une promenade dans la musique vocale ancienne et contemporaine, présentant différentes manières d’agencer les voix entre elles : unisson, canon, entrées fuguées… Ainsi l’ensemble visite des pièces de DUFAY, PASSEREAU, MONTEVERDI, PURCELL jusqu’à des musiciens contemporains : BUSTO, Etienne DANIEL.

 

Pour suivre les activités des Rendez-Vous, une seule adresse :www.rdvse.fr

 

Pour tous renseignements : 06 81 37 71 58 ou rdvse@rdvse.fr

 

Les Rendez-Vous de Saint-Estève, créateurs d'évènements culturels

 

Si vous ne désirez plus recevoir d'informations sur notre association, veuillez nous écrire un message par le bouton "répondre" de votre barre des tâches, en demandant à ne plus être contacté.

Sujet:

conférence Albert Camus

Date :

Tue, 26 Nov 2013 14:14:37 +0100

De :

Bibliotheque de cabestany <bibliotheque.cabestany@wanadoo.fr>

Pour :

Frederique Gillot <frederique.gillot@cabestany.com>

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blogabonnel
  • : Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
  • Contact

Profil

  • leblogabonnel
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...

Recherche

Liens