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25 mai 2021 2 25 /05 /mai /2021 09:40
La N7 - La DS
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La N7 - La DS

La RN 116 contre Le RN

 

Qui chantera la RN 116 ? Quel nouveau Trénet, qui célébra si bien l'historique, la mythique RN 7..? Comme on le fit pour le Train jaune..? 

La Route nationale "bleue", des vacances, ancienne voie romaine, devenue royale, impériale, puis républicaine, reliait Paris à Menton en mille kilomètres...

 

Cette route interminable devint un itinéraire d'étapes gastronomiques, touristiques, incarnation de la passion des Français, en 1955 (date de l'air de Charles) pour la voiture et, en particulier, pour la DS : lire, à ces propos les Mythologies de Roland Barthes...

 

Le progrès vint, et la vitesse... La RN Sept fut détrônée, déshonorée dans les années 1970,  par "l'autoroute du soleil"...

 

Aujourd'hui, à dix mois des présidentielles de 2022, on s'intéresse ici, en pays catalan, à la RN116, célèbre axe qui traverse la plaine du Roussillon pour accéder aux hauts cantons. C'est un itinéraire touristique et économique essentiel pour la neige, le désenclavement du haut-Conflent et de la Cerdagne : route belle mais risquée, lieu de multiples accidents et éboulements, elle est peu à peu améliorée par les services du conseil départemental qui effectuent, depuis des décennies, un bon travail de fourmi alpiniste...

 

A présent, avec le projet de donner aux régions 9000 kms de routes départementales, Jean Castex a décidé de concéder à l'Occitanie (et à la Catalogne française, dans le cas présent) la fameuse 116, fermée durant des mois en 2020, ce qui nous permit de visiter les merveilleuses audoises d'Axat et d'Escouloubres...

Castex joue le front républicain contre l'extrême-droite: bien sûr, c'est le rôle immédiat de l'accord historique entre le 1er ministre "républicain" et macronien avec la dynamique présidente socialiste de région.

 

RN 116 contre RN... C'est de la stratégie économico-politique bienvenue. En 50 ans, les anciens responsables locaux (Malé, Marquès, Bourquin, Calvet, Hermeline) ont été impuissants; en peu de temps, l'ancien maire de Prades, peu actif alors, a réussi un bon coup ! 

 

On va pouvoir démolir la montagne pour gagner quinze minutes et Castex va vite ouvrir les stations de ski ...

 

J.P.Bonnel (25 mai)

 

- - -

Le Premier ministre a effectivement dévoilé son souhait de voir certaines portions du réseau routier national décentralisées au profit des Régions. Un processus qui entre dans le cadre du projet de loi 4D. La RN116 sera la première à en bénéficier à titre expérimental grâce à une entente avec Carole Delga.

" J’ai constaté depuis longtemps que l’État avait du mal à dégager des moyens pour le secteur routier à hauteur des besoins. J’ai, en conséquence, toujours plaidé pour un changement radical d’approche, en offrant la possibilité aux Régions, qui ont déjà des compétences très fortes en matière de mobilités, de s’occuper de routes d’intérêt structurant. La décentralisation aux Régions des lycées, au début des années 1980, a conduit à des résultats spectaculaires. Devenu Premier ministre, j’ai donc fait préparer un texte de loi – la loi dite 4D – adopté par le Conseil des ministres le 12 mai dernier – prévoyant cette possibilité."

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23 mai 2021 7 23 /05 /mai /2021 10:14
Photo jpb

Photo jpb

ALIOT en Camargue

 

Pensées en passant...en Camargue...

Pour écrire mon livre il me faudrait un nègre... si le tracteur de Marine s'enlisait, je serais déjà président du RN...

Je vais bientôt rayonner... les cons de perpignangnan je les cucule comme le chante si bien ce putain de rappeur noir qui fait jaillir sa sève blanche de sperme de nègre, allégorie de l'inspiration poétique...

Je me sens poète en Camargue...vais me bouffer un steak de taureau... je rayonne...

 

Jpb

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22 mai 2021 6 22 /05 /mai /2021 09:42
Mort en montagne d'Alain IGLESIS, qui sauva mille vies - Condoléances à Jean et Henri - Jean et la presse - Noémie Pfeiffer, Peintures
Mort en montagne d'Alain IGLESIS, qui sauva mille vies - Condoléances à Jean et Henri - Jean et la presse - Noémie Pfeiffer, Peintures
Mort en montagne d'Alain IGLESIS, qui sauva mille vies - Condoléances à Jean et Henri - Jean et la presse - Noémie Pfeiffer, Peintures
Mort en montagne d'Alain IGLESIS, qui sauva mille vies - Condoléances à Jean et Henri - Jean et la presse - Noémie Pfeiffer, Peintures

Mort en montagne d'Alain IGLESIS, qui sauva mille vies - Condoléances à Jean et Henri - Jean et la presse -

 

Ici, au blogabonnel, on connaît Jean IGLESIS, l'ami d'Elne, l'ancien secrétaire de la mairie de La Raho, l'ancien correspondant de l'Indépendant, qui écrivit tant de textes passionnants, parfois acerbes, toujours sincères et tant de poèmes ciselés...

Je connaissais bien sûr son frère, artiste-ouvrier, le créateur du "petit bonhomme", l'ami Henri, dont j'ai parlé dans ce blog, mais je ne connaissais pas Alain, le sportif, l'humanitaire, disparu dans les montagnes alpines... Condoléances sincères aux deux frères du pays catalan...

JPB

 

Mont-Blanc : décédé dans une avalanche, Alain Iglesis avait "sauvé des centaines de vies" en montagne

L'alpiniste décédé dans une avalanche dans le massif du Mont-Blanc, mercredi 19 mai, était Alain Iglesis, un ancien secouriste du PGHM et un amoureux de la montagne qui avait gravi plus de 100 fois l'Aiguille Verte. Portrait. 

 

Alain Iglesis est décédé dans une avalanche sur l'arrête des Cosmiques dans le secteur de l'Aiguille du Midi mercredi 19 mai. 

 

En découvrant l'identité de l'alpiniste décédé dans l'une des deux avalanches mortelles signalées autour de l'Aiguille du Midi mercredi 19 mai, Stéphane Bozon a été surpris. Le patron du PGHM de Chamonix ne pensait pas qu'Alain Iglesis, 68 ans, puisse être le genre de personne piégée par les conditions hivernales qui règnent actuellement sur le massif du Mont-Blanc.

"C'était un alpiniste connu à Chamonix, un ancien du PGHM", nous confiait Stéphane Bozon mercredi soir, sonné par cette triste nouvelle. "Il était sur l'arête des Cosmiques et il se sentait sûrement en sécurité. Mais il y a un petit couloir à traverser et l'avalanche est partie de là", retrace Blaise Agresti, un ancien du PGHM et un grand ami d'Alain Iglesis. Malgré la mobilisation rapide de cinq secouristes qui l'ont sorti de l'avalanche, Alain Iglesis n'a pas pu être ranimé. "Il a été enterré dans un couloir en face sud sous un mètre de neige", déplore le colonel Stéphane Bozon. 

À ce sujet, la rédaction vous recommande

Deux avalanches mortelles dans le massif du Mont-Blanc après la réouverture de l'Aiguille du midi

 

"Il a refusé pendant des années d'être gradé pour rester sur le terrain"

Secouriste en haute montagne pendant des années au sein du PGHM, Alain Iglesis était désormais à la retraite. Mais il avait toujours la passion de l'altitude chevillée au corps. "Il continuait à s'entraîner tous les matins. Il faisait tout à vélo et à pied, c'était sa vie", raconte Blaise Agresti, qui a travaillé pendant des années avec lui. 

Victime d'un coup du sort de la montagne, Alain Iglesis avait arpenté pendant des décennies les pentes les plus abruptes pour sauver des vies avec le peloton du PGHM. Sa deuxième famille. "C'était un homme exceptionnel. Il avait un regard d'enfant sur la montagne. Il a gravi plus de 100 fois l'Aiguille Verte. Il avait une grande sensibilité. C'est aussi l'homme au monde qui a sûrement réalisé le plus de secours en montagne. Il a refusé pendant des années d'être gradé pour rester sur le terrain. Il avait même été à La Réunion pendant quelques années. Il a sauvé des centaines de vies pendant sa carrière", dit Blaise Agresti. 

Ecoutez Alain Iglesis raconter sa passion pour l'Aiguille Verte sur YouTube

 

"Il était très apprécié des gardiens de refuge"

Du côté de La Chamoniarde, l'association de prévention et de secours en montagne de la vallée de Chamonix, Alain Iglesis était aussi un visage connu. "C'était quelqu'un qui travaillait avec La Chamoniarde depuis de nombreuses années. Quand il avait pris sa retraite, il continuait à nous envoyer des photos sur les conditions et des rapports de course, notamment de l'Aiguille Verte où il allait souvent. Il était très apprécié des gardiens de refuge et on le voyait régulièrement", confie Océane Vibert, la directrice de La Chamoniarde. 

Après trois semaines de mauvais temps, Océane Vibert s'inquiète d'assister à d'autres accidents dans les prochains jours. "Le bilan est dramatique dans les Alpes depuis trois semaines. On est en pleine période de crue avalancheuse et on appelle les pratiquants à la prudence". Lors de la réouverture du télécabine de l'Aiguille du midi mercredi 19 mai après sept mois de fermeture, le guide Eric Bellin confiait de manière tristement prémonitoire au micro de France 3 Alpes : "Le problème c'est un peu l'émulation. Ils sont beaucoup, mais il y a des très bons là, des très costauds, des très bons skieurs, normalement ils savent un peu ce qu'ils font"...

Jean IGLESIS (20 mai)

 

* Mon frère Alain Iglesis vient de disparaître...

Mon frère est universellement  considéré comme "l'homme ayant sauvé le plus de vies humaines au monde"...

Il est né à perpignan

L'Indépendant par Mme Valérie Pons -journaliste professionnelle et émérite - que je remercie et félicite de l'hommage rendu à Alain par l'article paru ce vendredi matin

 

* Jean Iglesis : A La Clau, Ouillade et France Bleu Roussillon, entre autres...

Messieurs,

j'ai le regret d'avoir à  constater que vous n'avez pas daigné faire état dans vos pages et sur vos ondes de la disparition prématurée  de mon frère Alain iglesis...

Alain est mort dans le massif du Mont-Blanc mercredi 19 mai à 13 h, d'une chute qui lui a été fatale...

Alain avait escaladé plus de 100 fois l'Aiguille Verte, dans ce même massif...

Alain avait inculqué et fait partager son amour et sa passion de la montagne à des dizaines de personnes qui sont aujourd'hui devenues des guides émérites, salués unanimement pour leur dévouement, leur savoir-faire, leur esprit d'équipe, leurs compétences et leur solidarité...Qualités qui ne peuvent nuire au sauvetage, ni  à son action, ni à son esprit...

Il avait participé à la construction d'hommes responsables, et non de pantins ou de pions serviles...

Alain avait sauvé des centaines et des centaines de vies...

Et ce avec humilité, discrétion et courage...

Alain Iglesis est considéré aujourd'hui comme l'homme ayant secouru et sauvé le plus de personnes en difficulté en montagne et ailleurs, à savoir  dans le monde entier...

Alain Iglesis inscrit son prénom et son nom parmi les Catalans célèbres, ceux qui vivent et agissent dans l'abnégation et le sacrifice, dans l'anonymat et la générosité, dans l'ombre et non dans la parade... 

 

J'ai du mal à comprendre que vous n'ayez daigné évoquer son décès...

Apparemment ou manifestement, vous semblez l'ignorer...

Je vous avais cependant transmis l'annonce de sa disparition...

Et je ne comprends guère que vous ne l'ayez relayée...

Mais rassurez-moi et ôtez-moi d'un doute : je garde pleine confiance en votre probité déontologique...

Parfois, j'en viens à me demander à quoi vous servez...

C'est tout -oui vraiment tout ce que j'avais à vous dire...

Merci de votre silence Radio...

A bon entendeur, Salut...

Je ne puis vous saluer aussi bas que je le souhaiterais, étant donné que je suis souple comme un verre de lampe...

Bonne continuation

Jean iglesis (22 mai 2021)

Exposition :

Noémie Pfeiffer, Peintures

22 mai au 20 juin - Vernissage 22 mai, 11h.

Il y a des crânes et des fleurs, des regards enfouis, des profils perdus dans la foule des motifs, de la peau et de l’os, de la pierre et du pétale.
Du sec, du flétri, du cassant, aux relents de putréfaction, du doux, du tendre, du vivant qui luit de la rosée du matin. L’oeil est libre et captif à la fois.
Il chemine, sursaute et s’éclabousse toujours.
Torrent de matières fiévreuses, boursouflures, éclosions de couleurs et de fleurs dans la chair de la peinture, textures brouillées, éruption désordonnée de tâches, de flaques de rouges et de  roses, de jaunes et de verts dans un roulis de crânes galets, cailloux, assises minérales.
Une orgie de motifs dans un grondement volcanique et fécond.
Des restes de bagarre après l’orage. La violence est là, mais enfin contenue. Le magma est vivant. Brûlant de désir. Mais quelque chose se pose,
se repose après la tempête, respire au coeur des blancs, change son vide en plein, fait de son creux une île et ralentit enfin le flux ardent.

Il y a quelque chose qui chavire, cherche son équilibre, prend appui avant la chute imminente, s’effiloche et se contient à la fois. Viande piégée.
Fichée, affichée. Devenir animal qui se  désagrège en un devenir végétal.
En mutation. Une trouée, une bouffée d’air et de lumière à travers la chair qui suinte, surprise par la nuit qui tombe.
Quelque chose qui s’anime autour de la croix, du bâton de sorcière, un étendard humide et vivant, un écheveau de noirs, un nid de traces et de tâches tissées, emmêlées.
Une armature d’os flamboyants. Inextricables et encore tendres.

Début : 22 mai Fin :20 juin

La providence centre d’art catalan vivant

Casa Descatllar, 7 rue de la pte place de l'huile 

Ille sur Tet, 66130 France 

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21 mai 2021 5 21 /05 /mai /2021 08:42
A. Woda au musée Rigaud - photos JPB
A. Woda au musée Rigaud - photos JPB
A. Woda au musée Rigaud - photos JPB

A. Woda au musée Rigaud - photos JPB

Albert Woda : 

rencontre face à la mer du musée

 

Cette rencontre remonte à un temps ancien, d' avant le confinement, l'angoisse, le relâchement des liens sociaux et amicaux… On éprouve une profonde nostalgie de cette époque et on espère revivre les bons moments, pas le fonctionnement fou d'une société qui se veut en marche, sans cesse, vers le progrès, c'est-à-dire la frénésie consumériste.

 

Dans l'esprit du lieu artistique perpignanais, Albert Woda se confia sur sa démarche, sa création picturale, devant un très grand format qui tentait de contenir la mer entière… Peu importe le nom de cette étendue marine : elle n'est qu'un prétexte à figurer la beauté, car Woda est un figuratif :

"La mer fait référence à l'art chinois; on existe, on n'est pas virtuel !"

 

Peut-être, aussi, même si je doute de l'importance de la métaphysique chez lui, à pousser à la méditation, à entrer dans les insondables mystères…

 

L'artiste célèbre ici les strates du palimpseste :

   "Sous le tableau repose un autre tableau, meilleur parfois ! Surtout, sous le paysage, vivent des calligraphies, dont je fais des photographies en noir et blanc : un ange est alors souvent découvert…"

 Il se réfère à François Tchen, se passionnant pour l'histoire des lettres : pas la littérature, mais la danse des mots...

 

Le réel doit être présent : "Je ne peux dessiner qu'avec le modèle devant moi : je n'ai pas d'imagination ! "

 

Woda commença par la gravure, susceptible d'être reproduite plusieurs fois : c'est l'aspect populaire de cet art simple, accessible, qui le passionne.

  C'est là aussi une raison prosaïque : il est ainsi possible de vendre une gravure sans s'en dessaisir : il reste toujours une plaque …

"Dürer a beaucoup gagné grâce à son atelier de gravures; pour la peinture, c'est l'aura de l'oeuvre unique.

Pour Rembrandt aussi, mon autre grand inspirateur, la gravure est un tête-à-tête, entre une plaque de métal et un artiste….

La manière noire est une forme de gravure…

Quand la photo n'existait pas, les artistes diffusaient leurs créations grâce à la gravure, aux eaux-fortes..."

 

Woda a toujours été fasciné par l'idée, puis la possibilité d'imprimer ses images. Cet aspect technique de l'art le passionne : Albert Woda est-il un artiste "matérialiste"..?

 

On revient à la mer, à ce paysage qui occupe une grande cimaise : "On découvre de minuscules présences dans le tableau, si on est attentif. J'y vois cette femme qui court sur la plage dans le fameux tableau de Picasso…

J'y vois… J'y découvre des beautés, mais attention, la beauté, c'est ringard, à présent, dans les musée contemporains…"

 

Refusons donc de parler de beauté : introduisons désormais des "installations" dans les musées-cimetières d'aujourd'hui..!

 

Woda évolue autour de son immense toile et se confie au petit groupe qui regarde cette mer si "réaliste" et pourtant si subjective…

 

"Un tableau, c'est égoïste, et pourtant une invitation au dialogue : c'est un vis-à-vis, une conversation.

C'est aussi une lutte avec l'ange : avant d'être achevée, la toile est une ennemie, une confrontation; puis, peu à peu, l'oeuvre devient une amie…"

 

Pourquoi "tableau égoïste" :

"la toile me dit, me révèle quelque chose de moi; le dialogue s'opère peu à peu. Vous avez, dans l'atelier, au début, c'est dur : on est très seul ! Alors, devant la toile, on s'invente un théâtre… On retrouve l'apaisement quand l'oeuvre est finie, mais elle ne l'est jamais : on arrête quand on est fatigué."

 

 Le corps, le bras, la main, le physique, comme une matière à endurer…

"L'artiste est un transformateur et un passeur."

 

Albert Woda a expliqué de façon naturelle son travail d'élaboration, de transmutation. Nous en savons plus, à présent, sur "l'esprit du lieu" : pas celui du musée, mais de son atelier…

 

J.-Pierre Bonnel - 21 mai 2021

(Au musée Rigaud, Perpignan)

 

- - -

 

**Albert Wodapeintre et graveur français.

 

D'origine polonaise, Albert Woda est un peintre et graveur méditerranéen. Il apprend le dessin et la gravure à l'école municipale puis à l'école nationale des arts décoratifs de Nice (aujourd'hui à la villa Arson). Il enseigne la gravure (en 2004)

Graveur en taille-douce, il est aussi imprimeur et éditeur (après avoir créé les Éditions de l’Eau au début des années 1980) à Tordères, puis à Reynès, dans les Pyrénées-Orientales (en 1989). Cette maison d'édition se spécialise dans les livres d'artiste, mêlant l’écriture à la gravure, à la photographie ou à la peinture. Il a ainsi illustré, avec des gravures à la manière noire ou à la pointe sèche, des textes d'Edgar Allan Poe, Federico Garcia Lorca, Lao Tseu, mais aussi des auteurs vivants (André Charaqui, Jacques Lacarrière, Daniel Thibon,Sophie Braganti, Salah Stétié, Stephen Romer, Zéno Bianu, Luis Mizon).

Il est illustrateur aux éditions Al Manar.

© Wikipedia

 

 

« Woda peint des paysages fluides, mouvants, simples, fluctuants, flottants, presque insaisissables, à peine entrevus. L'immense ciel et ses nuages longs, les lueurs secrètes, les feuillages énigmatiques des arbres voilés, les montagnes et les coteaux incertains inspirent une nostalgie imprécise. […]

Cet homme est le pur produit de cette migration des signes qui fait de beaucoup d’artistes méditerranéens par adoption des sortes de naufragés amoureux de leur naufrage. »

 

Gilbert LASCAULT

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20 mai 2021 4 20 /05 /mai /2021 09:33
Poésie et philosophie : les sonnets de Walter Benjamin enfin traduits ! Jean Lacoste
Poésie et philosophie : les sonnets de Walter Benjamin enfin traduits ! Jean Lacoste
Poésie et philosophie : les sonnets de Walter Benjamin enfin traduits ! Jean Lacoste
Poésie et philosophie : les sonnets de Walter Benjamin enfin traduits ! Jean Lacoste
Poésie et philosophie : les sonnets de Walter Benjamin enfin traduits ! Jean Lacoste
Poésie et philosophie : les sonnets de Walter Benjamin enfin traduits ! Jean Lacoste
Poésie et philosophie : les sonnets de Walter Benjamin enfin traduits ! Jean Lacoste
Poésie et philosophie : les sonnets de Walter Benjamin enfin traduits ! Jean Lacoste
Poésie et philosophie : les sonnets de Walter Benjamin enfin traduits ! Jean Lacoste
Poésie et philosophie : les sonnets de Walter Benjamin enfin traduits ! Jean Lacoste
Poésie et philosophie : les sonnets de Walter Benjamin enfin traduits ! Jean Lacoste
Poésie et philosophie : les sonnets de Walter Benjamin enfin traduits ! Jean Lacoste

Edition des sonnets de W Benjamin

 

Walter Benjamin  Sonnette / Sonnets

 

Les soixante-treize sonnets inédits en français de Walter Benjamin, écrits en mémoire de son ami Fritz Heinle – poète suicidé à 19 ans par désespoir ou protestation face à l'avancée de la Première Guerre mondiale –, dévoilent une dimension méconnue de son œuvre et de sa pensée par le prisme de la poésie (édition bilingue).

De Walter Benjamin, le lecteur français est surtout familier des essais, des proses à caractère biographique et de la correspondance, mais pas des poèmes. La disqualification contemporaine de l'écriture poétique est un des facteurs de cette longue ignorance. Voici qu'un traducteur, Michel Métayer, s'est attelé à la tâche d'introduire dans notre langue les soixante-treize sonnets écrits par W. Benjamin à la suite du suicide à vingt ans de son ami Fritz Heinle en 1914. Ils constituent une intense et soudaine « crise de vers » au sein de l'œuvre benjaminienne. 

W. Benjamin fut aussi un traducteur (Baudelaire, Proust, etc.) et un théoricien de la traduction. Antonia Birnbaum commente ici son essai sur La Tâche du traducteur

 

« La poésie de Walter Benjamin enfin traduite : plus de 70 sonnets écrits sur dix ans, de 1914 à 1924, sont maintenant disponibles en français. Tout un pan de l'œuvre de cet intellectuel juif allemand, surprenant, tragique, d'un hermétisme assumé, se révèle et offre une clef peut-être pour l'œuvre ultérieure. »

Jean Lacoste, En attendant Nadeau 

 

« Quelques dizaines de lecteurs de poésie connaissent les élégants plis de huit pages expédiés par poste, qui paraissent à l'enseigne de Walden n. Voici qu'un livre de deux cent pages nous parvient. On croirait que la maison d'édition est née pour cela : réparer un oubli datant de 1945 ; combler à son tour le trou de l'histoire [...]. Puisse cet ouvrage longtemps attendu nous rappeler à quel point le penseur était préoccupé par la dimension artistique de la langue, comme par sa mise en forme visuelle dans le volume, à l'image d'une cité de mots dont il aurait été autant l'architecte que le crieur public. »

Patrick Beurard-Valdoye, Sitaudis.fr

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Philosophe, historien de l'art, critique littéraire, critique d'art et traducteur allemand, Walter Benjamin (1892-1940), rattaché à l'école de Francfort, est considéré comme l'un des théoriciens les plus importants du XXe siècle.

Traduction et postface de Michel Métayer.

Avec un essai d'Antonia Birnbaum.

édition bilingue (français / allemand)

12 x 17 cm (broché)

208 pages  15.00 €

Si Nathalie Raoux, sur le site Hypothèses, se contente de copier/coller les infos données par l'éditeur, J. Lacoste, essayiste, grand traducteur, critique littéraire (voir En attendant Nadeau), rédige cette analyse :

-Jean LACOSTE

 

La poésie de Walter Benjamin enfin traduite Jean Lacoste (En attendant Nadeau) C’est le suicide à Berlin du jeune poète Christophe Friedrich Heinle et de son amie Rika Seligson en août 1914, à l’entrée en guerre de l’Allemagne, qui a conduit Walter Benjamin, bouleversé au plus intime, à composer ces sonnets : plus de 70 sur dix ans, de 1914 à 1924. La poésie de Walter Benjamin enfin traduite...

Walter Benjamin a ainsi construit un tombeau de virtuosité...linguistique en souvenir de ce « bel ami » de 20 ans : « Que cherches-tu mon âme toujours le bel ami » (poème numéro 45). Ce suicide marquait pour Benjamin la fin d’une innocence, celle qui l’avait amené à participer activement au Jugendbewegung de Gustav Wynecken, et de façon générale à ce mouvement d’exaltation de la spécificité de la jeunesse et de célébration de la nature : à l’illusion classique d’une Grèce enfin retrouvée. La guerre industrielle qui va suivre pendant quatre ans va faire exploser ces illusions et devenir l’expérience vécue (das Erlebnis) centrale de l’œuvre de Benjamin (« notre bonheur […] découvrait un monde mauvais et fini », n° 39). Ces sonnets, qui suivent le schéma habituel des deux quatrains suivis de deux tercets, sont à l’évidence une œuvre de transition, ce qui explique qu’ils ne furent jamais publiés avant le tome VII.1 des Gesammelte Schriften. Benjamin cherche sa voix, s’inspire encore comme toute sa génération de la poésie hiératique, élitiste, et d’allure prophétique de Stefan George, il commente Hölderlin, il n’est pas encore parvenu à l’esthétique subtile de ses œuvres en prose comme Sens unique ni à la poétique de sa traduction des Tableaux parisiens de Baudelaire. Il s’agit ici pour lui, dans une sorte de thrène baroque, de préserver l’émotion et le deuil dans leur intensité mais sans céder à l’affect, à l’exposition du « je » et au romantisme ; il n’est pas à l’abri d’une transfiguration de la mort : « sa jeunesse se couronna de mort » (n° 64). Le sonnet impose sa loi formelle, bride le pathos : « inflexible le sonnet qui me lie » (n° 51). Il n’est pas sûr que le choix de ces inflexibles contraintes, ce refus par principe du lyrisme dissipent la réputation d’hermétisme qui s’attache à la pensée et à l’écriture de Benjamin.

Benjamin offre des clefs pour comprendre ce « chant sans mot » qui cherche à s’élever au-dessus de l’expressif, de l’affect, de l’émotion. Ce sont des images pour ainsi dire figées qu’il propose, des images juxtaposées, en parataxe, qui sont comme des images de beauté dans un monde de catastrophe et de mort. Des constellations dans la nuit. Il est frappant de découvrir que la page d’introduction du recueil porte une strophe de Hölderlin dans son poème « Patmos ». « Qu’est-ce ? », « was ist dies ? », se demande Hölderlin, si la jeunesse et la beauté peuvent elles aussi disparaître : « si meurt / Celui à ui le plus / S’attachait la beauté, si bien u’en sa figure était merveille » (traduit par Michel Métayer). Citation clef, d’autant plus précieuse que c’est aussi dans ce poème, « Patmos », que Hölderlin introduit das Rettende, la notion d’un « salut ui croît à mesure ue croît le péril ». D’une manière générale, on devine chez Benjamin, dans cet exercice intime du sonnet comme dans ses textes autobiographiques ultérieurs, à la fois une volonté de dire son expérience et le désir d’une confession qui reste cryptée. N’est-ce pas l’enfant d’Enfance berlinoise qui observera que « tout bonheur comblé est retour » (n° 37) ? Et, dans le sonnet n° 52, n’est-ce pas un principe que l’on retrouverait à l’œuvre dans nombre d’essais de Benjamin qui se formule selon cette dialectique de la mélancolie ? : « En toute beauté il est un deuil secret » (n° 52). Dans sa traduction des Tableaux parisiens de Baudelaire, Benjamin fait entrer la ville comme lieu de misère, de solitude et de mort dans la poésie.

À leur manière les sonnets organisent le deuil avec des éléments de mythologie grecque. On sait ce que représente la Grèce pour la littérature allemande et les romantiques : un lieu de nostalgie qui fait espérer un retour en fait sans remède. Une proximité et une terre à distance. Ici, les figures mythiques sont partout : les libations des dieux et les tribulations des héros, Ulysse, Pénélope, Hélène, et bien sûr Orphée et Eurydice. Le traducteur hésite à l’affirmer, mais il n’est que trop clair que Benjamin se voit ici, se rêve en nouvel Orphée qui tente par son chant d’arracher à la mort la belle figure d’Eurydice, autrement dit son ami Heinle. Le mythe est rapporté au présent, « présentifié », actualisé, il récupère sa force salvatrice (das Rettende) face au « péril ». Il est troublant de songer qu’à la même époque Rilke de son côté redonnait également vie à la figure d’Orphée, avec ses propres Sonnets à Orphée de 1922-1923. Les sonnets de Benjamin restent à découvrir dans leur modernité lucide : « Si j’entame un chant / Il cesse à l’instant / Et si je t’aperçois / C’est une illusion (Schein) ».

mediapart.fr    Sitaudis.fr, Patrick Beurard-Valdoye

En attendant Nadeau / Mediapart.fr, Jean Lacoste

Thierry-guinhut-litteratures.com, Thierry Guinhut

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19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 09:10
Terrassons le virus ! - Egoïsme du 19 mai - L'Equipe célèbre le 19 mai avec 4 visuels : chaises à la Ionesco !
Terrassons le virus ! - Egoïsme du 19 mai - L'Equipe célèbre le 19 mai avec 4 visuels : chaises à la Ionesco !
Terrassons le virus ! - Egoïsme du 19 mai - L'Equipe célèbre le 19 mai avec 4 visuels : chaises à la Ionesco !
Terrassons le virus ! - Egoïsme du 19 mai - L'Equipe célèbre le 19 mai avec 4 visuels : chaises à la Ionesco !

Terrassons le virus !

L'Equipe célèbre le 19 mai, avec des visuels, chaises à la Ionesco...

 

 

A l'air libre, en groupe, en équipe, vive le collectif des amis, des copains !

Mais il va pleuvoir, fait friquet, et les prix flambent ! ça fait rien, on paiera, on a économiser pendant un an... Maintenant on se lâche, on se défoule...

Chaises, fauteuils, transats, on lit Eugène Ionesco (Les chaises) et on oublie les variants, les métamorphoses et avatars du covida, les cinq mille virus qui rôdent de par le monde...

On verra bien demain ! En attendant on vit égoïstement, avec l'amour et l'amitié ! On oublie le monde (Inde, Palestine, Brésil...les horreurs, les crimes...) ce 19 mai : ça fait du bien de boire et chanter, de se fermer oreilles et yeux intérieurs..!

 

jpb

Le journal L’Equipe célèbre la réouverture des terrasses le 19 mai avec une campagne signée DDB  

Pour « célébrer » la réouverture partielle des cafés et restaurants ce mercredi 19 mai, le journal L’Equipe lance une campagne de communication dédiée. 

Conçue par l’agence DDB Paris, la campagne vous rappelle qu’à partir du 19 mai, vous allez de nouveau pouvoir lire L’Equipe en terrasse. Pour l’occasion, 4 visuels ont été conçus et diffusés du 16 au 19 mai.

Confortablement installé sur votre terrasse préféré, prévoyez plusieurs cafés pour pouvoir lire en intégralité votre quotidien préféré. Il y a quelques semaines, notre rédacteur Thibaut vous dévoilait combien de temps il fallait pour lire L’Equipe en totalité, un test réalisé sur l’édition du jeudi 1er avril.

Par  - Le 17 mai 2021

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18 mai 2021 2 18 /05 /mai /2021 09:10
A Narbonne, le Musée Narbo Via consacrée à la Romanité ouvre ses portes - Naples - Argelès : aide humanitaire durant la Retirada

A Narbonne, le Musée Narbo Via consacrée à la Romanité ouvre ses portes 

 

Le musée avec ses jardins, le long du canal de la Robine.

crédit Nigel Young/Foster and Partners/Studio Adrien Gardère

Pour les musées, la réouverture a lieu le 19 mai. Mais pour NarboVia à Narbonne, il s’agit d’une ouverture pure et simple: ce tout nouveau musée consacré à la Romanité ouvre ses portes pour la première fois ce même 19 mai. 

L’ouverture de ce musée financée principalement par la Région était initialement prévue en décembre, puis finalement repoussée en raison de la crise sanitaire. C’est donc le 19 mai que le public pourra découvrir les plus de 7000 pièces que renferme ce musée, dont le projet avait été lancé par l’ancien président de région Georges Frêche.
Pour respecter les mesures sanitaires, la jauge de personnes pouvant visiter simultanément le musée a été fixée à 330.
Réservations en ligne disponibles 15 mai sur le site du musée .
Un petit nombre de visiteurs pourra également rentrer dans le musée sans réservation, en patientant dans la file d’attente.
La première exposition temporaire du musée, Veni, Vidi… Bâti aura lieu de septembre à janvier.

Le musée Narbo Via en quelques chiffres 

– Pose de la 1ère pierre : le 11 novembre 2015
– Investissement de plus de 50 millions € financé par la Région
– Un parcours permanent de 2 800 m2
– Une salle d’exposition temporaire de 500m2
– Un auditorium de 200 places
– Un restaurant, une boutique, des jardins
– Un laboratoire de restauration et de recherche, des réserves et salles d’études
– réalisation du bâtiment : agence internationale Foster+ Partners, associée au studio Adrien Gardère pour la muséographie et à l’architecte d’opération nîmois Jean Capia.

Exposition sur l’aide humanitaire lors de la Retirada, à Argelès-sur-Mer

 

Ce mercredi 19 mai s’ouvre l’exposition “¡Ayuda! Secours suisse et quaker au camp d’Argelès-sur-Mer (1939-1941)” à la galerie Marianne d’Argelès-sur-Mer. Cette réalisation évoque l’aide humanitaire initiée durant la Guerre d’Espagne, prolongée chez nous lors de la Retirada de 1939. Elle nous éclaire sur le combat sans armes mené par Mary Elmes, soutenue par le Quakers anglo-saxons, et Elisabeth Eidenbenz, appuyée par la Croix Rouge suisse et fondatrice de la Maternité suisse d’Elne. Ces jeunes militantes sanitaires ont porté secours aux réfugiés en Espagne puis dans les camps français, dont celui d’Argelès-sur-Mer, ouvert en février 1939.

Cette exposition révèle que l’aide humanitaire a été modélisée en Roussillon en préfiguration des conflits humanitaires ultérieurs, en Europe et dans le monde. Elle comprend 30 photographies personnelles de Mary Elmes et Elisabeth Eidenbenz, et 18 dessins des artistes Ubaldo Izquierdo Carvajal et Josep Narro, internés au camp. Le récit est à suivre sur 13 panneaux, mêlant textes, clichés et documents d’archives issus de nombreux fonds publics et privés, parmi lesquels les Archives suisses d'histoire contemporaine, les Archives de la Croix-Rouge suisse, la Mairie d’Elne et le Museu Memorial de l’Exili de La Jonquera.

Exposition “¡Ayuda!”, galerie Marianne, Rue du 14 juillet, Espace liberté, Argelès-sur-Mer.
Du 19 mai au 15 juillet, du mardi au samedi de 14h30 à 18h30, le mercredi et le samedi de 10h00 à 12h00 et de 14h30 à 18h30.


Commissariat : Grégory Tuban.

Un agenda vient compléter l’exposition :

- Vendredi 4 juin à 18h00, avant-première du film « d’Aquí y allí, journal d’une exilée » au cinéma Jaurès.
“Dans un carnet ayant appartenu à sa grand-mère, Anna découvre un amour secret, vécu dans l’euphorie de la République espagnole 1930. Se révèle alors, entre l’Espagne et la France, le parcours d’une femme dans le tumulte de l’Histoire, passée par le camp d’Argelès. La réalisatrice, E. Farinas, sera présente pour échanger après la projection.
En partenariat avec l’association Cinémaginaire.

- Samedi 12 juin, journée spéciale
Dès 10h30, plusieurs auteurs présentent leurs ouvrages sur le thème des exils, face à la médiathèque.
11h30 : prestation de l’ensemble vocal de l'école élémentaire Curie-Pasteur d’Argelès-sur-Mer.
16h00 : conférences de l’historienne “Anne Boitel ”La Cimade auprès des indésirables mis en camp” et de Grégory Tuban : “D’Argelès-sur-Mer à Rivesaltes : les œuvres de secours dans les camps du Roussillon” (galerie Marianne).


18h00 : concert « Il était une fois, la Retirada », avec l’auteur et chanteur Enrique Salvador, accompagné par le pianiste Arnaud Martin (salle du 14 juillet).
20h30, présentation de la création sonore “Mirada”, composée de sons et images d’archives et musiques actuelles, sur la mémoire de la Guerre d’Espagne et de l'exil républicain, avec les interventions de ses auteurs, Jean-Bernard Bassach et François Berchenko (Galerie Marianne).

- Vendredi 18 juin à 18h, conférences à la galerie Marianne
Serge Barba, ancien président de l’association FFREEE « Et au milieu se dresse la maternité d’Elne » et Grégory Tuban « la maternité et la Goutte de lait du camp d’Argelès-sur-Mer » (Galerie Marianne). En partenariat avec l’association Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l'Exode (FFREEE).

Documents à télécharger :
Merci de préciser les crédits images. 

1. Camp d’Argelès-sur-Mer, février 1939. Photographie de Manuel Moros, collection du Mémorial du camp d’Argelès, fonds Jean Peneff. 

2. Maternité pouponnière du camp d’Argelès-sur-Mer, 1941. Dessin d’Ubaldo Izquierdo Carvajal. Archiv für Zeitgeschichte ETH Zürich / Elsbeth Kasser-Stiftung: BA Elsbeth Kasser / 163.

3. Camp des femmes d’Argelès-sur-Mer, 1940. Photographie de Manuel Moros, collection du Mémorial du camp d’Argelès, fonds Jean Peneff.

4. Affiche de l'exposition. Mairie d'Argelès-sur-Mer.
 

CONTACT

Ville d'Argelès-sur-Mer - Service communication

Laurence Rialain - Esteve Vaills

com@ville-argelessurmer.fr

04 68 95 34 67 - 06 07 49 94 99

- - -

Évènement de D'arts et d'histoires et Marzia Fiorito Biche

 

En ligne : dartsetdhistoires.fr

Vendredi 4 juin 2021 de 18:30 UTC+02 à 20:00 UTC+02

 

Billets

www.dartsetdhistoires.fr/events/naples-la-ville-inoubliable-3

 

 · Tout le monde (avec ou sans compte Facebook)

 

Naples est d’après l’Unesco l’une des plus anciennes villes d’Europe. Fondée par des colons grecs en 470 av. J.-C. elle a la plus grande concentration de monuments historiques au monde. Aucune autre ville n'a si bien gardé son âme: passionnelle et chaleureuse! Bienvenue à Naples, terre du soleil.

Par Marzia Fiorito-Biche, guide-conférencière franco-italienne.

INSCRIPTION

 Durée 1h30, et avec un temps d'échange!

tarif: 10,25€ (hors forfaits à tarif réduit)

 Vous recevrez le lien zoom par mail en échange du règlement sur ce lien :

https://www.dartsetdhistoires.fr/.../naples-la-ville...

FORFAITS (ici: https://www.dartsetdhistoires.fr/plans-pricing)

3 visites = 24 euros

5 visites = 40 euros

10 visites = 75 euros

Abonnez-vous sur la page "D'arts et d'histoires" pour recevoir tous les nouveaux thèmes!

Toute les visites sont sur l'onglet évènements de notre page Facebook ou sur notre site internet :https://www.dartsetdhistoires.fr/visites-conf%C3%A9rences 

 

 

MODERNISMO Y CONTEMPORANEIDAD: LA FUSIÓN QUE CONSTRUYE CAIXAFORUM

 

 

 

Ven a celebrar la Semana de la Arquitectura 2021 visitando el edificio que alberga CaixaForum Barcelona, una joya modernista obra del arquitecto Josep Puig i Cadafalch, que fue recuperado y rehabilitado bajo la mirada del destacado arquitecto Roberto Luna y que contó con la participación del japonés Arata Isozaki. Conoce todos los rincones de este monumento histórico de interés nacional que alberga obras de Sol LeWitt, Lucio Fontana o Joseph Beuys.

¿Te apuntas?

 

 

   
 

 

 

 

EXPOSICIÓN

Mira las obras de Mies van der Rohe bajo el prisma de la fotógrafa Arina Dähnick en el hall de CaixaForum.

Del 6 de mayo al 6 de junio

 

PABELLÓN

 

MIES VAN DER ROHE

 

Descubre el Pabellón Alemán, una referencia de la arquitectura moderna del siglo XX. Con la entrada de CaixaForum tendrás un 50 % de descuento en el tique.

Hasta el 6 de junio

 

 

 

 

JOSEPH BEUYS

 

Celebra el año Joseph Beuysadentrándote en una de sus obras: la sala cubierta de plomo que simboliza el dolor que conlleva el conocimiento.

 

 

 

 

50% DE DTO. CLIENTES CAIXABANK

 

PROYECCIONES

LEONORA CARRINGTON, THE LOST SURREALIST

VIERNES 14 DE MAYO DE 2021

 

Un redescubrimiento de la vida y obra de la artista Leonora Carrington, que vivió y trabajó durante el período surrealista de los años 30 en París.

VER TODO EL CICLO

ENTRADA 6 €

50% DTO. CLIENTES CAIXABANK

 

 

Próxima exposición: “YWY. Visiones”

Courriel de CaixaForum Barcelona : Próxima exposición: “YWY. Visiones”

 

06/05/21 10:25

CaixaForum Barcelona

 

 

NUEVA EXPOSICIÓN: YWY. Visiones

 

 

 

Próximamente, en CaixaForum Barcelona acogeremos la exposición“YWY. Visiones de Pedro Neves Marques en colaboración con Zahy Guajajara”. A partir del 13 de mayo, a las 16 h, y hasta el 26 de septiembre de 2021, podrás descubrir esta fábula visual contemporánea. Una distopía en forma de exposición que reimagina con una narrativa única el conflicto entre los pueblos indígenas y la industrialización.

 

Planifica tu visita y reserva tus entradas en la franja horaria que mejor se adapte a ti, para seguir disfrutando de la cultura con seguridad.

 

 

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17 mai 2021 1 17 /05 /mai /2021 10:24
Rafael Alberti - Photos à Céret - Tresserre le 28 mai -
Rafael Alberti - Photos à Céret - Tresserre le 28 mai -
Rafael Alberti - Photos à Céret - Tresserre le 28 mai -
Rafael Alberti - Photos à Céret - Tresserre le 28 mai -

Rafael Alberti - Photos à Céret - Tresserre le 28 mai -

ExiliArte : souvenir d'un portfolio dédié à Rafael Alberti

 

Nous présentons l’exposition ExiliArte à Toulouse en souvenir du grand hommage qu’a reçu Rafael Alberti le 8 juin 1966 à Paris. 

Rafael Alberti, un des poètes les plus importants de la dite Génération de 27, était en exil en Amérique Latine depuis près de trente ans quand cet hommage lui a été rendu en France et pour lequel il a reçu en cadeau une collection de dessins réalisés par une centaine d’artistes espagnols. Dans cette exposition 32 oeuvres originales sont montrées, en plus des portfolios dans lesquels elles ont été offertes.

 

Vernissage le jeudi 20 mai à 18h30 en présence de la commissaire Carmen Bustamante et du musicien Pedro Soler.

 

Cet hommage de 1966 a été organisé par l'Association culturelle franco-espagnole dont Jean Cassou était président. L'hispaniste français Marcel Bataillon, le romancier guatémaltèque Miguel Ángel Asturias, le dramaturge espagnol Alfonso Sastre, le poète Vicente García Cervera et les poètes français Jean Marcenac, Max-Pol Fouchet, entre autres, ont participé à l'événement. 

L'écrivain Francisco Olmos a lu la longue liste de près de cent adhésions d'artistes et d'intellectuels : Ana María Matute, Camilo José Cela, Julio Caro Baroja, Ángel Valente, Juana Francés, Pablo Serrano, José Manuel Caballero Bonald, José Agustín Goytisolo, Ángel Gonzalez, Manuel Tuñón de Lara, José Aumente, Aurora Albornoz, Luis Buñuel, Juan Antonio Gaya, Jaime Salinas, José Luis Cano, Alfonso Grosso, Juan Antonio Bardem, Goñi, Salvador Espriu, Ricardo Fernández de la Reguera, Fernando Quiñones, Gabriel Celaya et Antonio Buero Vallejo, entre autres. 

Un message personnel de Dolores Ibarruri dédié à Rafael a été lu, ainsi que des messages d'André Camp, Vicente Aleixandre, Enrique Tierno Galván, Julián Marías, Gerardo Diego, Fernando Chueca et du critique José María Moreno Galván.  

Après les discours et la lecture des témoignages de soutien, il a été présenté un montage musico-poétique inspiré de l'œuvre d'Alberti interprété par Paco Ibáñez et Tachia Quintana. 

- - - Céret :

Dominique Clévenot, Iran fantôme

 

Soit un voyage photographique entre Téhéran et le désert de Dasht-é Lut, dans le sud-est de l’Iran : des espaces architecturaux désaffectés, des objets réduits au silence, des sols désertiques.
Est-ce une réflexion de nature romantique sur le vide, l’absence et les traces ?
Sans doute, mais dans le contexte particulier de l’Iran, on peut aussi y reconnaître, en sourdine, l’évocation des fantômes del ’histoire récente.
Ces fantômes sont ceux des milliers de victimes de la guerre Iran-Irak qui hantent toujours la mémoire iranienne et dont on croise les portraits obsédants à chaque entrée de ville et à chaque coin de rue.


Après une carrière de professeur en Arts plastiques et Sciences de l’art à l’Université de Toulouse Jean Jaurès et des travaux de recherche en histoire de l’art et en esthétique, j’ai entrepris de développer de manière plus suivie une pratique photographique qui était restée longtemps une activité secondaire, plus ou moins épisodique et relativement privée.
Je dois sans doute à mes orientations initiales – la pratique du dessin et de la peinture – de porter une attention particulière à la dimension plastique de la photographie. Mais Je m’intéresse aussi et surtout à la capacité de la photographie de dire plus ou autre chose que ce qu’elle montre et donc à sa capacité d’extraire de la réalité qui nous entoure des images susceptibles d’entrer en résonance avec nos questionnements intérieurs.

Institut R. LLULL - Paris   Newsletter # 114

ARTS DE LA SCÈNE.  SAINT-ETIENNE,  24 juin

 

La chorégraphe Núria Guiu et les compagnies de cirque EIA et Random, protagonistes du Focus Catalan du Festival des 7 Collines de Saint-Étienne

 

Le Festival des 7 Collines, rendez-vous annuel de cirque et danse de la métropole de Saint-Étienne, accueille pour sa 27e édition un focus spécial de créations catalanes avec trois spectacles qui reflètent la fraîcheur actuelle de la scène en Catalogne. Le focus comptera avec la participation des compagnies de cirque EIA et Random et de la danseuse et chorégraphe Núria Guiu. Du 24 juin au 7 juillet à Saint-Étienne et métropole, avec le soutien de l’Institut Ramon Llull.

LITTÉRATURE.  

 

Les universités Montpellier, Perpinyà et Vic rendent hommage à la poète et plasticienne Felícia Fuster

 

En commémoration du centenaire de la naissance de cette artiste à plusieurs facettes dont le parcours est intimement lié à la vie culturelle française, une demi-journée d’études se tiendra en ligne le 6 mai coorganisée par les laboratoires de recherche Cresem, Reso et Getlihc avec des présentations à charge de Irene Muñoz Pairet, Caterina Riba, Sandrine Frayssinhes Ribes, Mireia Vidal-Conte et Lluïsa Julià, commissaire littéraire de l’Année Felícia Fuster. Le programme sera complété par une lecture bilingue du recueil Cordages du vent (Éditions Trabucaire, 2018) à charge des étudiants de catalan des universités Paul Valéry Montpellier III et Perpinyà Via Domitia.

LITTÉRATURE.  EN LIGNE,  27/04/2021

 

Vicenç Pagès participe à la Nuit de la littérature 2021 du FICEP aux côtés d'autres 18 auteur.e.s de plusieurs pays

À l’occasion de la 9e édition de la Nuit de la littérature du Forum des Instituts Culturels Étrangers à Paris, l’Institut Ramon Llull présente avec la comédienne Morgane Lombard une lecture de l’ouvrage Lettre à la reine d’Angleterre (Balzac éditeur, 2020) de Vicenç Pagès Jordà, traduit du catalan par Marie Costa. Au lieu d’une balade littéraire internationale dans un quartier de Paris comme jusqu’en 2019, la Nuit de la littérature propose pour la deuxième année consécutive un voyage littéraire sans sortir de la maison autour des œuvres de 19 auteur.e.s invité.e.s par 17 instituts culturels différents, juste en accédant sur le site Internet du FICEP dès 18h le soir du samedi 29 mai.

CULTURE.  27/04/2021

 

Le patrimoine catalan dans le cinéma et une nouvelle séance du cycle 

 

En partenariat avec l’Institut Ramon Llull et toujours en ligne, le Centre d’études catalanes accueille entre avril et juin jusqu’à huit séances autour de l’histoire et la culture catalanes. En mai, l'agenda comprend une conférence sur la promotion du patrimoine culturel catalan à travers le cinéma et une conférence-concert autour du violoncelliste et compositeurPau Casals

LANGUE.  27/04/2021

 

Les séjours linguistiques d'été de l'Institut Ramon Llull, en ligne

 

L'Institut Ramon Llull organise, en collaboration avec d'autres institutions, des séjours virtuels de formation linguistique et culturelle destinés à améliorer les compétences linguistiques et les connaissances culturelles des étudiants de catalan à l'étranger à travers des cours, des conférences, des visites et des activités complémentaires. En raison de la crise sanitaire actuelle, le format des activités sera uniquement en ligne.

ARTS.  26/04/2021

 

CaboSanRoque nous mène au supermarché avec le festival In Extremis du Théâtre Garonne

 

Le duo barcelonais propose pour le festival In Extremis une expérience très particulière : à la manière classique d’un audiowalk, le public doit suivre un parcours, mais cette fois-ci à l'intérieur d'un supermarché. En écoutant son téléphone portable avec des écouteurs, chacun devra faire face à la coïncidence ou à la contradiction entre ce qu'on voit et ce qu'on entend. Autour du terme « hospitalités », en 2021 le théâtre Garonneinvente un festival littéralement tout terrain, où les situations de rencontre sont les plus improbables. Du 13 au 20 mai, en ligne.

 

 

* Le MUME, musée de l'exil de la Jonquera

 

Conferència d’Espe Pons: Quantes històries hi caben en la història?

L’acte es podrà seguir en directe a través del canal youtube del MUME.

Aforament limitat. Caldrà mantenir les distàncies de seguretat i l’ús de mascaretes.

Inscripció prèvia a: info@museuexili.cat
 

L'exposició Sota la llum del mar es va poder veure en un format més extens a la Fundació Vila Casas (Palau Solterra, Torroella de Montgrí) aquest estiu i tardor de 2020.

La mostra Sota la llum del mar de la fotògrafa catalana Espe Pons (Barcelona, 1973) és un assaig fotogràfic que pretén dignificar totes les víctimes del franquisme de l’Espanya de la Guerra Civil i la postguerra. El projecte es basa en la història del germà petit de l’avi de la fotògrafa, Tomàs Pons Albesa, que va ser afusellat al Camp de la Bota de Barcelona l’any 1941 amb 31 anys.

Per tal de poder resseguir aquesta història, l’autora ha transitat els indrets que el seu familiar va recórrer durant els últims moments de vida i ha recopilat informació de l’època relacionada amb el cas amb l'objectiu de reconstruir una història, fins ara, fragmentada.

Mitjançant aquesta proposta expositiva que combina fotografia contemporània amb testimonis documentals de l’època, Espe Pons construeix un nou relat que evoca un passat que se’ns fa present a través d’un paisatge carregat de llums i ombres.

 

Més informació:

Web d'Espe Pons

Expo Sota la llum del mar a la Fundació Vila Casas

Vídeo Sota la llum del mar (Fundació Vila Casas)

 

Properes activitats temporals del MUME (maig- octubre 2021):

Exposicions

Fins al 27 de juny de 2021
Sota la llum del mar, d'Espe Pons (Espai Art i memòria)

Fins al 26 de setembre de 2021
Exposició Antoni Campañà. L'Endemà de la Retirada: Portbou 1939


Activitats

Dissabte, 21 de maig
Presentació del llibre: L’endemà de la retirada. Antoni Campañà. Portbou, 1939: autoretrat de l'absència

Diumenge, 30 de maig
Jornada de portes obertes i visita guiada gratuïta

Dissabte, 5 de juny 
Xerrada-debat: Aidez les réfugiés! Josep Maria Trias i Peitx i Philippe Gaussot, dos homes d'acció entre catòlics i quàquers, a càrrec de Carme Caballer i Felip Solé

Dissabte, 12 de juny
Taula rodona: La fotografia de guerra és una bomba

Diumenge, 12 de juny
Rutes de l'exili. Un dia per a la memòria. Portbou

Juny 2021
V Edició del Premi Internacional Memorial Walter Benjamin 2021-22

Diumenge, 27 de juny
Jornada de portes obertes i visita guiada gratuïta

Diumenge, 18 de juliol
Rutes de l'exili. Un dia per a la memòria. MUME i Búnquers de 1943

Diumenge, 25 de juliol
Jornada de portes obertes i visita guiada gratuïta

Diumenge, 15 d'agost
Rutes de l'exili. Un dia per a la memòria. Agullana i La Vajol

Diumenge, 29 d'agost
Jornada de portes obertes i visita guiada gratuïta

Diumenge, 12 de setembre
Rutes de l'exili. Un dia per a la memòria. Cotlliure

Diumenge, 26 de setembre
Jornada de portes obertes i visita guiada gratuïta

Diumenge, 10 d'octubre
Rutes de l'exili. Un dia per a la memòria. Coll de Lli

Diumenge, 31 d'octubre
Jornada de portes obertes i visita guiada gratuïta

 

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16 mai 2021 7 16 /05 /mai /2021 10:07
Vicenç Pagès Jordà, traduit par Marie COSTA
Vicenç Pagès Jordà, traduit par Marie COSTA

Vicenç Pagès Jordà, traduit par Marie COSTA

Catalogne - Littérature

 

Vicenç Pagès i Jordà

 

 né le 14 décembre 1963 à Figueres (Catalogne, Espagne), est un écrivain et critique littéraire catalan1. Il est également professeur de langue et d'esthétique à l'Université Ramon Llull.

 

En 1989, il a remporté la Biennale de Barcelone dans la section de la littérature, et l'année suivante a publié son premier livre, le recueil d'histoires Cercles d'infinites combinacions (Cercles de combinaisons infinies). En 1991, il a publié l'ouvrage Grandeses i misèries dels premis literaris(Grandeur et misère des prix littéraires), formée par un millier de citations.

 

En 1995 est apparue son œuvre la plus ambitieuse, El món d'Horaci (Le monde d'Horace), un roman qui est à mi-chemin entre la fiction et l'essai créatif. En 1997, il publie son premier livre à succès, Carta a la reina d'Anglaterra (Lettre à la Reine d'Angleterre), qui raconte dans une centaine de pages un millier d'années de la vie de la protagoniste. Ce livre est suivi par Un tramvia anomenat text (Un tramway nommé texte), un essai sur l'écriture qui considère le texte comme un mélange inséparable d'inspiration et d'artisanat, de génie et de puissance, de magie et de discipline.

 

En companyia de l'altre (En compagnie de l'autre) (prix Documenta 1998) marque le retour au genre du roman. À cette occasion, la collection est unitaire, car toutes les histoires tournent autour de la question du double. Il a été suivi par le roman La felicitat no és completa (Le bonheur n'est pas complet), prix Sant Joan de narrative 2003, la biographie intermittente d'un personnage sans convictions. En 2004, la collection El poeta i altres contes a obtenu le Prix Mercè Rodoreda d'histoires et récits, et a été publiée l'année suivante. En 2006 est apparu De Robinson Crusoe a Peter Pan. Un cànon de literatura juvenil. Il a remporté le prix Creixells avec le roman Els jugadors de Whist4.. De 2010 à 2011, il a écrit une colonne[pas clair] dans le journalAvui5. En 2012 il a publié avec le peintre Joan Mateu Bagaria El llibre de l'any.

En 2013 il a remporté le prix Sant Jordi du roman pour Dies de fronter et l'année 2014 il a remporté le Prix national de littérature de la Generalitat de Catalogne.

Michel Cadé

Chapeaux et bonnets révolutionnaires

en Roussillon ( Ed.Trabucaire )

 

Le propre du chercheur, quelle que soit la nature de sa recherche, c’est d’apporter son savoir et son expertise et de faire ainsi avancer la connaissance. C’est bien ce que fait Michel Cadé, dans ce petit livre consacré aux premiers pas du tout jeune département des Pyrénées-Orientales de 1789 à 1795. La Révolution française est un de ces temps de l’histoire particulièrement étudié, ici comme ailleurs. Pierre Vidal, l’abbé Philippe Torreilles au XIXe, Alice Marcet, Michel Brunet entre autres, au XXe s’y sont illustrés avec les documents et les techniques à leur disposition.

Michel Cadé, en ce début XXIe, fait une analyse autre des événements qui se sont déroulés alors en Roussillon. Ce fin connaisseur des partis politiques, met en avant la naissance de la démocratie en pays catalan : il y eut bien dans les Pyrénées-Orientales un parti patriote, à forte composante de notabilité (chapeaux), mais il eut aussi une composante populaire évidente à Perpignan, dans ses alentours, dans la vallée de l’Agly, dans le Ribéral, en Conflent et sur la côte (bonnets). Les premières élections municipales, départementales, le poids des Sociétés populaires révèlent bien l’existence d’un parti révolutionnaire aux racines populaires, dirigé par des notables, le tout sur fond de contestations diverses, de relations compliquées avec Paris…

Cette vie politique intense a donc vu se développer, étendue à l’ensemble du département, une forme d’organisation politique proche du parti politique moderne. Tel est l’apport tout à fait passionnant et minutieusement documenté que Michel Cadé ajoute à la connaissance de la période. 

 

 

Ramon LLULL - Newsletter # 114

MAI 2021

 

ARTS DE LA SCÈNE.  SAINT-ETIENNE,  24 juin

 

La chorégraphe Núria Guiu et les compagnies de cirque EIA et Random, protagonistes du Focus Catalan du Festival des 7 Collines de Saint-Étienne

 

Le Festival des 7 Collines, rendez-vous annuel de cirque et danse de la métropole de Saint-Étienne, accueille pour sa 27e édition un focus spécial de créations catalanes avec trois spectacles qui reflètent la fraîcheur actuelle de la scène en Catalogne. Le focus comptera avec la participation des compagnies de cirque EIA et Random et de la danseuse et chorégraphe Núria Guiu. Du 24 juin au 7 juillet à Saint-Étienne et métropole, avec le soutien de l’Institut Ramon Llull.

*** LITTÉRATURE.  

 

Les universités Montpellier, Perpinyà et Vic rendent hommage à la poète et plasticienne Felícia Fuster

En commémoration du centenaire de la naissance de cette artiste à plusieurs facettes dont le parcours est intimement lié à la vie culturelle française, une demi-journée d’études se tiendra en ligne le 6 mai coorganisée par les laboratoires de recherche Cresem, Reso et Getlihc avec des présentations à charge de Irene Muñoz Pairet, Caterina Riba, Sandrine Frayssinhes Ribes, Mireia Vidal-Conte et Lluïsa Julià, commissaire littéraire de l’Année Felícia Fuster. Le programme sera complété par une lecture bilingue du recueil Cordages du vent (Éditions Trabucaire, 2018) à charge des étudiants de catalan des universités Paul Valéry Montpellier III et Perpinyà Via Domitia.

 

*** LITTÉRATURE.  EN LIGNE,  27/04/2021

 

Vicenç Pagès participe à la Nuit de la littérature 2021 du FICEP aux côtés d'autres 18 auteur.e.s de plusieurs pays

 

À l’occasion de la 9e édition de la Nuit de la littérature du Forum des Instituts Culturels Étrangers à Paris, l’Institut Ramon Llull présente avec la comédienne Morgane Lombard une lecture de l’ouvrage Lettre à la reine d’Angleterre (Balzac éditeur, 2020) de Vicenç Pagès Jordà, traduit du catalan par Marie Costa. Au lieu d’une balade littéraire internationale dans un quartier de Paris comme jusqu’en 2019, la Nuit de la littérature propose pour la deuxième année consécutive un voyage littéraire sans sortir de la maison autour des œuvres de 19 auteur.e.s invité.e.s par 17 instituts culturels différents, juste en accédant sur le site Internet du FICEP dès 18h le soir du samedi 29 mai.

 

***CULTURE.  27/04/2021

 

Le patrimoine catalan dans le cinéma et une nouvelle séance du cycle 

En partenariat avec l’Institut Ramon Llull et toujours en ligne, le Centre d’études catalanes accueille entre avril et juin jusqu’à huit séances autour de l’histoire et la culture catalanes. En mai, l'agenda comprend une conférence sur la promotion du patrimoine culturel catalan à travers le cinéma et une conférence-concert autour du violoncelliste et compositeurPau Casals

*** LANGUE.  27/04/2021

 

Les séjours linguistiques d'été de l'Institut Ramon Llull, en ligne

L'Institut Ramon Llull organise, en collaboration avec d'autres institutions, des séjours virtuels de formation linguistique et culturelle destinés à améliorer les compétences linguistiques et les connaissances culturelles des étudiants de catalan à l'étranger à travers des cours, des conférences, des visites et des activités complémentaires. En raison de la crise sanitaire actuelle, le format des activités sera uniquement en ligne.

 

*** ARTS.  26/04/2021

CaboSanRoque nous mène au supermarché avec le festival In Extremis du Théâtre Garonne

 

Le duo barcelonais propose pour le festival In Extremis une expérience très particulière : à la manière classique d’un audiowalk, le public doit suivre un parcours, mais cette fois-ci à l'intérieur d'un supermarché. En écoutant son téléphone portable avec des écouteurs, chacun devra faire face à la coïncidence ou à la contradiction entre ce qu'on voit et ce qu'on entend. Autour du terme « hospitalités », en 2021 le théâtre Garonneinvente un festival littéralement tout terrain, où les situations de rencontre sont les plus improbables. Du 13 au 20 mai, en ligne.

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15 mai 2021 6 15 /05 /mai /2021 09:52
Festival de l'Aspres
Festival de l'Aspres
Festival de l'Aspres

Festival de l'Aspres

En attendant le 19 mai, comme Godot, ou le retour du paradis, de la vie...La vie comme avant, nostalgie comme Zweig qui se remémore "Le monde d'hier", la vie littéraire, le confort autrichien, les prostituées, la peinture... Tout ce que va tuer le nazisme..et l'auteur de se suicider au Brésil...

Notre monde d'hier à nous ce serait celui des week-end à la mer, des pots entre amis aux terrasses, la fête, le farniente, la coyrse vers les vacances, la consommation..? En tout cas pour ceux qui en ont les moyens...

Ce serait cela, le 19 mai, comme un mythe : le consumérisme..? 

Sommes-nous incapables de créer un monde nouveau..??

 

JPB

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Perpignan : Jean-Claude Gallotta lève le rideau de L’Archipel

Jeudi 3 et vendredi 4 juin à 19h, les projecteurs vont se rallumer à L’Archipel, scène nationale de Perpignan. Jean-Claude Gallotta lève le rideau après des mois obscurs pour la culture et le spectacle vivant plus particulièrement.

Le danseur et chorégraphe Grenoblois est de retour à L’Archipel pour une création diablement enfiévrée de musique par Rodolphe Burger. Sur le parquet du Grenat qui reprend ses activités, une danse des corps, ample et énergique, inspirée par elle-même et le parcours du chorégraphe. Entre les trois parties de ce jour rêvé, Jean-Claude Gallotta interprète deux solos.

La danse ouvre cette courte reprise en fin de saison et annonce une évasion de l’esprit nécessaire, très attendue par les amants des arts de la scène, pour ne pas dire des arts vivants ! Attention, jauge limitée à 35% de la capacité. Il est prudent de réserver !

Ville de Perpignan

L'Archipel Perpignan

#perpignan

#perpignanculture_2020

 Pourquoi le maintien du Festival du Printemps de l'Aspre?

 

Enfin nous pouvons de nouveau faire vibrer nos salles de concerts ! Nous sommes heureux d'accueillir pour cette première le "Printemps de l'Aspre" en la chapelle du Monastir del Camp.

Les organisateurs se sont battus pour maintenir leur programme prévu en 2020 et malgré toutes les restrictions, après plusieurs programmations différentes, les dates et les horaires sont définitivement arrêtés.

En ce qui concerne le Monastir del Camp il a été programmé deux horaires afin de respecter les conditions sanitaires.

Ce sera donc le 29 mai soit à 18 heures, soit à 20 heures 30.

J'espère que nous aurons le plaisir de vous revoir très bientôt en ces lieux "magiques".

D'autres évènements sont prévus en Juin et Juillet, nous vous tiendrons au courant au fur et à mesure.

Cordialement

 N.Le Bigot

 

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Expos de Pr!ntemps en OcCat (Occitanie-Catalogne)

 

ARIEGE Foix, Exposition collective à la Biz’art rit: De nos fenêtres, 7 mai-12 juin, La biz’art rit

 

AUDE Fabrezan, Bertrand Mahieu, Lawrence Bellanger, 8-30 mai, centre d’art, Vern. 8 mai, 18h. Fabrezan, Installations Cuves et hall, 8 mai-10 octobre , centre d’art.

 

HAUTE-GARONNE Toulouse, Élisa Pône, À la vague suivante que la suivante efface, 6 m ai-3 juill., BBB centre d’art. Toulouse, Francesco Zizolla, 8 mai-5 juin, la galerie 3.1.

 

HERAULT Montpellier, Les éditions Sometimes, 7-29 mai, En traits libres Lamalou-les bains, Lili Côme, 8 mai, golf. Montpellier, Emilie Allais, Qui n’a jamais rêvé d’être quelqu’un d’autre? (photos), 10-30 mai, L’Artesan, vern. 15 mai, 14h.

 

Lot Arcambal, Philoche, 8 mai-14 juin, petit musée personnel de Christian Verdun

 

PYRENEES-ORIENTALES Céret, Dominique Clévenot, Iran fantôme, 8 mai-25 juin, galerie Lumière d’encre :

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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