Hommage à Jane

Lundi 17 juillet 2023 - Chroniques impubliées –

Daniel Capdet

Mi-juillet, il fait chaud... Repos

Waouh ! Plein de choses alors que je souhaitais une pause estivale.

1975, à Paris pour la première fois tout seul, autonome et indépendant, j'ai 17 ans et des poussières (Je viens de tomber du nid)... Loin d'être "dégrossi", on va même dire complètement embourbé dans un truc entre ado en retard et adulte pas fini... Je vivais en sauvage entre les renards et les isards, entre Artouste et Gabas, entre les fantasmes et les espoirs (Internet n'existait pas mais les hormones... Si  !) C'était l'époque où même une jolie chèvre me ramollissait le bulbe, heureusement et je leur en sais gré, aucune n'a cédé...

Donc... Paris. Juin 1975, jupes courtes ! Je me souviens que j'avais une valisette en plastique pliable dans laquelle je devais avoir mis un slip de rechange pour la semaine que j'avais à passer dans cette ville, peut-être un tee shirt (on disait un maillot), pas de brosse à dents c'est sûr. Pas de shampooing non plus, c'est sûr aussi, ma tignasse de longs cheveux, morts et secs dès leur moitié ne m'en voulait pas. Je ne me rasais pas encore tous les jours et ce séjour parisien était un séjour sans ! Configuration baroudeur quoi ! En fait j'étais parti explorer la capitale...

Les témoins de l'époque me voyant auraient dit "Tiens, un plouc des Pyrénées !". Et nous avions tous raison ! 

Je venais y passer un oral d'un concours à la con pour "élite de demain" car on m'avait expliqué que j'étais cette élite ! A moi tout seul bien sûr (L'éducation nationale à ce niveau est hyper efficace). Et que la nation avait besoin de moi ! Et qu'elle était fière de moi ! Et que je ne devais pas la décevoir...  Je le croyais (17 ans mais non dépoussiéré !)

Je vais d'abord vous raconter mon oral (c'était en sciences, maths, physique et chimie) car j'avais été admis à un écrit d'un concours qui devait avoir un nom du type ENSXX (École Nationale Supérieure des Xénarques Xénophobes... ou un truc du style...)

Oral de Maths : "Bonjour Mr Capdet ! Vous êtes en prépa à Pau... Ah, ! Belle ville Pau avec des personnes célèbres !" 

Moi : "Ben oui, Henry IV"

Lui : "Oui, ça tout le monde le sait mais il y a aussi, et surtout... ???"

Moi : "???"

Lui : "Mais oui, tout le monde sait ça ! N'est-ce pas ?" (regard au jury qui acquiesce mais je sais maintenant que c'est par fayotage ! Ils ne savaient pas plus que moi, sauf peut-être un asperger anonyme.)

Moi : "Oui... Bien sûr... Daniel Balavoine !" (Et c'était vrai, il commençait à percer très sérieusement, il était de Pau... Je ne pouvais pas le voir en peinture ni en disque ! Mais là j'étais en configuration urgence.)

Lui : "Ouais... !!! ... !!! ..."

Silence lourd.

Lui : "Bon... Étudiiez moi cette équation !"

Et là !!!!... Et là !!!!...

Une équation inhumaine était écrite au tableau. Un truc antédiluvien avec même des signes que je ne connaissais pas. (Et j'en connaissais beaucoup des signes ésotériques et mathématiques en prépa scientifique. Mais j'ai appris plus tard que c'était un pré-test de déstabilisation !). Alors moi déjà post-déstabilisé par mon Henry IV qui ne cochait pas dans les réponses correctes de la question préambule, je décide que là ce n'est pas pour moi ! Et dans ma tête il se passe un truc que je pourrais résumer comme une voix Jeannedarquesque : "C'est des cons !". Je regarde le Balavoinophobe et je lui réponds "Je sais pas ! ".

Mais je répondais pour l'équation ! Je ne savais pas. Et je lui disais que je ne savais pas la résoudre, rien qu'à la regarder dans les yeux ! Et ce con il comprend :"Je sais pas qui est l'autre personnage célèbre de Pau !".

Et alors donc, il rétorque ... Mais par les mystères de la psychologie c'est en réponse à l'équation mathématique que j'entends "Mais Bernadotte bien sûr ! Le maréchal Bernadotte !". Mais que n'y avais-je pas pensé plus tôt ? x = Bernadotte !

On entre à ce moment-là dans la huitième ou même neuvième dimension... Ce dont je me souviens ensuite c'est que j'étais dehors, au soleil sur les Champs Élysées avec ma valise en plastique. J'ai beau me torturer l'esprit, je ne sais pas si je suis sorti de cette salle d'examen, "britannique comme El Cordobès" où hué par une foule de jurés demandant mes oreilles et ma queue... Mon cerveau avait fait une remise à zéro (Pour l'anecdote, je n'ai pas été admis à l'ENSXX).

Mais voilà maintenant là où je voulais en venir avec vous depuis le début...

C'est que, puceau boutonneux de 17 ans avec quelques poils ensauvagés mais une tignasse morte en guise de heaume, en échec de l'élite intersidérale, perdu sur la plus belle avenue du monde avec une valisette en plastique dans les mains, je la vois arriver en face de moi. Il y a une grande foule mais je ne vois qu'elle. Et je sais (vous avez tous vécu de tels épisodes), je sais que cet instant-là, de ma vie, je ne l'oublierai jamais. 

C'est en la croisant, pas avant, que j'ai reconnu Jane Birkin. Je ne vais pas vous la décrire, ça reste entre elle et moi.

Mais ce soir, je veux dire merci à Jane qui vient de partir et que j'ai depuis ce jour-là de juin 1975 toujours associée aux belles courbes d'une équation impossible, au maréchal Bernadotte, à un slip dans une valise pliante... A la connerie élitaire. Et à la beauté du monde et de la vie !

Merci Jane.

Pioc.  

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            Pourquoi ne pas s'accorder cet été deux ou trois petites semaines de repos neuronal ?

Alors une petite poésie de vacance que je trouve charmante avec ses intonations indo-romano-catalano-moldaves. Et puis la traduction en français est de saison mais je vous laisse la chercher. Et la trouver. (J'ai peut-être mis les couplets dans le mauvais ordre mais à vous de bosser un peu).

Voilà donc si nous ne nous revoyons pas avant septembre, cette petite bluette rafraîchissante qui sent l'amour universel et la paix dans le monde. 

Prochaines bêtises bientôt, mais là il fait vraiment trop chaud pour réfléchir. (Sauf si la bêtise s'éclate, on n'est à l'abri de rien!)

Nuas intriruns dens le cerroiri, qaend nus eônis n'ï sirunt plas.
Nuas ï truaviruns liar puassoiri, it le treci di liars virtas.
Boin muons jeluax di liar sarvovri, qai di pertegir liar circaiol
Nuas earuns li sablomi urgaiol di lis vingir ua di lis saovri.

Eax ermis, cotuïins, furmiz vus beteolluns.
Merchuns, merchuns, qa'an seng ompar ebriavi nus solluns

Elluns infent di le petroi, li juar di gluori ist errovi.

Cuntri nuas di le tïrennoi l'itinderd senglent ist livi.
Intindiz-vuas dens lis cempegnis magor cis firucis suldets?
Ols voinnint jasqai dens vus bres igurgir vus fols, vus cumpegnis.

Eax ermis, cotuïins, furmiz vus beteolluns.
Merchuns, merchuns, qa'an seng ompar ebriavi nus solluns

Emuar secri di le Petroi, cundaos, suatoins nus bres vingiars.
Lobirti, lobirti chiroi, cumbets evic tis difinsiars.
Suas nus drepieax, qai le voctuori eccuari è tis mêlis eccints.
Qai tis innimos ixporents vuoint tun troumphi it nutri gluori.

Eax ermis, cotuïins, furmiz vus beteolluns.
Merchuns, merchuns, qa'an seng ompar ebriavi nus solluns

                                                   D. Capdet                                  

            Lundi prochain peut-être rien selon la température.

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   -------ADIEUX

Adieu Jane : tu as eu du coeur.

Adieu Rodrigue : as-tu du coeur ? As-tu le coeur de nous, quitter, abandonner la Catalogne dans la sécheresse de juillet et avec la sécheresse du coeur du maire RN ? Mais, chut, un peu de répit, il vient de subir une sacrée opération du genou et de la hanche, l'Aliot !

Donc, le préfet pressé s'en va, rejoindre les cerveaux élyséens : il serait ministrable, le Rodrigue, ce prodige qui, ici, causa surtout manque d'eau. 

A la retenue de Vinça, de l'eau jusqu'à la route, une réserve : on la donnera au compte-goutte aux agriculteurs qui, pendant de temps, font des forages sauvages par-ci, par-là...

Et à Estramar, la belle eau coule vers l'eau trouble et salée de l'étang de Leucate... A la vôtre ! Ne pleurez pas, à présent, vous pouvez arroser vos arbres de 21 h à 6 h du mat !

Courir à Paris, pour boire...du petit lait ! Attention, l'énorme nappe phréatique qui niche sous la capitale est, paraît-il, en grosse diminution ... Vous finirez par revenir par ici, revoir la lune Catalogne et la belle Aude...

J.P.Bonnel

Un 14 juillet détestable :

le quotidien local titre en pleine page des événements qui ne grandissent pas le département, mais confortent au contraire la bêtise de fanatiques et excités, jeunes ou pas..!

électrobeach au Barca, corrida à Céret, correfocs à Elne,...

...départ du préfet des P.O. : il a fait son temps de purgatoire, il a dû supporter Aliot, côtoyer Hermeline inquiétée, converser sécheresse avec le maire de Baixas qui n'en a cure et préfère la culture d'extrême-droite...

Mais quelle équipe (personnel politique) nous avons !!!

* Correfocs illibériens

non, ce n'étaient pas les petits diables délinquants des quartiers sensibles, encouragés par Merluchon, qui sont sortis t'outre la nuit à Elne !

Non, apparemment, ils n'ont pas utilisé des animaux (taureaux, vachettes pour accrocher leurs lampions) et c'st moindre mal !

A Elne, on aime les traditions catalanes, même les plus bêtes...

JPB

   **Pour la fête du 14-Juillet, la ville a fait le choix des correfocs, ces groupes déguisés en diable, qui courent au milieu de la foule avec leur feu d’artifice, dansant aux rythmes des groupes de percussions, sans oublier le feu d’artifice. La colla de diables Els senyors del foc venue tout de la ville jumelée Castello d’Empuries (Ampuria Brava) est partie au son des tambours avec des étincelles et pétarades depuis l’abside de la cathédrale où certains d’entre eux s’étaient hissés. Déambulation suivie par des milliers de personnes dans les ruelles de la ville haute...

- - - - 

Le site Made in Perpignan annonce le scoop il y a 18 heures...L'Indépendant annonce la nouvelle une heure plus tard avec le même titre...

Les journalistes du quotidien sont en vacances; ils ont embauché des jeunes qui accumulent les fautes d'orthographe...

des correfocs, ces groupes déguisés en diable, qui courent au milieu de la foule avec leur feu d’artifice, dansant aux rythmes des groupes de percussions, sans oublier le feu d’artifice. La colla de diables Els senyors del foc venue tout de la ville jumelée Castello d’Empuries (Ampuria Brava) est partie au son des tambours avec des étincelles et pétarades depuis l’abside de la cathédrale où certains d’entre eux s’étaient hissés. Déambulation suivie par des milliers de personnes dans les ruelles de la ville haute...

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Le site Made in Perpignan

annonce le scoop il y a 18 heures...L'Indépendant annonce la nouvelle une heure plus tard avec le même titre...

Les journalistes du quotidien sont en vacances; ils ont embauché des jeunes qui accumulent les fautes d'orthographe...

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Heureusement, on respire avec l'humour de Daniel CAPDET, écrivain des hautes sphères (Vernet on the Beach)

Lundi 10 juillet 2023 - Projet de congrès à Vernet

Projet de congrès à Vernet

Projet d'invitation : 

« C’est avec un grand plaisir que je vous annonce la tenue du premier congrès mondial annuel des phobies qui aura lieu dans les locaux du bar ''le camp d'Eunaze'' le 11 février 2024 de 9 à 18 heures. »

Le CCAS (Carminophobie*, Catagelophobie*, Anatidaephobie* et Scalaglobophobie*) souhaite que quelques minorités invisibles soient consultées avant de diffuser cette invitation.

Donc,

A la demande expresse de diverses associations qui ont répondu à notre consultation, l'annonce définitive sera modifiée comme suit :

Mégalophobes (peur des grandes choses) : « C’est avec un (grand) plaisir... » ;

Hédonophobes (peur du plaisir) : « C’est avec un (plaisir) que... » ;

Euphobes  (peur des bonnes nouvelles) : « que je vous (annonce) » ;

A la demande des agoraphobes (peur des endroits plein de monde) et leurs cousins les ochlophobes ou autres chmophobes (peur de la foule) : « la tenue du premier (congrès mondial) annuel des phobies... ».

Les phobophobes évidemment (peur des phobies) souhaiteraient un peu plus de considération. Le texte deviendra donc : « la tenue du premier (congrès mondial) annuel des(phobies)... »

Pour les arithmophobes (peur des chiffres), corriger : « le (11) février (2024)de (9) à (18) heures »

Les potophobes et dipsophobes (peur de boire) souhaitent ne pas mentionner le bar et encore moins, soulignent les péladophobes (peur des personnes chauves) celui mentionné. Donc : « les locaux du (bar ''le camp d'Eunaze'') »

L'invitation devient donc : « C’est avec un que je vous la tenue du premier annuel qui aura lieu dans les locaux du le février de à heures. ».

Si on veut un minimum de compréhension, le texte sera donc : 

« le premier annuel aura lieu dans des locaux un jour de février, à une certaine heure »

Je tiens à remercier les hippopotomonstrosesquippedaliophobes (peur des longs mots) qui ont raisonné et trouvé un accord avec les hexakosioihexekontahexaphobes (peur du nombre 666) qui exigeaient d'être cités.

Les participants sont priés de s'inscrire à pioc.escoltellufa@orange.fr    

* Je suis personnellement atteint de ces phobies qui m'empêchent d'en expliquer les termes...

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Pour se consoler du départ du préfet du 66 qui rejoint le bureau de Macron :

"La police tue" (Mélenchon)

et des policiers sont tués : silence de Merluchon, Mbappé, Omar SY, LFI...

 Début mai 2021, voilà plus de deux ans déjà, un petit dealer de 19 ans, Illies Akoudad, abattait froidement, d'un coup de pistolet, Eric Masson, un policier exemplaire, père de famille, qui s'apprêtait à l'interpeller. Cela se passait à Avignon.

L'auteur fut arrêté trois jours plus tard, en Espagne, alors qu'il s'apprêtait à aller chercher refuge en Algérie.

Omar Sy devait être en plein tournage, dans un studio d'Hollywood, car personne n'a souvenir d'un message de soutien, de sa part, à la famille du policier.

Kylian Mbappé, lui, était tout occupé à se demander quel club de football le paierait le mieux, la saison suivante. Ce meurtre d'un policier ne lui inspira donc pas d'envolée lyrique du genre "j'ai mal à ma France", au sujet d'un "petit ange parti trop tôt". C'est dommage, la famille aurait apprécié.

Les élus de LFI et d'EELV observèrent une réserve de rosière...

La famille de la victime, précisément, choisit de murer sa douleur dans le silence. Elle ne déposa aucune plainte pour faux en écriture publique. Elle ne réclama pas de marche blanche. Son avocat lança plutôt des appels au calme.
Précautions inutiles, car les policiers d'Avignon n'avaient pas à cœur de casser du voyou, la nuit suivante, ni d'incendier des voitures et des centres de loisirs.

Un seul mot d'ordre prévalut : pas d'amalgame ni de récupération. Et que la justice fasse son travail, à son rythme et dans la sérénité. Le fait est qu'on n'a plus entendu parler de rien.

Pardon ? Quel parallèle ? Mais non, qu'allez-vous chercher là ? Il n'y a aucun rapport entre un petit ange de 17 ans, tentant de se soustraire à un contrôle au volant d'une voiture louée en Pologne par un gang de trafiquants, et un policier aguerri qui connaissait les risques du métier, voyons ! Comme dit un personnage de Michel Audiard, j'évoque, je ne balance pas...
 

Le BLOGABONNEL (quelques titres) 

Envoyez vos idées, commentaires, textes...!!!

Catalans à Paris et dans le monde, Institut Ramon Llull - Maison de santé à Perpignan - MRAC, Art à Sérignan - Méditerranée, suite - 

• Le poète catalan Carles Duarte I Montserrat au marché de la poésie à Paris - Concerts à Monastir Del Camp - L'Afghanistan aux RV de St-Estève - 
• Port-Bou et le tourisme : Walter Benjamin, pilier du tourisme catalan du petit port - WB écrit par Chat jpt: erreurs !
• Usage du mot Méditerranée , suite - Les lauréats 2023 du prix Médterranéeb- Nostra Mar festival -
• Juliette BES, celle qui dit non - visioconférence sur Picasso le Catalan 
• Josette Torrent, dans la presse nationale : découverte d'une jeune Résistante
• La Méditerranée, enjeu, slogan, rivalités - Marie-Hélène Sangla - Campings d'Argelès - 
• Abel BURGER à la galerie L'Isba, Perpignan - Débat : quels arguments face au RN ? - Médiathèque du Boulou : la Retirada - 
• Concert De Fossa à Perpignan - Débat sur l'Histoire : W.Benjamin à Port-Bou - Pour une info authentique ? Chiche ! A quelles conditions..? - 
• Fête de la nature dans le 66, Argelès, Ansignan - Banyuls : expo du club-photos - Livre chez Trabucaire : Judith MANYA

La folie, la délinquance tuent...

Qui sont les victimes de Perpignan ?

Les "disparues" de Perpi :

Tatiana Andújar (17 ans), le 24 septembre 1995 ; Mokhtaria Chaïb (19 ans), le 21 décembre 1997 ; Marie-Hélène Gonzalez (22 ans), le 16 juin 1998 ; Fatima Idrahou (23 ans), le 9 février 2001.

Artistes à Perpignan la RN - La chronique de Daniel CAPDET - Le mardi 25 Juillet 2023 nous fêterons St Jacques Le Majeur  -

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Après mon texte sur les artistes, écrivains, intellos (très peu nombreux; refus d'Indochine, de l'ancien jury littéraire du prix Méditerranée...) refusant de venir se compromettre à Perpignan, dirigée par le 1er vice-président du parti d'extrême-droite... Après la pétition d'intellos "de gauche" pour que le centre d'art W.Benjamin ne porte plus le nom du philosophe juif allemand, et pour prévenir toute récupération de cette personnalité par le RN...

J'ai quand même reçu quelque commentaire d'artistes qui acceptent de venir chanter, jouer...à "Perpignan-la RN".

     C'est le cas du violoncelliste Gaspar Claus, qui m'écrit  :

... "il est important de continuer à jouer pour les Perpignanais, qui ne méritent pas de perdre à cause de leur municipalité controversée que certains artistes refusent de jouer pour eux. Je ne suis pas responsable des interventions du chargé de la culture autour de cet événement. 

Je suis effectivement programmé à l’archipel à l’automne et en suis très heureux. Je connais son actuelle directrice depuis mes jeunes années au conservatoire de Perpignan et ne me sens absolument engagé par la municipalité RN contre les idées de laquelle je ne cesserai jamais de ma battre tout comme ma mère et toute personne possédant encore un peu d’humanité en elle ne devrait le faire..."

Les arguments des artistes venant dans la ville dirigée par L. Aliot sont sans doute bien fondés :

-les citoyens paient des impôts, pour la culture, entre autres, et ne veulent pas être "imposés" une seconde fois en disposant pas d'une offre culturelle locale (rappelons que le département des PO, à direction socialo-communiste, ne finance pas le théâtre de l'Archipel)

-ce serait "la double peine" : payer le foncier, l'impôt sur le revenu et se trouver dans un désert culturel

-tout compte fait, le maire devenu notable, présentable, dédiabolisé, ne serait plus dangereux, ni un affreux idéologue, comme quand il était le conseiller de J.M.Le Pen et appelé "Loulou la purge": Aliot accepte dans sa ville toutes les sensibilités, je ne vais pas me priver de concerts qui ne seront pas récupérés par l'extrême-droite, qui veut "rayonner"... 

​​​​​​​En fin de compte, RAS, Perpi est une ville comme les autres et on n'a rien à reprocher à Aliot, et c'est ainsi qu'on est un artiste engagé et qu'on résiste et qu'on prétend lutter contre l'extrême-droite...

Ah rappelons-nous, le gentil Hitler, qui, au début, voulait accéder au pouvoir par les élections, les beaux discours, les belles promesses...Tous les mouvements fascistes ont commencé en faisant semblant d'être légaliste, au contraire de l'extrême-gauche qui ne renie jamais la violence est l'insurrection (voir le comportement d'un Mélenchon !).

​​​​​​​

 Cher lecteur, rassurez-vous : tout le monde n'a pas la mémoire courte...

JP.Bonnel (10.7.2023)

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Lundi 10 juillet 2023 - Chroniques impubliées – Daniel Capdet 

Projet de congrès à Vernet 

Projet d'invitation : 

« C’est avec un grand plaisir que je vous annonce la tenue du premier congrès mondial annuel des phobies qui aura lieu dans les locaux du bar ''le camp d'Eunaze'' le 11 février 2024 de 9 à 18 heures. » 

Le CCAS (Carminophobie*, Catagelophobie*, Anatidaephobie* et Scalaglobophobie*) souhaite que quelques minorités invisibles soient consultées avant de diffuser cette invitation. 

Donc, 

A la demande expresse de diverses associations qui ont répondu à notre consultation, l'annonce définitive sera modifiée comme suit : 

Mégalophobes (peur des grandes choses) : « C’est avec un grand plaisir... » ;

Hédonophobes (peur du plaisir) : « C’est avec un plaisir que... » ; 

Euphobes (peur des bonnes nouvelles) : « que je vous annonce » ; 

A la demande des agoraphobes (peur des endroits plein de monde) et leurs cousins les ochlophobes ou autres chmophobes (peur de la foule) : « la tenue du premier congrès mondial annuel des phobies... ». 

Les phobophobes évidemment (peur des phobies) souhaiteraient un peu plus de considération. Le texte deviendra donc : « la tenue du premier congrès mondial annuel des phobies... » 

Pour les arithmophobes (peur des chiffres), corriger : « le 11 février 2024 de 9 à 18 heures »
Les potophobes et dipsophobes (peur de boire) souhaitent ne pas mentionner le bar et encore moins, soulignent les péladophobes 

(peur des personnes chauves) celui mentionné. Donc : « les locaux du bar ''le camp d'Eunaze'' »
L'invitation devient donc : « C’est avec un que je vous la tenue du premier annuel qui aura lieu dans les locaux du le février de à 

heures. ». 

Si on veut un minimum de compréhension, le texte sera donc : 

« le premier annuel aura lieu dans des locaux un jour de février, à une certaine heure » 

Je tiens à remercier les hippopotomonstrosesquippedaliophobes (peur des longs mots) qui ont raisonné et trouvé un accord avec les hexakosioihexekontahexaphobes (peur du nombre 666) qui exigeaient d'être cités. 

Les participants sont priés de s'inscrire à pioc.escoltellufa@orange.fr * Je suis personnellement atteint de ces phobies qui m'empêchent d'en expliquer les termes... 

Daniel Capdet*

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Mon ami J.Pierre CASPAR m'écrit :

Le mardi 25 Juillet 2023 nous fêterons la saint Jacques le Majeur.

16 heures A la recherche des trésors de l'église saint Jacques

17h30 Procession des reliques de Saitn Jacques Le Majeur

18h messe solennelle

19h apéritif dans le jardin du presbytère et repas

21h visite nocturne de l'église “chants et flambeaux”

pour tout renseignement tel 06 .11.89.80.76 

Alors bienvenue aux

Jacques Jaume Jacob James jakob Giacomo Giacobbe Jaime Diego Santiago Tiago Jakub Jacobus Giacôbé et bienvenue bien sûr à toutes les autres personnes de bonne volonté qui veulent fêter la saint Jacques avec les paroissiens.

Eglise Saint Jacques 

Si dans Perpignan vous levez un peu les yeux vous verrez deux monuments : le Palais des Rois de Majorque et un clocher spécial fait de cayroux* couronné de petites tours surmontées de drapeaux. On pourrait presque l'appeler « notre Dame de la Garde » à nous.

Saint jacques est situé au sommet d'un Puig*. Pour y accéder, vous serez obligé de monter. Le quartier y est vivant, coloré et accueillant.

A votre arrivée devant l’église, vous découvrirez un grand parvis couvert d’un curieux porche à la fois gothique et roman en marbre de Céret.

L'intérieur est particulier car il n'y a pas de "fond" d'église mais deux chœurs. En effet sur votre gauche se trouve, majestueuse, la chapelle des pénitents de l'Archiconfrérie de la Sanch et, à votre droite, le maître -autel de Saint Jacques. Il y aurait beaucoup à dire pour accompagner votre visite car vous découvrirez une église d’une étonnante richesse après trois longues années de restauration. Vous aurez, à ne surtout pas manquer, la chance extraordinaire d’admirer, à droite de maître -autel, un peu à l'abri, cachée, la chapelle des tisserands (XVème) avec son retable consacré à notre Dame de l'Espérance. Sa particularité ? Hormis une "vraie dentelle de sculptures", il présente la vierge Marie enceinte dédiée bien sûr aux mamans et femmes enceintes. Les artisans qui l’ont réalisé ont conçu un ingénieux système :de l’Annonciation à Noël, était exposée cette statue de Marie enceinte qui était remplacée, les trois autres mois de l’année, par une vierge portant son enfant dans les bras. Comme il serait beau aujourd’hui de retrouver cette alternance qui rythme notre foi ! La statue repose sur le soubassement du retable où figurent les prophètes de l’ancien testament car Marie réalise l’antique prophétie, elle porte en son sein la Promesse de Dieu : la naissance de son Fils Unique. 

Soyez les bienvenus dans cette église riche de tels trésors.

*1 Puig : colline.

*2 Cayrou :  large brique pleine, rectangulaire, en terre cuite, fabriquée et utilisée traditionnellement dans les pays catalans. Sa mesure serait un pam de large, deux pams de long et trois doigts d'épaisseur...un pam étant la mesure entre le pouce et l'index écarté...

Jean-Pierre Caspar

   Photo: rue de la fusterie, il y a 3 jours

(et trois ans...).

Trois ans de L. Aliot à Perpignan (2)

En effet, la propreté est une condition de la sécurité. On se sent mieux dans son quartier, dans sa ville, quand ils sont propres.

A Perpignan, un mieux est à constater : sous Pujol premier, c'était la chienlit, le personnel était moins surveillé; trois personnes pour un emploi, des congés, des absences....

Le quartier Saint-Jacques était le plus sale : les Gitans prétextaient que la mairie ne donnait pas assez de poubelles, que les employés venaient d'un autre quartier, qu'ils étaient maghrébins et non gitans...

Bref, on sait que les Français d'origine gitane ont des intérieurs nickel, mais qu'ils jettent tout dans les rues, par les fenêtres : ces saletés ne semblent pas les émouvoir... 

Et puis c'est l'esprit "méditerranéen": en Catalogne, Espagne, les trottoirs, les bars sont encombrés de détritus : on partage ses excréments avec les voisins ou les touristes...

Ainsi Perpignan est une ville sale; ce sont surtout ses habitants qui le sont, mais ça s'arrange, c'est indéniable.

Il fallait bien Aliot the First pour patauger moins dans la gadoue.!

JPB